Rankdown de vos musiques préférées - 13e édition

Bon la quote entière est bien, je suis forcé d'éliminer INEXPLICABLE by The Correspondents alors que j'en ai pas envie. Je l'aime bien mais c'est celle que j'aime le moins dans le quote, c'est celle qui est la moins entrainante. Mais très déçu de cette quote.

Je vais nominer Woo – ganggangsullae, le beat est très bien, la chanteuse est sympas, mais alors le chanteur.... Zzz. Je trouve que le chanteur en fait trop et que ça lui correspond pas. La musique est beaucoup trop courte et ne laisse pas le temps au titre de s'exprimer un peu plus et manque de mélodie au final. Puis le fait de pas comprendre le coréen enlève un peu de son utilité au rap quand c'est juste un kick avec un chanteur.

Après 42 tours de présence dans la quote, Dead est désormais le morceau que j'apprécie le moins du lot. Et ça ne s'est pas joué à grand chose avec d'autres, mais son ambiance un peu routinière et le fait que les quelques ajouts d'intensité se produisent simultanément avec "le gel" des paroles à 60% de son avancée ne lui permettent pas d'aller plus loin dans ce concours pour ma part. J'ai néanmoins bien aimé le son quand même, il sait s'imposer et se laisse bien écouter sur son temps d'expression, pas tellement de point faible et c'est ce qui a justifié, pour moi du moins, sa longévité.

En nomination... Et bien c'est exactement tout le contraire...

Philistin ! Profane ! Comment oses-tu ! Entends-je déjà à mon encontre. Et vous avez raison, car la musique est incroyable et unique : le lyrisme est très bon, l'instrumentation est riche, le chant impeccable, les ajouts divers sont pertinents, bref la musique est franchement bien élaborée, vraiment. Le problème... C'est que j'en ai trop. J'accroche bien avec l'ambiance bien barrée du début, et qui du coup continue sur l'extravagance pour sa cohérence, mais le titre est parti dans une direction que je trouve assez hasardeuse. En particulier, je note que je n'apprécie pas trop le moment vers 1 minute 30 et la variation vocale qu'a pris le morceau à ce moment là, où on était sur un duo qui fonctionnait bien et qui devient presque à ton unique. Ceci, accompagné du fait que les cordes, les percussions et le chant très appuyés deviennent quand même excessifs au bout d'un certain temps d'écoute -je pense notamment à l'excellente portion d'instrumentale seule, qui bien que me rappelant du bon Muse par certains aspects, n'est pas forcément ce que j'attendais de la composition à ce moment-là, j'y aurais préféré soit une sorte de relachement dans la tension du son, soit qu'elle soit gardée en l'état mais qu'elle soit suivie d'une portion moins "agressive". Juste avant, la portion débutant à 2 minutes 16 est vraiment trop confuse et "cafouillis" pour que je l'apprécie. Pour achever le tableau, j'ai l'impression que la fin de la musique revient sur son build médian, qui n'est pas auditivement ce que j'y préfère. D'où cette sensation de "trop" que je ressens à la fin de l'écoute. Mais un morceau excellent, vraiment, qui restera peut-être un moment dans la quote ou qui sera sauvé à juste titre, et que je nomine pour être juste car je préfère entendre les autres sons restant en compétition, comparativement.

Nominations:

Classement:

Et bien non, Closure to Moscow ne restera pas longtemps dans la quote. Sans être mauvais, le son se retrouve dans une très bonne quote et je n'hésitais qu'entre lui et un autre. Sauf que Closure to Moscow, même si ce son a des bonnes choses, c'est complétement chaotique et hasardeux. J'ai vraiment un mal fou à suivre ce qui se passe, c'est très perturbant et à plusieurs moments je me suis retrouvé à me dire "ah j'aime bien finalement !" "ah en fait non". Très perturbant donc c'est le bon moment pour le sortir.

Je décide de nominer Car Crash - The Texas Chainsaw Dust Lovers. Le son ne me plait pas beaucoup de base mais ça pouvait passer, mais j'ai l'impression qu'il se passe toujours la même chose pendant 4min53 quasiment. Si on adhère, c'est pas mal, mais sans être désagréable c'est pas du tout quelque chose sur lequel je prend du plaisir. Donc quand tu te retrouves avec un son qui fait toujours la même chose et que tu n'aimes pas spécialement, il ne reste pas de point positif pour sauver la chanson.

Nominations:

Classement:

Pour ce tour-ci, mon élimination se portera sur le titre Synergia de Mystical Complex & Sajanka. C’est une chanson bourrée d’originalité dans le fait de mélanger musique traditionnelle avec une mélodie plus moderne, résolument électronique avec de la psytrance et de la trance. Honnêtement, c’est un style et même plus globalement un projet très surprenant, véritablement unique, un voyage marquant entre coutumes, croyances et futur. Mais peut-être que j’attendais énormément de ce morceau et qu’à l’arrivée, j’ai été quelque peu déçu du résultat car le concept, bien qu’audacieux, ne va pas toujours jusqu’au bout de ses idées. Les premières impressions de la composition sont très satisfaisantes, beaucoup de mélodicité, presque une incitation à la méditation et au repos avec ces instruments purement traditionnels. On se laisse parfaitement emporter au pays des mille et un rêves, une invitation sur les terres d’Orient et sur ses magnifiques paysages. La progression est plutôt douce, les couches à la fois instrumentales, vocales et harmoniques s’accumulent sans qu’elles soient lourdes ou indigestes. La transition et le drop ne sont pas non plus brutaux, les accompagnements se font naturellement et fluidement sans que l’on soit envahi. On bascule par la suite dans une atmosphère psychédélique, une sorte d’ouverture de l’esprit. Ce n’est pas la psytrance pris seule qui soit la plus novatrice mais elle s’associe bien avec la musique orthodoxe que l’on continue à entendre en arrière-plan. En revanche, l’addition de couches musicales devient un peu plus confuse à mesure que l’on progresse dans le titre et dans ce style trance. On s’y perd pas mal et l’inspiration traditionnelle se noie de plus en plus dans ces sonorités électroniques. Fort heureusement, ce sont des sections qui sont généralement courtes donc la gêne reste très limitée. Dès lors que la première partie électronique se termine et arrivée sur le second acte du titre (à partir de 2:06), on arrive au meilleur moment de la chanson à mon goût. L’aspect électronique est toujours présent mais bien plus discret qu’auparavant, la personnalité coutumière redevient le centre de la composition et c’est cet apport un peu plus symphonique que j’ai absolument adoré. C’est fin, c’est modéré bien comme il faut, c’est un temps d’une liberté totale pendant lequel nous montons au ciel.

Et on arrive aux passages qui m’ont fait décroché du titre. Cette accélération au niveau du bpm, je ne la comprends pas, elle enlève absolument tout le charme, toute la magie et toute la délicatesse que l’on avait de l’impulsion traditionnelle. D’ailleurs, à partir de cette prise de vitesse, ce qui était pourtant la qualité et l’essence première de Synergia, à savoir cette étincelle orthodoxe aura quasiment disparue. Certes, on continue à la ressentir par le biais des harmonies vocales mais pour ce qui est de la mélodie et du travail instrumental, elle n’a absolument plus sa place et c’est fortement dommage de laisser autant le loisir à la psytrance somme-toute conventionnelle pour dissoudre en quelque sorte ce traditionalisme. On finit par revenir au tempo initial et là, on est dans l’obscurité la plus totale. J’apprécie le fait qu’un groupe, un artiste se renouvelle perpétuellement dans la mélodie mais ici, on perd quand même complètement le fil conducteur. Arrivé à 4:19, on est dans ces effets de « musique inversée », ce qui s’apparente à la première partie du morceau mais à l’envers. Outre le fait que je trouve cette section bien trop longue, elle ne procure et n’apporte strictement rien à la composition. Je ne saisis aucunement la sensation, l’émotion qui doit être perçue pendant cette interlude. On repasse une nouvelle fois avec une transition et un drop qui finissent par ne plus vraiment être intéressants car trop répétés et construits de la même manière à chaque fois. De plus, les sonorités électroniques sont elles aussi assez redondantes au final, sans grande folie par rapport aux bonnes impressions du début. Un autre passage du titre m’a laissé un bon présage, c’est celui pour lequel les percussions viennent faire leur apparition. Franchement, on retrouve le côté coutumier, on reste dans le dynamisme de la mélodie électronique, c’était une excellente idée. Regrettable finalement que ce moment ne dure qu’une petite poignée de secondes et surtout à la quasi fin du morceau. Pas grand-chose à redire sur cette fin de chanson qui reprend les mêmes influences que « l’introduction ». Synergia partait d’une superbe intention, d’une extravagance alléchante mais ruinées par une exécution maladroite.






Mon dernier tier 7 est donc dans mon viseur pour ce tour de nomination et il ne s’agit ni plus ni moins que de Beautiful Beaches de James. Je ne vais pas forcément être du plus original dans ma justification et reprendre pas mal de mes propos que j’ai pu écrire lors de mes précédents écrits. Le morceau se classifie dans de l’indie rock/pop, un style qui n’est pas vraiment réputé pour être le plus fantastique (dans le sens insolite) qui soit. Beautiful Beaches ne fait pas vraiment figure d’exception, même si un point principal lui a permis d’être le dernier nominé dans ce dernier tier. Et cette petite particularité vient tout simplement de la durée du morceau. On ne va pas vraiment se leurrer qu’une grande majorité de chansons qui touchent à ce style tournent aux alentours des trois minutes. La raison est on ne peut plus simple : ce sont généralement des compositions qui sont calibrés pour la radio, qui font clairement le taff et qui sont très agréables à écouter dans de nombreuses circonstances. Je n’ai pas forcément une dent contre ces titres puisqu’il peut m’arriver d’en écouter certains. Malheureusement, ce sont des chansons qui vont avoir tendance à se ressembler avec des accords similaires, des timbres de voix très proches et d’autres éléments musicaux aux traits communs. Dans un sens, le simple choix du groupe d’allonger (volontairement ou non) le temps total du morceau le rend plus « atypique », un peu plus « surprenant ». Car même au-delà d’une durée, la formation se différencie aussi sur son caractère plus nostalgique/old-school et sur quelques connotations synthpop qui apportent de la gaieté. On ressent même une ambiance plus atmosphérique, plus détendue qui n’empêche pas une direction plus dansante qui se manifeste surtout par le côté synth (synthétiseur) du morceau. J’admets que la composition part d’une base bien plus fournie que ses principaux rivaux avec quelques influences qui tournent à l’avantage du collectif britannique.

Seulement voilà, c’est une bonne chose que d’accumuler et d’associer les styles, encore faut-il les modeler et les rendre remarquables. Et malencontreusement, on est plutôt loin du temps dans le cadre de Beautiful Beaches. Le départ était pourtant assez prometteur chez moi, une couche de synthétiseur qui prend de plus en plus de hauteur, ce petit glitch en plein milieu assez inattendu et une progression subtile mais néanmoins attrayante. Puis arrive cette transition qui nous dirige vers la pop et la promesse pourtant si séduisante disparait quasi instantanément. Une boîte à rythme en guise de percussions, un clavier qui se limite à deux tons, une guitare qui ne va pas beaucoup plus loin que deux-trois accords, voilà comment nous pourrions résumer ce premier couplet. Ca se laisse facilement écouté, c’est bien produit mais ça ne va vraiment pas plus loin chez moi. La mélodie sonne comme déjà entendue, il ne subsiste aucune once de surprise, le chemin est tout tracé à chaque note. Le chant est chaleureux, amical, un timbre de voix qui n’a pas forcément l’effet d’une bombe ou qui va nous renverser mais c’est un type de performance que j’apprécie et qui combine très bien avec le genre indie/synthpop de l’instrumental. Mon plus profond regret est cette absence quasi-totale d’évolution dans la mélodie où la boîte à rythme ne bouge pas d’un poil, le synthétiseur se contente de la même rythmique et la guitare n’offre pas plus de divertissement avec la même partition sur une grosse moitié du morceau. Certes, on a toujours une certaine progression, une montée en puissance, l’arrivée de nouveaux instrumentaux, notamment une véritable batterie pendant le « refrain » mais l’instrumental en lui-même demeure linéaire. L’intérêt renait à partir de la quatrième minute avec des effets d’étouffements, un jeu de batterie un peu plus technique et dynamique, des chants lointains, un synthétiseur qui refait à nouveau de jolis effets et les vingt dernières secondes sont vraiment plaisantes. Le fait que le schéma entrepris par James ne soit pas le classique couplet-refrain-couplet-refrain est tout à leur honneur. C’est dommage que le début et la fin du titre soient vraiment bons et que tout ce qui se trouve entre n’a rien de bien mauvais mais n’a aussi rien de bien excentrique. Désolé au ranker même si je pense plus à une rankeuse sur ce morceau .

Nominations:

Classement:

Pour l’élimination, il s’agira de

Spoiler:

Honnêtement, je l’ai vraiment bien aimé lors des premières écoutes. Le début m’emballait bien. J’adorais le côté très dansant, très catchy, la ptite voix rockeuse et ces césures pour l’instru avec trompette/saxo. C’était super mims, sans oublier le petit moment réservé à la guitare toujours accompagnée de cette instru. Vraiment plaisant.
Puis ça reprend à l’identique, jusqu’à la folle accélération du couplet. Et il est vrai qu’à la suite de la partie à la guitare puis meme de ce passage, je me suis lassée de l’instru… et finalement sur la longue, le morceau ne m’a plus marqué  

Pour la nomination, il s’agira de

Spoiler:

Je pensais attendre un tour, mais vu que je ne suis pas douée pour tenir mon tableur à jour, finalement, elle arrive maintenant.
Cette musique m'a troublé de fou. Mais merci le ranker. En vrai je passe un bon moment en l'écoutant. J'adore le passage qu'avec l'instru tranquille à 2min30 pour finir la musique avec le saxo. J'aime aussi le départ de la musique avec le beat classique qui donne le rythme au morceau.  
Cependant, je suis pas du scratch qui est présent dans le morceau, ni du passage où ça chante à plusieurs. Meme si ça fait très festif, et ayant l'habitude d'écouter des lives ou même des musiques de stade, ect, ici, c'est particulièrement saturé, et meme si ça s'emflamme et que les personnes ont l'air de vivre leur meilleure vie, le passage me laisse un peu sur ma retenue.. J'ajoute la richesse des paroles, soit 4 fois la meme phrase tout le long, avec une ou deux variantes parfois, ça me lasse un peu. Et parmi les variantes, le cheeseburger me fume de rire, mais je reste focus là dessus, c'est horrible  

Nominations:

Classement:

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Plop' folks. Tout d'abord, désolé pour ce retard, je vis un peu à 300 à l'heure en ce moment avec ma recherche d'emploi ce qui ne me facilite pas les choses vis-à-vis de mon temps libre.

Mon élimination portera sur Woo - Ganggangsullae. Ce son comporte pas mal d'éléments intéressants : une longueur qui est bien ajusté, une ambiance relativement chill, et la thématique proposée est intéressante (le Ganggangsullae étant à l'origine un rite traditionnelle sud-coréeen qui consistant à danser en nombre durant la nuit de pleine lune la plus claire de l'année pour que les récoltes suivantes soient bonnes).

Pourtant, je pourrais faire une critique ici sur l'instru, et c'est là malheureusement ou le bat blesse pour ce son. Car elle a beau être chill et agréable à écouter, je trouve que par rapport à la thématique, il manque un côté un peu folk en dehors du chant "Ganggangsullae". Ce qui fait que, là ou ce son aurait pu se démarquer et briller un peu plus, il rentre finalement un peu dans le rang car l'instru ne se démarque pas tant d'autres sons rappés pouvant être proposé ailleurs. Un peu comme un potentiel inexploité selon moi.

Ma nomination, quant à elle, se portera sur ce son.

Spoiler:

Bon, je vous avouerai le son ici présent me laisse un peu indifférent : la thématique a souvent été vu, revu, chauffée, réchauffée, et  l'air n'évolue que très, voir trop peu pour maintenir mon attention en haleine que ce soit au niveau de ses notes, de son air, ou de son intensité. Et ce, même si ce sentiment de sérénité qui s'en dégage avec le choix des notes, et le rythme relativement soutenu de la chanson est agréable, bien que pas vraiment marquante.

Le cocktail de tout ça est que, comme bon nombre de mes Tier 3, je décroche pendant l'écoute à cause de la platitude de la chanson (au contraire d'un Closure to Moscow, parfait contre-exemple ici) dont la thématique a été vu et revu, et qui rend par conséquent ce son relativement oubliable me concernant.

Nominations:

Classement:

J’ai éliminé Dust Lovers - Car Crash puisque de toute manière c’était dans les futures nominations donc le choix a été plutôt facile pour moi. En soit la musique n’ai pas mauvaise, ce n’est pas que je ne l’aime pas mais je suis assez indifférente à celle-ci si ce n’est les « Car Crash » qui résonnent et qui deviennent un peu fun. C’est une musique que je pourrais écouter une fois par an pour m’amuser quoi, mais je n’irais pas la réécouter sans contexte.
Je ne suis pas très transportée par l’instrumentale, car encore une fois j’ai une impression de « déjà entendu ». Le rift de guitare dans l’introduction est sympa, mais rien qui ne viennent m’accrocher plus que ça donc ça ne me permet pas d’entrer dès le début pleinement dans la musique. C’est un peu la seule chose que je retiens de cet instrumental, bien qu’il soit assez prépondérant dans la musique, au même titre que la voix.
Parlons justement de la voix, aux premières notes elle paraît comme hypnotisante. Je suis partagée concernant le timbre du chanteur, honnêtement je ne sais pas si j’aime. Il y a une attitude dans la voix que j’adore mais en même temps, je ne sais comment expliquer, il y a quelque chose qui me dérange comme si ça sonnait « faux ». Bon après la mélodie ne m’emballe pas plus que ça et la partie « hmhmhmhm » ou « ouhouhouh » (je ne sais pas trop) puis les « hey hey » derrière me décroche complètement de la musique. C’est la partie qui m’attire et me stimule le moins dans la musique.
En soit le refrain et sympa et apporte vraiment du plus à la musique avec son effet un peu de folié ça vient trancher avec ce qu’il y a avant. Cependant les éléments ne me surprennent pas assez, pour que j’adhère complètement à cette musique.

Pour la nomination j’ai donc décidé Northlane - 4D. Je vais pas mentir, le métal c’est pas ce que j’écoute le plus, cependant j’ai quelques morceaux dans ma playlist auxquels j’accroche énormément. Ici, des les premières notes de l’instrumentale je n’arrive pas à adhérer à l’atmosphère de la musique. Il y a certes une dynamique importante, une bonne énergie mais ça ne suffit pas pour moi à cette mélodie que je trouve agressive, j’ai l’impression de me faire gifler par la musique ça me dérange.
Quand la voix entre, je suis juste dans l’incompréhension. Déjà je n’adhère pas forcément à la partie vocale mais en plus de ça j’ai l’impression qu’elle est totalement en décalage avec l’accompagnement. Je n’arrive pas à coller les deux, j’ai l’impression que c’est des parties différentes qui ne vont pas ensemble et c’est dérangeant.
Au bout de 1 minute, je me dis : tient j’aimerais retrouver une partie un peu plus lyrique, plus mélodique. Bingo ça arrive. Mais peut être pas de la manière dont je le souhaitais. Ce qui est intéressant c’est que j’ai l’impression d’un dialogue entre la partie 1 et la partie 2. Mais encore une fois je trouve le changement un peu trop abrupte, j’arrive pas à percevoir dans l’instrumentation qu’il va y avoir un changement, et la mélodie à la voix arrive. Je trouve qu’elle ne colle toujours pas avec ce qui est avant donc ça renforce mon incompréhension. Après je suis pas super fan de cette mélodie et de la voix du chanteur même si en soit je peux comprendre que c’est le genre de mélodie qui puisse donner envie de chanter avec.
En revanche j’aime beaucoup la partie instrumentale / vocale qui se lance entre 2:17 et 2:37. Pour le coup elle me fait complètement entrer dans l’atmosphère avec un rythme marqué, cette saturation que je trouve pour le coup pas désagréable du tout et qui au contraire vient me plonger dans la musique. Je suis presque comme hypnotisée par cette partie, comme si la musique m’absorbez avec le cri du chanteur, la guitare qui s’agite. Il y a une sorte d’hypnose. C’est juste dommage qu’elle ne dure pas plus longtemps et qu’on retombe sur cette mélodie qui ne me plait pas tant.

Nominations:

Classement:

44e - death's dynamic shroud - Judgment Bolt -  stromsolar

Je voulais une musique électro est j'avais encore rien mis de dds en RD jusqu'ici donc me suis dis why not ? J'aime beaucoup dds pour le style de ses musiques. Il y a souvent de nombreuses voix modifiés qui sont d'ailleurs toujours plaisantes à mes oreilles. Des samples très accrocheurs et généralement une dose expérimentale dans la construction des morceaux qui rends ceux-ci très agréables à suivre.
Ici je suis addict du sample principal. Et je suis très appréciatif du fait que celui-ci n'est pas non plus utilisé en excès. Il est présenté au début et mis en conclusion du build up final.
On a justement une très jolie montée en puissance sur tout le milieu du morceau. En fait je ne saurai absolument pas décrire tout ce qu'il se passe durant cette partie centrale mais j'adore toute l'évolution et la progression qu'on y retrouve.

43e - The Correspondants- Inexplicable   - Di'mort

Alors je ne pensais pas cette musique si connue même si j’aurais du m’en douter étant donné que l’artiste est assez connu…
Que dire ? J’adore le mood de cette musique ; j’adore l’écouter principalement dans la rue la nuit, en allant ou en rentrant d’une soirée.. Elle me donne le smile et l’envie de danser ! Et de manière inexplicable j’ai envie de vous dire.
L’intro prépare bien la suite de la musique ; je la trouve tellement réussie que j’arrive à apprécier la cowbell pour vous dire ! La basse juste une leçon de vie, et le chant qui se marie parfaitement avec le reste de l’instrumentalisation. Bref, j’adore, tout est incroyable dans cette musique, elle me donne juste envie de move my feet en noir et blanc.
C’était l’évidence que je devais mettre cette musique dans un rankdown, j’ai jamais hésité et je suis très content de vous la faire découvrir si vous ne la connaissiez pas (quand même plus de 4 millions de vues…). Pour moi cette musique a vraiment le don de me rebooster quand je me sens dans un mood plutôt triste et c’est pour ce que nous font ressentir les musiques qu’on les aime. Pour toutes ces raisons, je vous propose donc de découvrir INEXPLICABLE
Ps : les paroles une dinguerie
Je ne le vois pas sortir tôt mais je doute qu’elle atteigne l’endgame cependant, mon parti sera qu’elle va terminer entre 20 et 30 ; en espérant pas avant mais je pense qu’elle devrait quand même finir dans la première moitié !

42e - 228k - Dead -  apomuse

Je pense que cette musique pourra paraître redondante pour certains, mais pour moi c’est un vrai bijou. Malgré les répétitions, je ne cesse d’apprécier chaque instant de la musique.
J’adore la gradation qui est mise en place, avec cette instrumentation qui porte complètement le texte. C’est entêtant, c’est obsessionnel, mais si attirant… J’ai envie de plonger dans la musique.
La première chose qui me séduit et la voix du chanteur, j’adore le timbre. Je la trouve simple, pures, claire, douce, c’est très agréable. Avec la résonance et la deuxième voix qui s’ajoute, je trouve ça sublime! Le chanteur porte super bien les paroles, et j’ai l’impression de vivre le texte avec lui. J’ai l’impression qu’il est déchiré. Notamment sur la phrase “Get out of my head, out of my head” où sa voix par vers un cri, on a l’impression qu’il pleure en même temps. Chaque mot est posé, et il leur donne une réelle importance.
Petit à petit l’instrumentation s’installe, et c’est ce que j’adore dans ce morceau. On a toujours une petite nouveauté qui arrive mais de manière très subtile, ça ne tâche pas le discours en cours. On commence par quelques notes de guitare qui résonnent, le piano, la batterie… La grosse caisse de la batterie qui pour moi imite le battement d’un cœur. Puis, un petit motif électronique qui arrive, je pense que c’est une de mes parties préférées du morceau. Je ne sais pas pourquoi, mais je trouve qu’il correspond bien à l’atmosphère mais en même temps, il casse l’ambiance (pas dans le mauvais sens) parce qu’il est assez imposant. J’ai également l’impression qu’il répond au chanteur.
C’est à partir de ce moment que tout va venir prendre RÉELLEMENT de l’ampleur, tout en devenant obsessionnel. Le chanteur qui répète la phrase “Heaven it feels like you don’t exist”, que je trouve très forte et qui vient résonner dans la tête. Le motif électronique qui ne s’arrête plus et qui devient de plus en plus présent. L'instrumentation devient plus lourde et pesante, pour porter la peine du texte. Je suis totalement conquise, et transportée par l’atmosphère.

41e - Closure in Moscow – Neoprene Byzantine - Di'mort

Juste… Cette intro… incroyable. Elle est folle (littéralement) et forte ! Puis après le passage jazz diva… incroyable ce morceau, du début à la fin. Rien n’a de sens et en même temps tout est lié, j’adore l’esprit et je trouve ce morceau unique. C’est pour ça que j’ai mis ce morceau précis et pas un autre. J’aime son côté festif mélangé à son côté rock mais surtout j’adore l’intro qui met bien dans l’esprit du morceau dès le début. Encore un morceau que je trouve unique en son genre et… je ne sais pas quoi dire, moi il m’emporte dans sa globalité. Je n’ai rien à dire de plus : juste apprécier la folie du morceau.
Il a une petite vibe de Cult Of Dyonisus de The Orion Experience que j’avais proposé dans un ancien rankdown si vous voulez un morceau qui s’en rapproche… Mais rien dans le reste de la discographie du groupe ne me fait penser à ce morceau que je trouve vraiment unique donc ça sera mon seul conseil haha
Concernant sa place je sais qu’il ne fera jamais l’unanimité… je pense qu’il terminera entre la 40 et la 50ème place sans l’ombre d’un doute.

40e - Mystical Complex - Synergia - Gerik

Pour finir la chanson n°9, celle pour laquelle j'ai le moins d'attente mais au moins, on aura la petite dose électro dont je suis bien fan. Il y a des passages cools et le son m'avait fait tiquer quand j'écoutais une playlist spotify donc c'était une bonne raison de le mettre. En plus, la chanson, malgré les 6:40, continue à se développer sans répéter des boucles identiques. C'est cool et le côté indien vient renforcer le côté international de la playlist. On prend !

39e -  The Protomen – The Hounds - Di'mort

Dire que j’ai faillit ne pas la mettre dans ma liste… Pourquoi ?? Elle a tout ce que j’aime !!
Une intro bien groovy, un chant qui convient parfaitement au style et qui me plaît beaucoup, une batterie qui se marie parfaitement avec le reste et surtout DES CUIVRES !! Les trompettes sont à chaque fois parfaitement à leur place ; et j’apprécie le synthé des 80s qui se pointe parfois en fin de phrases. Bref, banger total cette musique ! Et la montée à partir de 2:45 jusqu’à 3:05… pouah quelle puissance. Ce morceau c’est vraiment la force tranquille, je l’adore et je trouve que tout dépote et donne envie de l’écouter en boucle. Alors certes, il est assez répétitif… mais franchement, quand on mange un bon gâteau, bah on en reprend une part, puis une autre… et cet effet que me fait ce morceau : ENCORE !!!!
Elle donne envie de casser des trucs dans la joie et la bonne humeur… mais des trucs dont tu veux te débarrasser genre des vieux meubles ou les affaires de ton ex et ça c’est un régal !
Je vous conseille d’écouter l’ensemble de l’œuvre de The Protomen car c’est excellent… Même si j’avoue que comme souvent pour mes découvertes Spotify, la musique que je préfère d’eux c’est celle qui m’a fait les découvrir, à savoir cette musique précise.
Si je devais miser sur une de mes musiques ça serait celle-ci !! Je la vois bien atteindre l’endgame, et j’espère, arriver dans le top8 ! Mais allez savoir si ça va arriver..

38e - Woo (feat sogumm) - Ganggangsullae -  stromsolar

Ce bon vieux Woo !
J'adore ce rappeur. Et j'adore ce morceau
On va commencer à parler du rappeur : il a été découvert au travers d'une émission coréenne que j'aime beaucoup appelée Show Me The Money.
Généralement dans cette émission, ce sont des rappeurs déjà un peu connus dans la scène hip hop coréenne qui réussissent à arriver au bout et à gagner encore plus en notoriété avec le grand public. Mais dans le cas de Woo, quand il s'est fait découvert dans l'émission, il avait encore 0 expérience en rap sur la scène. Il était vraiment amateur et il a réussit à prendre la 3ème place de sa saison avec un style très unique.
On reconnait son rap, son timbre de voix et autre partout et les sujets qu'il aime aborder sont souvent sombres (pour ceux qui aiment ça je conseille son morceau avec Vinxen appelé "How do you feel". Mon morceau dépressif de rap préféré avec des paroles assez profondes qui viennent te toucher en plein coeur). De nos jours, il est sorti de son état dépressif donc il fait moins de chansons comme ça mais j'aime toujours autant son flow.
Pour la chanson maintenant : c'est juste un morceau complétement à part. Y a quelques parties peut être un peu classique notamment le rap mais le mélange de l'ensemble est unique et hors du commun et c'est cette richesse avec un mélange rap, musique/chant traditionnelle et Rnb (avec la sublime voix de Sogumm. Je sais que c'est le genre de voix que tout le monde aime pas mais j'adore.)
Y a une certaine simplicité et sobriété assumée au morceau qui renforce le coté traditionnel je trouve et qui donne même un aspect un peu magique au morceau
et du coup l'ensemble est vraiment une expérience que je n'avais jamais connu en musique avant d'écouter ce morceau et je voulais au moins vous faire vivre cette expérience. Tout le monde y accrochera pas autant que moi mais on sait jamais
Je pense que le morceau, au sein de cette PL peut tenir quelques tours mais viendra rapidement un moment où le style un peu particulier et divers éléments (notamment les prestations vocales) qui ne plairont pas à tous et toutes et viendront couter au son.

37e -  Dust Lovers - Car Crash - Di'mort

Pour changer, groupe que je n’ai pas découvert sur Spotify mais… au Hellfest !!
Comme chaque année pour le Hellfest, je me dis que je vais m’écouter deux ou trois musiques de chaque groupe… Et comme toujours, sur les 150 groupes je n’écoute des musiques que pour une dizaine d’entre eux… et comme toujours ceux qui passent le matin entre 10h et 11h30. Et c’était le cas de Texas Chainsaw Dust Lovers (renommés Dust Lovers apparemment?) que j’ai découvert au Hellfest 2018 à 10h30 du matin pour ouvrir la journée du Dimanche en Valley après ma première petite bière (oui bon… la bière du matin au Hellfest je vous jure elle fait du bien, je la préfère à ce moment que le soir après une journée de grande chaleur où je bois que de l’eau pour le coup).
Et j’attendais spécifiquement cette musique pour l’avoir écoutée sur Youtube et c’est cette musique précise qui m’avait donné envie de me rendre sur le site dès le matin pour découvrir ce groupe avant Pogo Car Crash Control (rien à voir avec le titre Car Crash, c’est un autre groupe français sympa de punk eux) ; mais globalement j’adore. La voix du chanteur est juste incroyable, l’intru va super bien avec : du bon gros rock comme on aime !
J’adore les chœurs sur les refrains « Car craaaaash ! Car craaaaash ! » malheureusement absents lors du concert mais ça restait un délice de savourer cette musique avec seulement les plus motivés du Hellfest présents le Dimanche matin.. Tout est génial dedans mais suffit d’écouter pour s’en rendre compte : de bons breaks, une instru bien présente et bien lourde, une guitare avec des effets sonores dignes de Royal Blood
Bref, si vous avez aimé écoutez le reste de leur discographie, écoutez Royal Blood, Blue Oyster Cult, Lysistrata (des pépites eux, ce sont des potes) ou même Mars Red Sky dans un registre différent que j’avais proposé dans un précédent rankdown because rock is not dead !
Et quel clip aussi, on adore !
Je pense que cette musique saura être appréciée de beaucoup mais malheureusement je pense qu’elle sera adorée de peu et c’est pourquoi je la vois tristement finir entre 20 et 30 ; enfin pas longtemps avant l’endgame quoi

J'élimine James - Beautiful Beaches

Spoiler:

Je trouve la musique bien sympa à beaucoup d'égards. Elle a une vibe teenage TV show que je trouve sympathique. La basse est basique, le piano accompagne, le chant est sympa... En réalité je trouve tous les aspects de la musique plaisants et appréciables mais ça ne va pas plus loin; c'est bien, mais ça ne me transporte pas plus que ça. C'est une musique que j'aurais beaucoup aimé à une époque mais que je ne trouve pas assez élaborée où assez touchante (dans le sens où j'attends pas toujours des accords incroyables où des signatures rythmiques exotiques; parfois c'est juste du feeling). De plus je trouve que la musique traîne un peu trop en longueur sur la fin à mon goût. Je me dis vers 4:00 que j'en ai assez eu finalement et c'est mon principal reproche à ce morceau

Je note quand même les changements intéressants comme le synthé à 1:30 par exemple; où la lente mais réussie montée en puissance à 2:30 puis 2:50. Concernant les paroles y a aussi un vrai truc qui fait que ça match parfaitement avec la musique. Mais de manière générale, ce n'est pas une musique que j'irai réécouter et pour cette raison je l'élimine sans trop d'hésitations.

En résumé je trouve que la musique est intéressante sur certains aspects, mais elle reste aussi assez lambda à mes oreilles et ne m'atteint pas en plein coeur d'une quelconque manière, même si j'arrive totalement à comprendre pourquoi quelqu'un l'adorerait pour sa vibe. Merci tout de même pour la découverte !! Malheureusement ce n'est pas un univers musical auquel je suis très sensible.

Je nomine Sophie and the Giants - Waste My Air

Spoiler:

Une musique que j'avais rank bien bas lors de ma première écoute et que j'avais monté assez rapidement en réécoutant, et que j'ai presque de la peine à nominer. Il y a beaucoup de bonnes choses dans cette musique.

Déjà je partais avec un gros à priori. Les "[prénom féminin] and the [type de personnes mysthiques]" c'est souvent des groupes qui dégagent quelque chose que vraiment je n'aime pas genre "regardez on est originaux et on fait des trucs cools haha"
Et au-delà de ça y a cette intro en mode "regardez on a mis une guitare de kéké des plages et on rajoute une grosse caisse avec une voix originale".... Puis je me suis dit "oh mais elle est vraiment originale et sympa cette voix"... Puis à la fin de l'intro, j'ai commencé à accrocher à la musique. Quand ça démarre vers 0:45 avec ce pont incroyable au rythme original avec le violon qui accompagne la voix... Je n'accroche pas des masses au refrain, mais le pont suivant à 1:12... Vraiment pas mal. Comme les effets qu'on peut avoir par-ci par-là. En fait si je devais résumer, je dirais que c'est une musique avec beaucoup de codes d'une musique basique mais qui a pas mal de belles originalités qui la rendent spéciale. Ce qui fait que je l'apprécie.

En définitif, je suis assez déçu que la musique ne décolle pas vraiment à la "Born For This" de CRMNL (j'aurais du la joker...); et pour moi c'est le principal problème c'est que les moments qui décollent ne me tiennent pas plus que ça en haleine. La musique a quand même un peu grow on me, mais pas assez pour échapper à ma nomination. Merci quand même pour la découverte !!

Nominations:

Classement:

Bonjour, me voici me voila pour les meilleurs tours possibles de ce RD <3

Je vais déjà sortir : Sophie and the Giants - Waste My Air. C'est pas nul mais ça waste my time quoi. On a un peu l'impression d'avoir entendu ça qqpart, ça n'apporte rien de frais et ne me transporte nul part. Je sais pas si vous voyez ce que je veux dire mais on dirai clairement que les accords sont très banals, vu et revu. C'est pas nul, hein, mais rien qui me fasse dire "wow j'adore".

Je vais nominer : Highline - Busy. C'est le genre de truc cool quand tu veux faire un slow avec qqun ou danser chill. Le problème étant que j'ai jamais de moment approprié pour l'apprécier et aimer cette écoute. Elle est resté très longtemps dans le ventre mou de mes tiers. J'ai repoussé plusieurs fois cette nomination car à chaque fois je me dis "hey, peut être que le mood pour l'aimer viendra dans les jours qui suivent". Mais non... malheureusement. Je pense que sans le chanteur la musique aurai été giga cool car la partie de fin est vraiment bonne.

Vu que ça arrivait sur la shortlist de mes nominations mais qu'Apomuse m'a devancé, sortie fléchée pour 4D de Northlane...
Pour faire simple, un morceau qui ne m'inspire pas, en dépit de qualités indéniables : la batterie se montre parfois très qualitative, le drop médian et la réprise au bridge sont très bons, un accompagnement parfois soigné (notamment sur l'intro). La musique prend la peine de varier son chant pour ne pas noyer son auditoire par un screaming trop prononcé (et qui m'aurait à coup sûr perdu beaucoup plus tôt dans le RD).
Maintenant, à part ça je ne trouve pas grand chose de vraiment exceptionnel à défendre, la mélodie et l'éxécution ne se démarquant pas tellement de ce que proposent d'autres compositions de groupes tels que Linkin Park dans certains disques (j'allais citer System Of A Down mais je connais pas assez leurs compos pour l'affirmer, mais je pense pas trop me tromper en écrivant qu'ils ont dû sortir des créations similaires... hm, à voir). D'ailleurs je ne suis pas forcément un grand friand de ces formations, comme quoi on se refait pas. En tout cas c'est plus mon impression qui prime ici que la critique stricte sur l'oeuvre.

Nomination pour Vengeance de Zack Hemsey.

A la réécoute, nomination sans conteste. J'ai beau bien aimer ce genre de mood, à un moment vers le milieu de la musique, je me suis quand même dit : qu'est-ce que c'est long. Surtout sur le deuxième tiers de la musique, le moins évolutif (sauf quand la batterie vient s'ajouter, mais ensuite c'est près de  deux minutes de constance quasi-totale) et le plus anodin. Souvent, lorsque je ressens qu'un morceau est long ce n'est pas à cause de sa durée pure (j'adore Citizen Erased, 7mn10) mais plutot que tel un fond de confiture, il s'étale trop sur le disque, et que telle la biscotte je craque. En somme, le morceau ne justifie pas sa durée (surtout au milieu donc) et ne se démarque pas sur des aspects instrumentaux ou vocaux particuliers, donc mon manque d'intérêt pour ce son se traduit maintenant par sa regrettable nomination.

Nominations:

Classement:

Je rejoins Bob sur son tour avec Vengeance de Zack Hemsey. La musique est longue ET lente et n'évolue pas. C'est vraiment pas le tour le plus dur à faire parce que le son m'a laissé très indifférent. Et pourtant, il y a des musiques dans la quote qui n'ont pas grand chose d'exceptionnel mais quand même avec un petit peu d'identité. Sauf que ce son n'a malheureusement pas la chose la plus importante pour ce son du genre, à savoir une instru qui sort de l'ordinaire. C'est une musique qui s'écoute en fond mais me laisse malheureusement de marbre.
Et je nomine Greta Van Fleet - Love Leaver . J'ai protégé le son pas mal de temps parce qu'il y a un p'tit truc entrainant au début, mais ce côté rock n'arrive plus à me suffire à ce stade du RD où il reste pas mal de choses très bonnes. Sur les 10 titres de mon dernier tier je l'ai gardé longtemps et je trouve qu'il méritait d'aller loin parce qu'il y a un solo sympa et une vraie énergie pour le coup. Je crois que je suis bien plus déçu par la voix que par la musique parce que j'ai l'impression que la voix fait toujours la même chose là où la musique a vraiment son moment ARCHI cool. Je ne vois pas d'autres sons que j'ai envie de nominer en premier, mais je ne serai pas frustré si le son survit encore un peu de temps dans la quote, il y a une tentative de quelque chose.

Nominations:

Classement:

Bonjour, bonjour ! Navré de mon retard mais voici donc mon tour. Pour l’élimination, il s’agira de Always du groupe The Snuts. Globalement, il s’agit d’un titre qui fait clairement son job dans le style exécuté : c’est good vibes, c’est une mélodie que l’on retient facilement, c’est chill tout en préservant un certain dynamisme. Malheureusement, malgré ces belles qualités, la chanson reste relativement trop simpliste pour que j’en retienne quelque chose. Mon avis aurait peut-être différé si j’avais eu un passage un peu moins linéaire, un solo ou au moins ce qui pourrait s’apparenter. Mais en termes d’instrumental, les variations demeurent minimes, voire même inexistantes et passer quelques secondes, la chanson perd assez vite en intérêt et donc en charme. Au-delà même de la mélodie qui n’est pas spécialement fluctuante, la production et le mixage d’Always n’est pas exempt de tout reproches. Si la composition se veut assez douce, cette décontraction est vivement altérée par cette guitare assez grésillante et peu réconfortante. De plus, même si on retire l’esprit dissonant, ce riffing qui ne se renouvelle pas a une fâcheuse tendance irritante et lassante. Honnêtement, si ces quelques notes n’étaient pas aussi omniprésentes au sein du morceau, par exemple une ou deux fois lors du refrain et une petite fois lors des refrains pour faire un rappel du refrain, on aurait éprouvé un certain étonnement qui n’aurait peut-être pas été aussi désagréable. Sincèrement, c’est plutôt attristant de ne quasiment que retenir cette phase de deux secondes alors que le titre avait bon nombre d’atouts sous sa manche. Cet attrait cyclique se retrouve toujours au sein de l’instrumental par cette batterie qui ne se contente qu’un « boom tchak » sans grande originalité et bouleversement. Là encore, avec un peu plus de fantaisie sur les différents toms de cette batterie, des ralentissements ou des accélérations ou en dernier recours des accentuations sur certaines notes auraient grandement permis à cette mélodie d’être moins linéaire. Pour démontrer la prépondérance des guitares, la chanson est accompagnée d’une basse. Autant elle reste timidement discernable sur les couplets mais dès lors que le riffing plus acéré des guitares fait son apparition, la basse est complètement noyée, comme si elle avait d’un seul coup disparue, volatilisée. Ca se bouscule un peu plus (un léger renouveau sur les guitares et les percussions) à la toute fin du morceau mais sur une durée totale d’à peine une dizaine de secondes. C’est dommage car c’était sans doute la section la plus prolifique d’Always qui arrive bien trop tardivement et qui est bien trop courte pour nous faire oublier tout ce qui s’est passé auparavant.

Côté chant, c’est une belle surprise avec un chanteur qui possède un timbre de voix ainsi qu’une palette vocale qui me plaisent beaucoup. Ce type de prestation vocale me rappelle un groupe en particulier à savoir Arctic Monkeys, une voix légèrement éraillée notamment quand des notes aigues sont atteintes, un chant qui ne révolutionne sans doute pas la scène indie pop/rock alternatif (qu’est-ce que je n’aime pas ce terme …) mais suffisamment singulière pour qu’elle soit mémorable. L’apport des voix secondes juste après les refrains, même s’il ne s’agit que simples « aaaaah » nous rassasient et affichent une plus large diversité vocale. Après, je ne nie pas que j’aurais préféré ces apports vocaux sur d’autres aspects que sur des onomatopées et surtout de manière plus récurrente. Mon seul reproche en termes de vocaux serait l’absence de folie de la part du vocaliste. Même si quelques montées sont notables, à l’instar de l’instrumental, la prise de risques et l’exotisme demeurent les grands absents du titre. Néanmoins, j’apprécie la sincérité, la franchise qui se dégagent de ce chant qui lui ont permis de grappiller quelques points et d’éviter les premières nominations/éliminations. Pour ce qui est du lyrisme, le sujet est assez loin de l’excentricité : le fait de tomber amoureux de quelqu’un qui en échange nous permet de s’aimer. Bien que la thématique soit loin d’être renversante, comme spécifié un peu plus tôt dans ma justification, la franchise du vocaliste assouvit nos attentes. Après, Always est dans un genre musical qui ne m’enchante pas spécialement de base, suit des notions déjà bien connues (à traduire par : un manque d’identité), propose une production qui me laisse dubitatif et gagnerait à approfondir son schéma musical qui est bien trop classique.






Je ne me souvenais plus s’il me restait un dernier tier 6 ou non et après avoir vérifié mon tableur, il s’avère qu’il y a bien un dernier morceau dans mon tier 6. Ce titre, c’est Overachiever de Walking On Rivers. Je tenais tout de même à remercier le ranker ou la rankeuse qui a proposé un groupe bien underground (presque aucune information sur le quintet) et lui a donc permis par le biais de ce rankdown de lui donner un peu plus de visibilité. Malencontreusement, la musique soumise par la formation allemande manque à la fois de maturation mais aussi de personnalité pour qu’elle puisse percer. Une fois n’est pas coutume, nous sommes en présence d’indie pop pas mauvais sur le papier mais qui se ne contente que du minimum syndical à savoir une mélodie que l’on a déjà l’impression d’avoir entendu, un schéma musical très linéaire et très conventionnel (je suis sûr que le couplet-refrain-couplet-refrain vous avait manqué) et une mélodie qui ne se détache jamais de sa ligne directrice. Car en effet, en termes d’instrumental, la chanson nous prodigue pendant un peu plus de trois minutes un travail au niveau de la guitare qui n’amène pas de grandes évolutions. On pourra noter ici et là des tentatives de se différencier et de se renouveler via des semblants de solos vers le milieu du titre ou via un instrumental plus étouffé en fin de morceau. Néanmoins, aucun de ces changements nous fera littéralement sauter de notre fauteuil ou de notre canapé car trop proches de ce qu’affiche initialement la mélodie. Mais au moins, à la différence d’un Always que j’ai éliminée ou même de d’autres chansons que j’ai pu toucher auparavant, Walking On Rivers aura au moins eu le mérite de tenter quelques innovations, même si elles n’auront sûrement pas eu l’effet escompté. Pour la défense du morceau, l’indie pop est un style un peu téléphoné pour lequel les transformations ne sont pas au centre de l’attention. Et rien que le fait que nos musiciens allemands aient essayé de bousculer ces codes, ça mérite les applaudissements.

Pour la prestation vocale, je ne serai pas aussi dithyrambique que sur la mélodie. La voix fait clairement le café mais c’est malheureusement à peu près tout. Etonnement, je m’attendais à un peu plus de dynamisme ou même de variété surtout après une proposition instrumentale loin d’être inintéressante mais à ma grande déception, le travail vocal est relativement terne, sans la moindre rébellion, une palette vocale qui persiste dans les mêmes notes. Je ne vais pas écrire beaucoup plus de lignes sur celle-ci, elle est loin d’être désagréable mais elle est bien trop convenue ou académique pour nous stimuler. Je vais être même d’ailleurs franc : je pense que j’aurais bien mieux aimé Overachiever sans le chant qui n’apporte finalement absolument rien si ce n’est du cyclique. Et le lyrisme n’arrange aucunement ce sentiment de redondance avec seulement deux couplets qui viennent apporter un léger vent de fraicheur. En ce qui concerne le reste, ce ne sont que les pré-chorus et les refrains qui occupent donc un bon 80% de la chanson. Je ne parlerais pas forcément de fainéantise dans le cas de ce titre car en comparaison à d’autres morceaux, les paroles sont mieux écrites, plus élaborées et on peut donc plus pardonner les Allemands sur cette répétitivité. Cela n’empêche en rien que l’on était en droit d’en attendre un peu plus du groupe, surtout pour un titre qui n’est pas vraiment long, seulement dans les « normes ». Dans un cadre différent d’un concours, je me dis tout de même que je pourrais apprécier le morceau car sa mélodie entrainante et sa certaine joie en font tout de même une composition tout à fait convenable. Mais on arrive dans un stade du rankdown où être seulement sympathique ne suffit plus.

Nominations:

Classement:

Pour ce tour je vais éliminer

Spoiler:

Bon bha la quote m’aide pas, y a 3 nominations à moi et des titres très hauts. Donc après une courte hésitation ça sera celle-ci.
La musique est vraiment plaisante, très agréable à écouter, un air très jovial, des voix plutôt singulières qui font cependant bien le taff, une instru qui ne propose rien d’extraordinaire mais suffisante pour être bien appréciée, mais il est vrai qu’elle a fait son temps dans la playlist. Les 5min18 se font longues sur la fin avec beaucoup de redondance, et je m’en suis un peu lassée. Mais j’ai quand même adoré la découverte, merci au ranker.

Pour la nomination il s’agira de

Spoiler:

En soit, ce n’était pas mon premier choix, mais certains points ont pesé en la faveur des autres morceaux.
Honnêtement, le morceau n’est pas déplaisant, mais le problème avec ce style de musique, c’est que de mon point de vue, je les trouve très longs, bien qu’ils ne le soient pas tant que ça. En effet, même si ils sont très différents, par exemple, quand on voit Invisible de NTO qui dure presque 6minutes et qui là pour le coup pourrait pour ma part être nominé juste par cette durée, j’y trouve une progression et des passages auxquels je m’y attache. Ce n'est pas le cas de Never Count on me. C’est très sympa comme morceau, mais rien ne me transcende et ne me reste dans la tête. La voix n’apporte rien, le morceau balance pleins de sons mais finalement c’est légèrement décousu… Un couplet apparent 2fois et une phrase de refrain répétée en boucle. Ça alterne entre deux passages, des ptites notes mimis et de cette phase pur électro (que je ne sais pas expliqué par des mots (désolée de mon inculture en terme de vocabulaire musical)) qui n'a rien de folle. Bref c’est sympa mais pas fou

Nominations:

Classement:

[/quote]

Mon élimination portera sur Greta Van Fleet - Lover, Leaver

Ce son comporte pas mal de qualités. Il est énergique, un minimum rythmé, les paroles sont cohérentes avec l’instru très énergique, et les riffs sont intéressants. Néanmoins, il souffre cruellement d’un manque de variations au niveau de son intensité. Ce qui, malgré l’énergie que ce son dégage, me donne une impression de platitude. En particulier au niveau du spatial, ou j’ai l’impression que tous les instruments se confondent un peu.

De plus, sa structure reste relativement classique pour un morceau de hard rock ce qui fait qu’il rentre facilement dans le rang en ce qui concerne son genre. Je ne retrouve pas d’excentricité, pas de folie furieuse au niveau de sa vitesse, et peu de progression dans le morceau, ce qui fait que je le trouve finalement sans plus.

Ma nomination, quant à elle, portera sur ce son :

Au buchay !:

Il faut dire ce qui est, ce son est un peu l’antithèse de l’élimination ici. Une musique d’ambiance qui se renouvelle avec une bonne progressivité et de multiples sons utilisés dans l’instru, ce qui donne une sensation de sérénité et de mélancolie. Néanmoins, il me donne également l’impression d’une certaine lenteur. Le tempo et la durée jouent beaucoup là-dedans notamment.

Le résultat fait que , malgré la cohérence entre le titre et l’ambiance proposée, je tends à décrocher assez facilement. Il y a bien le changement d’air à 2:12 qui me percute un peu, mais le l’intensité évolue trop peu en dehors de ce passage pour que je reste concentré sur ce morceau. À vous !

Nominations:

Classement:

Ce post sera modifié avec des belles justifs à venir

⊛ Aujourd'hui, j'ai décidé d'éliminer, à ma grande surprise : Walking In Rivers - Overachiever. En effet, cette musique était dans mon tier 3/6 (j'aime bien +), mais finalement en réécoutant, elle me fait moins vibrer que les autres.
⊛ J'aime bien l'atmosphère de la musique. Le petit riff de la guitare au début est fort sympathique. La voix du chanteur, un peu en recul et cette instrumental simple mais qui rend le tout un peu planant est agréable. Le timbre du chanteur me plaît plutôt bien, et étant très friande de guitare électrique, forcément ce n'est qu'un plus également. On a une ambiance très décontractée, sans pression.
⊛ Mais je dirais qu'après le premier refrain je me lasse déjà malheureusement... Bien que ce soit cool à écouter il me manque un petit quelque chose dans la suite pour me retenir. Je crois que le pré-refrain qui revient assez souvent à mon goût n'aide en rien à ce que je reste accrochée à la musique. C'est dommage également que l'instrumentale garde toujours plus au moins la même partie, qui tourne, qui tourne. Elle est vraiment agréable mais j'imagine que c'est ce qui me fait aussi me lasser. Enfaite en écrivant cette justification je me rends compte que j'ai pas vraiment de chose à dire sur la musique ce qui est assez triste. Je l'aime bien, elle passe bien, mais pas assez pour la laisser encore en jeu aujourd'hui.


Pour ma nomination j'ai choisi :


En gros, déjà j'adore Radiohead mais j'avoue que là je suis un peu "déçue" dans le sens où je m'attendais à tellement plus, et que c'est pas la musique qui me prend le plus. On a toujours très bien l'identité du groupe, avec cette voix du chanteur que j'aime beaucoup. L'instrumentation est planante, c'est très très cool au début. Les doubles voix qui arrivent sont super agréables pour l'oreille. L'atmosphère est sympathique. Mais j'aurais aimé un petit décollement. Ca reste trop planant pour moi. En soit il y a des moments que j'adore, genre vers 3:25, mais sans cesse une rythmique du départ qui me rattrape et qui me donne une impression de ressassement. Après j'avoue que la partie instrumentale juste après est très très cool, et probablement ce qui m'aura fait retenir la musique un peu plus jusque là. Mais bim ça revient sur cette mélodie qu'on a déjà entendue, bien que modifiée et variée.

Bref je dois dormir je ferais des justifs plus approfondies plus tard mais j'espère que vous avez compris l'idée!!!

Nominations:

Classement:

36e - James- Beautiful Beaches -  Enibeline

Par où commencer …?

James fait parti de ces groupes avec lesquels j’ai grandi, que je partage avec ma famille et qui a fait ma culture musicale. Un de mes groupes préférés que je ne cesserai pas d’écouter. (Je déteste donc le covid de m’avoir empêcher d’aller assister à leur concert…)

Je sais que certains d’entre vous auront déjà entendu James sur ce serveur que ce soit en RD (merci à mon frère) ou en découverte musicale (merci moi-même). Peut-être que certains se souviennent de ces musiques, peut-être que non.
Ce qui m’a poussé à « encore » le proposer, c’est que je pense que cet artiste, n’est pas assez reconnu à mon goût. James est juste incroyable, a un style vraiment propre lui qui ne cesse d’évoluer et de proposer des morceaux lui ressemblant tout en étant totalement différents les uns des autres.

Alors j’ai craqué pour celui-ci. Je pense que si mon frère passe par là, il sera étonné par mon choix. En effet pour le faire découvrir, ou le représenter au mieux, ce n’est pas vers cette musique que l’on se pencherait. Mais ayant partagé déjà deux de ses classiques intemporels, autant changé un peu.

Donc même si les titres les plus connus comme « Sometimes », « Say something », « Laid » , « Getting Away With It” ou encore “Sit Down”, et l’intégralité de la discographie mériterait d’être écoutée, je me suis dit autant changer et proposer un titre beaucoup plus récent, qui représente toujours aussi bien la dynamique du groupe, bien que légèrement différent des classiques.

Voici donc Beautiful Beaches.

Pour la petite histoire : Pendant plusieurs années, le leader de James, Tim Booth, et sa famille ont gardé des sacs d'urgence emballés près de la porte de la maison de sa famille dans la nature sauvage de Topanga Canyon, près de Los Angeles, en cas d'évacuation soudaine. Une nuit, Booth fit un rêve dans lequel il imagina des tremblements de terre et des incendies se déchaînant en Californie. Le matin après le rêve, un feu de forêt a embrasé l'État, ce qui a persuadé Booth et sa famille de quitter leur maison et de déménager au Costa Rica. Cette chanson capture l'évasion de la famille Booth du pays des incendies de forêt.
Booth aurait dit que " Beautiful Beaches " est la chanson " quittant l'Amérique " de James. "Les huit premières années, nous n'avons eu qu'une seule alerte au feu, puis ça s'est aggravé chaque année". "Nous avons été évacués plusieurs fois. J'ai rencontré cet homme qui a perdu sa maison dans les incendies de Malibu. Et il conduisait à travers une tornade de feu vers les plages, pensant que c'était l'endroit sûr."

En bref, dans cette musique on retrouve facilement la mélodie envoutante de James avec sa guitare et sa batterie entraînantes et la douce voix de Booth. Cette musique qui nous fait oublier la routine de notre vie quotidienne et nous fait voyager en évoquant des destinations lointaines de rêve "Cette vie que nous avons laissée derrière nous / Nous courons vers ces belles plages."

35e - Sophie and the Giants  -  Waste my Air  - Enibeline

Découvert à la suite d’une playlist alternant du Florence and the Machine et du Giant Rooks, Sophie and the Giants m’a plu dès le premier morceau. Après pas mal d’écoutes sans plus pousser sur la discographie, c’est au moment de les proposer en RD que je me suis aperçue du succès du dernier album, où le nombre de vues explosé. Cependant ce n’est pas l’album qui m’attire le plus, mais bien celui qui m’a fait découvrir ce groupe : celui auquel appartient le morceau proposé.

J’aime la façon dont Sophie et the Giants se débrouillent pour nous emmener en ballade, tout abordant des thèmes bien sérieux. Ici, ils choisissent de responsabiliser les gens face aux situations que l’on rencontre durant l’adolescence et l’âge adulte.

C’est vrai que je trouve la mélodie et la puissance de la voix de la chanteuse parfaites pour aborder le sujet qu’ils ont choisi. En effet, les premières guitares du morceau me rendent un peu nostalgique.
Il y a toujours ce moment où l’on repense à toutes ces personnes avec qui on a passé du temps, énormément de temps, mais qui un jour sont parties sans raison ou en vous reprochant des choses. Ce genre de choses que l’on n’aurait pas imaginé au point de ne pas se sentir bien en y pensant, de se remettre en question, de se dire que l’on en vaut pas la peine. C’est exactement ce que veut et dit le morceau. Mais quand le refrain éclate, Waste My Air, c’est l’ouragan dans notre tête qui envoie en l’air toutes nos pensées pourries à propos de nous-même et qui nous dit d’arrêter de se préoccuper de ce que pensent les gens et d’avoir plus confiance en nous. D’arrêter de se faire du mal soi-même.

J’aime la dynamique du morceau, très pop certes, mais qui par son fond me touche profondément.

34e - Northlane - 4D -  Miraw

SO MUCH SUFFERING ACCUMULATED IN TIME

Northlane est un groupe de metalcore (comprenez une fusion entre la musique hardcore, le punk et le heavy metal) australien que je suis désormais depuis trois ans. Fondé il y a maintenant treize ans, le quintet n’a cessé d’évoluer, qu’il s’agisse de sa lineup ou de son style musical. 4D fait partie des titres du Northlane « récent » puisque le morceau provient de l’avant-dernier album Alien paru trois ans auparavant. C’est d’ailleurs grâce à cet opus que j’ai pu connaître le collectif, notamment par le biais du titre Bloodline, que je n’ai pas retenu pour ma playlist car je la trouve très difficile d’accès. Mais si jamais vous avez la curiosité d’écouter la chanson, je vous renvoie sur ce lien YouTube (https://www.youtube.com/watch?v=jGba1gDibw4). 4D inclut l’actuel vocaliste Marcus Bridge présent dans la formation depuis 2014. Ce chanteur me fascine pour bien des raisons. Tout d’abord, sa palette vocale est extrêmement variée et excessivement étendue puisqu’elle va du screaming, parfois même growling (ou chant guttural) à ce magnifique chant clair. Le titre présente d’ailleurs toutes ces particularités vocales avec des couplets au chant hurlé et des pré-chorus et refrains en timbre clair. C’est d’ailleurs à ces passages précis que l’on constate l’incroyable talent de l’artiste : ces montées dans les aigues, cette capacité de maintenir ces notes, cette justesse que je considère presque angélique, c’est une prestation vocale que je trouve marquante par sa puissance et sa profondeur.

Et le plus dans ce magnifique aperçu, c’est donc ce screaming qui est une des principales caractéristiques du metalcore, sans doute ce qui rebute une grande majorité des auditeurs. Pourtant, et c’est que j’apprécie dans le metal et que je ne retrouve quasiment jamais dans les autres genres musicaux, ces hurlements permettent d’accentuer, d’approfondir un sentiment colérique, hargneux, frustré. C’est un peu comme une émotion accumulée pendant longtemps et qui finit par créer cette explosion. Cette sensation de détonation, on la perçoit lors du second couplet, cette transition dans un univers plus morose, plus sombre, plus inquiétant également. Le vocaliste emprunte un chant beaucoup plus menaçant, plus féroce. Il faut dire que cette nervosité est plutôt justifié de par l’aspect lyrique à cet instant précis mais aussi sur l’ensemble du lyrisme de la chanson. D’ailleurs, le frontman du groupe a cité ces quelques propos à l’écriture du titre : « J’ai du mal à savoir qu’il y a des gens qui ont vécu les mêmes choses que moi (inceste, viol, abus sexuels, etc.), mais ils n’ont pas réussi à s’en sortir. J’ai vraiment de la chance, mais je me sens aussi coupable, et c’est de cela que parle cette chanson. Beaucoup de gens ne sont pas capables de comprendre ce qu’ils ont vécu était mal ou qu’ils peuvent changer cette histoire et être différents de leur famille ou de tout ce qu’on attend d’eux ».

Même au-delà de ces souffrances physiques et psychologiques transmis par le travail vocal, cette violence se caractérise également par l’instrumental. Lors du second couplet, on ressent cette impétuosité, cette effervescence qui se fait de plus en plus insistante et qui va se conclure par un breakdown (une panne dans le langage musical, un drop qui interrompt le rythme initiale de la mélodie). Cette panne est grave, percutante également, on est littéralement projeté au sol par cette intensité. Les sonorités électroniques ainsi que les percussions sont assez lentes mais ont l’effet de coups de poings, comme si nous étions en plein combat. J’ai parlé d’évolution stylistique au début de mon commentaire et 4D est une des formes de ces métamorphoses. Alors que le groupe jouait dans un metalcore somme toute classique, Northlane préserve toujours ce classicisme mais y ajoute de la modernité, principalement par ces attraits électro et plus globalement par l’insertion d’EDM (électro dance music). Bien que d’autres formations avaient déjà expérimenté ce sous-genre du metalcore, le quintet l’a adopté sur une bonne partie de son album et l’a même rendu omniprésent sur sa dernière parution Obsidian sorti cette année. C’est aussi cette prise de risques, ces nouveautés qui rendent la formation différente et intéressante et qui fait que je prends autant de plaisir à découvrir ou à redécouvrir leur univers. Un morceau qui me tient énormément à cœur (j’ai abusé sur ma justification) et que je me devais de vous faire partager.

33e - Zach Hemsey - Vengeance - Renegade Jackal

Cette musique est un gros climax a lui tout seul. On retrouve une intensité montante du début à la fin, le piano marquant le tempo, cette batterie se montrant de plus en plus présente, et cette voix qui se répète encore et encore, marquant l’obsession dans laquelle la personne vengeresse se trouve une fois qu’elle se sent trahie.Tout ça pour aboutir à une des conclusions les plus épiques à partir de 4:45 avec ce drop brutal, mais ô combien efficace.

D’autant plus que techniquement, bien que le son soit simple au niveau de sa structure et ne varie jamais au niveau du tempo, l’exécution reste parfaitement réalisée. Tous les instruments ont leur place, et aucun d’eux ne se recouvrent complètement, ce qui est le problème majeur lorsque beaucoup de différents instruments sont utilisés pour un travail de composition.

32e - Always – The snuts - Enibeline

Petit coup de cœur que j’ai découvert en écoutant un groupe que j’aime énormément (dont je ne dis pas le nom puisque présent dans ce rd).

Alors concernant le choix, c’est vrai que si je peux éviter des morceaux qui parlent d’amour, je le fais, car je trouve que c’est un sujet que l’on retrouve beaucoup trop facilement en musique. Mais pour ce morceau je veux faire une exception.
Premièrement parce que comme le dit le chanteur du groupe : « Tomber amoureux de quelqu'un qui à son tour vous permet de vous aimer, c’est sans doute l'une des choses les plus difficiles à essayer et à faire de nos jours » et j’aime beaucoup ce message.
Et deuxièmement, c’est surtout parce que Always, c’est un peu ma petite tasse de bonne humeur le matin quand je marche pour aller au boulot. Ce petit air entrainant qui m’emmène au labo en me disant, t’inquiète pas, ça va être une belle journée. C’est impossible d’être de mauvaise humeur après avoir écouté ce morceau, donc j’espère qu’elle aura le même effet sur vous.

J’aime tellement la mélodie. Le début qui commence avec un riff de guitare incroyable. Nombreux riffs qu’on retrouvera encore plus tard dans le morceau. Les rythmes donnés à la batterie endiablée, et les battements de tambour juste avant et pendant le refrain qui se marient trop bien avec la voix du chanteur qui a son petit grain de voix particulier. Ce morceau est tout simplement très attachant et j’espère qu’il vous apportera une petite dose de bonheur.

31e - Is Tropical - Dancing Anymore - Synecdoque

Découvert au collège grâce à un de mes meilleurs amis... accompagné de son clip légendaire non disponible sur Youtube pour des raisons + qu'évidente. C'est vraiment pas le genre de musique que j'écoutais à l'époque. J'étais très fan de Dubstep, c'était donc ma petite pause quand j'avais envie d'un peu de douceur. C'était peut être sans le savoir le point de départ pour des gouts musicaux qui ont grandit en moi au fil du temps. Ce genre de musique avec un mood un peu mélancolique.

30e - Greta Van Fleet - Lover, Leaver -  Miraw

GOOD OLD TRIBUTE TO LED ZEPPELIN

L’histoire de Greta Van Fleet est assez dingue. Alors qu’ils n’ont que dix années d’existence, le groupe est un véritable phénomène dans le monde du rock/rock’n’roll, si bien que l’on en entend parler presque partout. Il faut dire que le quatuor a un sacré talent et a surtout des atouts à faire valoir dans un registre musical en perte flagrante de vitesse depuis plusieurs années, voire depuis plusieurs décennies. Composé des trois frères Kiszka et du batteur Danny Wagner, la formation s’est rapidement illustré à partir de 2016 et avec son tube Highway Tune. Alors que certains membres venaient à peine de fêter leur majorité, le succès du morceau fut immédiat et beaucoup de critiques ont vu en ce jeune groupe la version « moderne » de Led Zeppelin. Il faut dire que dans l’inspiration principale des Américains, Led Zeppelin figure en pôle position mais c’est plus globalement les années 70 qui émoustillent nos quatre artistes. La voix suraiguë du chanteur rappelle d’ailleurs celle de Robert Plant, ce qui facilite la comparaison entre les deux groupes. Nos musiciens ne se sont pas arrêtés en si bon chemin : deux ans plus tard, les Américains partent en tournée pour jouer la première partie des Guns N’ Roses et l’année d’après, le titre When The Curtain Falls atteint la première place du Billboard dans la catégorie Mainstream Rock Tracks. La même année, leur EP From The Fires obtient le Grammy Award du meilleur album rock. L’idylle des quatre jeunes garçons ne fait que commencer et les espoirs, attentes posés en eux sont à chaque fois relevés avec brio.

Même si le rapprochement systématique du groupe avec Led Zeppelin est sans équivoque, l’objectif de nos quatre Américains va au-delà de la parodie. A mon sens, Greta Van Fleet existe pour rendre au rock/rock’n’roll ses lettres de noblesse à un jeune public qui n’a malheureusement pas eu la chance de connaître les artistes de renom du rock et qui est plutôt habitué aux musiques que l’on expose à la radio (spoiler : à mon grand regret). C’est aussi un somptueux hommage pour celles et ceux qui auraient justement vécu cet âge d’or musical et pour lesquels certains artistes ont disparu. Il ne faut pas avoir froid aux yeux, ni même avoir peur de chuter pour oser toucher un tel monument mais le quatuor le fait avec brio. Comme spécifié au début de mon commentaire, il ne faut pas oublier que la formation possède des membres qui ont aujourd’hui à peine la vingtaine et qui ne démarrent donc que leur carrière musical. La possibilité de progresser, d’évoluer est donc tout à fait envisageable. Honnêtement, à choisir parmi toutes les compositions des Américains, j’aurais clairement pu sélectionner les hits que sont Highway Tune, When The Curtain Falls ou Heat Above, sachant que certains rankers ignorent sûrement leur existence. Mais j’ai préféré prendre une chanson un peu moins mainstream, un peu plus différente par son exécution, un peu moins connu du public à savoir Lover, Leaver issu du second opus de la formation Anthem Of The Peaceful Army.

Il existe en réalité deux versions de ce titre, celle que j’ai choisi d’un peu plus de trois minutes qui est un titre en apparence classique de rock et une autre de plus de six minutes présent en bonus avec un passage psychédélique et une outro d’improvisation. Pour une fois, j’ai privilégié celle qui était la plus facile d’accès et la plus courte (s’il vous plait, félicitez-moi pour ça car ça n’a pas été évident 🥺). Lover, Leaver se veut être un titre hard-rock assez bluesy avec une thématique assez incontournable dans le rock classique, celui de l’amour et de Satan. Néanmoins, même si le caractère classique est toujours la source d’inspiration de Greta Van Fleet, c’est aussi un tournant un plus plus expérimental et progressif que nous propose les musiciens dans cette composition. Cette progression se déploie par l’intensité des couplets puis de la certaine pause imposée lors du premier refrain où elle laisse le champ à la prestation vocale. C’est aussi ce changement de rythme après le superbe solo de guitare, une tournure qui permet au groupe de ne pas tomber dans la linéarité et la redondance. Mais forcément, on ne peut pas passer à côté de cette impressionnante voix qui peut déranger aux premiers abords car elle est assez criarde. Mais ces prolongements dans les notes, cette capacité à les maintenir principalement lors des refrains, c’est juste sensationnel surtout lorsque, encore une fois, on voit l’âge des musiciens et la maturité qu’ils ont déjà. Lover, Leaver est en tout cas la preuve que le rock’n’roll n’est pas mort et qu’au contraire, il revient en force.

29e - Walking on rivers - Overachiever - Enibeline

C’est ma musique joker on va dire. Je n’ai pas beaucoup de raisons pour laquelle celle-ci est pas une autre. Honnêtement, je pensais pas participer à un RD, puis quand Strom m’a dit vient, j’étais en panique parce que j’avais déjà partagé à pas mal de gens déjà les artistes que j’aime le plus et peu connus à certains. Alors que choisir ? Puis je suis tombée sur ce morceau au fond de ma playlist, et je me suis dit pourquoi pas.
J’ai toujours aimé cette musique. Même si le groupe est souvent dit comme indie-folk, cette musique fait très, voir trop pop, mais elle me met de bonne humeur.
Pour m’aider à vous expliquer, j’ai fait des recherches, et voilà le WikiEni :

Overachiever c’est une musique pleine d’enthousiasme pour le groupe, où ce qui est chanté correspond à l’état du groupe lorsqu’il écrit. En effet, le groupe a enchainé des grosses tournées à ce moment-là. Quand il chante « You call me overchiever, but I’m a master believer », c’est clairement un rappel à eux même qu’être artiste c’est parfois se poser et travailler pour sortir quelque chose d’intelligent, avec une bonne écriture s’ils veulent réellement être « sur-performant »

Un des trucs qu’a déclaré le leader du groupe est que dans leurs nouvelles sorties, chacune de leurs chansons doit passer le test du feu de camp, soit que chaque morceau peut être jouer avec un seul instrument plus le chant. Un test pour eux pour les pousser à faire de nouvelles choses sans savoir si  cela ressemble à "surperformer"

Bon j'ai pas mal réfléchi pour ma nomination.... En fait ça s'est joué entre un tier3 que je trouve quand même original et qui est surtout sorti des tréfonds de Youtube... Ou une musique que je trouve sympa d'un groupe que j'adore... J'ai donc opté pour...

Spoiler:

Et bien je n'aurais jamais pensé éliminer une musique de Radiohead un jour à un autre rankdown qu'à un rankdown Radiohead. Mais pour être tout à fait honnête, il s'agit d'une musique que j'apprécie moyennement sur un album que je mets midtier de base dans mon ranking de la discographie de Radiohead (un des rares groupes dont je connais quand même pas mal la discographie). J'y reviendrai...

Déjà je vais dire une chose que je n'ai pas souvent dit sur mes nominations et éliminations précédentes mais : la longueur de cette musique est vraiment sa force. En même temps, c'est la signature de Radiohead, de faire des musiques puissantes car elles montent en puissance sur la longueur. L'album OK Computer est rempli de ça.
Radiohead ça peut être à la fois des musiques puissantes sans être hyper complexes ou des musiques carrément plus complexes et réfléchies qui font voyager. Et en toute franchise... There, there c'est un savant mélange des deux !! Et le rendu est carrément pas mal. Alors ça vaut pas ma préférée de l'album (qui est top5 des musiques de Radiohead que je préfère sans hésiter; voire top3)

Ceci étant dit, sur la musique en elle-même et bien... j'ai appris à plus l'apprécier avec ce rankdown !! J'ai appris à voir sa force qui est justement sa puissance montante et toute la folie-tristesse qui émane de la musique. C'est vraiment une musique puissante en tous points. Je trouve que le chant est parfait; il va extrêmement bien avec la guitare et la ligne de basse (qui est vraiment poussée compte tenu du reste du morceau). La batterie accompagne parfaitement la musique... En vrai cette musique est excellente et très bien faîte en tout point. Je trouve que c'est finalement potentiellement une des meilleures musiques de l'album. Mais ça n'est pour moi pas une découverte (j'espère que ça l'aura été pour d'autres) mais cependant une redécouverte très intéressante étant donné qu'il y a assez peu de musiques de Radiohead que j'ai écouté en dehors de l'album. Et honteusement, il m'arrivait de skip cette musique quand j'écoutais l'album dans ma voiture... Alors qu'elle est formidable. J'adore la puissance qui s'en dégage et qui représente parfaitement tout ce dont parle les paroles. Et finalement sa principale faiblesse à mes yeux c'est de ne pas m'avoir autant pris aux tripes que d'autres musiques de Radiohead. Mais je me dois de reconnaître sa complexité et toute la perfection qui s'en dégage.

Néanmoins, pour ce soir, je vais privilégier d'autres musiques pour rester dans la quote et tristement éliminer cette musique que j'affectionne pourtant.

Ma nomination va peut-être décevoir... à vrai dire je ne sais pas, cette musique est pas mal passée sous le radar jusqu'ici. En réalité, je la trouve assez réussie mais je vais m'expliquer :

Spoiler:

Une musique que je connaissais déjà par quelqu'un d'autre qui l'a mise dans un rankdown ailleurs auquel je n'ai absolument pas participé... Mais en bref, on m'avait partagé la musique.

Que dire... Je la trouve très sympathique. Déjà : magnifique clip. Le désespoir de Cupidon.
Elle a une force triste qui s'en dégage. En elle-même, l'instrumentale est plaisante, le titre de la musique est parfaitement bien trouvé. Y a vraiment un côté "j'embrasse ma tristesse et je fusionne avec elle autant que je la déteste" qui se dégage de la musique qui est très bien transmis par les paroles, par l'instrumentale, par le clip... C'est vraiment la force de la musique. Elle dit beaucoup de choses sans les dire et c'est ce qu'on attend d'une musique tout simplement.

Mais à ce stade du rankdown, je dois nominer même des bonnes musiques. Encore une fois, il s'agit d'une musique que je connaissais déjà; et elle a grow on me durant le rankdown, je ne le cache pas. Néanmoins, cela ne suffira pas pour s'extirper de mes "bas tiers" restants. Et encore je dis ça... Mais j'aime bien toutes les musiques restantes. Et disons que cette musique a vraiment la vibe "2020s" qui à mes yeux manque donc d'originalité en elle-même malgré sa beauté et ça se sent dans le clip, dans la musique, dans les paroles... J'apprécie, mais je ne voyage pas. Et ça reste le principal point faible malheureusement (donc clairement une impression personnelle). Mais je suis loin d'aimer cette musique moins que Anoana que j'en ai marre de réentendre après chaque écoute de chaque musique de ce rankdown en écoute automatique.

Nominations:

Classement:

Bien le bonjour, je vais faire simple.

Pour l'élimination : Don't stop or we'll die - Don't Wake The Ghost
Vraiment par défaut. J'ai rien de mal à dire dessus. Juste peut être que ça met un peu de temps a bien démarrer mais ça serai être tatillon. La quote est remplit de truc bien.

Pour la nomination : Lostprophets – last train home
C'est surement que ça à mal vieilli. Je l'ai un peu trop protégé par pur nostalgie d'une époque que j'ai connu avec ce genre de musique à foison. Mais force est de constater que ça s'écoute plus vraiment avec la même passion ni même intensité. Je pense qu'elle mérite d'être en danger et ne devrait pas être forcement en endgame.

C'est le moment où parmi ce que je mets directement en compétition, deux titres initialement classés en Tier 4 (l'un d'eux mérite sérieusement un quasi-développement composé) et deux en Tier 3 s'affrontent de plein fouet. Et pourtant l'élimination m'est très simple, c'est un Tier 3 (initial) qui perd le combat.
Je composte donc le ticket de sortie d'Haywyre.
C'est tout simplement le titre qui me ressort comme étant le plus anodin et ayant le moins de "patte personnelle", originale de ma séance d'écoute. Les plus grands bémols s'adressent directement aux Lyrics d'une part, dont je ne peux pas dire qu'ils aient fait l'objet d'une très grande attention (je le ressentais au premier abord, et leur lecture me le confirme), et à l'interprétation d'autre part, trop souvent caractérisée par son chant qui, s'il ne l'est peut-être pas ou pas sur toute la durée, me ressort comme synthétique à minima sur les refrains et renvoie donc un ton vocal standard et sans grande saveur que j'ai l'impression d'avoir déjà entendu cent fois avant lui. Quant à l'instrumentation, lors de ses apparitions (c-à-d celui à 1:05, j'arrive pas à le qualifier) le fond électro fait le taf en étant loin d'être transcendant, mais c'est aussi dans l'instru que réside le principal atout du titre, j'ai trouvé un attrait dans le mélange proposé par l'auteur à divers moments (0:44, 2:19, 2:52) où plusieurs sources s'interposent de façon très agréable mais ce qui fait aussi ressortir une légère surdose de piano au global (mais là je pinaille, c'est très loin d'être critique). Voilà donc, de bonnes qualités que j'ai sans doute surévaluées par rapport à la concurrence directe à laquelle le titre fait face.

J'ai fait un tour d'horizon quasi-complet de ce qui reste en jeu, et j'ai le reste en tête. Ce sera donc...

Très peu d'arguments "anti-" à développer ici, nominer a été une plaie. Je peux à peine qualifier le morceau de trop scolaire avec les sacro-saints trois refrains (le premier couplet étant inversé avec le premier refrain, celui-ci étant narré calmement) et le solo en guise de bridge, qui est évidemment excellent et pour cause : l'auteur est guitariste de base... Mais c'est sans compter que le morceau brouille habilement les pistes avec des refrains partiels et des pré-refrains bien dispersés. Chapeau pour ça, mais malgré tout je ressors de l'écoute avec un certain sentiment de redondance, et la batterie des couplets (précision importante) n'aide sans doute pas en la matière, et ce bien que Marty prenne la peine de varier son chant. Peut-être le 3ème refrain qui est de trop, je sais pas exactement, ou le rendu général de l'oeuvre qui est trop soutenu, trop heavy à mon gout, bien que le morceau reste assez "soft" en la matière comparé à d'autres compositions qui m'ont été données d'entendre. Toujours est-il que c'est subjectivement le morceau qui me charme le moins parmi ce qu'il reste. Désolé pour la rankeuse ou le ranker, mais le morceau arrive néanmoins très haut dans un genre parfois difficile d'accès et je salue donc au passage l'audace de sa/son mentor qui a respecté le cast avec cette proposition !

Nominations:

Classement:

Après mures réflexions, je joker Haywyer - Never Count On Me (désolé j'ai dépassé les 24h j'espère is ok)

J'élimineArt of Noise - Island (Remix by Youth). C'est agréable, mieux que ce que j'aurais cru à la première écoute. Mais le son me laisse malheureusement un peu indifférent par rapport à la richesse des autres sur une bonne partie de la musique. Le morceau mérite malgré tout sa place haute, j'insiste sur ça et merci au ranker, mais les passages du début et de la fin me laisse un peu sur ma faim. Je trouve que sur la grosse durée, le son n'évolue pas assez. J'aime surtout la partie qui commence vers 2 min, que je trouve super agréable avec les montées et les notes de piano marquées. Malheureusement, le reste n'est pas de la même qualité je trouve, sinon je l'aurai sauvé...
Et pour ma nomination, ce sera Medievil 2 - Whitechappel. Il faut savoir que j'ai joué au jeu, donc je connais déjà un peu mais j'ai été agréablement surpris de sa présence. Mais ce n'est pas le son qui m'a le plus marqué et si je pense que la nostalgie a aidé à sa présence, il n'a pas autant de qualités que les autres encore en lice. Le morceau est relativement simple, il n'y a pas de grosses envolées marquantes, même si le passage à 00:50 essaye. Mais quand je m'imagine la scène, j'ai l'impression d'être un peu à Poudlard puis... plus du tout dès que ça redescend. En fait, il s'écouterait bien dans le jeu mais ce ne serait pas celui qu'on retiendrait tout simplement, alors, la quote s'impose.

Nominations:

Classement:

Spoiler:

Skip The Use est un groupe que j’adore (je me souviendrais toujours de la claque que je me suis prise en écoutant pour la toute première fois Ghost qui est encore un morceau que je remets de temps à autre), que je trouve tellement sous-coté dans l’univers du rock français surtout quand tu le compares à l’Indochine de ces dernières années qui est franchement mauvais (petite pique gratuite, je ne pouvais pas m’en empêcher) et qui a surtout cette petite folie en plus apportée par son chanteur qui rend la formation tellement intéressante. Dans la plupart de leurs compositions, l’énergie qui est dégagée est prodigieuse et on a tout simplement envie de s’évader, de bouger avec les musiciens. Malheureusement, dans le cas de Damn Cool, j’accroche nettement moins à l’univers des Français, même si toutes les qualités que j’ai cité auparavant sont présentes. Première caractéristique et non des moindres, c’est que le quatuor français a quelque peu délaissé son empreinte rock pour une atmosphère qui se rapproche de la pop. Les refrains sont une preuve même de ce changement de direction : les guitares, basses et autres percussions sont quasiment abandonnés pour des sonorités électroniques. Dans un sens, j’apprécie la transformation du collectif qui tend vers une musique moderne sans pour autant négliger son dynamisme, son punch et toujours avec une proposition authentique. Mais dans une autre vision, la puissance et le classicisme du rock, l’envergure de ses guitares électroniques est un aspect voué à disparaitre au milieu de cette pop mielleuse sans grand intérêt (ouais, une seconde pique, je suis en forme ce soir). Et le simple fait de s’être dirigé vers une aspiration plus pop est un signe d’aveu pour nos artistes français qui cèdent en quelque sorte à la facilité. Fort heureusement, le rock n’a pas encore dit son dernier mot et on l’entend plus que jamais lors des pré-chorus et des refrains. Certes, nous ne sommes pas dans un rock renversant mais le riffing est so cool (p’tite ref au titre de la chanson, vous l’avez ? ), simpliste mais diablement efficace.

Si seulement le ciel était aussi bleu … Même si instrumentalement parlant, les pré-chorus et les refrains sont solides, je n’en dirai pas tant pour le lyrisme qui est assez fainéant. Les « ooooh » en arrière-plan sont beaucoup trop nombreux si bien qu’ils attirent une grande partie de notre attention. Même en y prêtant pas trop d’importance, nous ne pouvons pas dire que les paroles sont franchement élaborées sur cette section où le titre est répété un bon nombre de fois. En fait, je pense que c’est surtout le message transmis par le groupe qui se veut assez fédéral qui ne me parle pas tant. Non pas que le fait d’accepter les différences et de montrer que l’on peut être atypique n’est pas un somptueux discours, bien au contraire. Mais le choix des mots ici me fait penser que l’écriture a été faite par un enfant, de par sa trop grande naïveté voire même sa niaiserie (nous n’avons rien à perdre, nous sommes trop cool, nous allons casser les règles, nous sommes trop cool sont les lignes du refrain) et de par son esprit cyclique. Le passage qui m’a le plus enchanté reste celui au piano, beaucoup plus doux, limite mélancolique avec un chant également plus réconfortant. Il permet d’ailleurs de ne pas tomber dans le schéma classique couplet-refrain. C’est un peu dommage à mon goût qu’il soit si court par rapport à l’ensemble du morceau car cette transition partait d’une très bonne intention. En termes de vocal, le timbre de notre vocaliste est reconnaissable entre mille, toujours aussi particulier mais qui fait toujours son petit effet chez moi. J’aurais d’ailleurs du mal à le caractériser : une palette plutôt aiguë, un flow lors des accélérations qui rappelle certains groupes de punk et une prestance qui devient de plus en plus rare dans le monde musical de manière général. En termes simples, Damn Cool me plait sur certains aspects et me perd complètement sur d’autres, un middle bottom amplement justifié et une nomination finalement logique à ce stade du rankdown.

Spoiler:

Ca m’embête un peu d’éliminer le titre maintenant et c’est clairement par défaut que son aventure se termine ici. Bien qu’elle ait grow on me, elle reste légèrement en-dessous du reste de la quote. C’est donc un adieu assez déchirant pour You Killed Me On The Moon de BLOW. Le monologue en début de morceau m’a plutôt bien plu, je ne me suis pas spécialement senti dépaysé par cette curiosité car beaucoup de morceaux que j’écoute en possède. Mon simple reproche serait que cette section dure un peu trop longtemps surtout par rapport à la durée totale du morceau (presque 1/3 de la composition). La suite m’a un peu moins enchanté et principalement sur le travail instrumental. Sur l’esprit électronique de la chanson, je n’ai aucun problème dessus : le style est plutôt minimaliste mais la réalisation, la production sont irréprochables donc une bonne satisfaction à ce niveau. Là où je suis en revanche assez déçu et beaucoup moins dithyrambique, c’est sur la mélodie en elle-même : les percussions ne se content que d’un « bomm tchak » continu sans changement de tempo ou sans variation au niveau de la puissance. C’est acceptable sur une portion du morceau mais pas pendant son intégralité d’autant plus qu’en enlevant l’introduction, la chanson n’est pas bien longue. Cette redondance se fait un peu ressentir sur les sonorités électroniques qui auraient mérité un peu plus de soin, un peu plus de diversification. Heureusement, la ligne de basse et les quelques accords à la guitare offrent un tableau plus reluisant, plus surprenant et c’est toute la force de cette mélodie. De même, l’explosion pendant les refrains offre un dynamisme et contraste avec des couplets bien plus mesurés pour une certaine progression. Je suis un peu frustré du schéma conventionnel du couplet-refrain, même si ça me gêne beaucoup moins sur des morceaux à tendance électronique puisque c’est le genre qui veut cet esprit plus cyclique. On notera bien cette interlude instrumentale après le second refrain mais elle n’arrive pas tant à se distinguer du reste de la mélodie ce qui empêche You Killed Me On The Moon d’avoir un passage vraiment marquant. Après, ce n’est pas forcément un mal de rester fidèle à ses principes, d’être en phase avec l’instrumental « de base » mais à ce stade du concours, c’est ce qui ne permet pas au morceau de tirer son épingle du jeu.

Pour ce qui est de la prestation vocale désormais, je suis assez neutre dans mon ressenti. La voix est suave, très douce, elle prend plus de prestance lors du refrain. Dans les faits, elle est tout à fait concordante avec l’ambiance générale du morceau, ce qui est un très bon point. Après, elle ne m’emporte pas non plus et un peu plus d’étincelles (des envolées ou des passages dans les graves) n’aurait pas été de trop. Sur le lyrisme, on est sur un sujet relativement classique et vu dans de nombreux morceaux, la description d’un triangle amoureux toxique. Là encore, je n’ai pas forcément eu un coup de cœur mais les rimes suivies ou plates ont leur petit lot de poésie. J’ai tout particulièrement apprécié ce passage : « She’s my cold Queen, she’s my morphine. But you let her in a cage and things are gonna change now ». Par contre, c’est un peu triste de ne pas avoir plus de contenu lyrique car trois refrains, deux couplets dont un pré-chorus dans chaque couplet, on revient sur l’aspect assez redondant de l’instrumental. Après, et pour une raison qui m’échappe, ce schéma lyrique finalement assez pauvre dans son ensemble ne m’a pas tant dérangé et je n’y avais presque pas prêté attention sur mes premières écoutes. You Killed Me On The Moon est donc un titre qui m’a dans son ensemble bien accroché mais dont sa longueur et son travail instrumental lui ont porté préjudice. Sans ça, il n’aurait fait aucun doute que la chanson aurait gagné de nombreuses places.

Nominations:

Classement:

Coucou,
Pour ce tour, je vais éliminer Medievil 2 - Whitechappel. Je l’avais déjà entendu en regardant certaines vidéos bien que n’ayant jamais joué au jeu. La musique est en soit très plaisante, une sorte de balade pleines de suspens et de mystère. Mais à ce stade du rd, il est vrai, qu’elle est légèrement moins marquante que les autres. Une légère évolution à la moitié de la musique, mais très courte, tout autant que la musique… Une même base répétée qui la limite beaucoup en comparaison avec les autres restantes hélas.

Je vais ensuite nominer KINO - Спокойная ночь (Calm Night)
Franchement ça se jouait entre elle et une autre qui dure exactement le même temps (je vous laisserez chercher si vous tenez vraiment à savoir de laquelle il s’agit :p  

Spoiler:

) .
Mais du coup j’ai choisi celle-ci et en grande partie pour la durée et de tout ce que ça peut engendrer (ennuie, lassitude, répétitif, ect). En effet, dans la playlist restante, ces deux derniers morceaux sont les plus longs et sur la longue, cela commence vraiment à se faire sentir.
Alors c’est vrai que le morceau de Kino a l’originalité de la langue et une partie instrumentale bien plus dynamique, ce qui me rendait bien plus attentive à l’écoute au départ. Si les paroles viennent te souhaiter une bonne nuit et que c'est peut-être justement le but de la musique, il me laisse tomber dans de la monotonie et me lasse à partir de la 3eme minute...
Si l’autre morceau pourrait être dit pareil, son avantage d’être plus « lyrique » permet d’adhérer à cette sensation longue sans le ressentir autant.
Je tiens quand même à souligner que j'ai apprécié le morceau malgré tout (c'est juste une sensation apparente à la longue)

Nominations:

Classement:

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Plop',

Mon éliminaton portera sur Highline - Busy. Avant toute chose, je dois dire qu'à ce stade, j'apprécie un minimum la plupart des chansons nominées, ce qui fait que mon choix n'a pas été facile.

Par ailleurs, ce morceaux possède pas mal de qualité : l'ambiance mélancholique est très bien retranscrite, la spatialisation du mixage est globalement bonne puisqu'aucun instrument n'en recouvre un autre, et le début de la chanson était suffisamment sympathique pour qu'il soit mini tiers 2 chez moi.

Ceci étant dit, cette chanson se révèle longue. Très longue. Trop longue puisqu'il n'y a pas nécéssairement de renouveau dans l'ambiance et dans l'intensité du morceau. Idéalement, j'aurais bien retiré 2 à 3 bonnes minutes pour que la durée du morceaux soit adaptée à sa structure qui est assez classique. à minima au début.

Ma nomination, quant à elle, portera sur ce son :

Spoiler:

Il faut dire ce qui est, j'ai un peu de mal avec cette musique d'ambiance. Non pas que l'instru ne colle pas avec le thème (au contraire, je la trouve plutôt cohérente de ce point de vue avec sa lourdeur et son côté épique), mais je trouve que malheureusement, l'air ne se renouvelle pas énormément.

Le chant reste le même durant les 6 minutes, cette orgue balance la même note durant la première minute et demi, ce qui fait que j'ai eu cette impression de lassitude et de lenteur à première vue. Seul le drop à 2 minutes a globalement su captiver mon attention.

En dehors de ça, la structure du son, couplé à l'absence de percussion et sa relative lenteur, fait que l'ambiance n'évolue globalement que très peu. Et cette absence de progressivité tends à malheureusement faire que je décroche, en particulier vers les 5-6 minutes ou je commence à trouver le temps un poil long.

Nominations:

Classement: