Re: Rankdown Musical [1] : Muse

nanachounainai Messages : 83 Date d'inscription : 18/02/2019 Mes Badges :

Je nomine Hysteria, dont ses rythmes parfois répétitifs font en sorte que je l'apprécie moins que les autres.
J'élimine Reapers, qui encore une fois se démarque dans le lot des chansons par ses rythmes répétitifs et surtout je trouve quelques autres petits défauts. Elle ne mérite donc pas selon moi l'endgame.

Nominations a écrit:
- New Born (nanachounainai)
- Plug In Baby (nanachounainai)
- Algorithm (Alternate Reality Version) (Phénicia)
- Unnatural Selection (Cumulo')
- Follow Me (Machu Pichu)
- Map of the Problematique (Phénicia)
- Blockades (Miraw)
~~- Reapers (Jidawey)~~
- Hysteria (nanachounainai)

ÉLIMINÉES:

Cumulo Messages : 3505 Date d'inscription : 11/08/2015 Age : 26 Mes Badges :

J'hésitais beaucoup à la nominer la dernière fois, je l'élimine donc maintenant qu'elle fait partie de cette sublime quote. Un peu dommage que Blockades soit l'avant dernier représentant de ST surtout sachant que Algorithm se fera sortir soon Sad

Mais je trouve qu'il ya plein de morceaux supérieurs à Blockades dans cet album et même dans les alternate versions. Blockades reste un morceau que j'apprécie évidemment beaucoup.

Pour ce qui est de ma nomin euuuuh ça sera... City of Delusion. J'ai absolument rien à dire sur ce morceau qui doit être dans mon top 30 - top 40, mais le reste de ce qui est nominable me plait juste trop pour y toucher. Du coup sorry, mais ça ne me dérangerait pas du tout que le morceau atteigne l'endgame. C'est le genre de morceaux qui passe assez sous le radar au début puis à chaque fois que je tombe dessus je suis en mode ha ouiiiii mais il est génial en fait. Bref j'adore.

Nominations a écrit:
- New Born (nanachounainai)
- Plug In Baby (nanachounainai)
- Algorithm (Alternate Reality Version) (Phénicia)
- Unnatural Selection (Cumulo')
- Follow Me (Machu Pichu)
- Map of the Problematique (Phénicia)
~~- Blockades (Miraw)~~
- Hysteria (nanachounainai)
- City of Delusion (Cumulo')

ÉLIMINÉES:

Les dernières éliminations me convenaient parfaitement, mais du coup arrivé à mon tour je n'ai que du top25 minimum dans la quote, donc c'est vraiment une torture de donner l'élimination à un de ces morceaux, qui me procurent tous des sensations. Mais je dois accomplir mon devoir de ranker...

Au cas par cas :

- Map Of The Problematique n'est ni plus ni moins que ma chanson préférée, et celle pour laquelle je conserve si jalousement mon joker. J'aurai donc l'opportunité d'écrire tout le bien que j'en pense (joker ou endgame) et pourquoi j'aime tant ce morceau, que je trouve vraiment être un ovni qui me transporte sur une autre planète... Mission réussie pour un album faisant moults allusions à l'espace et à Mars, ce titre ne faisait pas exception, dès le premier vers, "Fear & Panic in the air" pouvant être interprété comme des références à Phobos et Deimos, lunes de Mars des noms des jumeaux d'Arès, incarnations de la peur et de la terreur. Le son de la guitare couplée aux synthés est tellement unique et fou, et avec le clavier en fond je trouve ça orgamisque. Y a une vraie ambivalence dark (guitare) / light (clavier) qui fait toute l'ambiance du titre. J'adore aussi les lyrics ("When will this loneliness be over" ; relatable). Bref, je me retiens et ne m'épanche pas plus que je le ferai ultérieurement !
- Hysteria, c'est le morceau (avec Starlight) par lequel j'ai découvert Muse, qui avait été utilisé à l'époque pour une pub de parfum (les musiques de pubs, on y découvre quelques pépites parfois). Et après toutes ces années, il reste solidement ancré parmi mes préférés, facilement dans mon top 10 minimum. La basse est juste ouf.
- Plug In Baby, c'est 3min38 à 200 à l'heure, c'est incontestablement l'un des morceaux du groupe qui m'enjaille le plus, et l'un des meilleurs en live. Et le chant de Matt à la fin, love.
- Follow Me, déjà ça me surprend énormément de voir le morceau arriver au top15, avant ce rankdown je n'aurais même pas misé sur un top50, mais comme quoi ! L'habitude de voir le titre assez peu aimé parmi la fanbase, un de mes "opinions impopulaires", ou du moins je croyais. En tout cas, c'est ma chanson préférée sur T2L, pleinement assumée électro-rock avec du dubstep (chose que j'aime ici perso), et surtout à mon sens la meilleure uplifting song du groupe, c'est une bouffée d'énergie positive (déjà le morceau qui commence par les battements du coeur de l'enfant de Matt, enregistrés par le portable de ce dernier, ça me fait fondre). Toute la montée en puissance sur la première moitié, et la fin, avec les cris etc... Chills à chaque fois. Et étonnamment, ça a été un de mes morceaux préférés à vivre en live, y a vraiment quelque chose qui me transcende.
- New Born, bien qu'il ne soit pas dans mon top3 de OoS, je n'ai aucun mal à le placer à l'orée de mon top20. Énergique à souhait, culte dans la discographie du groupe.
- City Of Delusion, que je classe au niveau de New Born aussi, j'épargne car j'adore vraiment cette vibe "western" de la fin de BHaR, les trois morceaux (CoD, Hoodoo et Knights Of Cydonia) étant parmi mes préférés de l'album. KoC étant parti bien trop tôt à mon sens, j'espère de CoD qu'il en sera à défaut le digne représentant en endgame. C'est un morceau que je trouve aussi assez unique dans la discographie du groupe, avec une guitare acoustique, les trompettes... Un petit charme latin.

Par défaut mon élimination se joue donc entre Algorithm (Alternate Reality Version) et Unnatural Selection. Y a une dizaine d'années, Unnatural Selection était une de mes chansons préférées du groupe, et à ce jour, reste ma préférée sur l'album The Resistance. Avec le temps elle m'a un peu plus lassée que certaines j'imagine, mais j'y ai un attachement tout particulier de fait. Surtout, l'intro est exceptionnelle, entre l'orgue, puis le riff qui est lancé après. En vrai, j'adore les couplets, le refrain etc... Mon seul reproche c'est que je trouve le morceau presque trop long pour ce qu'il est ? Il me perd parfois au bridge à la moitié du titre, qui est une bonne addition, pourquoi pas, mais trop long à mon goût. Vraiment mon seul défaut pour un morceau que je classe facilement top25, mais je pense que plus raccourci il avait les moyens d'être une sorte de PiB 2.0.

Néanmoins, c'est après réécoute que je décide finalement d'éliminer le dernier titre de Simulation Theory encore en jeu, Algorithm (Alternate Reality Version). Un peu triste de n'avoir (sauf si joker de Nana ?) aucun morceau de l'album en endgame, mais malheureusement mes préférés sont déjà out depuis quelques temps (The Void, Algorithm et The Dark Side). Alors, j'adore l'AR Version d'Algorithm, top25, mais si je n'arrivais pas franchement à départager les deux versions pré-rankdown, avec le temps, force est d'avouer que je trouve l'originale plus à mon goût (et l'AR n'a pas cette superbe intro !). Le côte over the top de la version AR est superbe, j'y trouve un côté très Hans Zimmeresque avec ces grosses percussions... Epique. Mais en définitif, ce n'est pas un morceau que je me surprends à beaucoup écouter contrairement à l'originale. En live c'est ouf, dans l'album c'est génial, mais autrement, ce n'est pas une chanson qu'on a envie d'écouter tout le temps, casual, si vous voyez ce que je veux dire ? Je l'adore, mais c'est très circonstanciel au final.
__________________

Ensuite la nomination (qui avec deux jokers restants dont le mien, que je ne compte pas garder sous le bras, n'aura sûrement pas d'importance), elle se jouait pour moi entre Sunburn et Resistance, fraîchement jokerisé par Phéni. Alors même si Phéni est la grande vilaine de ce rankdown pour avoir nominé mon top1 (

), je dois aussi avouer que Resistance est une chanson que j'écoute plus souvent que Sunburn. Deux titres que j'aime beaucoup (bien qu'un peu moins que le reste de la quote), mais en définitif ça va se jouer simplement à ça, sûrement le meilleur témoignage de ma légère préférence. Qui plus est, j'ai lu le joker de Phéni qui a très bien défendu Resistance et son message... Tous les "It could be wrong, it could be wrong..." sont des redondances vraiment sympa qui font le charme du titre, une partie sombre avant l'explosion et le passage plus solaire en deuxième partie de refrain ("Love is our resistance !"). Mais c'est toute cette montée en puissance de la fin qui me prend le plus aux tripes, à partir des "We must ruuuuuuuuuuuun" jusqu'au dernier "Reeeeesiiiiiiiistaaaaaance !". Ce passage pour moi est ce qui sauve le morceau de cette ultime nomination (et le joker de Phéni bien sûr). Surtout qu'il y a un petit côté New Year's Day de U2 dans cette chanson, qui est mon morceau préféré de ce groupe (avec Where The Streets Have No Name), ce qui doit sûrement jouer dans mon appréciation.

Du coup je nomine Sunburn. Que dire de mal ? J'aime beaucoup ce titre mais en définitif, même raison que mon élimination, ce n'est pas l'un des morceaux du groupe que j'écoute le plus (ou autrement dit celui que j'écoute le moins parmi mes choix de nominations). L'outro avec le chant de Matt qui explose est cool mais je ne la trouve pas aussi ouf que Showbiz ou Sing For Absolution par exemple. Question de sensibilité, ce n'est pas un morceau qui me donne d'énormes goosebumps, tout est bon mais je ne sais pas, il manque quelque chose pour que la recette soit magique (genre je ne trouve pas le refrain d'une originalité folle, le charme du morceau c'est vraiment dans les couplets avec le piano et le solo imo). De toute façon, je ne pense pas que cette nomination aura grande importance et qu'on retrouvera très sûrement Sunburn en endgame (et ça me va très bien aussi).

Nominations a écrit:
- New Born (nanachounainai)
- Plug In Baby (nanachounainai)
- ~~Algorithm (Alternate Reality Version) (Phénicia)~~
- Unnatural Selection (Cumulo')
- Follow Me (Machu Pichu)
- Map Of The Problematique (Phénicia)
- Hysteria (nanachounainai)
- City Of Delusion (Cumulo')
- Sunburn (Tip')

ÉLIMINÉES:

14 - FOLLOW ME
Après tour de table et réécoute, c'est le titre qui eut pu être placé à la suite d'Isolated System (battements de coeur en commun) qui nous quitte pour l'instant. Ce titre singulier, j'ai partagé sur Discord sa version instrumentale, et c'est pas complètement pour rien : je trouve que les paroles sont sacrément dessynchronisées et en décalage avec le tempo de la musique, c'est assez étrange. Mais du reste j'ai pas grand chose à reprocher pour ce son, je suis agréablement surpris qu'il soit monté ci-haut ici bien qu'il peine à s'imposer dans la discographie du groupe.

Pour la nomination, c'est Space Dementia qui va repasser sur le Grill. Autre morceau singulier du groupe (j'apprécie la prise de risque en matière artistique), je suis par contre moins convaincu du caractère aigri des couplets même si c'est bien dans le thème de la musique. Elle n'a pas volé sa place dans ce RankDown, mais de là à atteindre l'Endgame... Je doute. Cette outro quand même

Edit : tableur du déroulement du Rankdown, mon classement personnel clarifié en page 2. Enjoy !
https://docs.google.com/spreadsheets/d/1whaELOryOcU4YNpgwM48VI826AYwZO5jwfSBvOX7ypc/edit#gid=1250994249

Nominations a écrit:
- New Born (nanachounainai)
- Plug In Baby (nanachounainai)
- Unnatural Selection (Cumulo')
~~- Follow Me (Machu Pichu)~~
- Map Of The Problematique (Phénicia)
- Hysteria (nanachounainai)
- City Of Delusion (Cumulo')
- Sunburn (Tip')
- Space Dementia (Bob')

ÉLIMINÉES:

Je décide d'éliminer Map of the problematique pour avoir un endgame a 13, et je nomine Showbiz car c'est la seule qui n'a jamais été dans la quote

Nominations a écrit:
- New Born (nanachounainai)
- Plug In Baby (nanachounainai)
- Unnatural Selection (Cumulo')
~~- Map Of The Problematique (Phénicia)~~
- Hysteria (nanachounainai)
- City Of Delusion (Cumulo')
- Sunburn (Tip')
- Space Dementia (Bob')
- Showbiz (Machu Pichu)

ÉLIMINÉES:

Comme annoncé sur Discord je gardais mon joker pour Map Of The Problematique, mais Nana aussi en fait

Du coup, Nana jokerisant MotP, et pour un endgame à 14, je joker Follow Me. C'est cool aussi.

Rankdown Musical [1] : Muse - Page 8 A194RtuzhIL._SL1500_

FOLLOW ME

Dernier représentant de The 2nd Law, je disais dans mon précédent post que j'étais vraiment surpris de voir Follow Me si loin, et qui plus est en endgame maintenant ! Mal-aimé, ou du moins clivant au sein de la fanbase, j'ai personnellement un amour tout particulier pour ce morceau, très empreint d'un autre genre musical que j'apprécie beaucoup : l'électro. Ici ça donne ce qui est pour moi vraiment le titre le plus uplifting du groupe, chaque écoute est pour moi une bouffée de positivité.

Message de Matthew Bellamy à son fils, le morceau commence par les réels battements du coeur de ce dernier, enregistré sur le portable de Matt. C'est trop chou, et ça marche drôlement bien pour introduire la chanson et ce qui s'en suit. Comme vous commencez à le savoir depuis le début de ce rankdown, j'adore les titres qui vont crescendo, quand ça démarre doucement, le build up jusqu'à l'explosion : Follow Me ne fait pas exception à ce schéma. Dû à sa thématique, ça commence assez sombrement : "When darkness falls (...) When you're scared, and you're lost" ; puis transition, changement de tonalité au "Be brave", le synthé s'emballe, et la chanson prend cette tournure positive qui lui est caractéristique. Un peu comme ce cliché dans les dessins-animés où le héros à terre rassemble ses forces et relève la tête pour continuer de se battre, c'est la sensation que ça me projette. Et pendant tout ce couplet, jusqu'à 1:42, c'est le build up, l'ascension contre les ténèbres et puis... BEAT DROP ! Et j'adore un bon beat drop comme ça, la tonalité du titre change complètement jusqu'à la fin, avec ce penchant pleinement électro. Les basses sont excellentes. Et c'est aussi cette partie qui invite vraiment à être chantée (pour ne pas dire gueuler plutôt dans mon cas) en coeur ! Le refrain c'est l'âme d'une chanson, donc c'est pour moi hyper important que celui-ci soit autant, voire plus exceptionnel que le reste. Avec les cris en fond de Chris ça ajoute ce petit charme en plus, des sentiments, essentiels pour une telle chanson. La reprise de la mélodie au couplet entre les deux refrains, à 2:12 environ, accélérée par rapport au début me fait ce petit quelque chose, et annonce le second beat drop à venir. Un nouveau petit build up, qui n'efface pas pour autant le momentum crée par le premier refrain, mais le poursuit.

Alors j'adore le morceau, de l'intro qui va crescendo, aux beats drops et aux refrains, mais néanmoins le pompon pour moi c'est l'outro. Globalement, Matt qui crie à la fin de ses chansons, c'est quelque chose que j'adore, si on regarder certains de mes autres titres préférés (Showbiz, Sing For Absolution, Plug In Baby), vous voyez une petite constante. Et Follow Me ne fait donc pas exception... Par trois fois. C'est le cri du coeur, et la voix de Matt est si belle, ça me met en émoi à chaque fois. Merveilleuse conclusion pour une chanson d'amour (parental), mais qui peut s'interpréter et se transférer à d'autres relations humaines. Juste être là pour ceux qu'on aime, beau et pur message, et la pureté on la ressent à travers cette chanson.

Enfin, je dois dire que si je n'en ai pas beaucoup parlé, hormis les cris finaux, je trouve le chant de Matt particulièrement beau. Il démarre très bas et monte très haut, belle amplitude qui ajoute évidemment en émotions et suit ce crescendo. Chose qui compte aussi dans mon appréciation, je dois également dire qu'en concert au Stade de France, ça a été pour moi l'un des morceaux qui m'a le plus transcendé. Entre le cadre, la scéno, les lumières et juste la chanson en elle-même, juste magnifique. Chills. Je ne sais pas si c'est surprenant, mais il est pour moi facilement dans mon top5 voire 3 de mes titres préférés de Muse en live (même s'il semblerait que le groupe ne soit pas prêt de la rejouer depuis la fin du 2nd Law tour, puisqu'ils ont eux-mêmes dit que très peu de titres de T2L referaient des apparitions lives car difficiles à performer).

Muse qui s'essaye à l'électro-dubstep, pari osé qui n'a définitivement pas plu à tout le monde, mais avec moi ça prend totalement. On ne peut pas dire que le titre ne se démarque pas au sein de la discographie du groupe. Je ne pensais pas que ce serait une chanson que j'allais joker pendant ce rankdown (bien qu'environ dans mon top15/20), mais ravi de donner un ticket en endgame à ce morceau.

nanachounainai Messages : 83 Date d'inscription : 18/02/2019 Mes Badges :

Je joker MOTP, explication plus tard

Endgame

Rankdown Musical [1] : Muse - Page 8 Tenor10

(Avec un peu de retard, je m'en excuse)

Après plus de quatre mois de classement et seize jokers utilisés, nous voici donc sur la dernière ligne droite de ce rankdown. Pas moins de 182 réponses pour le moment, des lignes et des lignes de justifications et de nominations, voilà donc ce qui résumera ce premier rankdown musical.

Je vous remercie infiniment pour la réactivité et l'implication que vous avez pu avoir durant ces quatre mois. Dans son ensemble, on a toujours eu des posts sous deux jours et beaucoup beaucoup de réactions sur les éliminations et les nominations de chacun et honnêtement, sachez que ça m'a fait très plaisir de passer cette petite aventure musicale avec vous.

Je pense que certains ont pu découvrir un peu l'univers musical de Muse tandis que d'autres ont pu le redécouvrir. Certains y auront sûrement trouvé des perles rares, des morceaux qu'ils n'imaginaient même pas pendant que d'autres sont passés de l’enthousiasme à la déception après réécoute de titres. En tout cas, le partage fut présent et c'est bien l'essentiel.

Je ne vais pas m'éterniser bien longtemps : place aux votes finaux et à cet endgame. Il reste à l'heure où je vous parle encore 14 morceaux à classer, 14 titres qui seront à classer avant de connaître THE TOP 1, THE BEST SONG OF MUSE'S DISCOGRAPHY. Votre but sera donc de classer les titres finaux mais vous ne serez pas seuls pour cette mission car le public aura également le privilège avec vous de classer ces derniers morceaux par ordre de préférence, c'est-à-dire du moins bon à l’excellentissime.

Voici les règles à suivre pour cette ultime étape :

- Rankeurs comme membres du public, vous êtes priés de me rendre le classement des 14 titres uniquement par MP Discord ou MP forum. J'insiste sur ce point car si votre classement est dévoilé directement sur forum ou sur Discord, il ne sera pas comptabilisé. A noter que le vote d'un membre du public compte autant qu'un vote d'un rankeur.

- Aucune égalité ne sera possible. Chaque titre devra donc être classé.

- S'il vous plait, essayez de commenter un minimum vos votes et surtout de les argumenter. Des commentaires style "ce morceau est mauvais" ou "ce morceau est cool" ne seront pas pris en compte. Je ne demande pas non plus un roman mais faites vraiment un effort d'argumentation.

- La moyenne des votes du public sera calculée, et celle-ci formera le classement du neuvième ranker.

- La moyenne de tous les classements des rankers sera effectuée, et celle-ci donnera le classement final du Rankdown !

Une fois que j'aurais tous vos classements, je pourrais m'amuser à faire des petits calculs et à vous annoncer le classement final par ordre décroissant. Vous pourrez également découvrir le classement et les commentaires de chacun des participants.

Je vous laisse un peu moins de deux semaines pour me faire un travail propre et sérieux. Vous avez donc jusqu'au Lundi 27 Janvier 18h pour me rendre vos écrits. Je tâcherai de commencer à dévoiler le classement aux alentours de 21h.

Morceaux finalistes

Spoiler:

Take A Bow (Black Holes And Revelations):

The Handler (Drones):

Follow Me (The 2nd Law):

Resistance (The Resistance):

City Of Delusion (Black Holes And Revelations):

Time Is Running Out (Absolution):

Plug In Baby (Origin Of Symmetry):

New Born (Origin Of Symmetry):

Sunburn (Showbiz):

Showbiz (Showbiz):

Hysteria (Absolution):

Map Of The Problematique (Black Holes And Revelations):

Unnatural Selection (The Resistance):

Space Dementia (Origin Of Symmetry):

nanachounainai Messages : 83 Date d'inscription : 18/02/2019 Mes Badges :

Justification du joker:
J’apprécie plusieurs points de cette chansons qui font en sorte que je crois que cette chanson mérite l’endgame

D’abord, le rythme de cette chanson, qui se veut animé sans tomber dans l’excès que l’on retrouve habituellement dans le genre me séduit. Ni trop rapide ni trop lent, celui ci crée un rapport parfait permettant de créer une musique qui ne crie pas, mais qui n’est pas trop douce non plus.

Je tiens à noter la contribution des tambours dans cet effet, que je juge d’une agilité extraordinaire, de jouer un morceau ne consistant pas de bam bam bam comme d’habitude.

Puis, je trouve la guitare très charmante, elle ajoute un effet stylé et je la trouve chouette

C’est essentiellement pour ces raisons que je crois que cette chanson mérite l’endgame

14e

Spoiler:

Follow Me
Moyenne : 9,55

nanachounainai (4/14) a écrit:

Le rythme techno est un gros plus et le rythme me charme, ni trop lent ni trop rapide et maintenant toujours une voix claire. Il explore aussi plusieurs rythmes variés qui ne charment tous.

Public (5/14 - Moyenne : 7) a écrit:

Oniromancie (2/14) - Morceau puissant ! Je trouve étonnamment la voix encore plus conséquente que l'instrumental sur celle-ci (qui est pourtant violente déjà). L'arrivée du refrain donne des frissons ! Et j'aime beaucoup les sonorités de la voix notamment le "I". En plus, ce morceau a tout de même des accents très émotionnels, ce qui le rend encore plus fort pour moi. Le tempo, le rythme, le refrain, tout est merveilleux sur ce morceau. Je lui admet simplement une petite faiblesse des couplets.

Lone Jackal (5/14)

Di'Mort (14/14) - De celles que je connais de l'album, Follow Me est celle que j'aime le moins. Je ne la trouve pas mauvaise en réalité. Il y a de belles notes bien tenues par Matthew Bellamy, mais c'est le genre de musiques qu'il devrait garder pour quand il fera sa carrière solo selon moi. En réalité, il y a le refrain qui est pas mal et qui rentre en tête, mais qui peut rapidement devenir agaçant. Ce n'est pas une mauvaise musique, loin de là, mais ce n'est pas du très bon Muse selon mes goûts personnels. Et je ne dis pas ça pour le côté electro qui, au contraire, rajoute selon moi un quelque chose. La musique reste très plaisante à écouter ceci dit.

Tip' (8/14) a écrit:

Mon joker est encore frais, et pourtant, je ne le mets pas plus haut qu’une (très bonne) 8ème place. Souvent décrié par les fans de Muse de la première heure, j’ai vraiment beaucoup d’affection pour Follow Me, et c’est mon titre préféré de The 2nd Law (opinion impopulaire je crois)… Mais ce que je place au-dessus est juste trop excellent. Je n’ai pas grand-chose à ajouter d’autre que mon joker, donc petit copié-collé :

« Dernier représentant de The 2nd Law, je suis vraiment surpris de voir Follow Me si loin, et qui plus est en endgame maintenant ! Mal-aimé, ou du moins clivant au sein de la fanbase, j'ai personnellement un amour tout particulier pour ce morceau, très empreint d'un autre genre musical que j'apprécie beaucoup : l'électro. Ici ça donne ce qui est pour moi vraiment le titre le plus uplifting du groupe, chaque écoute est pour moi une bouffée de positivité.

Message de Matthew Bellamy à son fils, le morceau commence par les réels battements du coeur de ce dernier, enregistré sur le portable de Matt. C'est trop chou, et ça marche drôlement bien pour introduire la chanson et ce qui s'en suit. Comme vous commencez à le savoir depuis le début de ce rankdown, j'adore les titres qui vont crescendo, quand ça démarre doucement, le build up jusqu'à l'explosion : Follow Me ne fait pas exception à ce schéma. Dû à sa thématique, ça commence assez sombrement : "When darkness falls (...) When you're scared, and you're lost" ; puis transition, changement de tonalité au "Be brave", le synthé s'emballe, et la chanson prend cette tournure positive qui lui est caractéristique. Un peu comme ce cliché dans les dessins-animés où le héros à terre rassemble ses forces et relève la tête pour continuer de se battre, c'est la sensation que ça me projette. Et pendant tout ce couplet, jusqu'à 1:42, c'est le build up, l'ascension contre les ténèbres et puis... BEAT DROP ! Et j'adore un bon beat drop comme ça, la tonalité du titre change complètement jusqu'à la fin, avec ce penchant pleinement électro. Les basses sont excellentes. Et c'est aussi cette partie qui invite vraiment à être chantée (pour ne pas dire gueuler plutôt dans mon cas) en coeur ! Le refrain c'est l'âme d'une chanson, donc c'est pour moi hyper important que celui-ci soit autant, voire plus exceptionnel que le reste. Avec les cris en fond de Chris ça ajoute ce petit charme en plus, des sentiments, essentiels pour une telle chanson. La reprise de la mélodie au couplet entre les deux refrains, à 2:12 environ, accélérée par rapport au début me fait ce petit quelque chose, et annonce le second beat drop à venir. Un nouveau petit build up, qui n'efface pas pour autant le momentum crée par le premier refrain, mais le poursuit.

Alors j'adore le morceau, de l'intro qui va crescendo, aux beats drops et aux refrains, mais néanmoins le pompon pour moi c'est l'outro. Globalement, Matt qui crie à la fin de ses chansons, c'est quelque chose que j'adore, si on regarder certains de mes autres titres préférés (Showbiz, Sing For Absolution, Plug In Baby), vous voyez une petite constante. Et Follow Me ne fait donc pas exception... Par trois fois. C'est le cri du coeur, et la voix de Matt est si belle, ça me met en émoi à chaque fois. Merveilleuse conclusion pour une chanson d'amour (parental), mais qui peut s'interpréter et se transférer à d'autres relations humaines. Juste être là pour ceux qu'on aime, beau et pur message, et la pureté on la ressent à travers cette chanson.

Enfin, je dois dire que si je n'en ai pas beaucoup parlé, hormis les cris finaux, je trouve le chant de Matt particulièrement beau. Il démarre très bas et monte très haut, belle amplitude qui ajoute évidemment en émotions et suit ce crescendo. Chose qui compte aussi dans mon appréciation, je dois également dire qu'en concert au Stade de France, ça a été pour moi l'un des morceaux qui m'a le plus transcendé. Entre le cadre, la scéno, les lumières et juste la chanson en elle-même, juste magnifique. Chills. Je ne sais pas si c'est surprenant, mais il est pour moi facilement dans mon top5 voire 3 de mes titres préférés de Muse en live (même s'il semblerait que le groupe ne soit pas prêt de la rejouer depuis la fin du 2nd Law tour, puisqu'ils ont eux-mêmes dit que très peu de titres de T2L referaient des apparitions lives car difficiles à performer).

Muse qui s'essaye à l'électro-dubstep, pari osé qui n'a définitivement pas plu à tout le monde, mais avec moi ça prend totalement. On ne peut pas dire que le titre ne se démarque pas au sein de la discographie du groupe. Je ne pensais pas que ce serait une chanson que j'allais joker pendant ce rankdown (bien qu'environ dans mon top15/20), mais ravi de donner un ticket en endgame à ce morceau. »

Bob9253 (9/14) a écrit:

Morceau sauvé à bon escient, le joker lui a fait gagner quelques places dans mon estime et des frissons. Qui recherche de l'originalité sera servi avec ce titre à contre courant du style habituel du groupe, qui ne cède pas à la monotonie et est doté de lyrics forts prenants. Reste néanmoins que le 3ème couplet en particulier "bénéficie" d'une interprétation étrange et que la balance auditive donne trop de primeur à la voix, au point de préférer sa version instrumentale, pour ma part du moins.

Cumulo' (10/14) a écrit:

Ca m'étonnerait que le morceau aille très loin dans l'endgame, mais je trouverais ça dommage. Je trouve T2L globalement très underrated, et même si Follow Me n'est même pas dans mon top 3 de l'album je trouve que ça reste un morceau plus que bon, différent de ce que Muse fait d'habitude - et alors ? J'adore quand des artistes se permettent de changer un peu la formule et d'éviter de ressortir tout le temps autre chose. Alors certes, ils ont + changé la formule que d'habitude avec T2L mais ça ne me dérange pas pour le moins du monde. J'aime beaucoup beaucoup ce côté plus électro et qu'on retrouve vraiment beaucoup dans Follow Me, frôlant le dubstep; mais si ça reste toujours aussi bien à écouter, pourquoi s'en priver ?

Jidawey (10/14) a écrit:

Autant prévenir direct, c'est la chanson pour laquelle j'ai le plus hésité pour son placement.
Dans ce morceau, j’adore l’introduction (comme toutes les autres lul) et le pré-refrain, les profonds couplets du début, ils envoûtent direct. C'est pour moi le gros + de la chanson.

Ce que j’aime un peu moi, c’est le refrain entrecoupé des effets électroniques. Je me serais passée de ces derniers.
Par ailleurs, je ne faisais pas tellement attention aux paroles hormis le follow me, alors je me méprenais un peu sur son sens (pour moi c’était plutôt un leader qui voulait mener une révolution), alors je suis plutôt contente de découvrir le véritable message de la chanson qui colle bien mieux quand même !

Dans l'ensemble ça reste une belle chanson et j'ai valorisé ici le chant, la cohérence de l'ensemble du morceau. Après, elle manque quand même pour moi un peu de chills pour la fin de la musique, c'est dommage elle commençait si bien.

Phénicia (13/14) a écrit:

J’avais hésité plusieurs fois à la nominer, ce qui justifie sa place un peu basse dans mon top. J’adore tout simplement la nuance entre le côté très “réel” et le côté très “artificiel” de ce morceau. Basiquement, j’ai l’impression que tout va dans ce sens. On a d’un côté un son électronique, quoi de plus artificiel que ça ? Le tout avec quelques instruments plus “traditionnels” à côté, donc un côté plus “réel/physique”. Et même au niveau des paroles, on a cette dualité entre un père qui va tout faire pour son fils, mais l’utopie de l’idée. Il y croit sincèrement à ce qu’il dit, mais… la vie fait que rien n’est prévisible à 100%. Et globalement, c’est cette concordance entre paroles et musique qui m’ont convaincu de ne pas la nominer à chaque fois. Je l’ai déjà exprimé plusieurs fois au cours du rankdown, mais je suis une grande fan de ces moments où les deux créent juste une symbiose incroyable comme ici.

Miraw (13/14) a écrit:

Je sais que je ne me ferais pas que des amis en disant ça mais c’est une sacrée déception que de voir Follow Me dans cet endgame (sur The 2nd Law, je considère qu’il y a quand même bien mieux comme Survival, Supremacy ou encore Explorers).
Bon, il y a aussi pire comme titre mais je ne considère pas le morceau comme étant un bon morceau. Déjà, je vais parler du son de manière générale : l’ambiance est plutôt froide. Tout est un peu métallique : qu’il s’agit des cordes ou bien de la batterie, je trouve que l’ensemble ne dégage rien. Je ne trouve aucune émotivité, aucune sensation, aucune excitation. Et c’est clairement dommage d’avoir une sonorité si inexpressive car avec une harmonie authentique (j’entends par là la véritable sonorité des instruments), le résultat est totalement différent et donne une toute autre envergure au titre, ensemble plaisant et captivant.
Ce que je reproche au titre (et à l’ensemble des titres de cet album d’ailleurs), c’est cette omniprésence d’aspects électroniques. Tout d’abord, ils apportent une nette cassure dans ce registre plutôt progressif, cassure que je considère comme véritablement hors-sujet au vue du climat plutôt rassurant du morceau. Ensuite, ils sont tout simplement saccadées et assez dérangeants. Puis, ils sont relativement monotones, sans véritable folie. Enfin, ils ne se marient pas de la meilleure des façons avec le rock à la base puissant de Muse. Alors, il est vrai que Muse se voit comme étant un groupe moderne, cassant les codes du rock plus traditionnel et cela s’est confirmé dans les albums suivants. Mais là, l’expérimentation va un peu trop loin et est assez mal maîtrisée.
Même en dehors de ces tonalités électroniques, le rythme de Follow Me est peu attrayante et sans véritables surprises. Peu de prises de risques, une exécution simpliste et un cruel manque d’envie caractérise à mon sens le morceau. Toutes les montées en puissance du titre sont prévisibles et l’instrumentalisation est plutôt linéaire. D’ailleurs, peut-on véritablement parler d’instrumentalisation arrivé ici tant tout est noyé dans cet électro-pop insupportable ? Où sont véritablement passées les cordes et les percussions ?
Le travail vocal vient un peu remonter le niveau. Je dis bien un peu car on reste à des années lumières de ce que peut proposer notre cher Matthew. Disons que ça se laisse écouter, c’est plutôt agréable mais on ne parle pas ici d’envolées techniques ou de cris passionnels. Au moins, le chant reste en adéquation avec le thème du titre à savoir l’aspect paternel et l’envie de protéger ce qui est le plus cher pour un père. Le message derrière le titre est d’ailleurs poignant et respectable et sa mise en scène est juste incroyable. C’est d’ailleurs pour cette principale raison que je ne considère pas le titre comme moyen malgré toutes mes critiques mais comme un titre correct, sans plus.
Follow Me aurait pu être un grand titre mais son envie de se démarquer ne lui aura pas permis d’atteindre les sommets.

Machu Pichu (14/14) a écrit:

On ne peut pas parler de Follow me sans parler de son passage principale qui fait d'elle une chanson qui mérite l'endgame (même si c'est ma dernière) : je veux bien sûr parler du passage à 1:44, l'apothéose qui arrive après toute la progression de la première moitié de la musique, un bon refrain comme on les aime en somme. Ce que j'aime c'est surtout qu'après la fin de l'"explosion" la musique garde son rythme entraînant, elle renaît une deuxième fois mais avec plus d'intensité. Cela dit, même si la musique dans son ensemble y compris la première moitié est géniale, je trouve qu'elle a moins de relief que les autres, moins de punch et le passage entre les deux refrains est au final assez court : la qualité de la musique y est essentiellement concentré, et c'est pour ça qu'elle se classe à la dernière place de mon endgame.

13e

Spoiler:

Unnatural Selection
Moyenne : 9,44

Phénicia (2/14) a écrit:

J’ai dis à de très nombreuses reprises que les chansons longues, j’avais du mal… Et puis il y a quelques chansons que j’apprécie encore plus quand elles sont aussi longues que celle-ci ! Entre l’air un peu religieux et la batterie qui démarre de façon un peu répétitive au début, par contre, c’était pas la chanson qui partait le mieux pour me plaire ! Mais au final, tout ça crée un réel contexte et le crescendo par la batterie sert tellement ce morceau que je ne peux que l’adorer ! La première partie ne semble pas incroyable en tant que telle non plus, mais suivie par le pré-refrain qui monte doucement, doucement, puis qui explose, c’est juste beau, ça donne directement la pêche et une irrésistible envie de chanter pour ma part :s Puis la batterie qui repart et relance le tout encore plus, au fond, elle crée une “pause” de la chanson sans même chercher à l’arrêter, c’est juste la transition parfaite.
Et ai-je parlé de ce “no (hey) hope (hey) for fate (hey)” qui est juste puissant ! La vraie “transition un peu longue” qu’on trouve en général dans les chansons plutôt longue ne dure réellement que 20 secondes, avant de subir une variation dans un interval de temps à peu près équivalent, ce qui réussi à préparer la chanson à redémarrer sans réellement la couper pour autant. De plus, la chanson arrive à redémarrer doucement, de quoi préparer à merveille le dernier pré-refrain qui brille de lui-même ! Le tout fini du coup en beauté ! J’ai déjà évoqué que The Resistance était mon album préféré mais… C’est loin d’être uniquement “à cause” du morceau qui lui a donné son nom, mais grâce à pleins de pépites dans ce genre !

Bob9253 (5/14) a écrit:

Il y a des morceaux auxquels on prête pas trop attention initialement, puis qu'on redécouvre et on se dit : mais [bip] c'est vachement bien ça ! US en fait partie, il possède une richesse propre plus évoluée que ce que son instrumentation à priori basique laisse supposer. Les pépites du morceau sont à dénicher dans la teneur et le dégré de développement des paroles, les ptites différences dans les refrains qui font justement toute la différence lorsqu'on s'y attarde et cette conclusion [coeur]. Manque quand même une mélodie plus marquante qui lui fait manquer le podium et le chocolat.

nanachounainai (8/14) a écrit:

Son rythme est superbe, je trouve que le style y est superbe mais il reste que je trouve ce morceau moins bon que les autres, il manque quelque chose.

Miraw (9/14) a écrit:

Sans doute mon morceau préféré de The Resistance avec United States Of Eurasia. Unnatural Selection est une pièce à part dans la discographie de Muse. Alors, il est vrai que j’avais dit lors de la justification de la 14e place de Resistance que je n’aimais pas ce concept d’opéra-rock grossièrement copié de Queen mais par rapport à Resistance, j’ai déjà dans Unnatural Selection des cordes, une bonne endurance et un rythme groovy à souhait. Au-delà de ces belles qualités, j’ai surtout une ligne de basse majestueuse, à la fois sinistre et irrésistible. Bien entendu, les belles caractéristiques ne s’arrêtent pas là.
Déjà, parlons de cet introduction à l’orgue s’il vous plait. J’ai rarement entendu dans des titres rock ou metal de l’orgue. Et même si elle est de courte durée, elle donne déjà une image un peu solennelle, secrète à la chanson ce qui donne envie de la découvrir. D’ailleurs, le chant de Matthew à ce moment-là peut parfaitement s’apparenter à une prière, ce qui renforce cet aspect croyant et cérémonieux. La transition entre l’intro et l’apparition de la guitare/batterie est réussie et assez inattendue, il faut se l’avouer. Après, je demeure un peu moins fan du tapping de batterie, un peu trop mis en avant à mon goût. Ajouté à la voix de Matthew, cette sensation est accentuée mais rien de bien dramatique non plus.
Le refrain est prenant, comme l’ensemble du morceau d’ailleurs. Ces « hey » en chœur viennent apporter une touche de révolte, de colère qui vient se confirmer avec le lyrique. C’est dommage car j’aurais bien vu Matthew un peu plus colérique durant ce passage, ce qui aurait véritablement donné ce projet d’insoumission, de provocation. Après, son chant reste en parfaite adéquation avec son registre global donc pas de quoi en faire mort d’homme non plus. Il y a quelque chose dans ce riffing de guitare, toujours dans le refrain, qui donne une envie de revenir, une gratte classique mais pourtant si absorbant.
On est obligé de parler de ce solo de guitare car il vient parfaitement confirmer les dires que j’ai pu énoncé lors de la justification de la place attribuée à Plug In Baby. Une nouvelle fois, la transition entre le refrain et ce couplet est inopinée mais transcendante. On change radicalement de rythme, pour avoir quelque chose de plus lent, plus maussade aussi mais on reste dans la parfaite thématique du titre donc pas de hors-sujet. Et c’est là où je veux en venir : Unnatural Selection a juste un putain de solo. Outre le fait qu’il soit long et même s’il est lent, il est poignant, grinçant, ardent. C’est ce style de solo de guitare dont on se souvient, qui est mémorable et que l’on prendra du plaisir à écouter. Et alors, avec cette basse et avec le petit chant de Matthew, c’est juste la perfection. Sans rire, je trouve qu’il s’agit là d’un des plus beaux solos qu’à pu faire Muse dans sa discographie. Et alors en live, je n’imagine même pas le régal que c’est.
Le chant, je n’en ai pas tant parlé car je ne trouve pas grand-chose à dire dessus. On est loin du chant fougueux et céleste auquel nous a habitué Matthew mais il est correct. Pas de grosses extravagances, juste l’essentiel et une prise de risque somme toute minime. Là où réside le point noir de Unnatural Selection est sa longueur. On n’est pas loin des sept minutes et j’admets qu’à un moment donné, on peut un peu lâcher prise. Après, avec un solo qui doit bien durer la minute trente pétante, difficile de faire plus court. On ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre comme on pourrait dire .

Tip' (11/14) a écrit:

On entre vers mon top25 personnel avec mon morceau préféré de The Resistance, sûrement le plus rock de l’album, et pendant longtemps l’un de mes préférés tout court. Déjà, juste le titre de la chanson est trop cool et plutôt intelligent je trouve, j’adore la thématique liée au fait qu’on ne naît pas tous naturellement égaux dans le monde. L’intro est énorme, facilement l’une de mes préférées de la discographie de Muse, qui commence avec de l’orgue, et BAM le riff commence. Et ce riff, c’est l’âme de ce morceau pour moi, il est si énergique, impossible de ne pas s’enjailler dessus ! Les couplets d’Unnatural Selection avec le riff sont pour moi indéniablement les meilleures parties de la chanson. Les refrains sont cool même s’ils marquent un temps plus calme dans le titre… Dynamique couplet/refrain qui en soi n’est pas la plus commune je trouve. Le chant de Matt est vraiment bon, j’adore notamment la façon dont il dit « OoOOoOoceeaaaan » vers 5:50, y a une belle nuance dans sa voix qui me plaît beaucoup.

Mais comme je le disais dans mon précédent post, mon reproche à Unnatural Selection c’est ce bridge de plus de deux minutes, de 3:17 à 5:34, beaucoup trop long et qui casse totalement le rythme du morceau… Qui au final s’épuise au bout des presque 7 minutes qu’il dure. Et je n’ai absolument rien contre les longs morceaux, The Globalist par exemple c’est 10 minutes de voyage musical que j’adore de bout en bout, mais dans le cas d’US, je trouve que ça desserre le titre malheureusement. Plus court, plus intense et frénétique, il aurait pu être aussi dingue qu’un Plug In Baby ou qu’un Hysteria… Le plus n’est pas forcément l’ami du mieux, et c’est un peu le cas pour Unnatural Selection à mon sens, autrement un excellent titre.

Machu Pichu (11/14) a écrit:

Unnatural selection est un patchwork vraiment ... unnatural, rien que le début est assez original avec l'orgue, instrument que l'on entend rarement. Puis la guitare et la batterie nous apportent notre Muse bien aimé, qui envoie bien comme il faut. Il y a pas mal de variation de rythme dans la musique (qui est vraiment très longue) et c'est vraiment un gros plus, ça apporte de la vivacité. Et perso j'ai un gros coup de coeur pour les "OOOOOCEAN". La musique est pleine d'energie et enchaîne les phases les unes après les autres sans vraiment se reposer à part vers 3:17 qui est LA pause du morceau pour reprendre un peu son souffle. C'est aussi dans cette phase un peu plus lente que l'on aura le droit au solo, ce qui en fait un morceau particulier car habituellement, on a des refrains et des solo qui balancent toute l'énergie économisée dans les couplets. Là on a un peu l'impression que c'est l'inverse, les couplets sont une course effrénée et le solo est là pour calmer le jeu. Dans tous les cas la musique a de nombreux points forts, mais honnêtement à la fin j'en peux plus je suis crevé. Son côté un peu unorthodoxe et très énergétique est ce qui la place aussi haut dans le rankdown mais j'ai un peu plus de mal avec ce pattern donc je la mets un peu en-dessous du reste.

Public (12/14 - Moyenne : 8,7) a écrit:

Lone Jackal (6/14)

Oniromancie (8/14) - L'orgue très inattendu, et je trouve cela très judicieux de démarrer avec cet instrument sur un morceau qui s'appelle "Unnatural Selection". Je ne suis pas marqué tant que ça par le morceau, mais j'apprécie comment le rythme peut varier ainsi que les paroles&le thème. Je pense que c'est le genre de titre qu'on apprécie de plus en plus en écoutant, et pas à la première écoute.

Di'Mort (12/14) - Une musique... Surprenante. Un départ qui m'a un peu fait peur, mais au final très original et très appréciable. Mais pas leur musique la plus mythique non plus. On sent les inspirations de Radiohead, mais il y a une vraie patte Musesque quand même, ne mentons pas. En réalité, ça me fait mal de ne pas la classer plus haut... Mais en réalité même si je la trouve très bonne, elle me fait un peu penser à une version « mélancolique » d'un mélange entre Hysteria et hum... Une musique de OoS mais je ne sais plus laquelle. Une bonne musique, mais pas la plus marquante. Ceci dit, sa 12ème place en dit long sur le niveau de cet endgame, car ça reste une musique que j'aime bien... Juste moins que les 11 autres.

Jidawey (13/14) a écrit:

Unnatural Selection est une chanson que j’aime bien, même si elle ne figurera sûrement pas dans mon top face au reste. Ce qui me plait dans cette chanson, c’est son début, son rythme et ses instruments, globalement les couplets. Le moment du « counter balance this commotion » apporte je trouve un bon effet en casse le rythme précédent.

Bémol sur le passage de 3:20 à 5:30 que je trouve un peu spécial dans l’ambiance, moins fan de l’instrumental cette fois.
C'est cette partie, que j'aime moins, qui me fait la classer dans le bas de mon classement.

Cumulo' (14/14) a écrit:

Justification venant de ma nomination - J'adore la longueur du morceau, je trouve les refrains super plaisants à écouter, l'intro à l'orgue est géniale, tout le passage à partir de 3:30 environ (jusqu'à 5:30) est juste tellement bien, et l'énergie du morceau est vraiment top. Un des meilleurs morceaux de Resistance imo, mais mes préférés de l'album sont déjà out depuis longtemps (MK Ultra, Exogenesis)...

12e

Spoiler:

Resistance
Moyenne : 8,77

Phénicia (1/14) a écrit:

Honnêtement, je pense vraiment avoir tout dit dans mon joker à propos de ce morceau (-> https://braingamezone.forumactif.com/t904p150-rankdown-musical-1-muse#45304). Cette chanson est juste incroyablement importante pour moi et je n’ai pas le moindre regret d’avoir tenu mon dernier joker pour elle ! Je me doute qu’elle ne finira pas si haute que ça pour la majorité, mais je suis vraiment contente qu’elle ait atteint l’endgame et qu’elle ait pu avoir sa chance de briller un peu au cours de ce rankdown.

nanachounainai (3/14) a écrit:

La vibe de cette chanson me rappelle les vieilles années de la musique rock. Le rythme de cette chanson est superbe, et il s’agit globalement d’une bonne chanson. En particulier la guitare et la batterie m’ont ramené des souvenirs nostalgiques.

Bob9253 (8/14) a écrit:

Un morceau que j'aime pour ses lyrics, son ouverture, sa fermeture son piano et ses couplets, mais bien moins pour son instrumentation hyper-parcellisée et pour ses longueurs que certains adulent pourtant (it could be, we must run). J'apprécie ouvertement une version amputée de ces longueurs, mais je laisse Phénicia le défendre, et d'autres rankers le descendre, mieux que moi.

Public (9/14 ex-aequo - Moyenne : 8,3) a écrit:

Oniromancie (3/14) - Le début est littéralement astral, et encore plus avec le piano inattendu qui suit, j'aurais presque aimé que le morceau reste sur cette longueur d'onde. Ici, on a l'exemple d'un morceau classique qui fonctionne très bien, le rythme ne se perd jamais, même pendant le bridge, l'intonation commence en murmures et termine sur un véritable cri d'émotion. Le morceau est très bien construit, le rythme est soutenu, et au final, ce morceau passe en deux minutes dans la tête. Les paroles et le message sont excellents et accessibles. Je pense que c'est la musique qui pourrait le plus plaire, mais est-ce que c'est ma favorite ? Je ne sais pas, je l'aime bien, et je préfère ironiquement l'outro.

Lone Jackal (9/14)

Di'Mort (13/14) - Un morceau que j'aimais beaucoup à l'époque... mais qui avec le temps et l'évolution de mes goûts m'a un peu lassé pour être tout à fait honnête. Je trouve le démarrage ok... mais les « it could be wrong, could be wrong » ne sont pas si plaisants et ce morceau est loin d'être original. Je comprends que pour certains ce soit un monument, mais pour moi Muse a fait bien mieux, déso pas déso. Un morceau sympathique mais pas leur plus original. En réalité, ça reste un très bon morceau, mais pas leur meilleur de mon point de vue. C'est le seul morceau que je connaissais vraiment avant ce rankdown que je ne mets pas dans mon top5 au passage...

Machu Pichu (9/14) a écrit:

L'une des premières musiques que j'ai connues de Muse (j'ai dû connaître elle et undisclosed desires en même temps, c'étaient les deux premières), et accessoirement la musique qui m'a fait aimé le groupe depuis ce jour, donc forcément elle tient une place particulière. Dès les musiques du piano, j'avais des chills, et la batterie qui se rajoute par-dessus c'est juste magique. Matt nous emporte également dans ses émotions, puis viennent les "it could be wrong" si puissants que Phenicia a certainement expliqué que ce que je ne pourrais faire :V En plus tu as aussi une autre voix qui se superpose en fond "qui pars un peu dans les aigus", ça se fond dans l'instrumental et ça donne encore plus de relief. Puis, tout s'arrête et on a le magique "LOVE IS OUR RESISTANCE", tellement libérateur, c'est un cri plein de vie et ça fait du bien. On a ensuite une sorte de bis repetita, car une fois que tout le mana a été épuisé on a besoin de le restaurer. Le deuxième couplet/refrain sont tout aussi bons que le premier, et la similarité n'est pas vraiment dérangeante, c'est de toute façon ce qu'on attend du morceau. Vient aussi le "it's time to ruuuuuuuuuuuuuuun" qui est tellement planant et enfin l'explosion finale qui signe la fin de tout. Après cela, on retourne au calme, à la sérénité du début de la musique, comme si le combat était terminé, après je ne saurais trop dire si c'est parce qu'il y a eu victoire, ou si c'est la "sérénité de la mort" mais en tout cas ça reste très touchant. Je ne m'attendais en réalité pas à la mettre aussi haut dans mon endgame, mais à la réécoute de tous les titres, je ne peux pas nier qu'elle a un véritable effet et provoque de grosses sensations. Je crois qu'il y a un peu une sensation de pureté dans la voix, qui se veut bien plus dominante que l'instrumentale et que je ne retrouve pas toujours dans les autres musiques, qui fait qu'elle a autant gagné.

Jidawey (11/14) a écrit:

L’intro est peu être un poil trop longue, néanmoins j’aime définitivement le début de Resistance (enfin de façon généralement j’ai l’impression que toutes les introductions de Muse sont de haut level), que ce soit pour la mélodie, les instruments, le chant.

Et puis ben, à partir du could be wrong, c’est la partie que je n’aime pas. Elle me casse trop le passage que je trouvais cool. Les instruments débarquent de manière plutôt offensive, c’est perturbant. Et ce Could be wrong si agressif x.x
Pourtant pour le principe, j’aime le phénomène de « question / réponse » entre le choeur et Matthew, le doute avec la remise en question amené par le could be wrong ?. Je pense que j’ai + un problème avec la mélodie et l’instrumental à ce moment, qui amène une agressivité que j’aurais aimé voir différement peut-être.

Pour le refrain, je suis juste pas emballée. Je trouve que chaque segment ne s’emboîte pas très bien ensemble en fait, individuellement je ne les trouve pas nuls, mais ça manque de lien de mon pdv.
Donc c’est l’association qui fait que je n’adhère pas tellement au morceau, mais j’aime bien le message que veut transmettre Muse.

Tip' (12/14) a écrit:

J’ai pu un peu parler du morceau lors de mon dernier tour, donc je vais reprendre et étayer un peu ce que j’en disais. Déjà, Phéni a très bien défendu Resistance dans son joker... C’est un bon morceau uplifting, qui renvoie une énergie positive. Tous les "It could be wrong, it could be wrong..." sont des redondances vraiment sympa qui font le charme du titre, une partie sombre avant l'explosion et le passage plus solaire en deuxième partie de refrain ("Love is our resistance !"). J’aime aussi beaucoup les percussions frénétiques des couplets, c’est une touche vraiment cool qui fait beaucoup pour l’ambiance et le propos du morceau. Globalement la première partie de la chanson est cool mais manque légèrement d’étincelles : c'est toute la montée en puissance de la fin qui me prend le plus aux tripes, à partir des "We must ruuuuuuuuuuuun" que j’ai toujours envie de scander en cœur, jusqu'au dernier "Reeeeesiiiiiiiistaaaaaance !". Ce passage pour moi le pic du morceau, et il intervient au meilleur moment : à la fin. Ce que je préfère le plus, ce crescendo de l’outro est merveilleux, ultime sursaut d’un morceau qui suit un schéma auparavant plutôt classique. Je trouve qu'il y a un petit côté New Year's Day de U2 dans cette chanson, qui est mon morceau préféré de ce groupe (avec Where The Streets Have No Name), ce qui doit sûrement jouer dans mon appréciation. En live c’est un morceau sympa mais pas l’un des plus plus ouf non plus (d’ailleurs totalement abandonné de la dernière tournée). En définitif, je le classerai aux alentours de mon top30/35, c’est mon 2ème titre préféré sur The Resistance, qui est loin d’être mon album favori donc.

Cumulo' (12/14) a écrit:

Resistance est l'album de Muse que j'aime le moins, mes morceaux préférés étant MK Ultra ainsi que la suite des Exogenesis que je trouve juste sublime - mais il était impossible de les sauver vu que pris à part, comme dans ce rankdown, ils perdent beaucoup de leur saveur. Par conséquent, il ne m'a pas resté grand chose à soutenir dans cet album, MK Ultra étant sorti bien trop tôt. Et Resistance alors ? Ca reste un très très bon morceau, et dédicace à Phénicia pour le joker le mieux argumenté du rankdown. Ca me fait un peu mal de le mettre si bas du coup, surtout que les arguments de Phénicia font vraiment sens, mais... Je préfère vraiment tout ce que j'ai mis au dessus. Morceau éponyme de l'album, comme avec Showbiz je trouve qu'il le représente très bien, et j'apprécie toujours quand un morceau veut porter ce genre de messages, peu importe la manière dont c'est fait, c'est toujours une bonne chose.

Miraw (14/14) a écrit:

Malgré le fait que Phénicia ait fait un travail d’écriture remarquable sur ce titre, qui m’ont permis au passage d’apprendre de nombreux points cachés du titre comprenant entre autres les chœurs, le sujet de la chanson, le choix même des mots, l’utilisation des instruments, la signification des notes et j’en passe encore (pfiou, ce travail argumentaire de fou que tu nous a pondu Phéni, chapeau bas), mon avis n’a pas tant changé sur le titre, même si peut-être je l’apprécie un petit peu plus depuis ces quelques explications. Après, je ne suis pas tant du genre à m’intéresser à la signification d’un titre, sauf s’il me plait beaucoup ou si je le trouve intriguant.
Passons donc aux choses sérieuses : comme je l’ai déjà dit lors de ma première élimination du titre, Resistance n’est pas vraiment un titre qui sonne comme étant mémorable. Même si la chanson traite d’un sujet fort, je trouve que l’instrumental n’est clairement pas mis en valeur. Je m’explique : j’ai vraiment l’impression en écoutant le titre que les instruments (et je parle notamment des guitares et des percussions) sont étouffés. Est-ce une volonté du groupe d’avoir en quelque sorte apaisé ces deux organes qui font pourtant la base du rock ou est-ce le mixage qui, on peut le dire, a vraiment été raté ?
En dehors de l’aspect affaibli des deux pièces, je n’apprécie déjà pas vraiment le concept Opéra Rock mis en place sur l’album du même nom. Vouloir changer de direction musicale, c’est une excellente chose et j’applaudis les formations qui le font. Mais ici, je ne retrouve pas grand-chose de Muse d’une part et d’autre part, c’est une copie quasi conforme de ce que faisait Queen à son époque. Ma question est donc la suivante : quel intérêt de nous sortir un album impersonnel ?
Attention, Resistance n’est pas non plus totalement raté car on peut toujours compter sur un Matthew Bellamy en grande forme qui propose une performance vocale aboutie et aguicheuse, ses montées en puissance étant un grand atout ici. Le refrain, lui aussi, est plutôt séduisant et n’aura aucun problème à être chanté ou sifflé. L’ambiance dégagée lors des lives est assez impressionnante et vraiment tout le public se donne pour donner un maximum de potentiel au morceau.
Mais Resistance restera une mélodie où il réside trop de superflu. A commencer par ce piano qui, à mon goût et malgré le fait que ça soit un instrument que j’apprécie énormément, est beaucoup trop omniprésent. Dans ce sens, j’ai une sensation que Muse s’extirpe un peu de son rock habituel pour se diriger vers une vague plus pop, gâchant une grande partie du potentiel de ces musiciens. Ensuite, intro comme outro, même si l’idée est de donner une atmosphère douce et songeuse, on reste dans un ensemble assez vide, linéaire et conventionnel. Je ne trouve pas du tout ces notes inquiétantes comme l’a souligné Phéni dans son joker, la pensée pour moi étant vraiment de jouer sur la subtilité, notion mal exploité ici. Enfin, même si j’en ai déjà un peu parlé, il y a vraiment un manque de grattes sur ce son et une nouvelle fois, on enlève vraiment un aspect rock.
Alors il est vrai que sur le dernier point relevé et évoqué, j’apprécie énormément Sunburn alors que presque l’intégralité du titre se fonde sur le piano mais d’une part, ces parties en live sont souvent remplacées par une guitare, ce qui donne une double vision de la chanson et d’autre part, je la trouve plus touchante et poignante que sur Resistance où elle m’évoque … bah pas grand-chose.
J’oubliais le dernier sujet que je voulais aborder : il est vrai que globalement, nous sommes dans un schéma constructif, progressif et que, par conséquent, il y avait de grandes chances que le titre soit long. Encore, un peu mois de 5 : 30, on pourrait s’attendre à bien pire mais quand on se dit que l’intro et l’outro sont exactement les mêmes et doivent faire à elles deux pas loin de la minute, je trouve ça terriblement dommage.

11e

Spoiler:

Take A Bow
Moyenne : 8,22

Bob9253 (3/14) a écrit:

Ça c'est que j'appelle une chanson qui dénonce ! Même sans viser quelqu'un en particulier. Je suis particulièrement sensibles aux thématiques à demi-mot (au moins) abordées que sont la prédation humaine, la corruption, l'immoralité et l'irreprésentativité du pouvoir. Outre ces considérations, paroles et interprétation sont sans faille, la mélodie est parfaitement raccord et cerise sur le gâteau, il fallait oser ne pas placer de refrain ! Seule petite ombre, le vers(et) "burn in Hell" est trop répété. Assurément le meilleur joker utilisé dans ce RankDown !

Cumulo' (4/14) a écrit:

Il a failli finir 3e mais je l'ai décalé d'une place au dernier moment, ce qui n'enlève rien de sa qualité ! Ce morceau m'était passé inaperçu pendant pas mal de temps, jusqu'à ce qu'un beau jour en l'écoutant je me dise, mais omg il est ouf ce morceau. Muse a généralement d'excellents morceaux d'ouverture d'album (on en a trois dans cet endgame, sachant qu'Algorithm a été #robbed et que Supremacy/Uprising sont iconiques), et je suis très content que Take A Bow soit arrivé si loin. J'aurais pas pensé que ça soit le genre de morceau autant apprécié mais merci Machu pour ton joker <3 Bref j'ai toujours pas parlé du morceau, mais en gros intro trop bien, l'intru générale est folle et j'adore l'ambiance générale, très spatiale je trouve malgré son agressivité ,du morceau. L'instru en milieu de morceau est incroyable.

Miraw (5/14) a écrit:
Sans aucun doute mon morceau favori de Black Holes And Revelation. Take A Bow est un véritable feu d’artifice musical, un jeu vidéo grandeur nature et une détonation d’effets en tout genre. A chaque écoute, les sensations sont différentes, les ressentis aussi et c’est toujours un régal d’avoir un résultat totalement différent. C’est sûr qu’au départ, on ne sait pas vraiment où en donner de la tête car on est dans l’expérimentation pur et dur et on change radicalement de décor avec chaque transitions, ce qui fait que l’on est totalement déboussolé par autant d’éléments. Durant mes premières impressions lors de mes premières écoutes, je me demandais vraiment ce que c’était que ce cafouillage dans mes oreilles car il faut dire ce qui est : Take A Bow est assez bordélique. Mais c’est un bordel qui se marie bien et qui enchante, comme un conte que l’on pourrait raconter à un enfant. Car oui, Take A Bow, c’est une histoire qui se vit ?
Alors, pourquoi seulement lui attribuer la cinquième place ? Il est avéré que j’apprécie énormément le récitatif de par son innovation que par son exécution. Les bruitages 8-bits, les saturations de guitare, le solo, la modernité, la progressivité vocale, on aurait presque à faire à un Bohemian Rhapsody du pauvre version Muse. Néanmoins, et c’est sur cette unique raison que Take A Bow perd des points, la ressemblance avec Bliss est indéniable et démontre une certaine oisiveté de la part de nos britanniques. On a vu du Muse copié du Queen, on a aussi observé Muse falsifié du Radiohead et voilà Muse qui triche sur lui-même. Quel crime de lèse-majesté !
Pour le reste, Take A Bow est juste magnifique. Un véritable orchestre du 21e siècle ! Je ne sais pas trop par où commencer. On a de l’électronique en tout va, du classique lors de l’intro, du rock lors de l’arrivée de la guitare, du 8-bit lorsque les claviers s’intensifient. Tout se mêle et s’entremêle pour un cocktail des plus explosifs. Ce qui me séduit le plus dans tout ça, c’est le chant de Matthew car il est le seul indice à la véritable progressivité du morceau. D’abord calme et assez discret, on observera pendant l’intégralité du morceau l’ampleur qui va atteindre avec ce chant aigue qui n’hésitera pas à nous faire trembler. L’ajout des chœurs vers la fin du titre est, au sens propre, la cerise sur le gâteau. Toute cette accumulation pour tout lâcher dans un final haletant et passionnant, c’est tout juste divin et presque inconcevable.
D’ailleurs, un final aussi renversant que l’ensemble du morceau avec ces guitares grinçantes et criardes qui ne sont sans rappeler un certain Showbiz (l’album dans son intégralité). Je trouve ça assez amusant d’un groupe comme Muse d’avoir autant inséré de claviers et d’avoir en quelque sorte atténué sa vague rock, même si on la retrouve lorsque les cordes font leur apparition. La prise de risques était maximale et qu’on aime ou qu’on n’aime pas, il ne faut pas se le cacher, on ne reste clairement pas indifférent en écoutant Take A Bow.
Une particularité auquel je n’avais presque pas fait attention jusque-là et dont j’ai fait la découvete depuis peu : sur la première moitié du titre, il n’y a tout simplement pas de percussions. Cela démontre plusieurs choses : de un, que les britanniques ont prouvé que l’on peut se passer d’une batterie, un très beau défi relevé, de deux, que l’on y prête finalement que assez peu d’importance et aimant énormément cet instrument, je m’en vois surpris et de trois, qu’on son rock un peu électronique, ce n’est pas seulement des cordes et des percussions, c’est surtout une ambiance que l’on forge pendant la totalité d’un instrumental. Et rien que pour ça, je dis chapeau bas les artistes.

Machu Pichu (5/14) a écrit:

Take a bow annonce gentiment dès le départ l'atmosphère et le tempo que vont prendre le morceaux, un tempo très rapide, et pourtant les premières paroles sont étonnamment lentes. Il s'y dégage une forme de calme, mais pas un calme serein, plutôt un calme avant la tempête, une "composure" presque froide. Puis tombe la "sentence", le "Burn, you will burn, you will burn in hell you'll burn for your sins" où l'on sens les émotions commencer à se dégager, et la musique prendre une autre dimension. Les choses s'accélèrent, la puissance monte, puis on a le fameux "Take a bowbowbobwbowbow" qui est pour moi LE point culminant de la chanson, la musique progressive qui l'entoure est jouissive et explose soudainement dans un feu d'artifice. Ce simple passage mets ce morceau haut au dessus du reste du top15. Le ton reste le même qu'au début, mais avec un côté bien plus fédérateur grâce à la superposition des voix, ce qui apporte aussi à la puissance du morceau. Il manque toutefois quelques variations, évolutions y compris au sein des couplets pour prétendre aller plus haut.

Tip' (7/14) a écrit:

Concernant mes goûts quand on parle des chansons de Muse, il y a parmi mes préférées celles qui ont été des coups de cœur instantanés, et celles que j’ai appris à plus apprécier ou redécouvert avec le temps. Take A Bow entre dans cette deuxième catégorie. Longtemps dans l’ombre de nombre de plusieurs morceaux de Black Holes and Revelations - mon album préféré du groupe - que j’adore depuis des années (Map Of The Problematique, Assassin, Knights Of Cydonia, City Of Delusion, ou même Starlight dans mes jeunes années), ça fait vraiment seulement 2 ans environ que sans crier gare, je me suis pris un petite claque lors d’une écoute de l’album. Comment être passé à côté !

Vous me connaissez si vous avez bien lu mes posts au long de ce rankdown, j’ai une forte affinité pour les morceaux type crescendo : Take A Bow ne fait donc pas exception à la règle. C’est 4 minutes 35 de montée en puissance. Je trouve ça toujours super satisfaisant cette sorte de récompense qu’on a à la fin d’un tel morceau, et Take A Bow ne déçoit pas, avec une superbe envolée lyrique de Matt. J’adore l’instrumentale très électronique dans tout le morceau, et notamment le petit bridge techno après le « Take A Bow » à 2:10 environ, après lequel la chanson build up magnifiquement jusqu’à l’outro. Pour une chanson contre l’autorité, son côté épique match tellement bien. Qui plus est en live, elle est tout autant exceptionnelle, l’un des meilleurs morceaux de leur dernier concert. Rien à jeter sur cette chanson, mais 7ème, on arrive au stade où je n’ai vraiment plus grand-chose à dire de négatif sur ce que je classe. Ça ne se joue à rien : du feeling, des légères préférences… Et si Take A Bow ne finit pas plus haut, c’est aussi car j’ai deux (voire trois) morceaux avec lesquels j’y trouve des similitudes dans le style et l’atmosphère que je place au-dessus.

Jidawey (9/14) a écrit:

J’avais déjà un peu développé mes ressentis vis à vis de cette chanson dans un post, hésitant à la nominer.
Les points positifs de cette chanson, ça commence tout d’abord la mise en place et en puissance du morceau. Il s’introduit vraiment bien. Les paroles et leurs rythmes sont bien construits, le chant est impeccablement maîtrisé. On arrive bien à ressentir ce sentiment de justice, il dénonce parfaitement la corruption.

Si je ne la classe pas vraiment haute, c’est que tout comme dans Follow Me, je suis encore une fois peu fan des rendus des effets électroniques (et pourtant dans certaines autres je les apprécie o: ).

nanachounainai (13/14) a écrit:

Le rythme est assez mauvais car il est beaucoup trop lent. Il est aussi par ailleurs répétitif. J’aurai aimé la voir partir beaucoup plus tôt dans ce rankdown.

Phénicia (14/14) a écrit:

J’avais moi-même nominé cette chanson et… mon opinion de quand je l’ai nominée n’a pas vraiment changé. J’aime beaucoup la musique qui démarre crescendo accompagnée par la voix qui commence à la dominer puis être elle-même dominée avant de suivre le crescendo. Globalement, les premières notes donnent vraiment un ton à la musique qui va s’intensifier petit à petit. Mais… mon souci, c’est surtout à partir du “take a bow” de la chanson, justement. Entre l’écho brusque, l'instrumental qui part dans des aigus que j’ai beaucoup de mal à supporter et le sifflement qui arrive après… C’est beaucoup trop pour moi. En général, c’est là que j’arrête le morceau histoire de ne pas me faire mal aux oreilles. Et même si la partie qui suit tout ce passage est beaucoup plus à l’image du début en mode rehaussé, bah le maudit passage m’empêche de l’apprécier parce que j’ai pas nécessairement le réflexe de sauter trente secondes de musique. A côté, sans ce passage, il manque un réel pont au morceau, donc, ça le casse aussi d’une certaine façon. Nul doute qu’une personne avec des tympans en parfaite santé saura l’apprécier, néanmoins, ce n’est aucunement mon cas, malheureusement, donc, je ne peux que la placer dernière de mon classement.

Public (14/14 - Moyenne : 12,7) a écrit:

Di'mort (11/14) - Je ne connaissais pas du tout cette musique avant d'écouter les musiques que je ne connais pas de l'endgame.. Et j'ai beaucoup aimé le côté très axé sur le chant et les petites montées de voix, couplées à des paroles parfois en opposition avec ce que la musique pourrait nous faire ressentir... Une très belle découverte, merci Machu pour ce joker !

Oniromancie (13/14) - L'instrumental est jolie mais je la trouve plutôt en disharmonie avec la voix. Je pense que je préférerais le morceau sans le chant. Les paroles ne me parlent pas vraiment, et tournent vraiment autour de la même chose en se répétant et sans creuser.

Lone Jackal (14/14)

10e

Spoiler:

Sunburn
Moyenne : 8,11

Bob9253 (1/14) a écrit:

À jamais le premier comme le dit l'adage. La chanson parfaite par excellence : des paroles autant expressives qu'évasives (incluant des changements de sujet et donc de narration forts opportuns), une construction élaborée à la fois classique et singulière et une instrumentation phénoménale / monumentale (ce piano, que ce soit au début, pendant le chant ou à la fin... Et ce pont à 2mn14, mais c'est l'extase incarnée en fait) ! Le mélange de style parfait et une performance inégalée ! Telle est mon opinion du moins...

Miraw (1/14) a écrit:

Aucune surprise là-dessus, je pense en avoir déjà pas mal parlé et même si Recess (l’original et l’acoustique) sont passés devant en termes de fanatitude, Sunburn garde une place extrêmement particulière dans mon cœur. De par le fait qu’il soit le tout premier morceau de Showbiz et que quand je n’avais que 11-12 ans, c’était le seul CD que j’avais en version gravé (outch, le coup de vieux) et surtout, de par cet apport un peu plus harmonieux grâce au piano qui apporte véritablement cette touche de mélancolie, de tristesse, d’accablement qui en font à mon goût un titre fort, à la fois doux et rageur. La sensation mêlant caresse et rancœur qui est dégagé par le titre est un ressenti que je n’ai presque jamais retrouvé, même si dans Showbiz, je retrouve un peu cette même perception.
Je vais en reparler un peu parce que j’estime ne pas l’avoir encore développé mais ce piano est juste monumental. Même remplacé par la guitare lors de certains lives du groupe, je retrouve cette sensibilité qui affiche à la fois un aspect froid, déprimant, déchirant et un aspect chaud, réconfortant, apaisant. J’apprécie tout particulièrement cette certaine progressivité qui est proposé. Au départ, on est sur des notes plutôt classiques, ni trop graves, ni trop aigues pour atteindre des notes célestes qui arrivent à m’arracher des larmes. On rentre définitivement dans cette ambiance démoralisante, comme si tout était perdu, que le monde était cruel avec nous et qu’aucun espoir, ne serait-ce minime n’était permis.
Pourtant, l’optimisme fait son apparition durant le refrain. Les cordes se déchainent, Matthew aussi. L’ensemble fait apparaitre un combat, un combat entre Matthew et lui-même. Il a des remords, il sait qu’il a fait une erreur, il essaye de se rattraper, il profère tout ce qu’il pense de cette fille, lui fait des éloges *elle brille comme le soleil, il ne peut détourner son regard, elle brûlera nos horizons, ne te trompe pas*. Il essaye de la récupérer, il la charme, le tout en le criant. Quelle belle déclaration ! Pourtant, la fille ne veut rien savoir, elle veut passer à autre chose, oublier tout ce qui s’est passé entre eux. Le clip le montre parfaitement : le groupe d’un côté en train de flatter cette jeune femme qui a l’air si fragile et de l’autre côté du miroir, cette fameuse inconnue, qui ne tient plus cette pression, en larmes et qui finira par craquer en cassant ce miroir, afin de ne plus voir sa hantise. Malheureusement, elle passera de l’autre côté avec celui qui l’a abandonné.
Il est temps d’évoquer le solo. Bonté divine, quelle maîtrise qui est affiché par Matthew ici. Au-delà même de la technicité qui est proposée, on vit cette accumulation d’émotions pour voir le tout se lâcher, poussée à l’extrême. Juste après ce solo, on peut entendre ce vibrato démesuré de Matthew, ces notes si aigues, si uniques malgré le fait qu’on les rattache souvent à Thom Yorke de Radiohead entre autres. On peut trouver ça assez excessif et ça l’est mais moi, j’adhère totalement et ça me parle.
J’aime aussi l’oscillation entre les couplets qui sont presque les exacts contraires entre les couplets mélodiques et le refrain écorché. Les transitions entre les deux se font d’une manière naturelle, sans avoir de coupures qui pourraient rompre l’harmonie et casser l’ambiance. Il y a un bon dynamisme et c’est étonnant de pouvoir qualifier un titre à la fois comme étant plutôt dans le schéma d’une ballade mais aussi comme étant un véritable titre rock. Je me retrouve également beaucoup dans cette musique et c’est sans doute cet aspect qui fait que Sunburn est un titre que je trouve marquant et qui mérite amplement cette première place.

Cumulo' (5/14) a écrit:

Un des premiers morceaux de Muse que j'ai entendus, et j'ai tout de suite accroché ! C'est du Muse tout craché mais avec ce petit cachet particulier, cette "rugosité" que je sais pas trop décrire mais qu'on retrouve que dans leur premier album, et que personnellement j'aime beaucoup même si ça fait pas mouche partout. Un morceau très accrocheur, le piano répétitif et lancinant qui fait mouche, des refrains qui font bouger la tête, je demande rien de plus. Et ce solo

Jidawey (8/14) a écrit:

Sunburn est une chanson que j’apprécie beaucoup également, même si ce n'est pas une de mon top, j'ai eu un très bon feeling dès la première écoute (et c'était il y a plus d'un an en lisant la recommandation de notre cher MJ).

Le fait d'accompagner au piano est une idée de génie, car ça complète à merveille le chant et la guitare. Il amène une légèreté aussi à la fin. L’alternance couplet / refrain garde une belle cohérence, et cette chanson peut s’interpréter de plein de façons différentes (moi j’aime bien la théorie de la voleuse que j’avais vu dans des commentaires youtube, mais chacun peut adhérer à celle qu’il veut).

nanachounainai (9/14) a écrit:

Bonne chanson avec un bon rythme mais je le trouve pas exceptionnel. J’aime par ailleurs le rythme lent qui le rend un peu classique mais pas trop. Selon moi il se démarque peu des autres morceaux.

Phénicia (10/14) a écrit:

CE PIANO ! <3 Sérieusement, j’ai déjà dis que j’adorais le piano à plusieurs reprises, globalement, sans être mon instrument de musique préféré (qui est la viole de gambe) ou mon instrument du coeur (la clarinette), c’est un instrument qui, bien utilisé dans un morceau me fascine tout simplement. Ici, le piano qui s’emballe en opposition avec la voix et la batterie plutôt douces et calme crée un contraste incroyable. J’aurai du mal à exactement décrire pourquoi je trouve ça juste beau mais… c’est juste beau ! Par contre, à côté, les refrains sont plus banals. C’est pas mauvais, loin de là, juste décevant à côté des couplets. Globalement, c’est ce condensé qui me fait placer le morceau si bas. On a des passages incroyable et puis des passages “juste” sympa, la voix s’emballe plus, mais… C’est un peu tout. Les instruments la suivent “bêtement” et je n’arrive pas à l’apprécier autant que la majorité du endgame, voire même que certaines éliminées.

Public (13/14 - Moyenne : 9,3) a écrit:

Lone Jackal (7/14)

Di'mort (10/14) - Alors au début du morceau je me suis dit « mouais encore plutôt du Bellamy que du Muse... Et pas de l'excellent Muse... » mais le refrain est vraiment bon ! J'ai beaucoup aimé le clip également, très bien réalisé et colle parfaitement à la musique. Encore une bonne découverte de l'endgame

Oniromancie (11/14) - Quel sujet sérieux et quelle métaphore réussie ! C'est aussi un morceau où je crois préférer le texte à la musique en elle-même. Le piano est original, mais je trouve vraiment qu'il manque un peu de "peps" au morceau. Le refrain ressemble à un pre-refrain en fait, je suis assez insatisfait.

Tip' (13/14) a écrit:

Reprise de ma nomination : « J'aime beaucoup ce titre mais en définitif, même raison que mon élimination, ce n'est pas l'un des morceaux du groupe que j'écoute le plus (ou autrement dit celui que j'écoute le moins parmi mes choix de nominations). L'outro avec le chant de Matt qui explose est cool mais je ne la trouve pas aussi ouf que Showbiz ou Sing For Absolution par exemple. Question de sensibilité, ce n'est pas un morceau qui me donne d'énormes goosebumps, tout est bon mais je ne sais pas, il manque quelque chose pour que la recette soit magique (genre je ne trouve pas le refrain d'une originalité folle, le charme du morceau c'est vraiment dans les couplets avec le piano et le solo imo). »

Cela dit, cette avant-dernière place que je lui accorde est aussi symbole d’un endgame que je trouve vraiment très bon. Ça reste un titre que j’aime beaucoup, mais malheureusement il y en a 12 (mais surtout 11, le 12ème de peu) qui passent devant. Au final c’est surtout une simple question de feeling que j’ai moins avec Sunburn que le reste, moins de sensations, moins d’écoutes globalement. Pour avoir eu la chance de voir le morceau live (très rarement joué ces dernières années), il est bon, même si pas aussi transcendant qu’un Bliss ou un Knights Of Cydonia (l’occasion de caser deux des plus grands absents de l’endgame pour moi). Mais Sunburn reste une valeur sûre, c’est la naissance du style de Muse.

Machu Pichu (13/14) a écrit:

Sunburn fait partie de ces musiques où tu sais que tu vas adorer dès les premières notes que tu entends. Ce qui définit magnifiquement la musique c'est ce "guilty conscience grow", je trouve que ça résume tout. Au début, c'est plutôt calme, la protagoniste va voler quelques affaires dans la chambre mais sa conscience lui envoie des élans de refus, car elle sait que c'est mal. Elle est tiraillée entre ces émotions, le remord en fond de refrain et c'est ce qui le rend beau. Le solo à 2:15 est également fortement appréciable, une musique de Muse sans solo c'est un peu comme un dessert sans fromage. J'adore également le passage musical de la fin de la chanson. Malgré cela, je trouve que la musique ne parvient "que" à faire passer ces sentiments mais je n'arrive pas à y être autant emporté que pour les autres musiques qui me prennent par les tripes et me font tant vibrer.

9e

Spoiler:

Showbiz
Moyenne : 7,44

Tip' (2/14) a écrit:

Deuxième, c’est la plus basse place à laquelle je pouvais mettre Showbiz, étant donné qu’il s’agit de mon deuxième titre préféré de toute la discographie de Muse (Showbiz - l’album - étant pourtant loin d’être mon préféré). Je ne sais pas si je peux décrire justement les sensations procurées par ce morceau (tout comme mon top1), mais il me transcende vraiment. C’est du Muse progressif, et pour moi la meilleure chanson crescendo du groupe. 5 minutes de build up, ça démarre très bas avec la batterie profonde, et palier par palier, ça gagne en intensité jusqu’à l’explosion finale, cette outro qui donne parmi mes plus gros frissons. Ça procure des sensations, mais en même temps c’est un lâché-prise total, impossible de ne pas s’ambiancer dessus.

La musique en lien avec les propos de la chanson est parfaite, la thématique autour du fait qu’on essaye de conformer notre personnalité à ce qu’on pense que le monde attend de nous jusqu’à ce que ça nous bouffe et que ça explose… On peut comprendre pourquoi ils ont décidé d’appeler ce morceau Showbiz, perso ça me fait penser à ces stars comme Britney Spears dans les années 2000, à qui ont créé/qui se créent une image jusqu’à ce qu’elles finissent par péter un câble, et c’est totalement ce que retranscrit la chanson (« Controlling my feelings for too long (…) And forcing our darkest souls to unfold (…) And pushing us into self-destruction »). D’ailleurs, j’adore toutes ces répétitions des lyrics, avec la progression musicale évidemment, ça renforce cette sensation de folie et la montée crescendo du titre. Musicalement, j’adore comment ça gagne en rythme au fur et à mesure, la chanson finissant par devenir très rythmée, notamment la guitare : mentions obligatoires du petit bridge distordu à 2:50, et surtout du solo qui annonce l’outro à 3:49. C’en suit la récompense finale, l’apothéose du morceau avec les cris de Matt et son falsetto qui atteint simplement la note la plus haute qu’il n’a jamais pu atteindre. Je la trouve incroyable, comment elle est chantée ; je ne peux pas le décrire mais ce passage finale c’est parmi mes plus gros chills sur une chanson.

Très populaire parmi la fanbase, elle est très occasionnellement jouée en live, et c’est vraiment l’un des morceaux que j’aimerai avoir la chance de vivre à l’un de leur concert ! En bref, de l’excellent Muse, sombre et énervé comme je peux l’aimer, toujours un bonheur dans les oreilles, bien que j’ai finalement découvert Showbiz vraiment sur le tard comparé à d’autres morceaux. A écouter au volume maximum.

Miraw (2/14) a écrit:

On verra si les prédictions de Bob seront les bonnes. En tout cas, cette place ne me surprend pas tant car Showbiz est, à presque égalité avec Uno, mon second titre favori de l’album du même nom. Cet atmosphère morose et déprimante à souhait est la principale raison de pourquoi j’aime autant Showbiz (morceau et album inclus). Je n’ai cessé de le répéter durant ce rankdown mais hormis Unintended, Hate This & I’ll Love You et Spiral Static (même si elle ne fait pas vraiment partie de l’album vu qu’il s’agit d’une édition spéciale), tous les autres morceaux sont d’excellente facture et c’est toujours un plaisir de (re)découvrir cette galette qui reste parmi moi la meilleure de toute la discographie de Muse. Guitares distordues et saturées, batterie tranchante et vocal déchirant, tant de belles qualités qui justifient mon grand amour avec cette délicieuse pâtisserie <3.
Entrons désormais dans le vif du sujet. Je trouve que Showbiz a quelques similitudes avec Sunburn, à commencer par cet intro. On a toujours un Matthew qui se révèle assez maussade, très calme et rechigné. A la place du piano, on a cette batterie qui semble si insignifiante mais qui s’avère être intelligente, en témoigne de sa montée en puissance au fur et à mesure que l’on s’approche du refrain. Cette même montée en puissance se dévoile également avec ce vocal plutôt discret au départ mais qui prend de plus en plus d’ampleur. On tombe d’ailleurs avec la même conclusion : un refrain où Matthew lâche tout avec ses notes stridentes, les guitares qui font leur apparition avec une certaine intensité. La seule différence avec Sunburn, c’est que Showbiz ne possède pas véritablement de rancœur lors de son refrain : on garde jusqu’au bout ce désespoir, cette souffrance et on est spectateurs de cette désolation. Vous le verrez d’ailleurs pendant que j’afficherais les résultats de cet endgame mais j’ai été énormément interloqué parfois entre les différences de classement entre ces deux titres que j’estime comme pas si différents. C’est d’ailleurs bien pour ça qu’elles sont classes côté à côté dans mon endgame.
Côté lyrique, le fait qu’on a une répétition des phrases à chaque fois entraine un malaise, une angoisse. On ressent d’ailleurs cette gêne rien que dans la signification des paroles et notamment du refrain *ils me font me faire rêver tes rêves, ils me font me faire crier tes cris*. Cela peut paraître barbant mais je trouve que ça accentue justement cette gêne, ce mal-être dont on ne peut se détacher. Il n’y a de complexité, de gros riffing mais la difficulté du morceau réside plus dans sa progressivité (rythme de batterie, prise d’ampleur, point culminant, nouveau rythme de batterie et on recommence).
D’ailleurs, le titre a été pendant longtemps considéré comme la chanson préférée du groupe et l’album doit son nom car les auditeurs se concentrent sur le titre. Et c’est aussi le seul titre où Matt arrive à atteindre la note la plus aigüe de toute sa carrière : un sol dièse 5 lors de son cri qui ferait trembler n’importe qui, même si l’on n’apprécie pas du tout le morceau. Une petite anecdote que j’ai trouvé géniale à placer dans cette justification car je comprends parfaitement ce point de vue et une autre anecdote qui démontre que la simple technicité et prestation vocale suffit à nous absorber.

Machu Pichu (4/14) a écrit:

Sacrée musique que Showbiz, pour moi le chef d'oeuvre incontestée de l'album éponyme, qui se classe dans la catégorie des musique à intensité croissante et qui sont, comme je l'ai déjà dit lors d'un de mes jokers, mes morceaux préférés. Une des musiques sur lesquelles Matt a la voix la plus grave et la plus suave, une fois de plus assez envoûtante (j'ai l'impression de me répéter de ouf en rédigeant mes commentaires mais c'est la vérité). On obtient vers la moitié du morceau un réveil dans la voix, la puissance, et c'est un peu comme si toutes les émotions refoulées, enfouies dans la première partie du morceau tentaient de sortir, il y a un besoin de crier au monde son existence et d'exprimer tout ça et c'est ce qui est ultra poignant. Bien sûr tout ça ne serait rien sans l'instrumental qui accompagne et qui accentue ces effets. On a également le droit, comme dans tout chef d'oeuvre, au petit solo en fin de musique. Cela dit, il reste bien moins marquant que les trois autres titres que j'ai placés dans mon top3, qui sont encore un niveau au-dessus.

Jidawey (6/14) a écrit:

Voilà LE blindside de mon classement.
C’est pourtant bien un titre que j’ai hésité à nominer à plusieurs reprises, MAIS, à force de l’écouter, j’ai fini par m’attacher à la chanson. C’est une très bonne surprise.

Déjà les tambours instaurent une drôle d’ambiance au morceau, pourquoi pas, mais leur arrêt brutal est d’autant plus intéressant parce qu’il met complètement en valeur le chant et je trouve cet effet vraiment intelligent.

J’aime bien la construction qui sort de l’ordinaire. Ça aurait pu être un peu plus varié niveau paroles, mais bon, le sens est là. Le chant est captivant. Il y a une bonne montée en puissance, notamment à partir du deuxième refrain où les percus sont vraiment bien gérées. Je suis aussi positivement sensible au fait que le 1er refrain soit grave, résonnant, et puis le deuxième, constrastant avec le premier, une octave au dessus. Il prend de l’ampleur, on ressent différement ce cri (et en adéquation avec les paroles en plus).

La partie suivante « Controlling my feelings far too long » est une partie que j’aime particulièrement, j’adore le rythme que prend le morceau, très incisif, avec une basse qui accompagne super bien.
Le solo est dingue aussi, en live ça rend incroyable à quel point le guitariste frappe avec précision.
Et puis la meilleure high note à la fin de Matthew, le fameux falsetto c’est juste impressionant.
Y’a un commentaire sur une vidéo ytb du live qui disait, et je le trouve particulièrement bien dit « Matt voice sounds like an electric guitar here! »

Cumulo' (9/14) a écrit:

SI BAS? Oui je suis choqué aussi. C'est sûrement un des morceaux, avec The Handler, qui fâche le moins de monde vu qu'il n'a jamais été nominé (tout dernier tour quoi mais osef). Et bref j'adore le morceau, c'est pas pour rien qu'il a donné son titre à l'album. Bref c'est un morceau très efficace, j'aime beaucoup l'intro qui prend son temps afin qu'on apprécie bien quand ça éclate, sachant que ça ne retombera pas jusqu'à la petite outro. Mais entre les deux, on passe par tout, des cris, ça se déchaîne, ya de l'instru, ya plein d'instruments, plein de tout, bref c'est un morceau super complet et super efficace donc.

nanachounainai (10/14) a écrit:

Chanson que j’ai trouvé plus lent que les autres. Quand même une bonne variété d’instruments utilisé de façons variées mais je trouve que la chanson a des moments de compréhension difficiles.

Phénicia (11/14) a écrit:

Showbiz a été pour moi très difficile à juger, vraiment. Globalement, la chanson est vieillie, et c’est là son plus gros défaut. On sent clairement qu’elle n’est pas sortie hier, du coup, j’ai eu du mal à savoir comment la juger : comme si je la découvrais maintenant ou comme si je la replaçais dans son contexte ? C’est probablement pour ça que je l’ai mise si bas. Jugée comme à son époque, on a droit à une chanson vraiment sympa avec quelques passages excellent (la musique qui s’emballe au premier “scream” et la voix qui part d’un coup au second refrain notamment !), mais… Il reste le reste. Showbiz est très répétitive, je ne peux pas m’empêcher d’entendre toutes les respirations du chanteur qui, en général, ne me gène pas, mais là, j’ai juste envie de lui tendre un inhalateur pour qu’il arrête… Est-ce que ça en fait une chanson que je n’apprécie pas pour autant ? Loin de là. Showbiz a une sorte de je-ne-sais-quoi qui la rend vraiment particulière, qui donne envie de presser le bouton “replay” dès qu’elle s’arrête,... Ca en fait une chanson que je vis purement avec des émotions, presque sans réel rationnel, sur laquelle j’ai du mal à mettre des mots… Et c’est sans doute pour ça que je suis contente de la voir en endgame, et sans doute pour ça aussi que personne ne l’a vraiment nominée plus tôt ?

Public (11/14 - Moyenne : 8,3) a écrit:

Lone Jackal (4/14)

Di'Mort (7/14) - Encore une musique puissante de Muse ; des paroles qui se comprennent bien. Mon principal reproche (car il y en a un) c'est le mixage qui fait que la voix de Matthew est un peu trop cachée par les instruments et c'est pour ça que je ne la mets « que » à cette place-ci. Sinon j'adore l'évolution de la musique aussi, la montée vers « l'énervement », comme un prequel de Hysteria. Une musique puissante vraiment très appréciable.

Oniromancie (14/14) - Je ne sais pas si c'est moi, mais la qualité du morceau est assez faible et je n'ai pas apprécie mon écoute tant que cela. Le texte a de beaux vers: "Make me dream you dreams" mais le résultat reste assez pauvre en fin de compte. Bien sûr, cela peut tout à fait s'écouter, mais je trouve ce morceau en-dessus des autres.

Bob9253 (12/14) a écrit:

Oui, seulement la 12ème place pour ce titre majeur de la discographie du groupe et possible gagnant du RankDown, son côté chaotique ne lui attire pas mon intérêt particulier, avec un placement des paroles étrange dans les refrains donnant l'impression de se prendre un blanc après "make me..." alors que le reste rentrait largement "sur une ligne". Paroles au demeurant assez minimalistes et souvent répétées. Je savoure particulièrement certains moments de la chanson, en particulier la portion allant du début au 2ème refrain et sa conclusion, mais Matt a un peu déconné dessus, je trouve que ça gâche plus la conclusion qu'autre chose. Un ressenti assez mitigé au final.

8e

Spoiler:

Time Is Running Out
Moyenne : 7

nanachounainai (1/14) a écrit:

Tube très intense qui me donne envie de rejoindre la mélodie. Super harmonieux et avec un message poignant, ça donne envie de rejoindre cet ensemble de batterie, guitare et de chants super bien harmonisés pour donner une musique d’enfer.

Public (2/14 - Moyenne : 4,7) a écrit:

Di'mort (1/14) - MERCI Miraw d'avoir sauvé la musique qui est pour moi la MEILLEURE de Muse. Cette musique fait pour moi partie des quelques musiques (genre une dizaine) qui peuvent vraiment me transporter et où je me dis « tout est bien ». Je me laisse porter par la voix, les instruments... C'est de l'excellent Muse. Et pour avoir chanté dessus des dizaines de fois, pour avoir rajouté même du saxophone dessus, je peux vous dire que cette musique est également très bonne à reprendre et à ré-exploiter potentiellement. Je ne sais pas quoi dire en fait, je la connais depuis trop longtemps, mais c'est toujours autant un plaisir de l'écouter. Un chef d'oeuvre

Oniromancie (1/14) - Je la connaissais déjà et je l'adorais déjà. Thème simple, mais réussi. J'adore comment les petites notes suivent le vibrato du chanteur ! Cela donne un air mystérieux pour préparer le pre-refrain qui est absolument délicieux, et qui pave parfaitement la voie à ce putain de motherfucking refrain si modeste mais pourtant si agréable. L'ensemble du morceau sonne cohérent et génial: le couplet comme le refrain, c'est dire ! En plus, j'ai l'impression qu'il y a des variations au cours du morceau, donc pas de quoi s'ennuyer. Le clip me fait encore plus apprécier le morceau d'ailleurs !

Lone Jackal (12/14)

Machu Pichu (2/14) a écrit:

Time is running out, c'est une grande histoire. J'écoutais des chansons de Muse en même temps que je faisais mes valids Diplos, ça me permettait également de découvrir toute la discographie de Muse qui m'était peu connue (surtout les premiers albums). Et alors que la playlist tournait, à un moment je tombe sur celle-là, et mon cerveau me dit "mec, arrête tout ce que tu fais, tu es tombée sur une pépite, comment tu as pu ne pas connaître ça avant ?" J'ai tout de suite accroché sur la musique et j'ai dû me la repasser une dizaine de fois en boucle pour m'en imprégner tellement elle me transportait. Pourtant, elle démarre calmement, ce qui la classe également dans le lot des musiques à préliminaires (oui c'est un parallèle sexuel mais je trouve ça tellement approprié perso). La musique est tout de suite entraînante, tu remues ton corps facilement, et le premier refrain arrive très tôt et t'immerge complètement dans la musique. Les mouvements de batterie durant les burryyyyy iiiiiit i won't let you burrryyyyyy it i won't let you smooother iiiiiit i won't let you muuurder iiiiiiit qui se font de plus en plus insistant, tu sens que ça monte, ça monte (oups métaphore filée) et là le My time is RUNNIIIING OUT tu as toute l'énergie qui se déverse, ton esprit se libère, c'est juste un orgasme auditif pour moi. Même les clôtures de refrain, les transitions qui te remettent dans un rythme plus naturel te tiennent en haleine et sont supers. Au sein même des refrains, on alterne entre puissance et conviction puis "accalmie" quand Matt va chercher les aigus. On a également le droit aux fédérateurs "yeah yeah yeah yeah" à la fin d'un autre refrain, ce qui est un bon point pour moi surtout quand on l'écoute en concert, à part quand la voix vient toucher le ciel tout à la fin où plus personne n'est capable de suivre

Cumulo' (6/14) a écrit:

Malgré les critiques de Tip', je trouve toujours le morceau aussi bon. Les aspirations de Matt me dérangent pas et je peux donc apprécier à sa juste valeur ce morceau génial. J'apprécie vraiment beaucoup la montée en puissance du morceau, le refrain est vraiment bon, et malgré la structure assez "basique" du morceau, les petits changements liés à cette montée en puissance nous permettent d'être tenus en haleine tout du long.

Jidawey (7/14) a écrit:

Pour tout dire, je ne sais pas trop commencer développer mon avis sur cette chanson. C’est pour moi un classique.
Chanson intéressante sur le temps qui nous échappe. J’aime bien les différentes phases, certaines plus calmes, d’autres plus énergiques. L’ensemble est vraiment cohérent, et suit un bon rythme. Il y a aussi une chose que je trouve sympa dans la chanson, c’est la prononciation, quand on la chante ça s’enchaîne bien et les phrases « I want the friction / breaking this fixation » je sais pas si je suis la seule je trouve que ça résonne super bien.
Je trouve l’instru plutôt banale (pas de folie non plus à la basse ou guitare) mais efficace, et j’aime particulièrement le petit passage au piano électrique qui sonne très bien en arrière plan durant le pré-refrain.

Il faut reconnaître que cette chanson on l’a tellement entendue, qu’elle a un petit côté lassant à force, mais ça n’empêche qu’elle reste une chanson agréable et qu'elle nous invite à la chanter !

Miraw (8/14) a écrit:

Je vous avoue que je regrette énormément ce joker car je ne m’attendais pas à ce que Reapers soit éliminé juste avant l’endgame. Après, si je l’ai sauvé, c’est bien que dans un sens, j’apprécie le titre. Mais en le comparant avec mon troisième chouchou (mon top 3 si vous préférez), TIRO est quand même loin derrière. Néanmoins, je tenais quand même à vous remercier d’une chose : de me l’avoir fait réécouter car même si je ne l’ai pas changé en termes de couleur, je l’ai mieux apprécié que lors de mes premières écoutes. Cependant, et comme je n’ai cessé de le répéter depuis toutes mes éliminations, il y a vraiment de superbes titres pour cet endgame et il est difficile pour moi de classer TIRO plus haut. Mais j’accorde à dire que ça ne s’est vraiment pas joué à grand-chose par rapport aux titres encore restants.
Je ne vais pas véritablement me casser la tête pour ma justification, je reprends seulement celle que j’avais donné lors de mon joker, avec juste quelques développements supplémentaires. Si l'instrumental reste assez classique et sans véritables prises de risques, il est d'une efficacité remarquable, entraînant et rentre facilement dans la tête. C'est aussi un titre que l'on peut facilement chantonner et même reproduire avec les claquements de doigts, ce qui en fait un morceau idéal en live pour donner de l'énergie et de l'ambiance. Néanmoins, je garde ce problème avec cette batterie qui a plus le bruit de poêle qu'autre chose. Et finalement, par rapport à mon joker, je comprends peut-être un peu plus ce choix de percussions : l’idée d’utiliser une batterie plus percutante accentue l’attitude un peu audacieuse de la mélodie, ce qui est finalement bien pensé.

Les cordes me rappellent un petit peu celles que l'on peut trouver dans certains titres de Showbiz, ce qui n'est pas du tout pour me déplaire : c'est assez déstructuré et c'est imposant. Même si l'on a une certaine musicalité lors des refrains, le solo d'ailleurs assez inattendu puisqu'il se trouve être le final du morceau apporte cet effet contradictoire et démesuré du titre. La ligne de basse accentue l'idée de lourdeur sur une mélodie qui garde pourtant un aspect plutôt planant dû à une certaine timidité des instruments et ce renforcement au niveau des claquements de doigts. TiRO propose aussi une progressivité, certes pas aussi omniprésente que sur d'autres titres mais suffisante pour être noté et pour montrer cette envie de se détacher d'un schéma peut-être trop conventionnel. L'idée est bonne et elle marche surtout et permet de donner de l'intérêt au titre et donc de ne pas tomber dans l'ennui.

Parlons un peu plus chant maintenant. Si Matthew garde une certaine retenue lors des couplets, il n'hésite pas à monter en intensité lors des refrains. On retrouve dans ce vocal l'esprit de progressivité et de non-conventionnalité qui veut faire passer le morceau. Même en dehors de ces montées en puissance, le chant utilisé lors des couplets offre un soupçon de mystère, de sensualité et d'intrigue. Le vocal donne véritablement des frissons car avec tant de dissimulation, on est à la frontière entre la chaleur et le froid. Lorsque Matthew tire au maximum vers les aiguës, on n'a même plus l'impression qu'il s'agisse du chant tant il est mêlé avec les guitares, ce que je trouve à ce niveau très impressionnant et témoigne d'une maîtrise remarquable. Il peut néanmoins arriver à certains instants que Matthew en rajoute un peu trop et marque trop son timbre. Ca reste relativement discret, je l’accorde mais avec l’utilisation du casque, on s’en rend un peu plus compte.
Et pour la petite touche personnelle : j’aime bien le clip (surtout la madame quand elle se déshabille).

Bob9253 (11/14) a écrit:

Mon flop et mon top sont très clairs, mais trier le middle de l'endgame est une horreur Neutral . C'est donc TIRO qui hérite de ma 11ème place. Single qui a fait connaitre le groupe au grand public (bien que j'aie déjà entendu Uno auparavant sans y prêter alors une forte attention), le titre n'a aucun défaut majeur (sauf inspirations vocales) et se joue parfaitement dans tout son déroulement. Il se caractérise aussi par l'absence de moment vraiment mémorable, il est assez anodin et c'est ce que je tends à sanctionner ici...

Phénicia (12/14) a écrit:

En la nominant, j’avais dis que cette chanson représentait bien le groupe, mais que je ne la voyais pas au endgame et… C’est un avis que j’ai toujours actuellement. Globalement, c’est un bon morceau, un très bon morceau même. C’est sans doute un des meilleurs morceaux pour vraiment (faire) découvrir Muse ! On a dedans tout ce qui fait les classiques du groupe mais… pour moi, un classique, ça a beau être excellent, ça reste un morceau assez peu risqué, c’est du “déjà vu pour du Muse”. On l’entend, on sait que c’est eux, mais c’est pas le genre de morceau où on se dit “Waw !” à chaque écoute comparé à la plupart des autres de cet endgame. Par contre, on a quand même un ZE passage, ce passage qui donne des frissons à l’écouter, qu’on ne peut pas s’empêcher de chantonner en même temps et ce passage est à 42 secondes du morceau. Le pré-refrain de Time is Running Out, c’est juste une pépite : on se pose et on apprécie, c’est tout, c’est difficilement descriptible, c’est juste la magie de Muse qui opère.

Tip' (14/14) a écrit:

Même si évidemment les 14 morceaux en endgame ne sont pas mes 14 préférés, c’est le seul que je ne suis pas vraiment d’accord de voir à la fin du jeu (ou plutôt que je serai déçu de voir gagner), bien que je me doutais qu’il y arriverait. Reprise de mon élimination avant que le morceau se fasse joker :

« Je sais que le morceau est beaucoup aimé par plusieurs rankers donc je vais essayer d'expliquer au mieux pourquoi - sans être un morceau que je n'aime pas bien sûr - il est loin de mes préférés. Une fois n'est pas coutume je vais commencer par les qualités que je lui trouve. Tout d'abord, le titre est une grosse valeur sûre en live (pas pour rien que c'est leur 2ème titre le plus joué après Plug In Baby), ça met automatiquement l'ambiance et c'est juste impossible de ne pas sauter dessus au refrain. J'adore l'intro avec cet espèce de claquement de doigts qui rappelle le tic-tac d'une horloge, l'instru profonde des couplets.

Alors quel est le souci ? Globalement, Time Is Running Out, c'est un morceau qui me lasse rapidement. La progression jusqu'au premier refrain est cool, mais une fois que le titre a atteint cette apothéose au terme d'une minute, ça va et ça revient de la même manière pendant les 3 minutes restantes. Du coup, le morceau m'a offert tout ce qu'il avait à m'offrir au bout du tiers seulement. En y réfléchissant, ça vient peut-être de mon affinité pour des morceaux que je trouve plus variés, qui montent crescendo, qui évoluent davantage et qui me transportent plus, ou carrément énergiques de bout en bout ; aucune chose que je retrouve avec TIRO qui fait le yo-yo, sans vraiment de twist ou d'éléments musicaux qui me transcendent. Un peu comme Psycho que je nominais lors de mon précédent tour (aussi très bon en live), c'est un morceau qui ambiance c'est sûr mais il lui manque ce truc pour qu'il ait un goût de "j'y reviens". Un autre problème que j'ai avec TIRO, que je n'ai pourtant pas avec nombre de morceau de Muse où elles sont aussi présentes (Butterflies & Hurricanes que j'ai top 5 qui vient de se faire nominer par ex, ou New Born, Showbiz, Sunburn et tant d'autres, surtout parmi les 3 premiers albums), ce sont les fortes inspirations de Matt dans le morceau. C'est une signature de son chant qui dans 95% des cas ne me dérange absolument pas, mais c'est vraiment dans TIRO que j'y ai fait attention pour la première fois, et je n'arrive plus à entendre le morceau sans que ça me saute aux oreilles. Celles-ci sont vraiment trop intenses dans le titre, et que ce soit dans les couplets ou dans les passages pré-refrain (par ex : "Bury it *GASP*, I won't let you bury it *GASP*, I won't let you smother it *GASP*, I won't let you murder it *GASP*"), je ne trouve pas ça harmonieux, c’est sûrement la façon dont il les fait dans TIRO qui me paraît moins naturelle qu’ailleurs, car ça me donne l'impression qu'il a le hoquet entre chaque vers (ça se poursuit globalement sur tout le reste du refrain mais avec l'instru et tout c'est beaucoup moins gênant, même si je ne peux m'empêcher de chanter "OUR TIME IS hhHHH RUNNIIIING OUUUUT" haha). Bref c'est une sensibilité assez perso, mais je ne peux m'empêcher de focaliser trop dessus, et ça joue aussi sur mon appréciation... Sinon j'en comprends l'affection, mais il n'a pas l'acabit d'un Stockholm Syndrome ou d'un Hysteria parmi les autres titres entraînants d'Absolution à mon goût, qui pour le coup sont des morceaux qui me transcendent et que je ne me lasse pas d'écouter (et globalement je préfère plus de la moitié de l'album à TIRO). Cela dit, c'est vraiment LE premier gros tube de Muse, et sans ce genre de chanson le groupe ne serait pas aussi huge qu'il l'est maintenant. »

6e

Spoiler:

Spoiler:

Space Dementia
Moyenne : 6,77

Public (1/14 - Moyenne : 3,7) a écrit:

Lone Jackal (1/14)

Di'mort (4/14) - J'aime beaucoup cette musique. Pour moi elle représente très bien l'essence de Muse : un groupe de rock qui sait vraiment composer avec brio dans d'autres styles. Le morceau emprunte des codes de plein d'autres de styles de musique avec des magnifiques montées-descentes au piano qui créent une réelle ambiance au morceau. Sa seule faiblesse reste parfois la voix de Bellamy qui peut me déranger par moment, mais c'est minime. Je trouve qu'elle reste bien dosée, et le morceau en lui-même a une vraie structure et une évolution bien rythmée et bien gérée.

Oniromancie (6/14) - Tous les effets rendent ce morceau assez unique ! Il réussit son pari de nous plonger dans une folie spatiale. Et la montée de l'instrumental ! On dirait vraiment l'apocalypse à la fin, c'est vraiment épique. Le piano au début fait un joli prélude. La voix est claire et les paroles intéressantes, un morceau singulier et génial !

Cumulo' (1/14) a écrit:

Justification venant de mon joker - Ce morceau est celui qui se rapproche le plus du chef d'oeuvre dans la discographie de Muse selon moi. Au même titre que The Globalist mais en bien plus abouti imo, Space Dementia est un titre qui me fait voyager à chaque fois que je l'écoute. L'instru et le piano en particulier sont vraiment planants et puissants, les paroles et la voix sont excellemment bien incorporés au morceau, et sa longueur relative n'est qu'un gros avantage pour le morceau qui nous donne le temps de le vivre. C'est même trop court ! Dans tous les cas, ce morceau rentre parfaitement dans mes goûts personnels et le style de Muse est parfaitement réutilisé pour une expérience musicale que je n'ai personnellement retrouvé nulle part ailleurs.
J'essaie de faire court pour vanter les mérites du morceau car je ne pourrai jamais être plus convaincant que le morceau en lui même. Alors allongez vous dans le noir, fermez les yeux, mettez un casque et jouez le morceau : laissez votre cœur résonner au rythme du piano envoûtant et votre âme se faire emporter par la mélodie planante du morceau, jusque dans l'espace.

Miraw (4/14) a écrit:

Ça risque de faire grincer des dents Salomé (et même nana, vous comprendrez pourquoi très rapidement) mais Space Dementia est sans doute ma plus belle surprise de ce rankdown mais aussi de cet endgame. Je ne connaissais pas vraiment le morceau auparavant, ayant trop peu écouté Origin Of Symmetry qui demeure encore maintenant l’un des seuls opus que je n’ai pas en version physique avec Black Holes & Revelations et Hullabaloo. C’est presque une leçon de musique que je classifierai comme étant classique et d’émotivité que nous témoigne Space Dementia.
Avec ce son, je vois de l’innovation et énormément de prises de risques de la part de Muse. Tout d’abord, toute la première partie de la chanson réside en de la musique classique (au piano s’il vous plait). On a tout d’abord quelques notes de claviers assez apaisantes, malgré une ambiance un peu terne mais ce calme sera de courte durée avant que le morceau prenne en vitesse et en martèlement. La transition avec la batterie et les guitares se fait avec une belle fluidité et on retombe aussi pendant quelques secondes avec ce piano nu avant de repartir avec l’ensemble, toujours avec l’omniprésence du clavier. C’est peut-être un peu dommageable d’avoir repris une œuvre d’un certain Rachmaninov, plus précisément le premier mouvement du deuxième concerto pour piano. J’aurais sûrement encore plus adoré ce titre si Muse avait créé sa propre partition. Néanmoins et contre toute attente, on est assez stupéfait de cet apport qui n’est pas vraiment dans les habitudes de nos britanniques. D’ailleurs, ce que j’admire encore plus dans Space Dementia, c’est qu’on a presque l’impression qu’il n’y a pas de cordes tant le piano est mis en avant et dans ce cadre-là, cela me rappelle quelques groupes de rock/metal qui ne misent que les percussions et le clavier pour proposer des titres d’une belle émotivité.
Chose encore plus surprenant, c’est que même avec autant de désespoir, autant de tristesse, on arrive à garder un dynamique et là où on pourrait tout simplement pleurer devant tant de beauté, on peut quand même bien se défouler. J’imagine que je n’étonnerais personne en disant ça mais les effets vocaux utilisés ici sont bienvenus et renforce l’image dégagée par le titre. Il faut savoir que de base, Space Dementia ou la démence spatiale est une condition mentale à laquelle les astronautes peuvent être confrontés. Cette condition fait apparaitre l’insécurité, le manque d’amitié, l’isolement et on retrouve ces aspects dans ces simples distorsions de voix. Circonstance renforcée par les autres répercussions de piano, de guitare, de basse et de batterie.
Il y a énormément de transitions dans le titre : celle que j’ai évoqué au tout début du morceau, celle avec la voix distordue. Conclusion me direz-vous ? Ouais, c’est bien une mélodie toute en progression (ça devrait plaire à Cumu tout ça Very Happy). Le petit indice qui aurait pu nous mettre sur la piste est la durée totale de la mélodie à savoir plus de six minutes et quel plaisir d’avoir des lignes progressives. Il faut se l’admettre : Muse a parfois tendance à faire des titres un peu trop taillés pour la radio et le fait d’avoir un titre long, qui plus est mélange formidablement l’univers principal du groupe avec le classique le dissocie des autres pièces.
Je terminerai ces quelques lignes par ce final, totalement inattendu, peut-être un poil trop vaste qui, encore une fois, me rappelle les débuts de Muse avec toujours ces guitares (que l’on entend véritablement pour la première fois dans le poème) distordues, grinçantes et dérangeantes mais aussi … par la braguette de Matthew ? Oui oui, les bruitages en arrière-plan sont les bruits de sa bragette.

Phénicia (5/14) a écrit:

Space Dementia est probablement le morceau à propos duquel j’ai le plus de mal à écrire. J’ai l’impression que c’est juste un un désordre mental contrôlé, c’est assez incroyable le sentiment qu’elle donne. C’est typiquement le morceau que j’écoute quand je suis confuse à propos de quelque chose, parce que j’ai juste l’impression que c’est le même type d’émotion que cette chanson montre. Peut-être est-ce à cause de l’association que j’ai fais avec ce que je pense ? Par contre, un passage que j’adore sincèrement, c’est vers 2 minutes, du coup, c’est peut-être un des rares morceaux où je préfère le passage… sans piano ! J’aime bien cette sensation de calme, presque apaisant, avant de reprendre. Après, le fait que le schéma se répète laisse presque une impression que le morceau est recommence plus qu’il ne se prolonge, ce qui explique que je ne la classe pas plus haut malgré toute l’affection que je lui porte.

Tip' (5/14) a écrit:

Top5 de mon ranking endgame, on arrive pour moi dans le très lourd, puisqu’à partir de là ce sont des morceaux que je mets dans mon top10 perso (la moitié en endgame donc, vraiment pas mal !). Prenant la tête des 3 titres d’Origin Of Symmetry encore en jeu pour cet endgame (du fait de l’éviction de Bliss, que j’aurais sûrement joker à la place de Follow Me si je connaissais l’intention de Nana de joker Map Of The Problematique), arrive donc Space Dementia. Si ma mémoire est bonne, c’est l’un des premiers morceaux de l’album que j’ai écouté quand j’ai commencé à m’intéresser vraiment en profondeur à Muse, il y a une douzaine d’années maintenant, et ça a été un coup de cœur instantané. Ce morceau me transporte tellement loin, il est si mélancolique, si sombre, empreint d’une tristesse mêlée à une sorte de rage. Je dois dire que j’adore le chant "plaintif" de Matt dans les couplets. Juste les premiers vers après la sublime introduction au piano (« H-8, is the one for me, it gives me all I need, helps me coexist, with the chill », etc) me mettent direct dans l’ambiance, avec ce piano qui va et qui revient comme une spirale infernale… Les chills. L’intro et les deux premiers couplets sont une des mes entrées en matière préférées de tous les morceaux de Muse. J’adore les notes que Matt tient à la fin de chacun, notamment sur le « on me » à la fin du deuxième. Mon instant préféré du morceau, la transition à 2:49, avec ce piano qui débloque en répétition puis la batterie qui nous replonge dans un couplet, comme lutte et retour à la démence, une rechute… Ce genre de petit détail qui pour moi font vraiment tout, c’est juste beau. Est-ce qu’on peut aussi parler du piano (encore) à 5min avant l’outro ? Magnifique. Et vient l’outro et ses basses fréquences distordues qui font comme "décompresser" (à défaut d’un meilleur terme) la chanson, ça me donne toujours l’impression d’un vide qui se crée, de circonstance dans l’esprit du morceau.

Mon interprétation à deux balles, du moins comment je ressens la chanson, mais je trouve qu’il y a une belle dualité entre la démence qui s’exprime surtout dans les couplets, et les refrains où là c’est plus la perte de soi, avec cette musique très flottante et ce dernier vers : « and make us meaningless, again ». En définitif, c’est surtout l’histoire de quelqu’un perdu dans une relation toxique, mais j’aime toujours cette capacité de laisser des chansons libres à l’interprétation et à la réappropriation. Car le cadre spatial de la chanson est aussi très bien retranscrit (le chant de Matt légère transformé aux refrains notamment), ça fait voyager, et je trouve qu’on a dans le titre cette sensation de tournis (piano) et de vide (refrain, outro) qu’on peut ressentir quand on pense à l’Univers, l’infini et notre insignifiance dans tout ça (#CriseExistentielle, toi-même tu connais). Space Dementia n’est définitivement pas un morceau feel-good, au contraire, mais c’est le genre de titre qui a cet effet cathartique je trouve : c’est badant, mais on sort de l’écoute et se sentant mieux. Une chanson parfaite pour évacuer ou s’évader, les deux fonctionnent.

Machu Pichu (7/14) a écrit:

Ca va être un peu con pour une musique que je classe aussi haut, mais Space Dementia est un peu un chef d'oeuvre indescriptible. Le piano est juste excellent, en fait je pense que c'est une musique qui te fait littéralement planer. A vrai dire je regarde le joker de Cumulo' et je suis tellement d'accord avec lui. Ca ressemble un peu à une musique, tu prends du LSD et tu pars loin loin loiiiiiiiiin. Bon j'en sais rien j'en ai jamais pris mais c'est l'effet que ça me fait, tu te laisses absorber et tu plane, je vois pas d'autre mot.

Bob9253 (10/14) a écrit:

Alors, Space Dementia... Un titre que j'aurai du mal à décrire jusqu'au bout. L'un des rares où je préfère les refrains aux couplets. Passée l'intro fort plaisante, on débarque dans 1mn20 de torpeur au vocal qui ne prête pas à sourire. Puis arrive le refrain, quand l'instru puis le vocal relâchent la pression qu'ils ont jusqu'alors exercée sur l'auditeur. C'est en fait à partir de ce moment que j'apprécie vraiment la composition, le couplet suivant se déroule bien mieux, p-ê plus de variété dans le timbre ou des paroles plus distinctes ? Après le second refrain assez anodin, la musique laisse échapper toute sa splendeur dans une conclusion que je trouve absolument impeccable, malgré sa longueur et qui est un peu lente à terminer. Les morceaux que je classe au-dessus offrent une prestation d'ensemble plus aboutie néanmoins...

nanachounainai (14/14) a écrit:

Chanson au rythme lent qui ne me plait pas vraiment rien qu’à l’écouter. Par ailleurs, elle est remplie de cancans la rendant incompréhensible. Elle mérite amplement sa dernière position.

Jidawey (14/14) a écrit:

Bien qu’il ne soit un secret pour personne que cette chanson figure parmi mes impopulaires, je vais quand même essayer de justifier au mieux pourquoi j’apprécie moins ce morceau.

OK, les points forts du morceau sont le piano, du moins certaines parties (début, milieu). Elle fait donne une impression de voyage, l’ambiance et l’atmosphère (jeu de mot même pas fait exprès) très espace qui se ressent effectivement. Le message est plutôt intéressant également, on retrouve bien ce sentiment d’abandon, de folie, dans un drôle d'univers. Mais pour moi ça s’arrête là.

Je lui trouve toujours des vibes maussades, et c’est vraiment le mot, qui a fois ne sont pas joyeuses, et qui inspirent l’ennui (et oui, c’est sûrement voulu, mais du coup ça ne me transporte pas). Probablement dû au synthé en looping et aux effets de basse dont je ne suis absolument pas fan. Malheureusement, j’ai trop souvent envie de passer ce morceau. Dans mon post, j’évoquais bien ce côté « tonalité oppressante », « vibes désaccordées ». Je la trouve décidemment trop longue, la transition à 5 min (pourquoi ?) à mes oreilles elle sonne vraiment très mal.

6e (ex-aequo)

Spoiler:

Plug In Baby
Moyenne : 6,77

Bob9253 (2/14) a écrit:

Dès les premières notes, on sait à quoi on a affaire ! Un tube en puissance qui n'est pas là pour faire de la figuration. Rythme dément et contagieux, refrains parfaitement dosés et instrumentation parfaite dotée de tons mettant en relief le thème du titre, avec une distinction nette pour les notes quelques peu insidieuses / narquoises employées lors des vers "Change me / Changing" que j'apprécie particulièrement. Matt est totalement au diapason, chante et s'efface aux bons moments. Un très grand classique du groupe que l'on se doit d'apprécier !

Cumulo' (2/14) a écrit:

Ce morceau a été pendant trèèès longtemps mon morceau préféré de Muse, jusqu'à ce que le temps passe et que mes goûts évoluent petit à petit, faisant passer Bliss et Space Dementia devant. Mais PiB contribue toujours autant au fait qu'OoS soit - de loin - mon album préféré de toute la discographie. Ce morceau m'a énormément marqué à l'époque, quand je découvrais Muse, par l'énergie absolument folle qu'il dégage. Très facile de chanter - gueuler - par dessus. Je pense pas que le morceau soit le plus développé ou recherché ever, mais il remplit excellemment bien son taf, et c'est pas pour rien qu'il est dans l'endgame et que j'en suis si fan, même si je pense que l'aspect nostalgie joue beaucoup aussi - comme avec OoS en général - étant donné que c'est cet album qui m'a rendu fan.

Phénicia (3/14) a écrit:

J’ai beaucoup hésité entre les numéros 2 et 3 que j’allais mettre dans ce classement d’endgame. Au final, c’est peut-être le tout début de Plug in Baby qui a fait que je l’ai mise troisième. J’ai déjà évoqué le fait d’avoir du mal avec certains sons un peu agressifs parfois et c’est ici que ça joue clairement. Ce début reconnaissable à des centaines de chansons est pour moi le seul réel point noir de ce morceau. Globalement, le reste c’est juste du Muse, du bon Muse ! On a une instrumental bien puissante, des cordes marquées et puis vocalement ces notes… C’est juste magique. Sans parler de la batterie, parfois un peu discrète qui est plutôt présente ici, notamment juuuuste avant le refrain, juste au moment où on a besoin d’une “pause” pour reprendre toujours mieux.

Public (4/14 - Moyenne : 6) a écrit:

Di'mort (5/14) - Bon, je vais être honnête avec moi-même... Je pense que la principale raison pour laquelle je classe cette musique aussi haut, c'est aussi la nostalgie de l'album que j'ai écouté, réécouter et ceci des dizaines de fois dans ma voiture. A savoir que j'ai acheté l'album en même temps que Steal This Album de System Of A Down et que, si je n'avais pas acheté le second, peut-être qu'aujourd'hui ce serait de Muse que je serais devenu un grand fan absolu ?
Pour parle de la musique en elle-même, elle est certes courte, mais on en prend plein la tronche en moins de quatre minutes et ça fait plaisir. Je pense que si je suis autant OoS-fan, c'est vraiment pour des musiques comme celles-ci qui commencent lourdement, casse un peu le rythme avec un passage plaisant, puis reviennent en force pour le refrain. Pas ma préférée de l'album, mais quand on joue dans la cour des grands, c'est du d'être au top du top. Je recommande.

Oniromancie (5/14) - Je la connaissais également, mais là où Time is Running Out ne prend pas de risque, Plug In Baby se fait bien plus original ! Est-ce à propos d'une fille qui le défend... d'une guitare qui lui permet de se défendre... ? J'aime bien cette abstraction, c'est mystérieux, beaucoup d'interprétations possibles. En plus, le morceau est très agréable ! Je regrette qu'il soit pas un brin plus clair néanmoins, le morceau gagnerait à avoir plus de contenu pour un propos qui semble si abstrait/important.

Lone Jackal (8/14)

Tip' (6/14) a écrit:

My plug in babyyy, crucifies my enemies ! Qu’on se le dise directement : Plug In Baby, ça n’a rien d’une chanson avec un quelconque sens profond. On oublie les lyrics, le groupe lui-même ne sachant visiblement pas vraiment de quoi parle leur propre chanson : petite compilation des différents sens donnés au cours des années dans cet article, de la peur de la technologie au sex-shop, en passant par simplement le random, c’est assez drôle. Certaines chansons, on les aime pour leur message, mais concernant Plug In Baby, c’est juste 100% une question de sensations. Et quelles sensations !

Même si elle n’apparaît que dans leur second album, c’est en réalité l’un des plus vieux morceaux du groupe, bien transformé depuis sa première version en 1997. Juste un funfact que je trouve cool, c’est vraiment une chanson qui a une histoire dans la discographie du groupe. Titre le plus populaire d’Origin Of Symmetry, il est et restera très certainement le morceau le plus souvent joué en live du groupe : plus de 1000 fois ! Et c’est normal, que c’est bon en live, une valeur sûre, presque 4 minutes de bonds non-stop dans la fosse. Car Plug In Baby c’est ça : 3min40 de pure énergie. Et c’est tellement bon ce genre de morceau défouloir, qui monte et qui lâche tout. Rien que l’intro donne le ton, commençant par cette guitare distordue que j’adore, et boum le riff. Le refrain c’est ce que j’aime pour ce genre de morceau, ça explose et c’est parfait pour être repris en cœur. Fédérateur comme le doit de l’être une chanson de ce genre pour moi. Le chant de Matt est au point, mais vraiment le clou du spectacle de Plug In Baby c’est l’outro, avec une nouvelle fois un superbe falsetto de Matt. Mon deuxième préféré après celui à la fin Showbiz probablement. Build up simple et efficace. Que de bons moments sur Plug In Baby, aussi bien seul dans ma voiture qu’en concert. Mais il y a encore plus ouf que ça pour moi !

Miraw (10/14) a écrit:

Le bébé de notre cher Cumulo’ <3. Ce qui est assez amusant sur ce morceau, c’est que je l’avais placé comme « Assez bon » au début de ce rankdown mais au fur et à mesure des écoutes, j’ai fini par l’apprécier et à le mettre un peu plus haut dans le classement. Bon, je ne suis pas non plus au point de dire que je suis absolument fan du titre mais il faut admettre que Plug In Baby a des arguments à faire valoir. Malheureusement pour lui, la concurrence est rude pour ce rankdown et étant donné que je préfère les titres restants à lui, il ne sera classé que 10e.
Ce que j’apprécie tout particulièrement sur la mélodie, c’est qu’elle me rappelle ce que l’on pouvait écouter sur Showbiz : guitares plutôt saturées, ligne de basse qui en ferait rougir plus d’un et des percussions marquées mais qui ne viennent pas non plus défoncer la barraque. Le schéma en lui-même, même s’il s’avère être assez redondant fonctionne parfaitement. Je trouve qu’il y a un côté un peu dépressif mais néanmoins encourageant qui s’en dégage, ce qui n’est pas pour me remémorer Showbiz à nouveau. Après, c’est sûr que je ne cracherai pas pour un petit peu plus de fantaisie mais tant que ça fait le taff, ça me va.
Le chant de Matthew et sa prestation vocale de manière générale est vibrante, envoûtante et émouvante. Vraiment, je suis pris aux trippes quand je l’entends sur le morceau. Sa capacité à aller dans les aigues est stupéfiante et continuera sûrement à me surprendre. On a affaire à une performance énergique mais ce que je trouve un peu dommage, c’est de retrouver cette fougue que pendant les refrains. Car les couplets ont un peu tendance à faire naître un léger ennui. La voix un peu plus grave de Matthew ne m’emballe pas tant et pour un instrumental pourtant très dynamique, je ne trouve pas tant que ça matche.
Attention, la partie suivante ne rentre pas dans la notation que j’ai fait du titre. De base, je n’aime pas trop en parler car elle n’appartient pas à la musique en elle-même mais je déteste ce clip budget Eco+. Il faut dire ce qui est : c’est moche, ça n’a aucun sens et c’est plus glauque qu’autre chose. Je veux bien qu’on trouve comme excuse que le clip est un peu vieux (encore qu’il ne date que de 2010) mais soyons honnête : en ne parlant que des clips de Muse, Knights Of Cydonia, sorti 4 ans avant, faisait bien mieux stylistiquement parlant que Plug In Baby (ouais, je suis désolé Tip’ mais je n’accroche définitivement pas au morceau).
Le seul véritable défaut que je pourrais trouver serait ce pseudo-solo de guitare. Je ne sais pas vraiment si on peut parler de solo à ce stade mais l’extrait juste après le refrain, au-delà d’être excessif, ne me plait pas trop. Je ne sais pas trop comment l’expliquer, il ne m’impressionne pas et au-delà de ne pas me captiver, il est un peu téléphoné. Disons que l’on s’attend à plus de technicité, plus de grinçant peut-être aussi mais pas à ce qui est exposé, présenté ici. Après, je pense clairement que cette partie est une question de ressenti car je suis plus friand des gros bons solo de guitares, notamment à celui que l’on peut entendre sur Reapers par exemple mais je raisonne de la façon suivante : si un solo n’est pas capable d’attirer mon attention, alors je le considère comme raté. C’est sans doute virulent mais c’est ce que j’estime.

Machu Pichu (10/14) a écrit:

La musique fait partie de ces musiques dont l'intro se fait en de nombreux temps : tout d'abord, la distorsion. Ca dure quoi ? 4 secondes ? Et honnêtement, ce n'est pas "spécialement" agréable, mais en fait je trouve que c'est juste du génie. Car avec ce simple début, tu reconnais tout de suite la musique, c'est comme une marque de fabrique. Très pratique pour les blindtests du coup. Dans un deuxième temps, la guitare reprend ses esprits et nous joue le thème principal du morceau, qui va tout rythmer. Et c'est justement en ça que la signature est magnifique, car elle se prolonge très bien avec les notes de guitare représentatives du morceau donc tu as forcément l'air en tête. Ensuite, on rajoute tout le reste de l'instrumental, les percussions, ce qui va donner un gros coup de pêche au morceau. Et enfin, on ralentit pour démarrer vraiment le premier couplet. Tout ça en 30 secondes. Cette avancée pas à pas vers uniquement le début de la chanson, c'est ce qui fait la patte de musiques excellentes, c'est percutant, rapide, on ne perd pas de temps donc c'est efficacité maximale. On arrive sur le passage envoûtant, Matt nous ensorcelle et à 1:00 on atteint un refrain magique, prenant, puissant. Puis le pattern redémarre, et le calme reprend pour quelques instants le temps de reprendre son souffle. Le second refrain va un poil plus loin, avec une batterie qui se fait également de plus en plus insistante et Matt qui s'envole dans des aigus improbables. On retrouve absolument toutes les caractéristiques de Muse, mis à part un véritable petit solo, mais le reste est présent

nanachounainai (12/14) a écrit:

Le rythme est pas terrible en fait il est toujours soit trop lent ou trop rapide. C’est un cancan du début à la fin.

Jidawey (12/14) a écrit:

Dans plug in baby, je répète mais j’aime énormément l’introduction, elle a un truc. Les instruments et la mélodie sont plutôt sympas, mention pour le riff à la guitare électronique.
Je reste un peu moins fan du chant durant les refrains. Je trouve que Plug in Baby manque de punch, elle me parait parfois un peu plate.
Je sais pas trop quoi ajouter, c’est une chanson que j’aime bien, mais qui ne me déclenche aucune émotion particulière.

5e

Spoiler:

New Born
Moyenne : 6,66 (alias le Diable en personne)

Machu Pichu (1/14) a écrit:

En terme de musique avec build up, new born c'est pour moi LE chef d'oeuvre qui remplit ce critère chez Muse. Tu démarres la musique toute en douceur, et pourtant tu as déjà un tempo plutôt rapide, c'est juste que l'atmosphère est très douce, un peu comme une petite boîte à musique, et la voix calme, posée et toujours aussi suave de Matt te repose sur le début, te préparant progressivement au point culminant du morceau. Les syllabes accentués, allongées (seeeeeen, seeeeeeeen tooooooo muuuuuuuuch) accentuent encore cet effet d'attente, de progressivité, avec une voix qui semble partir de plus en plus haut dans les aigus, je sais même pas si il est encore sur une partie de la portée qui existe. Et là, à 1:25, c'est le "everyoooone", le tempo déraille comme si la boîte à musique avait fini son tour, et le morceau te frappe en plein coeur, instrument après instrument (car oui ils n'apparaissent pas tous d'un coup, il apparaissent les uns après les autres ce qui accentue encore plus l'effet explosion et apothéose). L'explosion se termine, on change de background instrumental et Matt montre une toute nouvelle puissance dans ses paroles. En fait ce qu'il y a d'extraordinaires avec le chant de Matt, c'est que non seulement il te donne un punch d'enfer, mais il te donne envie de chanter dessus, et c'est tellement libérateur de chanter sur du Muse, ça te fait sortir ce que tu as dans les entrailles, c'est indescriptible. Et puis, là où on pensait avoir assisté au feu d'artifice lors de la première montée en puissance, on démarre à 3:31 un solo incroyable. Je sais pas comment s'appelle ce qu'il fait sur la dernière répétition de son pattern à 3:50, quand il distord un peu les notes, mais je crois que c'est ce que je kiffe le plus dans ce passage. Ce qui me fait vibrer aussi ce sont les fins de couplets, les transitions comme à 4:47 quand il y a un gros "coup" de batterie, où toute l'énergie accumulée sors d'un coup. Quant à la fin du morceau, c'est aussi grandiose que le reste, avec un petit écho avec le début de la musique pour clore la boucle. Une musique qui mérite à coup sûr le top1.

Miraw (3/14) a écrit:

C’est un titre que j’appréciais déjà au moment où elle était sortie et encore maintenant, je la trouve splendide. Morceau préféré de l’album, New Born a le droit à son petit lot de surprises comme à peu près tous les autres pièces de la galette, qu’elles soient positives ou négatives. Black Holes And Revelations a toujours été l’œuvre de Muse que j’ai le plus de mal à cerner, de par ses nombreuses influences, de par ses innombrables expérimentations, de ses titres qui n’ont pas forcément de cohésion entre eux et son innovation qui peut être parfois trop marqué (coucou Knights Of Cydonia).
Avec New Born, première toile de BHAR, le grain de folie est toujours omniprésent. On démarre avec une introduction douce parsemée de ces quelques notes de piano assez trompeuse et rappelant les belles heures de Showbiz. Même au niveau vocal, on se fait entourlouper car le chant se veut détendu, songeur, un peu chagrineur même. Sans aller dans les aigus, j’aime déjà la prestation de Matthew : c’est léger, c’est spontané et c’est joli, tout simplement. Et puis là, paf ! On se prend presque une torgnole dans la tronche car les guitares arrivent, toutes en distorsion qui ne saurait nous rappeler un autre album : Origin Of Symmetry. Sans trop copier sur ses deux opus, Muse va rajouter un atout essentiel pour faire un bon morceau : la basse. Ecoutez-moi cette ligne tout aussi tordue que celle des guitares et assez funky. Franchement, on ne peut que apprécier lorsqu’on délecte aussi parfaitement un instrument qui, dans son ensemble, reste relativement en retrait. Avec tout ça, on en oublierait presque la batterie qui joue pourtant son rôle avec son air ravageur et tempétueux. C’est frais, c’est énergique, on a envie de secouer sa tête dans tous les sens et c’est encore une belle preuve d’un super morceau.
On a affaire à un style assez inédit dans la discographie de Muse car rares sont les morceaux avec un tel acabit (qu’il s’agisse de l’énergie dégagée ou bien même de la vitesse d’exécution) et une telle détermination. C’est vrai qu’au premier abord, ça reste quand même bien bordélique et peu conventionnel mais c’est justement tout le vrai potentiel des britanniques : offrir des partitions qui ne suivent pas un point précis, désordonné à souhait et persuasif, pas des sons horriblement pop ou noyés dans de l’électro imbuvable (non non, je ne vise pas du tout The 2nd Law en disant ça ). Honnêtement, démarrer un album de cette façon, c’est presque la perfection incarnée et je trouve ça décevant que l’ensemble de la production n’ait pas ce niveau-ci.
Je n’en ai pas encore trop parlé mais je pense que c’est le moment mais le riffing gratteux de la guitare (j’entends par là le solo de guitare pour ceux qui ne l’auraient pas compris), de courte durée qu’il soit n’est clairement pas le plus simple à jouer. C’est sûr que j’aurai nettement plus apprécié s’il avait été plus long car comme je l’ai déjà dit, plus c’est long, plus c’est bon (à ne pas prendre dans un autre contexte que celui-ci ) mais au vu de sa difficulté, disons que l’on s’en contentera. Et puis, le riffing sur l’ensemble du titre est vraiment hâtif et demande aussi une bonne maîtrise, ce qui contente amplement ce pseudo-solo.
Ma conclusion sera relativement courte mais parler d’un morceau de Muse sans parler du chant de manière générale de Matthew ne présenterait pas de grand intérêt. Même s’il n’est pas du plus puissant, ni du plus impressionnant (entre autres, pas de grosses montées dans les aigues), il est largement suffisant pour un morceau d’une telle envergure. Honnêtement, je dirais même heureusement qu’il n’y a pas d’envolées pour une fois car elles n’auraient sans doute pas été adaptées par l’instrumental. A voir cependant mais ce chant-là, à ce niveau, me suffit amplement.

Public (3/14 - Moyenne : 4,7) a écrit:

Di'mort (2/14) - Le morceau le mieux construit de Muse, vraiment. Un morceau que j'ai joué dans toutes les versions possibles, au saxo, à la guitare, à la basse, au chant... Un plaisir à jouer, mais une extase à écouter. En réalité, si je ne le classe pas premier, c'est vraiment juste parce qu'il y a un morceau que je préfère en terme de ressenti... Mais ce morceau qu'est New Born est juste magnifique. De très belles sonorités, des passages choisis avec justesse, le bon son s'accordant à la bonne note s'accordant au bon tempo et à la bonne nuance.. Ce morceau est, je trouve, à faire écouter à toute personne voulant se lancer dans la musique. Il montre, selon moi, à la perfection une construction originale d'un morceau qui dure 6 minutes mais qui me paraît toujours trop court... On sort des grands schémas intro-couplet-pont-refrain-couplet-refrain et ça, c'est certes une force de Muse, mais dans ce morceau on voit vraiment que tout est calculé pour en fait un délice aux oreilles... J'irais même jusqu'à dire que rien est à changer. 19,99/20.

Lone Jackal (2/14)

Oniromancie (10/14) - Le morceau est plaisant, les changements de rythme aussi, mais je trouve la voix assez monotone au final. Il n'y a pas de passage où l'on s'envole, on reste à basse altitude durant la majorité du morceau. J'aime beaucoup le jeu de mot sur "soulless" / "spineless", mais je suis moins sensibles aux paroles à part cela.

Jidawey (5/14) a écrit:

J’apprécie ++ les différents rythmes de cette chanson qui allie merveilleusement bien douceur et brutalité. Les instruments et la mélodie déchirent. Pour le coup les 6min passent super vite, on en veut plus !
J’aime aussi beaucoup le passage « Destroy the spineless ».

Cette chanson me transporte assez vite dans son univers et c'est un bon moment. Pour le coup, on traverse différents mouvements, mais il y a toujours une bonne connexion entre tous. Là, je voyage. Elle mérite définitivement cette place en 5ème place de cet endgame.

Cumulo' (7/15) a écrit:

Premier des morceaux ne faisant pas partie de mon top 15, après je pense honnêtement que ce morceau est 16ème dans mes favoris globaux... Ca se joue donc à très peu. Bref, encore une très bonne intro d'album, et diablement efficace, nous mettant directement dans le bain. L'enchaînement des 6 premiers morceaux de OoS (oui même Hyper Music !) est la meilleure suite de morceaux de tout Muse et New Born remplit cette tâche surhumaine d'introduire tout ce beau monde, de manière très efficace. La nostalgie parle mais ce morceau reste objectivement très bon vu qu'il est en endgame !

Phénicia (7/14) a écrit:

La première fois que j’ai écouté New Born, je me souviens, j’ai détesté l’intro. Je me suis demandée ce que ça faisait là, je la trouvais longue… Et puis je l’ai réécoutée, encore et encore… Et c’est comme ça que cette chanson a toujours marché pour moi. C’est le genre de chanson qu’on doit écouter plusieurs fois pour vraiment en ressentir le message, parce que c’est comme ça qu’on comprend l’intro, bien longues, qui devient de plus en plus courte au fur et à mesure qu’on l’écouter, et bon sang que cette intro est excellente ! Le ton qui démarre doucement, tournoyant, la voix qui termine seule et la guitare qui se lance… Pifou, j’adore >w< <3 Puis tout le passage qui suit qui continue à tourner, juste en emportant tout, c’est une tornade ce morceau ! Bref, j’adore, tout simplement.

Tip' (10/14) a écrit:

Je me surprends à ne classer New Born que 10ème, ce qui est un testament de la qualité de l’endgame pour moi. L’intro douce au piano, le "drop" et toute la transition avec la guitare et les distorsions jusqu’au couplet - en somme les deux premières minutes - sont mes instants préférés du morceau, comme intro de l’album c’est parfait et pour le titre simplement ça fonctionne parfaitement. J’aime le tempo qu’arrive à tenir batterie et basse pendant les couplets, qui ajoutent cette frénésie… Et évidemment le solo qui débute vers 3:30 avec la guitare stridente et distordue, j’adore. Ce sont ses passages musicaux exceptionnels, au début et au milieu qui font le cœur vraiment tout le morceau pour moi, et qui en sont les plus belles qualités. Ce que reprocherait à New Born ? Finalement ça découle aussi de ça, ces passages sont tellement ouf que le reste, c’est-à-dire essentiellement les refrains, sont un peu whatever. Ce sont des instants qui ont comme intérêt de suspendre la frénésie du titre, et ce malgré la percée vocale de Matt dans le morceau à la fin de ceux-ci sur le « Away from you ». Evidemment je titille pour me justifier, c’est un morceau qui me procure des sensations, mais pas aussi fortes que ceux que je place au-dessus… Aussi une histoire de feeling personnel.

Je n’ai jamais trop compris non plus de quoi parlait la chanson, mais ça en soi ça me dérange pas plus que ça, le sens et le poids des mots je trouve que c’est surtout important dans les balades, même si j’aime aussi me les approprier. Dans le cas de New Born, c’est juste pour l’énergie ! Plus In Baby en soi c’est exactement le même feeling, je ne comprends pas vraiment de quoi ça parle, mais ça enjaille tellement bien, donc peu importe. Ca fait excellemment bien le taf à ce niveau. Il y a seulement quelques choix dans la discographie de Muse que je lui préfère. Aussi, j’ai eu l’occasion de n’entendre qu’une fois le titre live, et c’était lors de la dernière tournée du groupe, pendant ledit "Metal Medley" (Stockholm Syndrome – l’intro d’Assassin – Reapers – The Handler - New Born) et honnêtement c’est une des rares chansons que j’ai trouvé un peu décevante live… Certainement un mix du fait que le morceau soit écourté + le remplacement du piano par un synthé. J’ai aussi lu qu’en concert l’intro était jouée plus rapidement et le reste légèrement plus lentement, une différence de rythme qui altère le charme de la version studio à ce niveau. En tout cas, pas l’un des titres que j’ai préféré en live (du moins remanié tel qu’il l’a été pour le Simulation Tour), ce qui joue aussi dans mon appréciation.

nanachounainai (11/14) a écrit:

On voit une reconstitution d’un style plus ancien avec l’aide des instruments reproduisant une ambiance plus rock. Je la trouve un peu lente mais tolérable quand même. Le chant est bon aussi.

Bob9253 (13/14) a écrit:

Endgame globalement mérité au vu de la popularité et de la singularité du morceau, je lui préfère cependant quantité d'autres titres ici présents, la faute probablement à un rythme assez redondant et une voix plutôt aigrie et monocorde. Une angry song plus que correcte notamment sur les portions instrumentales mais qui manque un peu de variété et de ce plus qui me ferait frissonner. L'Outro eut pu être mieux composée aussi, avant l'excellente chute finale qui lance bien le morceau suivant. J'ai l'air de pas trop l'aimer dit ainsi, mais c'est surtout que je trouve les autres meilleures, ça reste un titre à connaitre pour tout un chacun.

3e

Spoiler:

Spoiler:

City Of Delusion
Moyenne : 6,44

nanachounainai (2/14) a écrit:

Ce tube est juste Wow! Il est mélodique et harmonieux, avec peu de batteries aléatoires et de cris, tout en restant dans le répertoire du groupe. Le rythme est aussi très diversifié.

Jidawey (3/14) a écrit:

Elle aussi, ça a été un sacré blindside.
City of Delusion, je l’ai découverte avec le rankdown. Je l’ai classée assez vite haute (probablement top 50 mini) car bon coup de coeur, car son refrain dégage clairement quelque chose. Je trouve l’instrumentale et le chant fabuleux à ce moment-là.
La partie acoustique et la trompette ajoutent vraiment beaucoup de charme à cette chanson.

Puis pendant une période du rankdown je me suis dit "ouais non CoD elle est bien mais voilà rien de fou non plus, pourquoi j'ai eu cette hype ?", le souci c'est que je continuais de la réécouter et d'aimer encore + cette chanson et ce refrain (ce refrain ).
J'ai rien à dire de plus, elle m'a eue.

Bob9253 (6/14) a écrit:

On entre dans le coeur du sujet Muse. Très compliqué de le départager de mon 5ème tant le contenu diffère, disons qu'il échoue du fait de la linéarité de ses refrains - bien qu'écouté seul il n'en demeure pas moins très bon. En revanche, cette voix, cette instrumentation inventive et communicative, ces lyrics (can I believe, when I don't trust), quelle interprétation ! Un vrai chef d'oeuvre, une sacrée composition à savourer ou à découvrir !

Machu Pichu (6/14) a écrit:

City of Delusion se démarque dès le départ par l'utilisation de sa guitare acoustique, elle utilise des instruments assez peu utilisés habituellement par le groupe et les intègre vraiment bien dans la chanson ce qui est vraiment extra. Ce que j'adore, ce sont ces progressions une fois de plus qui sont présentes dans la musique : on démarre calmement avec la petite guitare acoustique et à 0:45 on fait évoluer la chanson en y rajoutant un instrument ce qui lui donne plus de profondeur. En fait, on avait d'abord un avant-goût, et quand la batterie s'ajoute à la musique c'est la que je considère que la musique démarre en générale et j'adore ces transitions qui te font ressentir l'impact que les instruments mettent dans la musique. Pareil à 1:07 on approfondit encore plus. Puis vient le "DESTROY THIS CITY OF DELUUUUUSION", encore une fois un cri de ralliement, de guerre, de liberté qui vient des tripes. Je surkiffe également la fin de refrain qui fait transition. Même au démarrage du nouveau couplet, on a pris une dimension par rapport au précédent et à 2:22 on vient ENCORE en rajouter, la musique évolue en permanence et c'est ça qui rend la musique magique. L'utilisation des trompettes est peu courante et est vraiment enjoyable je trouve. Après c'est sûr, ça ne vaut pas le solo de The Handler, mais c'est quand même appréciable

Public (7/14 - Moyenne : 7,7) a écrit:

Di'mort (6/14) - La guitare acoustique est sympathique au début, tout comme l'air un peu oriental qui suit à la basse. Je trouve la musique très bien amenée. Je l'avais déjà entendue sans avoir mémorisé son titre malheureusement. Je suis content d'avoir pu la réécouter. Au moins pour celle-ci, je ne peux pas dire que c'est du « Muse classico », du genre pas innovant. Au contraire, ça montre que les musiciens de Muse sont capables de faire de tout, au cas où on en douterait encore. Vraiment, un morceau qui joue bien sur les nuances. Excellente découverte. (Ps : il y a eu Assassin après en lecture automatique... MAIS POURQUOI ELLE EST OUT ELLE EST TROP BIEN !?)

Oniromancie (7/14) - Le titre est très beau et l'image magnifique. Ce n'est pas celui que je préfère en ce qui concerne le rythme et la musique en elle-même, mais quand on fait attention aux paroles et au thème, alors tout le morceau devient plus appréciable. J'aime bien comment les instruments suivent la voix du chanteur sur le refrain vers 1:36. Les notes arrivent à me rappeler une forteresse d'une certaine manière en plus ! J'adore le texte et le thème, mais pas fan de la guitare Espagnole, ni de la belle voix malheureusement étouffée par les instruments.

Lone Jackal (10/14)

Phénicia (8/14) a écrit:

City of Delusion, pour moi, c’est un OVNI. C’est la chanson, on l’écoute, puis après l’avoir écoutée, on finit sur un “Attends, c’est Muse ? Avec le rythme un peu western au début ? Puis les sons vers 2 minutes qui font “wuw wuw wuw” ? Et la trompette ?”, parce que ça semble presque hors de leur style… Après, ce n’est pas spécialement un style dont je suis vraiment fan, du coup, c’est ça qui fait que je ne la juge pas plus haut que ça, à l’opposé de d’autres qui sortent de leur style aussi (coucou I Belong to you), mais ça ça reste une chanson que j’ai pris beaucoup de plaisir à (re)découvrir ! Et, globalement, j’aime beaucoup aussi le fait que le groupe “sorte de son style”, chose que j’ai déjà dis plusieurs fois lors du rankdown.

Tip' (9/14) a écrit:

Dans le triptyque des morceaux western-vibe de Black Holes and Revelations, assez uniques en leur genre dans la discographie de Muse, j’aurais mis ma main à couper que Knights Of Cydonia serait celui en endgame (et je l’aurais préféré), mais on se contentera d’une des plus grosses surprises de cette fin de rankdown pour moi (après Follow Me) : City Of Delusion. Et c’est une bonne surprise quand même avec cette 9ème place que je lui accorde, le morceau étant facilement dans mon top25 personnel. Il y a un mélange des genres assez unique dans ce morceau, tantôt aux influences latines avec cette guitare acoustique et les trompettes dans le bridge, tantôt orientalisant avec les cordes (la fin des couplets, l’outro). Et étonnamment ça fonctionne très bien pour moi. L’ajout des cordes est ce petit truc en plus que j’adore dans CoD, et j’aime aussi beaucoup le fait que le morceau ait toujours des éléments rock malgré cette empreinte acoustique, notamment dans les couplets avec les "wubwub" et la guitare. Je vois vraiment ce morceau comme un patchwork de multiples influences, tout est mélangé et la magie opère. Que ce soit couplets, refrains ou bridge, aucun passage ne me laisse de marbre malgré leurs différences.

Une fois n’est pas coutume, j’aime beaucoup le chant de Matt, grave et retenu dans les couplets, mais surtout dans les refrains lorsqu’il explose et les notes qu’il laisse traîner (« I will aveeeeeeeeeenge »), impossible de ne pas chanter en cœur ! Côté lyrics on est sur du typical Muse, en mode théorie du complot/renverser un pouvoir corrompu, rien de bien ouf honnêtement mais ça se prête tellement bien à l’epicness des refrains. Très bon morceau, complet et complexe, dont j’adore l’identité et l’originalité, mais qui n’ira pas plus haut car il ne me fait pas plus vibrer que ce qui est au-dessus (pour diverses raisons).

Cumulo' (11/14) a écrit:

LE morceau UTR du rankdown, et il se retrouve à une place UTR. Mon Top 10 s'est défini au fur et à mesure, et mon Bottom 3 a globalement été assez clair pour moi, il ne me restait qu'à placer ce morceau à l'emplacement restant; 11ème ? C'est peu, mais le morceau reste super cool et sa victoire ne me dérangerait pas pour le moins du monde. Pour rebondir sur ce que j'ai dit sur le morceau en le nominant: "C'est le genre de morceaux qui passe assez sous le radar au début puis à chaque fois que je tombe dessus je suis en mode ha ouiiiii mais il est génial en fait. Bref j'adore."

Miraw (12/14) a écrit:

Aux côtés de titres tels qu’Invicible, Exo Politics ou encore Glorious, City Of Delusion est une chanson que je classe parmi des titres corrects, sans plus. Si on garde dans ce titre quelques influences de Knights Of Cydonia, elles sont mieux mises en valeur ici et surtout, sont bien moins bordélique, ce que je reproche à KOC. Dans une ambiance « caliente », plongée dans des rythmes très orientaux et surtout dans un schéma purement progressif, le titre se laisse très facilement écouter et on n’aura aucun mal à être entraîné dans une mélodie sensuelle et dansante.
Oui mais voilà, comme une grande partie des titres de l’album, on a vraiment une impression de déjà-vu et par conséquent, l’effet de surprise s’estompe très rapidement. Les montées en puissance sont assez attendues, elles sont même un peu trop massives lors du refrain où on peine véritablement à entendre la sulfureuse voix de Matthew, on manque un peu de variations dans les notes, dans le sens où on reste dans un schéma certes efficace dans son ensemble mais simpliste et primaire.
En complément de ce registre très progressif, on a même le droit à un éventail un peu plus large avec quelques notions d’expérimental, en témoigne ce gros coup d’arrêt en plein milieu du morceau pour laisser place à une ligne de basse surprenante et distordue. C’est un passage qui est très plaisant et atypique mais qui n’a malheureusement pour moi pas du tout sa place ici. L’idée de la cassure est très bonne car elle laisse véritablement place à l’imaginaire et peut se relever intéressante si elle est capable de varier le rythme ou le caractère (plus ou moins agressif par exemple) mais encore faut-il qu’elle soit en lien avec le reste de l’instrumental, ce qui n’est absolument pas le cas ici. On croirait même avoir affaire avec un autre single tant ce couplet est vraiment « out of the context ».
J’en ai parlé un peu au début mais ces rythmes orientaux sont parfois trop mis en avant : la trompette, ayant comme référence la olé, cette gratte hâtive et acoustique, aux légers airs de flamenco ou encore ces violoncelles (ou violons d’ailleurs) qui rappellent les pays magrébins, les influences sont multiples et créent une accumulation, flirtant avec l’overdose. Fort heureusement, toutes ces empreintes ne sont pas mélangées entre elles, ce qui évite de ressembler entre autres à Knights Of Cydonia qui, je le sais, était beaucoup apprécié.
Je l’ai également un peu énoncé auparavant et on rentre dans les parties plus positives de la musique : il y a une bonne dynamique, une bonne intensité, dégageant une belle énergie même si le refrain demeure trop intense. Matthew nous offre un vocal subjuguant, dingue et surnaturel donnant une grande envergure et une grande prestance à la mélodie. Même si elle est relativement linéaire, la ligne de guitare est convaincante et attrayante. Enfin, tout comme le reste d’ailleurs, les percussions sont certes assez chaotiques mais font preuve d’une technicité plutôt inédite et hallucinante.
Enfin, même si je ne suis pas un énorme fan de la pièce, d’un point de vue purement lyrique, le titre est fascinant et possède même sa propre histoire, aussi captivante qu’effrayante. D’ailleurs, il s’agit d’un des plus anciens titres de l’album et devait être de base totalement acoustique. Je me demande tout de même ce qu’aurait donné le morceau s’il n’était qu’acoustique. Il est d’ailleurs amusant de voir autant de références orientales et folk pour un air écrit en Italie.

Spoiler:

3e (ex-æquo)

The Handler
Moyenne : 6,44

Jidawey (2/14) a écrit:

Je pense que je ne vais pas redétailler mon amour pour cette chanson, je pense avoir dit tout ce que j’avais à dire en postant mon joker <:
Je renvoie sur mon post par ici

Tip' (3/14) a écrit:

Mon morceau préféré de Drones, très content qu’il en soit le représentant dans cet endgame. La structure de la chanson en trois parties différentes - sans vraiment de refrain - est cool, c’est comme une histoire. C’est un peu le petit frère de Showbiz, aussi dans l’endgame, les deux morceaux parlant de quelqu’un qui se conforme à ce que la société/le pouvoir attend de lui jusqu’à s’en libérer (« Controlling my feelings for too long » vs « I won’t let you control my feelings anymore »). Très Musesque ! J’aime beaucoup l’ambiance très sombre et limite pesante de la première partie, le rythme lancinant, avec toutes ces petits détails apportés, comme l’autotune au « I have been programmed to obey », qui robotise le chanté, ou l’espèce d’oscillation à la fin de « Behold my trance formation ». Ça fait vraiment vivre la musique pour moi. Le chant de Matt me fait aussi des frissons, il est excellent dans ce titre, avec de très belles notes atteintes, notamment à la fin des « I must dissociate from you » et globalement surtout toute la section finale que je trouve vraiment ouf niveau chant, ça part dans haut dans les aigus (« I'm escaping from your grip, You will never own me again »).

Surtout, comment ne pas parler de ce long solo milieu-fin de la chanson ! Insane, ça me fait vibrer de ouf. Transition parfaite vers la fin du morceau où musicalement c’est l’explosion, la rébellion, et le chant de Matt dont je parlais précédemment, j’adore. C’est pour moi le petit bijou des chansons de Muse de la décennie qui vient de passer, elle mérite largement l’endgame et je l’espère le top10 au moins. En live c’est tout aussi excellent, version complète ou raccourcie dans le medley… Chacune des trois parties qui composent le morceau ont leur charme et se suivent parfaitement bien. The Handler c’est un titre qui me transporte, et c’est une place sur mon podium de l’endgame bien méritée.

Machu Pichu (3/14) a écrit:

Mon vrai coup de coeur. Dès les 10 premières secondes, on sait déjà que ça va être un morceau qui en envoie, et qui sera loin d'être répétitif. La voix de Matt sur les couplets est ultra envoûtante, et tu es happé à 100% durant toute la chanson qui se chante très facilement. Sans parler des aigus de Matt qui sont juste époustouflant. J'adore aussi les fins de vers parfois déformés qui apportent de la personnalité sans être envahissants. Alors qu'on arrive aux aigus les plus géniaux de Matt vers 2:20, on assiste à un solo juste godlike, qui me met totalement en transe. Quand la transe se termine, Matt te réveille en douceur avec un dernier couplet, avant de finir dans une magnifique apothéose où la batterie envoie également tout ce qu'elle a. C'est une musique qui donne une tonne d'énergie (et qui accessoirement t'en bouffe une tonne si tu danse dessus), et personnellement c'est tout ce dont j'ai besoin. J'espère le top3, pour cette musique extraordinaire.

Phénicia (4/14) a écrit:

J’avais déjà évoqué le fait que j’avais lâché Muse vers les derniers albums, ainsi, avant le rankdown, The 2nd Law et Drones m’étaient presque inconnus, surtout qu’ils étaient les albums qui m’avaient fait plus ou moins décrocher. Au final, sur ces deux albums, il n’y a que deux titres que je mets vraiment haut : Madness (qui avait fait que je ne lâche pas complètement non plus) et The Handler, LA grosse découverte de ce rankdown pour moi. J’ai un peu l’impression d’entendre un style un peu old school, mais avec un patte “c’est récent” dedans que je ne saurai expliquer (p’t être l’autotune ?) et que j’apprécie beaucoup. J’adore aussi particulièrement les échos qui donnent un effet incroyable comme si ils résonnaient directement dans ma tête !

Public (6/14 - Moyenne : 7,7) a écrit:

Oniromancie (4/14) - Encore une fois, excellente instrumental, j'adore sa gradation, cela donne vraiment une dimension spatiale et grandiose au morceau: la bonne marque de fabrique de Muse. La voix s'y mêle bien et disparaît quand il faut également pour nous laisser profiter des instruments (le solo!). Un très bon titre. Le texte est tout aussi bien, efficace, j'aime beaucoup le "Lost in translation".

Di'mort (8/14) - J'ai eu du mal à la classer car, même si parfois le chant est très Bellamy-classique et donc pas très changeant de ce que l'on entend de Muse d'habitude, il y a beaucoup de passages que j'aime particulièrement : comme les montées-descentes à la guitare qu'on a à un moment, certaines lignes de basse, le côté très heavy du début et de certains passages... Il y a une vraie évolution dans le morceau je trouve (sauf pour la ligne de basse qui est de moins en moins bonne sadly). Merci Jida pour la découverte. Ha et dédicace au « houwhahouwhahouwhahouwhahouwhahouwaha » qui est très sympa.

Lone Jackal (11/14)

nanachounainai (7/14) a écrit:

La batterie était spectaculaire, le rythme était varié et résonnait à mes oreilles et il n’était ni trop rapide ni trop lent. Ce morceau était accrocheur.

Cumulo' (8/14) a écrit:
Si je devais miser sur un gagnant ça serait The Handler, malgré sa sortie prématurée bien que scandaleuse. Mon morceau préféré de Drones - comme tout le monde lol -, je vais pas faire long sur ce morceau car je pense que tout le monde est à peu près d'accord dessus, sur sa qualité et les raisons de cette dite qualité. Il représente très bien son album et sa fougue, son côté un peu plus brutal et rapide, on a pas le temps de respirer en écoutant Drones (les deux premiers tiers plutôt mais osef) et c'est bien le cas dans ce morceau qui me procure beaucoup de plaisir à l'écouter.

Miraw (11/14) a écrit:

Quelle déception de ne pas avoir eu Aftermath ou Reapers qui sont pour moi les deux pièces les plus réussies et abouties de Drones. A la place, nous aurons donc The Handler qui n’est pas l’air le plus représentatif de la galette mais qui s’avère néanmoins agréable. Je pense très honnêtement que le morceau aurait pu être beaucoup plus remarquable mais certains choix du groupe quant à la mélodie ou au vocal, me déçoivent et font peut-être que je n’apprécie pas forcément la mélodie à son paroxysme.
J’ai envie de commencer par les qualités pour une fois : j’aime énormément l’instrumental de la chanson. On rentre là dans un bon rock où rien n’est laissé de côté. Batterie, basse, batterie, tout est éloquent, tout arrive à avoir sa place et tout est mélangé pour avoir un rythme à la fois entrainant et imposant. Le jeu de percussions est phénoménal et démontre encore cette aisance que peut avoir Muse dans la construction de ses titres et de son savoir-faire. La gratte est aussi un point fort du morceau : sans être aussi impressionnant que la batterie, elle est grave et lourde. Matthew, lors de la fin du refrain, témoigne d’une prestation vocale qui a l’air si enfantine et qui pourtant sublime toujours autant.
Parlons plus des marques qui m’attristent : ces échos de Matthew sont juste insupportables. Ils n’apportent rien, sont trop présents et dénigrent l’image sombre et imposante que dégage l’ensemble du morceau. Le solo de guitare reste quand même une vaste blague car il se limite à trois pauvres accords et démontrent d’une certaine facilité de ce côté. En plus d’être relativement barbant dans sa construction, il se montre même barbant au niveau de la longueur. Double aspect négatif donc pour le solo. Je ne comprends pas l’utilisation de l’autotune qui doit durer en tout et pour tout à peu près trois secondes. Ce n’est pas son utilisation en tant que telle qui me dérange car elle peut tout à fait être dérangeante, mystérieuse, grinçante mais plutôt du pourquoi elle a été incorporée aussi peu de temps à la mélodie.
Pour reprendre les mots de nana lors de son élimination de Reapers, là on peut véritablement parler d’un schéma répétitif et exploité à son maximum. Ce n’est pas tant un point rebutant car la linéarité peut avoir du bon et intensifier l’ambiance, le fondement d’une chanson mais je trouve ça quelque peu dommage de s’arrêter à une composition si brouillonne et si familière. J’aurais aimé un peu plus de complexité et de fantaisie, ce qui aurait sûrement permis au titre de sortir son épingle du jeu.
Pour un grand amateur de metal comme moi, ce style de décor est idéal : sombre et intense. C’est pourtant si dommage que cette image n’ait pas été mieux soignée. Même en dehors de son schéma récurrent, le chant de Matthew est lui aussi assez sommaire et peu attirant au final. Nous sommes obligés d’attendre le refrain pour voir un peu plus d’originalité d’une part mais aussi un peu plus de volupté d’autre part.
Nous terminerons avec le lyrisme qui est quelque peu absent dans un certain sens où il n’y a pas tant de paroles. Néanmoins, Muse n’hésite pas à être influencé par certains de ses anciens titres (In Your World et Showbiz entre autres) pour raconter son histoire. Avec ces percussions massives, on retrouve cette envie de se libérer, de se rebeller face à l’oppresseur. Dans ce sens, on apprécie que le rythme général de la chanson fasse lien avec les paroles. Néanmoins insuffisant pour que je classe The Handler plus haut.

Bob9253 (14/14) a écrit:

Aucune surprise pour ma dernière place, 4 ou 5 autres rankers la défendront mieux que moi. Pour que je fasse quand même mon quota de lignes, je vous fais partager une OST sympathique et je vais plutôt vous parler de Butterflies and Hurricanes, qui méritait à minima cette place. Un chef d'oeuvre de composition instrumentale dynamique et varié au vocal encourageant et maitrisé qui a pâti d'une diffusion trop restreinte de la part de nos ondes nationales bien médiocres

2e

Spoiler:

Map Of The Problematique
Moyenne : 6,33

Tip' (1/14) a écrit:

Mon numéro 1, ma chanson préférée de Muse, et j’irai peut-être même jusqu’à dire ma chanson préférée tout simplement. C’est vraiment le genre de morceau qui me transporte ailleurs, dans une autre dimension, sur une autre planète. Et je crois que c’est le but, Map Of The Problematique c’est vraiment un son particulier, presque futuriste, dans le style de Depeche Mode un peu (on peut y voir des similitudes avec Enjoy The Silence, un autre de mes morceaux préférés). Dans une toute autre comparaison, MOTP me fait aussi penser à l’OST de Ratchet & Clank 3, mon jeu solo préféré, inconsciemment ça joue peut-être ! Et vous le savez maintenant, j’adore tout ce qui est synthé, électro-rock : on est en plein dedans là. Black Holes and Revelations est mon album préférée du groupe, il n’y a pas de perte de qualité du début à la fin à mon sens. Y a une thématique spatiale, rien que la pochette de l’album évoque la planète rouge, et MOTP est le titre qui l’illustre le plus dans son son.

Musicalement donc c’est un morceau unique dans la discographie de Muse, le son profond de la guitare couplé aux synthés (trois pour être exact après avoir fait ma petite recherche, j’y connais pas grand-chose mais je me suis toujours demandé comme était fait le son de la chanson, réponse ici) est juste incroyable, c’est pour moi ce qui en fait tout le charme, et qui lui donne ce côté spatial, futuriste. Et avec le piano qui ajoute par moments ce côté aérien et mélancolique en fond, ça devient orgamisque. J’adore l’ambivalence de la musique entre la tonalité sombre de la guitare et celle aérienne du piano quand il intervient. MOTP me transporte et me transcende à fond, notamment au moment où ça s’emballe après l’intro, à 0:38, début du rythme effréné que garde le morceau tout le long, sans jamais faiblir. Les différentes transitions sont excellentes, ce sont ces petits détails qui élèvent la chanson et lui donnent le relief qui me charme : notamment le synthé à 1:40 et la batterie à 2:10. L’outro est tout ce que j’aime, une bonne explosion finale.

Enfin, il n’y a pas d’excellente chanson de Muse sans que je puisse mentionner l’excellent chant de Matt, surtout dans les refrains où il tient de très belles notes, entre les fins de vers qu’il laisse traîner (« I can't get it riiiiiight, Get it riiiiiight ») et ses aigus qui suivent (« Loneliness be over, When will this loneliness be over »). Je n’ai pas trop parlé de la thématique de la chanson, car vous l’avez compris c’est avant tout le son qui me transporte, mais ça n’en reste pas moins des lyrics qui ont leur résonnance : « Why can’t we see, That when we bleed we bleed the same », fort et vrai, ou ce que je citais précédemment, « When will this loneliness be over ». Finalement, une chanson d’un aspect futuriste sur la peur du futur.

C’est un morceau qu’à mon grand dam je n’ai pas eu l’occasion de vivre en live, bien qu’il ait été en rotation sur le 2nd Law Tour et le Drones Tour, Muse ayant plusieurs dates en France lors de ces tournées, il a été joué les deux fois le lendemain du concert où je suis allé, malchance ! Mais ça motive à y retourner dans l’espoir de la vivre un jour. Depuis la première fois que j’ai entendu Map Of The Problematique, c’est devenu l’une de mes chansons préférées, et après toutes ces années (genre 12 ans) ça continue, et je ne me lasse pas de l’écouter. Toujours dur de décrire pourquoi on adore une chanson et les sensations qu’elle nous procure, mais j’espère l’avoir fait au mieux (pour MOTP, mais aussi pour les autres). Indéniablement le morceau qui me transcende le plus dans toute la discographie de Muse, une première place immuable dans mon ranking.

Jidawey (1/14) a écrit:

Eh oui bah oui. J'étais obligée.
Je me souviens l’avoir découverte après que Tip’ ait une fois déclaré dans le chan Musique que c’était sa préférée de Muse. C’est simple : j’ai écouté, j’ai adoré. La mélodie est sublime tout du long. Le pire c’est que j’ai du la réécouter 3202385 depuis et je crois que jamais j’en ai eu marre, ce qui prouve quand même qu’elle sort du lot.

C'est bête car c'est peut-être la plus courte justif de mon classement alors que c'est mon top 1, mais ça reste mon ultimate coup de coeur, et dur d'expliquer comment on accroche à une mélodie.

Bob9253 (4/14) a écrit:

Ambiance fuite éperdue et (se) sauve qui peut pour ce morceau jokérisé par 2 personnes, le morceau parle de lui-même. Une composition dynamique et exempte du moindre défaut artistique, peut-être fallait-il une mélodie plus variée pour me plaire davantage. Mon Top3 de l'Endgame n'étant pas trop populaire, le titre que j'aimerais le plus voir gagner !

nanachounainai (5/14) a écrit:

Rythme lent mais qui reste accrocheur, avec des cancans mais qui restent contrôlés, ce morceau avec un rythme electro bien réussi méritait amplement l’endgame.

Phénicia (6/14) a écrit:

J’ai pour habitude de souvent dire “Quand j’aime une chanson, ça ne change pas. Par contre, l’inverse est très courant”. Globalement, Map of the Problematique est ce qui montre le plus ce fait. J’ai déjà expliqué que j’avais 7 “couleurs” dans le tableau que j’utilisais pour le rankdown (du pire au mieux) : rouge clair, rouge, orange, jaune, jaune foncé, vert clair et vert (la dernière couleur n’ayant que deux titres). A la base, je n’aimais pas vraiment Map of the Problematique, elle était clairement orange, donc, le genre que je ne zappe pas forcément si je tombe dessus au pif, mais que je n’écoute quand même que trèèèès peu. C’était “une chanson parmis d’autre”. Aujourd’hui, je classe cette chanson dans “mes” jaune foncées, donc, dans les chansons que j’apprécie beaucoup, que je réécoutes en boucle sans trop de souci, que je ne zappe jamais. Au fil du rankdown, à chaque fois que j’aurai dû la nominer, je l’écoutais puis “Non, pas maintenant” et elle est montée de catégorie en catégorie petit à petit. J’ai eu beaucoup de découvertes au cours de ce rankdown, autant des morceaux que je ne connaissais pas/peu que des morceaux que j’ai découverts sous un autre jour, que ce soit en me posant pour écrire à son propos et au cours de toutes nos discussions lors du rankdown. J’ai pour habitude de réussir à relier des chansons à des événements ou des personnes et, au final, je pense que j’en suis arrivée à faire pareille pour elle. Quand j’ai rejoint le rankdown, j’avais peur de ne pas pouvoir bien m’exprimer sur mes ressentis, de ne pas être à ma place parmis des gros fans qui me semblaient connaître le groupe beauuuucoup mieux que moi. Et… Au final, c’était une expérience super intéressante, et une expérience pendant laquelle cette chanson était associée depuis plusieurs mois déjà. J’ai tellement souvent hésité à la nominer que je l’ai écouté lors de trèèèès nombreux tours. Au final, quand je la réécouterai, je sais que dans ma tête, je retomberai au moment de ce rankdown, je me remémorerai toutes les discussions qu’on a eu ensemble, tous ces avis partagés,... Bref, je ne pouvais pas mettre cette chanson plus bas au vu de ce qu’elle représente actuellement.
Sinon, pour dire un petit mot sur ce qui m’a fait changer d’avis à propos de ce morceau, les paroles marchent bien, les refrains en échos parlant de solitude renforcent cette idée du fait que le protagoniste est seul (vu que écho, justement !). Puis le piano, pfiou, il est beau ce piano !

Miraw (7/14) a écrit:

C’est une bien belle surprise que de voir Map Of The Problématique en endgame car je m’attendais pas mal à ce qu’elle soit éliminée car, il ne faut pas se leurrer, il s’agit ici d’un son à la fois plus moderne mais aussi plus expérimental que nous propose ici Muse. Ce que j’apprécie ici, c’est que notre quatuor sort un peu de sa zone de confort et présente une pièce déroutante et imprévisible. D’ailleurs, parmi toutes les pièces présentes dans Black Holes And Revelations, c’est de cette pépite dont on risque de se souvenir le plus avec Knights Of Cydonia et Take A Bow, City Of Desilusion que je mets aussi entre parenthèses car on a tout simplement un univers, une vision différente des britanniques.
Tout d’abord, parlons de cet introduction. On est en présence d’une initiation aux consonnances électroniques. Même s’il n’y a aucun doute en ce qui concerne l’origine de ces bruitages, à savoir la guitare, Muse pose déjà son originalité et démontre sa parfaite utilisation de la pédale, que l’on retrouve aussi dans d’autres pièces comme Sunburn ou encore Reapers. Il est vrai que l’on perd peut-être un peu plus l’aspect rock pourtant si caractéristique de notre quatuor mais il fait plaisir de voir que Muse est également capable de s’ouvrir à d’autres horizons. Le groupe n’hésite pas à utiliser des cordes graves pour approfondir cette ambiance un peu plus futuriste.
On est loin des mélodies plus écrasantes ou plus hâtives que l’on pourrait retrouver dans BHAR, Muse se contentant simplement de suivre un chemin bien défini. Cela aurait pu nous faire basculer dans l’ennui, d’autant plus que, comme à l’accoutumée, les oscillations ne sont pas flagrantes. Et pourtant, on reste attentif devant cette simplicité. Plusieurs éléments font que, pour ma part, on garde un certain intérêt dans l’harmonie. Il y a déjà ces ricochets presque incessants de guitare, comme si une pierre claquait l’eau. Il est tellement difficile de décrire cet ensemble mais tout ce que je peux dire en tout cas, c’est que ce retentissement est diablement efficace et nous prend en traître. Cette sensation réside d’un subtil mélange entre la grandeur et l’énigme. Ensuite, il y a ces quelques ajouts au fur et à mesure de la durée qui arrivent à attiser notre curiosité, notamment ces quelques notes de piano qui, sans être non plus gourmandes, absorbent et emportent. Enfin, il y a cette voix si pure et pourtant si insignifiante de Matthew qui pourrait très bien se démasquer en un chant éléve et strident. Au lieu de ça, Matthew garde cet once de dissimulation, cet once de cachotterie et suit la même légèreté, la même droiture que les instruments.
Les instruments, évoquons-les justement. Je pense qu’il n’y aura aucun ébahissement en disant que j’admire énormément ce solo de batterie. Il donne la seule et unique véritable variation du morceau, il offre la seule véritable impétuosité de la mélodie et il signe la seule véhémence du poème. Nous sommes ici en présence d’une belle cohésion et d’une belle progressivité entre les différents intervenants, ce qui peut expliquer en partie une certaine ressemblance entre les couplets.
Alors, quel est le défaut ou les défauts dans cette mélodie ? Je dirais que c’est cet aspect plus électronique et moins rock qui font que je ne suis pas non plus en extase en écoutant Map Of The Problématique parce que ça s’éloigne un peu de ce que j’écoute en règle générale. Ce n’est pas non plus une chanson que je me vois écouter en boucle même si elle donne une véritable bouffée d’air frais. C’est donc pour cela que je place Map Of The Problématique en milieu de tableau : un très bon titre mais n’allant pas vers l’excellent.

Public (8/14 - Moyenne : 8) a écrit:

Lone Jackal (3/14)

Di'mort (9/14) - Encore une musique que je découvre, que j'apprécie, mais que j'ai du mal à classer. D'un côté elle me donne de très bonnes vibes, et est vraiment agréable à écouter... Et à côté de ça, elle est pas SI originale. Donc je pense que en haut de bas de classement, c'est une bonne place pour cette musique qui envoie, sans pour autant être mythique. J'ai passé un bon moment, mais pas celle que j'ai le plus envie de réécouter.

Oniromancie (12/14) - Une bouffée d'air frais ! J'aime beaucoup comment la plupart des mots chantés sont bien appuyés. Il n'y a pas vraiment de refrain, c'est une courbe continue, mais cela ne m'a pas particulièrement dérangé. Le morceau ne me marque pas non plus pour autant, il est particulier.

Machu Pichu (12/14) a écrit:

Dès la première note, Map of the problematique te prend en otage de son univers avec son rythme entraînant. Il y a quelques points frappants dans MotP, je ne sais pas pour vous, mais lors du refrain Matt insiste à fond sur le get it riiiiiiight (il le répète 2 fois en plus) et pourtant moi c'est le since I met you que je trouve le plus beau alors qu'il l'expédie, j'ai l'impression d'entendre une sincérité brute. Ce que j'aime le plus dans cette musique ce sont probablement ses paroles, je les trouve absolument magnifiques du début à la fin, c'est indescriptible. Le "Why can't we see that when we bleed we bleed the same", c'est tellement simple et tellement beau putain. Malgré tout, la chanson reste constante dans sa qualité du début à la fin mais elle n'a pas vraiment de coup d'éclat ni rien, elle est pour moi "juste" bonne du coup ça la mets un peu en dessous du reste.

Cumulo' (13/14) a écrit:

Je me fais des ennemis en plaçant ce morceau aussi bas, maiiiiis. J'ai peu de nostalgie avec BHR, c'est le dernier album de Muse que j'ai écouté à l'époque où je me suis fait tous leurs albums sortis - peu avant Drones je crois -, et malheureusement peu de choses m'ont marqué. J'ai bien plus retenu SBH et KoC, à l'époque, que MotP qui honnêtement, a du attendre ce rankdown pour être reconnu à sa juste valeur par moi. Et franchement c'est un très bon titre, vraiment, je trouve son intro excellente et j'apprécie beaucoup comment la guitare a été utilisée. Mais malheureusement, sans pouvoir l'expliquer, je vibre moins qu'avec tout ce que j'ai mis au dessus.

Et donc sans surprises, notre grand gagnant de ce rankdown Muse est :

Spoiler:

1er

Hysteria
Moyenne : 6,22

Cumulo' (3/14) a écrit:

Franchement la basse de ce morceau est suffisante pour justifier sa présence dans mon top 3. C'est le meilleur argument et il ne peut pas être contré, parce que cette basse reste toujours aussi jouissive peu importe le nombre de fois que j'écoute ce morceau. Cette basse reste accompagné d'un morceau super énergique et qui bouge beaucoup, pendant que la basse nous hypnotise en arrière plan, nous transcende et nous fait atteindre cet état d'hystérie... Bref je suis fan, du morceau, de sa vibe, de son thème, de sa BASSE. <3

Tip' (4/14) a écrit:

Probablement (du moins à mon goût) la meilleure basse de toute la discographie de Muse. Je parle beaucoup de Matt et de son chant dans mes commentaires, mais Chris devrait avoir autant de reconnaissance tellement il peut être insane, et surtout ici. Il y a une ambiance dans Hysteria que j’adore, c’est sombre, heavy, dynamique de bout en bout, groovy… Que du bonheur dans mes oreilles. Et puis ce morceau a une place particulière pour moi, car j’ai découvert Muse avec Starlight, et Hysteria justement, l’un passant à la radio et l’autre dans une publicité pour un parfum – Insolence de Guerlain - à l’époque, en 2006. Et j’adorais la musique de cette pub donc j’avais fait ma petite recherche sur mon ordinateur familial pour trouver cette perle !

La première chose qui m’a fait tomber amoureux d’Hysteria, et de Muse par conséquent, avant même Matt dont je ne cesse de louer les performances vocales dans cet endgame, c’est donc simplement la musique. Juste mon dieu cette intro à la basse, c’est de l’eargasm purement et simplement. La basse, la basse, la basse… Mais je n’oublie pas non plus la guitare qui est tout aussi excellente, le riff dans les transitions est vraiment top, et surtout, l’un des meilleurs moments, le solo qui démarre à 2:23. Ce titre, son thème, ses lyrics (l’obsession qui devient borderline de la folie), c’est le côté sombre de Muse dans lequel on peut se retrouver. Et voilà, 3min48 d’explosion c’est juste kiffant. C’est de l’"angry Muse", comme j’aime l’appeler, dans tout ce qu’il y a de meilleur, et le chant vindicatif de Matt match parfaitement bien à l’esprit du titre. Le refrain se gueule facilement en cœur en solo ou en live. En parlant de concert, inutile de préciser que c’est un morceau ouf. Bien que Butterflies & Hurricanes, absent de l’endgame, soit mon morceau préféré sur Absolution, Hysteria n’en est pas du tout loin. Chanson exceptionnelle dans un album exceptionnel.

Jidawey (4/14) a écrit:

Mon top 4, mais pas des moindres !
Une des mes grandes favos sans pour autant que je l’aime à 100%.
Honnêtement, c’est sûrement LA meilleure intro de mon point vue de toutes les chansons de Muse. Je sais pas, dès que je l’entends, elle me fait quelque chose, frissons direct. Je la trouve parfaite, la basse qui commence au top dans son petit rythme, et puis la guitare et la batterie qui arrivent avec force et la complètent, elles sont dynamiques, mystérieuses, c’est MYTHIQUE. Et WOW ça sonne tellement bien (surtout en live), elle dure ni trop peu de temps ni trop longtemps. J’en ai toujours été fan. Moi ce que j’adore toujours dans les mélodies, c’est une bonne montée mais avec un petit retour en arrière, ce qui fait qu’on entend une progression, et là c’est si bien harmonisé, impossible de faire mieux. Je crois qu’à choisir entre les 3 instruments je préfère la guitare pour les sons, mais sans la basse et la batterie en base, ce serait clairement pas aussi classe. Chris, Dominic et Matthew, vous gérez, y’a pas à dire.

Niveau paroles et sens, c’est assez bien amené, on peut pas dire qu’on ne ressent pas la folie qui rôde. Ça aurait peut-être pu être un chouia plus développé dans la construction, on reste sur une structure basique et seulement 2 couplets.
Le riff aussi à 3:20, excellent également. En totale cohérence avec l’esprit de la chanson, très bien pensé, ‘fin pas grand chose à dire à part que c’est là encore un gros point fort.

En fait le seul regret que j’ai dans cette chanson, c’est que les refrains auraient pu selon moi être améliorés. Ils cassent le rythme, un peu. Pourquoi pas, mais là, y’a moins d’émotion je trouve. Il y a un décalage certain avec les couplets, et j’aime tellement les couplets que forcément j’attendais d’être aussi wowed par les refrains. On perd la dynamique de la basse, y’a de l’énergie en moins, le chant s’allonge, et perso, ça me fait redescendre un peu de cet effet de hype.
C’est ce qui fait que j’aurais du mal à la classer en top 1, mais c’est une chanson que j’adore et si y’avait eu un peu plus de peps au refrain elle aurait probablement pu s’attribuer ma première place sans soucis.

nanachounainai (6/14) a écrit:

Rythmé sans trop faire de cancans inutiles, je trouve que ce morceau, en particulier la batterie qui ajoute à l’effet de panique, en fait un morceau spectaculaire.

Miraw (6/14) a écrit:

C’est avec ce titre que j’ai plus ou moins découvert Muse. Et oui, à l’époque (purée, on dirait que je suis vieux en disant cela), c’était la musique d’un pub pour un parfum, je me souviens plus trop lequel et cela n’a guère d’importance. C’est un titre que je prends plaisir à écouter et à redécouvrir car honnêtement, Hysteria est un très bon titre et je pense que même dans plusieurs années, mon avis sur le titre n’aura pas changé car je trouve que cette chanson tout particulièrement à un peu bouleverser les codes de Muse et dans le bon sens du terme.
C’est notamment avec ce morceau que j’arrive à retrouver la fougue et la folie du groupe avec un schéma relativement complexe mais néanmoins structuré. Attention, je ne dis pas là que les autres titres de l’album ou même les précédents albums n’ont pas de fantaisie mais Hysteria se focalise principalement sur ces deux aspects. Il est vrai que lors des premières écoutes, on a du mal à croire qu’il s’agit bien de la bande à Matthew, lui que l’on associe plus à des thèmes plus mélancolique, plus doux même si la colère explose parfois. De plus, sur l’album Absolution, on est plus en présence de ballades et avoir une pièce plus directe, plus querelleuse, plus hargneuse permet à Hysteria de tirer son épingle du jeu.
Même si j’ai sous-entendu qu’Hysteria était unique dans l’ensemble de la discographie de nos musiciens, les principales caractéristiques restent bel et bien présentes : une basse ravissante et parfaitement audible, une guitare plutôt funky et une batterie qui demeure bien présente mais qui aura déjà l’avantage de ne pas être trop prépondérante. La véritable force d’Hysteria réside dans la basse et offre d’ailleurs cette particularité qui peut paraitre anodine mais qui, pour ma part, fait tout son charme : la basse est au cœur de la chanson. C’est elle qui construit le riffing global de la guitare, c’est elle qui est mis en avant dans l’instrumental, en témoigne de l’introduction et c’est, d’une certaine manière elle aussi qui construit et fait vivre l’air.
Avec cet instrumental qui est haletant, suffocant et assez pesant, je considérais presque Hysteria comme un titre qui se rapprocherait du metal. Une sensation qui est prononcée de par le chant de Matthew qui se veut beaucoup plus foudroyant et perçant qu’à l’accoutumée. C’est une atmosphère qui me parle bien et qui va bien à Muse (je regrette d’ailleurs que le quatuor n’ait pas plus proposé de morceaux avec une telle intensité dans l’ensemble de ses œuvres).
Ma petite déception se niche au niveau du solo. Ca rentrera sans doute en contradiction avec tout ce que j’ai pu dire depuis le début mais, il est vrai que ce solo dure longtemps. Il est certain qu’il n’est pas cyclique. Il est juste qu’il est excentrique et incopiable. Néanmoins, l’accord de la guitare à ce moment précis de la romance est en inadéquation avec le reste. Pourquoi choisir un accord aussi aigue, là où l’ensemble du riffing proposé est dans l’ensemble écrasant ? Surtout, le petit solo exécuté à la toute fin de la musique est dans un riffing oppressant et concorde parfaitement avec les principales notes de guitare.
Fort heureusement, rien de bien inquiétant car Hysteria reste un entremets délicieux, copieux et attirant. Pour terminer, je tiens à dire qu’au niveau des percussions, je reste sans voix devant tant de frénésie et que même si je suis habitué à des œuvres plus hâtives et cruelles, le tonus dégagé ici me fascine. Et rien que pour cela, Hysteria mérite d’être dans cet endgame.

Bob9253 (7/14) a écrit:

L'une des têtes de proue du groupe à juste titre, une valeur sûre. Soit on aime le style très punch du morceau, soit pas. Et moi j'adore ! Le successeur d'Interlude en a sous le ventre, et le groupe va te le montrer ! Le petit plus personnel va à l'inventivité du troisième refrain

Machu Pichu (8/14) a écrit:

Au début, Hysteria arrive comme un fond sonore. Tu entend quelque chose qui va arriver de loin (ça arrive d'ailleurs juste après le magnifique interlude) et tu attends à ce que ça se rapproche, et à 0:11 puis 0:21 c'est bon le moteur est démarre et on pars à fond. Et alors quand on passe au solo en 2 temps (voire même 3) de 2:14 à 3:05 c'est juste magnifique quoi. On a beaucoup de colère, d'"hystérie" qui se dégage de ce morceau, parfois c'est peu être un peu trop et on peut avoir du mal à apprécier cette voix trop en colère de Matt et qui perd un peu ses hauts et ses bas, toute sa tessiture et reste toujours dans le même registre. Cela dit c'est quand même une émotion très forte qui ne se contrôle pas donc je trouve ça compréhensible, et ça donne également toute sa puissance au titre. Et puis bon, il y a la musique, le solo et ça, ça n'a pas de prix.

Phénicia (9/14) a écrit:

Hysteria a un truc qui me gêne… Je n’aime pas les couplets. En fait, c’est Sunburn inversée. On a des refrains incroyable, mais des couplets presque “retenus” vocalement. Après, j’adore l’instrumental qui marche nickelle à côté ! Et c’est pour ça que je l’ai jugée plus bas. Parce que contrairement à ces morceaux où j’ai besoin de l’ensemble pour être emportée, là, juste l’instrumental me suffit, puis les refrains qui donnent un “bonus”, ça rend le tout génial à mes yeux.

Public (9/14 ex-aequo - Moyenne : 8,3) a écrit:

Di'mort (3/14) - Que dire... Une ligne de basse au top, un morceau qui change de ce que l'on peut entendre habituellement de Muse, la voix de Bellamy est puissante... Pour être honnête c'est aussi la nostalgie du lycée qui fait que je la classe si haut, car avec un peu de recul, je me dis que certaines que j'ai classé plus bas, j'aurais tendance à les trouver meilleures... Mais pour ce qu'elle représente, pour un titre qui convient parfaitement à la musique en elle-même (bien que je ne m'attarde pas trop sur les paroles honnêtement), j'approuve totalement Hysteria. Le vrai côté Rock de Muse, pour ceux qui en doute, il existe.

Oniromancie (9/14) - Très agressif ! La basse notamment, et le soli de guitare ! Le clip est superbe, et il m'a aidé à apprécier la chanson encore plus. Néanmoins, je trouve la voix est un peu trop faible et le refrain trop sage. Un goût d'inachevé mais le résultat me plaît quand même.

Lone Jackal (13/14)

Phénicia Messages : 504 Date d'inscription : 13/08/2017 Age : 29 Mes Badges :

Tableau résumant les nominations/éliminations jusqu'à l'endgame.

Merci Miraw pour l'organisation de ce long et super rankdown ! Merci aussi Phéni pour ce tableur récapitulatif des nominations et éliminations. C'était vraiment trop bien de partager avec vous tous, dans l'accord et de le désaccord :kiss2:

Très content du résultat final ! Hysteria est un très bon représentant de la discographie du groupe, un de mes morceaux préférés, et c'était vraiment le consensus parmi nous tous ; quant à mon titre préféré, Map Of The Problematique, il finit deuxième, yeaaah.

J'ai repris le classement (en corrigeant la place de City Of Delusion finalement 8ème) :

CLASSEMENT FINAL:

Enfin, quelques morceaux robbed à mon goût dans ce classement, ou qui auraient mérité l'endgame selon moi, que je souhaitais mettre en avant avec ce clap de fin :

- Exogenesis : Symphony Part 1 (Overture) (102e), qui méritait bien le top100 imo, ça me met toujours des gros feels, mais c'est sûr que c'est particulier
- Dead Star (96e), le côté plus "heavy" de Muse, une de mes angry songs préférées, et surtout un de mes deux jokers, qui dans ce rankdown n'auront pas eu vraiment d'influence mdrrr
- Blackout (87e), je trouve la plus belle balade du groupe
- The Void (81e), mon morceau préféré de Simulation Theory, défendu en vain lors de sa nomination
- Sing For Absolution (67e), ce crescendo final, cette mélodie au piano, les feels...
- Assassin (41e), tellement une des chansons qui m'enjaille le plus, ce riff !
- Knights Of Cydonia (38e), j'aurais mis ma main à couper qu'il serait en endgame avant le début, un morceau complètement wtf et ouf, l'un des meilleurs voire simplement LE meilleur en live, parfait closer
- Algorithm (29e), pas une mauvaise place en soi mais j'aurais aimé le voir comme représentant de Simulation Theory en endgame, qui est le seul album non-représenté
- Bliss (25e), Butterflies & Hurricanes (24e) et Stockholm Syndrome (23e) : les trois, virés à la suite, finissent à une place correcte, mais ils auraient amplement mérité une place en endgame je trouve. Des petites pépites et d'excellents morceaux live (Bliss et SS ; jamais entendu B&H sadly), si jamais certains qui passent par là ne connaissent pas (je pense aux spectas peut-être), je recommande chaudement !

J'espère que certains mettront aussi les chansons qu'ils auraient aimé voir plus hautes, car au bout du compte, il y en a pour tous les goûts dans la discographie de Muse : je pense que c'est ce qu'aura prouvé ce rankdown !