Re: Rankdown de vos musiques préférées - 13e édition

Youhouuu, c'est apomuse!!!

⊛ Pour mon élimination cette fois, ça sera Marty Friedman - The Perfect World. Je dirais qu'il y avait trois musiques dans la quote que je trouvais en dessous, et après réécoute c'est celle-ci qui me convient le moins. A ce stade, j'aime plutôt bien les musiques, même si il y a parfois des petites choses qui me dérangent dans certaines, par ci, par là. Ca reste des morceaux agréables à écouter.
⊛ Ce qui me plaît le moins dans ce morceau c'est le timbre de voix du chanteur. Si on parle du début, et de cet effet assez "téléphonique" qui est ajouté à la voix, j'ai assez de mal. J'ai l'impression d'entendre quelque chose de forcé, qui ne me laisse pas apprécier la musique dès les premières notes. De manière générale dans la chanson, et notamment sur les refrains, je ne suis pas en accord avec la voix du chanteur. Il chante juste, mais pour moi ça s'arrête là et je ne suis pas spécialement conquise. J'ai l'impression que parfois même il "parle" ce qui est assez dérangeant. Comme la partie vocale occupe une place assez importante dans le morceau, c'est de suite compliqué pour moi de m'y accrocher.
⊛ J'aime plutôt bien l'instrumentation, mais dès qu'il y a un peu de guitare électrique en général ça m'accroche. Le solo à la fin est d'ailleurs appréciable. C'est pas le solo qui m'accroche, ou qui me conquis le plus dans les solos de guitare que j'ai plus entendre, mais ça reste une parenthèse sympathique dans la musique. C'est dommage que ces interludes de guitare ne soient pas plus présents pour casser la dynamique du morceau et casser la voix qui peut devenir très vite "lourde". C'est dommage également qu'au début le solo de guitare expose juste le thème, et ne part pas dans une improvisation, ou dans une partie qui aurait pu attirer plus mon attention. La dynamique apportée par l'instrumentation est sympa, mais pour moi ça ne couvre pas l'impression qui m'est laissée par la voix.

Pour ma nomination j'ai choisi :

Thornhill - Arkangel

Je n'arrive pas à comprendre cette musique qui pour moi a beaucoup trop d'informations. J'ai l'impression d'un enchaînement de multiples éléments, parfois sans coïncidence entre eux, ce qui est très perturbant. Je n'arrive pas à trouver une certaine continuité dans la pièce, ce qui fait que je peux décrocher à tout moment. J'entends une mélodie, puis une autre, puis l'accompagnement qui garde son rythme, puis un changement de la ligne... Parfois je ne comprends pas la liaison entre certains éléments musicaux, ce qui rend difficile mon attention.

Au delà de ça, j'ai du mal avec deux autres choses dans la musique. Concernant la voix, j'ai vraiment du mal avec le fait qu'elle ne soit pas clairement audible. Je ne parle pas forcément de l'effet qui y est ajouté, même si c'est pas celui qui me satisfait le plus, mais je trouve que la voix se retrouve cachée derrière l'accompagnement. C'est très perturbant parce que j'ai l'impression de devoir concentrer toute ma force sur celle-ci, en délaissant l'accompagnement. Mais c'est épuisant car l'accompagnement prend aussi beaucoup de place, et au final j'ai l'impression d'un amas de sons.

J'ai également du mal avec la distorsion du son. Dans certaines pièces ça ne me pose vraiment aucun souci, mais ici je trouve que c'est trop. J'entends cette accumulation de nombreuses sonorités, d'éléments sonores, de parties musicales qui se mêlent mais avec en plus la distorsion ça devient un trop plein pour moi. C'est trop d'information qui me parviennent et je ne sais plus où donner de la tête. C'est presque épuisant de devoir prendre beaucoup de force pour se concentrer sur un élément, sans compter la distorsion qui vient alourdir le problème.

Nominations:

Classement:

stromsolar Messages : 212 Date d'inscription : 07/01/2020 Age : 27

28e - Radiohead - There There - Bob_E1521

La revanche de Thom / Un single Underrated ?
Ne m'étant pas fait d'alliés avec la dernière proposition en date (voir RD Electro 2), je me justifie en proposant ce titre qui n'a peut-être pas eu le succès qu'il méritait je trouve. Voyage assez éprouvant au travers de l'univers unique du groupe, j'aurais pu choisir quantité d'autres titres passés sous silence relatif. Je préfère celui-ci pour son dynanisme, son rythme, son évolution et l'attention qu'il requiert pour être apprécié à sa juste valeur.

27e - Don’t Stop or We’ll Die – Don’t Wake The Ghost - Di'mort

Je ne sais toujours pas vraiment pourquoi en réalité, mais j’ai assez vite accroché à cette musique. Je trouve qu’elle n’a aucun sens aussi bien dans son histoire, ses paroles que sa musicalité. J’aime beaucoup le chant et les instruments dans cette musique.
Ce petit clavier au son vintage en intro, suivi du « clavier basse » derrière. Il y a un côté mélancolico-joyeux dans cette musique que j’apprécie et qui fait que j’avais vraiment envie de vous faire découvrir cette musique et cet artiste. Le passage a capela avec la grosse caisse qui prépare la fin est aussi très prenant à mon goût.
En espérant que vous saurez apprécier cette musique simpliste tout de même.
Le petit saxophone me régale évidemment ; mais ne réveillez pas le fantôme pendant qu’il joue de son saxophone, c’est pourtant clair !
Ce duo de musicien est totalement fou et c’est une folie qui m’a embarqué, mais qui n’embarquera pas tout le monde je suppose. Je pense vraiment que la musique peut arriver jusqu’au top50 d’une certaine manière, mais je ne la vois pas atteindre le top40 (surtout après avoir écouté toutes les dingueries de la playlist).

26e - Art of Noise - Island - Bob_E1521

L'instrumentale d'ambiance
Retour dans mes très jeunes années avec cet album que j'ai littéralement poncé sur la Hi-Fi. Je le choisis comme représentant ici pour sa mélodie d'ensemble, sa facilité d'écoute et son coté apaisant. Puisse t'il trouver grâce auprès de l'auditoire.

25e - Blow - Kill me on the Moon - Bob_E1521

Ah oui c'était dans une pub ça...
Mais je l'avais découvert avant, je sais juste plus comment
Que dire... Un mélange pop-electro auquel j'adhère. C'est prenant, mélodieux, bien phrasé, instrumentalement varié, il ne m'en faut pas plus ! Vous connaitrez désormais le créateur

24e - Medievil 2 - Whitechapel [Level] OST - Bob_E1521

L'OST (masochiste) du ranker
Pourquoi maso ? Car je me suis fait lyncher sur la précédente OST proposée du jeu précédent et qu'il y a du cast en commun Je propose néanmoins cette belle valse (vite fait) pour mettre en lumière qu'un jeu, même excellent, sans une bonne OST, ben il manque ce qqch d'irremplaçable que je trouve ici. L'avantage étant que dans un RD ça tourne moins en boucle qu'au sein d'un niveau, et que donc la composition peut être appréciée pleinement pour ce qu'elle propose, une bien belle merveille auditive... N'en déplaise aux rankers qui vont la sortir !

23e - Busy – Highline - Enibeline

Je dois la découverte de ce groupe à un ami il y a quelques temps déjà.

Alors tout d’abord, le groupe en lui-même, Highline, c’est une bande de potes qui jouait du jazz ensemble avant de composer et de pencher dans des sons plus rock. J’avoue qu’à part ça, je pourrais guère vous en dire plus.

Cependant, je peux vous parler de deux morceaux avant Busy. J’ai beaucoup hésité à les proposer donc rapidement pour les curieux, si ça peut vous donner envie d’aller écouter d’autres titres de Highline, on reconnait très bien le style du groupe, mais ils sont très entrainants, moins long mais avec un peu moins de folie je dirais.
Le premier « Staying Sane » qui m’a fait découvrir le groupe. Un refrain très classique mais qui envoie du lourd, avec de la synthé, guitare et batterie à tout va, qui parle des conversations après rupture. Le second, « Chasing Heaven », quant à lui est le plus connu du groupe. Il parle de tout ce qui fait du bien mais qui en même temps nous tue, les vices, la dépendant, une relation, ect.. Tellement de choses. Le morceau est vraiment vif, assez joyeux et permet vraiment de comprendre le sens des paroles. Se lancer entrainer par tout ce qui nous tue. Elle est assez « classique » même si très satisfaisante.
Cependant j’ai craqué pour Busy à cause de la fin de la musique. Busy est une des plus récente faite par le groupe. Alors certes, le message derrière n’est pas le plus réfléchis et original. Ça parle encore d’amour, de l’accroche à quelqu’un même quand cette personne est partie, et je n’aime pas proposer des morceaux trop longs en RD. Mais j’aime trop l’instru !! Je sais, rien de transcendant de base. Une première partie de la musique qui est presque « invisible » malgré un bon refrain qui accroche bien, ça reste classique, on peut vite oublier, mais ensuite à 3min40, j’aime cet élan de full instru jusqu’à la fin avec la batterie qui s’acharne et surtout ces solos de guitares infernaux qui ne s’arrêtent jamais. Ca parait si simple, mais j’adore cette partie de la musique qui est juste trop bien, un petit bijou.

22e - Marty Friedman - B the beginning (perfect world) - Gerik

Et bien, contrairement aux apparences, je n'ai pas mis cette musique car c'est un anime car je ne le connais pas du tout. Non, je cherchais un titre un peu rock avec une guitare et alors que j'avais déjà un son, je suis tombé sur celui-ci et j'ai tout de suite validé. On a beaucoup de changements, la voix me fait bien bouger, les paroles sont très cools, que du positif. Je suis surtout marqué par le "Someday, I'll be gone..." mais aussi tout le reste avant. La musique fait 5 minutes mais je ne vois pas le temps qui passent et le son je ne le trouve pas spécialement répétitif au contraire. Enfin, le solo de guitare est un pur régal vers la fin de la chanson.

J'élimine Dead Can Dance - The Host Of Seraphim

Je nomine Mistki - Love Me More

Nominations:

Classement:

Synecdoque Messages : 74 Date d'inscription : 26/02/2020

Pire tour possible de Dimort ?

Je viens pour rétablir l'équilibre.

J'éliminer : Skip The Use - Damn Cool
C'est sympas, du moins le "refrain". Parce qu'en vrai les couplet c'est très classique et assez convenu. Je n'ai pas particulièrement aimé ou détesté, ça se laisse écouter en fond sonore mais en réalité c'est pas le meilleur fond sonore possible, je pense que ça n'a fait que glow down et c'est même assez étonnant que se soit allé aussi loin.

Je nomine : Boston manor – Inertia
Un peu obligé de la nominer par défaut, ça me gênerai pas que se soit en endgame parce que c'est pas mal du tout. Mais j'aurai aimé que la musique s'emballe un peu plus, je reste sur ma faim. C'est parfois horrible, la musique est grave cool mais il manque ce petit truc. On sait qu'on trouvera pas ce qu'on cherche, la même musique mais avec plus, donc on reste sur notre faim et on doit faire avec. Mais vraiment la musique est cool, vous pouvez la laissez endgame.

Nominations:

Classement:

SICIA Messages : 1409 Date d'inscription : 14/08/2015 Age : 31 Mes Badges :

Classement:

Correction du classement

Bon, un tour qui va s'annoncer terrible tant les musiques concernées sont qualitatives, mais il faut choisir et donc ce seront les deux que j'apprécie le moins sans grand grief...

J'élimine ce tour-ci Love Love Love. Incroyablement tendre, très expressive, composée et interprétée avec brio, elle impose son mood sans verser dans la niaiserie, elle n'a fondamentalement rien à se reprocher, si ce n'est l'absence d'une excentricité audible que je trouve dans les autres nominées. La musique est presque trop appliquée (en dépit du silence long qui berne bien l'auditeur) en fait, et justement que la musique reste dans cette zone de confort et son mood font que je l'apprécie comparativement moins que ses consoeurs. Elle est vraiment défendable en soi, auprès d'oreilles plus réceptives elle peut vraiment trouver son public inconditionnel (d'ailleurs p-ê l'a t'elle trouvé ici ?).

La [re]nomination va encore plus faire grincer des dents vu l'enthousiasme général provoqué par son joker, mais parmi les onze dernières nominations possibles, c'est Hyde - Zipang qui arrive à la fin de ma liste et revient donc dans la quote.
Ma description va être assez parallèle à celle ci-haut, c'est avant tout une histoire de comparaison et de registre musical qui m'accroche moins, mais cependant bien davantage que le peu d'intérêt qu'elle a suscité chez moi lors de ma première écoute, le joker et les réécoutes lui ont été bénéfiques et m'ont permis de discerner une certaine richesse dans sa composition. Les petits détails qui font pencher la balance du coté obscur de la quote sont que l'instru ne s'exprime à plein potentiel que lorsque le chant se tait (c-à-d pas très souvent, car je ressens que l'instru suit d'assez près la voix au lieu de suivre sa propre voie) et une éxecution vocale que je trouve un peu téléphonée, typée variété, l'envolée vocale ne m'ayant pas particulièrement emballé. Désolé vraiment, mais je préfère les différentes singularités que les autres oeuvres encore en course proposent, comparativement à celles développées sur Zipang.

Nominations:

Classement:

J'élimine Thornhill - Akangel. C'est le dernier des sons dans mon derniers tier auquel je peux toucher. Le morceau commence pourtant assez bien et j'ai fini par apprécier la première minute de musique. Et puis bim, on rentre dans une partie purement musicale auquel je n'accroche pas du tout. Et ensuite, même quand le chanteur reprend le micro, on est sur un registre beaucoup plus agressif que j'aime peu. Le changement de voix à 2:00 est sympa par contre mais ça n'est pas transcendant et ça continue longtemps en étant moyen je trouve. Par contre ça termine très bien avec les 30 dernières secondes que j'adore. Au final, des choses que j'aime bien et d'autres beaucoup moins, ce qui explique pourquoi je l'ai épargné si longtemps, mais ce n'est plus suffisant.

Je nomine Saint-Saëns : Danse Bacchanale: Je préviens d'avance, je comprendrais les amateurs du genre qui peuvent aimer cette pièce. Mais pour ma part, je n'arrive pas à profiter d'un morceau comme ça sur la durée. Pour dire, j'ai écouté 3 minute de la chanson ce matin et j'ai eu l'impression d'en être à la fin alors que pas du tout, c'était très long au bout d'un certain moment. Le début jusqu'à 2:15 est très sympa avec beaucoup de passion, mais d'un coup, on casse complètement le rythme, et c'est vers ce moment là que je commence à décrocher. Le morceau ne m'a pas énormément enthousiasmé si on l'avait fait durer 4 minutes, alors le fait qu'il en fasse 8:20 et que je n'arrive pas du tout à saisir où il veut m'emmener m'empêche de bien en profiter. Mais comme j'écoute très peu de musique de ce type, je comprendrais si des amateurs du genre cherchent à le protéger.

Enfin je joker Skip the Use - Damn Cool : Je dois avouer, avant que le rankdown, j'avais déjà entendu ce son une fois en live. Je sais même très bien qui est le ranker, mais je suis très content d'avoir vu ce son mis car j'aurais très bien pu oublier complètement ce son que j'avais entendu par hasard au Main Square Festival. C'était l'occasion pour moi de redécouvrir cette musique dans un autre contexte, sans la scène et dans le calme. Je dois dire que j'avais vraiment bien aimé l'ambiance et la musique du groupe, mais je pense que c'est une des prestations que j'ai le plus aimé en live. J'ai 3 musiques que j'avais dans ma joker lice et vu la position des deux autres à ce stade du RD, je préfère l'utiliser qu'être déçu.
J'adore les trois types de voix qu'on entend dans la musique. Je n'ai pas le langage musical suffisant pour le décrire, désolé donc d'avance si c'est assez flou. Mais la première fois qu'on entend déjà, le wohohohoooo, wohowohoooo, j'adoooooore. Derrière, on a la voix avec le timbre facilement identifiable du chanteur. Puis derrière, une voix d'un autre chanteur en réponse à la voix du chanteur principal, l'échange est très cool. Mais surtout, c'est ensuite au moment du refrain, avec le retour du wohoohooooo qui fait que je surkiffe, c'est clairement mon passage préféré. Mais derrière, le son a des belles accélérations, des ralentissemens, un refrain entrainant, ça emporte bordel. Enfin, à 2:20 on a une quatrième voix qui vient couper ça et qui apporte son truc. On a un son qui bouge, qui est entrainant, avec 4 voix différentes et beaucoup de variation, avec une instru qui me plait beaucoup et même au niveau des paroles, j'aime bien le message. C'est un tout et merci au ranker de m'avoir permi de (re)-découvrir ce son.

Nominations:

Classement:

Spoiler:

Je suis vraiment désolé pour ton joker Eni mais malheureusement, je vais éliminer Zipang d’Hyde. La chanson avait vraiment tout pour me plaire sur le papier à savoir un style rock et même rock progressif avec une montée croissante dans la mélodie en elle-même, une balade tout en délicatesse avec son bouquet final ainsi qu’un esprit épique/mélancolique qui a tendance très souvent à me plaire. Malencontreusement, je n’ai pas été plus emporté que cela à travers la musique et je l’ai même trouvé assez classique pour de la j-rock (même si on parle de la version anglaise ici) et même dans son étiquette progressive. Difficile de passer à côté de l’attrait majestueux et émotionnel du morceau notamment avec ce piano tout en légèreté et très poétique. Cependant, et c’est un des reproches que je fais à la composition, les notes au clavier ne marquent pas de grandes évolutions, j’ai même l’impression que pendant presque deux minutes, il s’agit de la même mélodie ce qui est un peu dommage quand on sait que la chanson n’est pas bien longue de base. A partir de 1:40, c’est beaucoup mieux, la chanson s’emballe, les instruments traditionnels tels que la batterie et la guitare font leur apparition et nous avons enfin le droit à cette section marquante qui commençait à se faire attendre. On a même le droit à un petit solo de piano, un peu plus de technicité dans un titre qui n’avait pas prouvé grand-chose jusqu’à présent. C’est aussi à ces instants précis où l’instrumental a tout le loisir de se découvrir sans autre apport (comprendre pas sans chant). Une nouvelle fois, à cause d’une durée standard du titre, cette partie plus grandiloquente est un peu trop courte à mon goût, j’aurais apprécié peut-être un peu plus de fantaisie encore, pourquoi pas un solo de guitare ou un peu plus de bouillonnement en termes de percussion même si l’on serait sans doute sortie de la forme balade du morceau. Après, c’est mon amour des chansons longues et plus expérimentales qui parle (cc Andre Antunes) et je peux tout à fait comprendre que ça plaise moins que des chansons aux longueurs plus conventionnelles.

Mais mon réel problème avec Zipang se situe au niveau du chant. J’écoutais déjà un peu de j-rock il y a quelques années de cela et déjà une constatation se faisait au niveau des prestations vocales. Ce n’est pas toujours la vérité mais dans ce style, j’ai toujours cette cruelle impression que les voix sont plus ou moins similaires. Concrètement, la composition est un peu un cliché soit des ending d’anime, soit d’une scène un peu déchirante d’un anime. Je n’ai pas spécialement quelque chose contre cette caractéristique mais comme il s’agit d’une propriété assez récurrente, la composition perd clairement en identité et en authenticité. Et puis, je ne sais pas, j’ai aussi ce sentiment que les chanteurs veulent toujours en faire plus, de rajouter toujours plus de sensibilité et d’accablement alors que ce n’est pas forcément nécessaire. On comprend que le morceau est triste, pourquoi vouloir à tout prix accentuer cette émotion ? Les moments où ce sentiment se confirme réellement sont les passages où le vocaliste pousse sa voix dans les aiguës ou simplement prolonge sa note. Parfois, cet allongement est relativement mesuré comme à 2:41 où le renforcement mélancolique est juste, sans cette sensation de poids mais si l’on prend le passage à 2:20 qui n’est pas forcément long, on est plus dans une impression d’agression et de plainte qui devient d’une part moins mélodique et d’autre part sérieusement fatigant à la longue. Et puis les voix assez aiguës masculines me plaisent également moins sauf quelques exceptions, ce qui est tout sauf une surprise au vu de mes choix sur ce rankdown. Loin d’être un mauvais morceau, Zipang me laisse surtout un sentiment de morceau inachevé avec une voix un peu trop classique. Dommage !

Spoiler:

Mon choix se portait sur deux morceaux mais c’est finalement Prequell – Part I qui aura moins tenu la distance. Comme pour Zipang, j’étais parti d’une impression très positive, une vision limite cinématographique assez inédite dans ce rankdown, un esprit musique classique avec sa touche de modernité prometteur et intrigant ainsi qu’un sentiment d’espoir, d’un futur beau bien mis en avant sans pour autant rendre la composition pesante. Le titre aurait largement sa place dans un film, dans une scène où par exemple deux individus se retrouveraient après plusieurs années, des retrouvailles heureuses, remplies de larmes de joie. D’ailleurs, de ce que je lisais des commentaires YouTube, la musique vient d’une série télévisée initialement et je comprends donc mieux ce sentiment filmique. C’est un énorme risque pris par le ranker de proposer une musique un peu en dehors du paysage musical « classique », un peu dans la même idée que Medievil 2. Malheureusement, le titre le paye un peu cash à ce stade du rankdown car autant, je n’ai vraiment rien à redire sur la production en elle-même, autant pour une musique qui se rapporte au cinéma ou au jeu vidéo, parfois même en musique classique, j’ai besoin d’un contexte ou d’une situation pour que le voyage opère. Et comme je ne l’ai pas au sein de Part I, je me retrouve quelque peu embêté avec une perception de l’œuvre qui est peut-être totalement faussée par mon propre ressenti.

Un point que je sentais venir gros comme une maison et qui n’a malheureusement pas loupé, c’est sur la progression de la musique. Généralement, sur des titres aux durées conventionnelles (entre trois et quatre minutes), la progression est soit trop abrupte, soit trop lente. Pour Part I, c’est la seconde option qui se manifeste avec une bonne minute trente où il ne passe pas grand-chose, où la progression est extrêmement discrète avec une première couche de violons/violoncelles mesurée, douce et éthérée accompagnée d’une seconde couche un peu plus voluptueuse, un peu plus dans la distinction et dans l’ascendance. Néanmoins, si les deux mélodies sont parfaitement distinctes, elles n’offrent pas énormément d’évolutions notamment celle qui est plus en arrière-plan qui est quasiment similaire sur quasiment toute la totalité de la composition et qui se schématise sur trois notes. Je suis tout autant déçu par cette harpe que l’on entendait splendidement bien pendant l’introduction et qui finit par être noyé par les violons/violoncelles. De mon point de vue, cette première section d’une bonne minute trente aurait pu être coupé de moitié car elle sonne plus comme du remplissage par son absence d’amplitude. La seconde section est en revanche bien plus enchanteresse, la mélodie se met quelque peu à bondir et à proposer de la diversité. Même si on gagne en puissance, en hâtiveté aussi la notion d’optimisme ne se défait pas et même une certaine pointe de nostalgie se met en place. Là encore, on peut noter une redondance sur la mélodie mais elle est bien moins choquante sur ce passage car d’une part elle est un peu plus courte et d’autre part, le dynamisme gomme quelque peu ce sentiment. Cependant, je ne cache pas que je reste un peu sur ma faim et que la composition avait un souffle frais pour construire une atmosphère encore plus enjouée, encore plus spectaculaire. Ici, on se contente du minimum et la magie n’a pas le temps d’opérer. En comparaison, j’ai largement plus apprécié le Part V dont la patte classique est peut-être moins omniprésente mais qui intègre de nombreuses subtilités et une diversité bien plus importante.

Nominations:

Classement:

J’avais gardé mon joker pour mon top 1 mais je crois que la musique ne sortira pas, donc je me résous à le jouer sur autre chose. Actuellement dans mon top 5, Love love love de Of monsters and man est la seule musique qui est sortie et que je décide aujourd’hui de remettre en jeu.
La première fois que j’ai entendu cette musique, elle m’a fait penser à une musique qui pourrait être présente dans un jeu Life is Strange. Du coup, j’ai de suite accroché car c’est une série de jeux que j’aime beaucoup. Je vois bien une scène en fin de jeu, où l’histoire se dénoue et où on en a appris plus sur le personnage, avec ce petit air nostalgique mais un certain air de liberté en même temps.

En soit, la musique se construit sur pas grand chose, mais personnellement ça me suffit amplement pour que je puisse apprécier grandement une musique. J’ai pas besoin d’énormément de choses, si ce n’est que la musique me fasse sentir une émotion, une attention particulière, et c’est le cas ici. Cette musique m’apaise, elle est douce, calme, et arrive à me captiver grâce à l’émotion dégagée par l’accompagnement instrumental et la voix de la chanteuse.

Je vous disais dans certaines de mes justifs accorder beaucoup d’importance au timbre de voix, et pour le coup ici c’est un timbre que j’apprécie particulièrement, et qui donne toute la valeur pour moi à la musique. Il y a ce timbre de voix, mais qui est aussi lié au timbre instrumental de la musique, la guitare, et cette espèce de vielle à roue, ou je ne sais trop ce que c’est qui donne une sonorité assez atypique au morceau. C’est super agréable. J’aime énormément le timbre de la voix, grave avec cette énorme fragilité qui me plonge complètement dans l’atmosphère de la musique. Ca suffit amplement à me transporter entre le peu d’accord, la douceur du morceau, et j’ai l’impression d’être sur cette petite barque présentée dans le clip.

Il y a également ce moment de silence qui vient s’imposer, comme si tu devais réfléchir à ta vie, et que je trouve si important. Il est là, il résonne et il ne faut pas négliger les silences en musique. Ce sont des moments qui font partis de la musique, et qu’il faut aussi écouter. Là, la musique et l’atmosphère résonnent pendant ce silence. Je suis en attente, mais toujours dans l’émotion de ce que je viens d’entendre. Et ça rend le silence super agréable, mais avec une certaine tension car j’ai envie d’entendre à nouveau cette musique, et j’ai envie qu’elle se poursuive.

Je remercie le ranker pour cette proposition, et le moment de sérénité que ça m’apporte.

Nominations:

Classement:

Enibeline Messages : 13 Date d'inscription : 14/01/2021

Bonsoir cher petit RD,

Pour ce dernier tour, mon élimination portera sur Saint-Saëns - Danse Bachannale.
C’est une très sympathique découverte, mais comme toujours, les morceaux au-dessus de 4min30 en RD, c’est beaucoup trop pour moi, et ici les 8min30 commencent à être longue sur la fin. Son originalité m’a empêché d’y toucher auparavant et certains autres morceaux passaient avant, mais plus maintenant.
Le seul défaut est sa durée. En soit, ce morceau présente de nombreuses variations de rythmes et de mélodies. L’orchestre nous raconte une réelle histoire, qui peut en toucher certains, entrainer d’autres. Personnellement, si les premières écoutes étaient sympathiques, les dernières me perdent …

Pour la nomination, compliqué. Premièrement, j’avais un doute, mais les deux auxquels je songeais sont des jokers de musiques que j’avais nominé (oui désolée, encore de vouloir les refaire passer dans la quote

) et donc je ne peux y retoucher.
Donc par défaut, me voilà à hésiter entre trois musiques, et ça sera Kriill - Green Jewels.
Bien que très particulière, avec un rythme très lent, très intense, des voix marquantes (murmures du départ, les chœurs, la voix principale masculine), tout comme les instruments pouvant être présents (le rôle incroyable des percussions), un truc me bloque. Ce mélange des langues avec cette phrase « Si je me trompe c’est quoi les bails ». Vraiment, à chaque fois que je l’entends en plein milieu du reste, je me dis pourquoi avoir planté du français là-dedans ? Pourquoi le mot bails et pas un autre. C’est bête je sais, mais je ne sais pas ça me reste en tête…
De plus, au moment de la nominer en cherchant le lien et découvrant son clip qui semble lié cette musique à un film d’animation dont les dessins me plaisent, je comprends un peu mieux le style de la musique. Mais je ne me fie hélas pas à ça pour juger le son en lui-même …

Et du coup dur sans ça de me plonger entièrement dans la variation des voix aigues et simples, les parties presque murmurées à celles chantées pleinement.
J’ai pourtant adoré la découverte. Et je vais aller check l’intégralité du clip et son origine après le rd. Donc merci pour le ranker pour la découverte.

Nominations:

Classement:

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SICIA Messages : 1409 Date d'inscription : 14/08/2015 Age : 31 Mes Badges :

Mon élimination portera sur Kriill - Green Jewels

C’est une chanson à vrai que j’avais dans mon collimateur depuis pas mal de temps. La faute à un rythme et un tempo qui n’évolue que trop peu. Tempo qui est par ailleurs très lent, trop lent pour maintenir mon attention. Il y a bien les moments A capella qui brisent un peu la platitude de la musique, et la fin où le chant se montre plus intense ceci étant dit, ce qui fait que j’ai néanmoins apprécié suffisamment le son pour qu’il ne soit pas complètement sans plus.

Et second défaut, que j’ai déjà pas mal pointé du doigt durant ce RD pour d’autres sons : le changement de langue en plein milieu du son. Ok, on passe ici de l’anglais au français ce qui est moins frustrant à priori que l’anglais vers le coréen, mais j’ai toujours cette sensation d’être désorienté lorsque ce changement de langue se produit.

Maintenant mon cher Synec, tu n’as plus qu’à le joker. Apparemment, c’est ton top 2.

Ma dernière nomination portera sur un son qui a déjà été joker ce tour-ci, à savoir ceci :

Spoiler:

Lors de la première écoute, j’ai eu énormément de mal à rank ce son, et il se trouve qu’il est par conséquent passé un peu sur mon radar.

Ce fut malheureusement une erreur, car je dois admettre que ce son me laisse perplexe sur pas mal de points.

Parlons d’abord de l’instru : on commence avec des intros et des couplets avec une instru joyeuse alors que le parolier est on ne peut plus triste puisqu’on parle quand même d’un amour impossible. Il y a du coup une dissonance entre l’ambiance proposée et le parolier ce qui fait que ce son ne part déjà pas sur un bon point.

Et j’ai également un second point qui me dérange ici, à savoir le fait que ce son ne se renouvelle pas suffisamment pour capter mon attention. Je veux bien reconnaitre que ça ne se prête pas forcément au genre qu’est la pop, mais il rentre par conséquent un peu dans le rang et ne propose pas forcément quelque chose d’innovant ou de très novateur.

Nominations:

Classement:

Synecdoque Messages : 74 Date d'inscription : 26/02/2020

ENVIE DE MOURIR BREF J AURAI DU JOKER DEAD CAN DANCE HAHAHAHAHA

Je joker Thornhill - Arkangel

justif plus tard

Youhouuu, c'est apomuse!!!

⊛ Pour la dernière élimination avant l'endgame, j'ai décidé d'éliminer : KINO - Спокойная ночь (Calm Night). Ca reste une musique que j'aime bien, mais qui a peut être perdu de sa saveur chez moi depuis le début de ce rankdown. Enfaite il y a surtout une chose qui me dérange dans cette musique, dont je parlerai après. J'hésitais avec Lostprophets - Last Train Home mais finalement je préfère l'atmosphère qu'elle dégage.
⊛ La chose que j'apprécie particulièrement dans cette musique c'est l'instrumental qui je trouve dégage une belle ambiance. On a quelque chose d'assez calme, de posé, et de très agréable. Ca fonctionne plutôt bien avec la manière dont la voix pose les mots et on a quelque chose de planant. L'introduction de la musique est pour moi un vrai bonbon, j'adore l'ambiance qui est installée au fur et à mesure, notamment portée par le riff de la guitare.
⊛ Là où ça vient me déranger c'est lorsque la voix entre. Bien que j'apprécie la diction du texte, j'accroche pas du tout au timbre de voix du chanteur. J'en ai parlé mainte et mainte fois mais c'est un critère qui pour moi peut fortement me marquer dans l'appréciation d'une musique, et ici c'est ce qui lui fait perdre sa place. Parce qu'avec un autre timbre de voix, je pense que la musique aurait été beaucoup plus haut dans mon classement. Je comprends qu'on puisse apprécier cette voix lancinante, qui fonctionne bien avec l'atmosphère mais pour le coup elle me lasse également au bout d'un moment. Je trouve ça très long après 2/3 minutes, et la musique n'en est qu'à sa moitié. Le fait de retrouver le même ton, presque la même intonation ça renforce cette atmosphère de lassitude.
⊛ Le moment que j'apprécie le plus dans la musique, c'est la fin où on a une partie exclusivement instrumentale. Petit à petit dans la deuxième partie de la chanson, la guitare électrique vient s'émanciper avant de briller dans le petit solo à la fin. L'atmosphère très calme de la musique reste respectée, avec ce riff de guitare qui n'en finit pas (pas du tout négativement car je l'aime bien), mais pourtant le solo vient prendre petit à petit un peu plus d'ampleur. Ca reste en parfaite cohérence avec la musique et c'est super agréable. J'adore ce moment. C'est un très bon point pour la fin.

Ma nomination n'a pas grand impact mais c'est pas grave!!! J'ai décidé de nominer :

Valorant - Die For You

Je ne sais pas si je vais avoir grand chose à dire parce que j'aime bien cette musique, mais il fallait faire un petit choix et elle est en dessous des musiques qu'il reste. Si je pouvais lui reprocher un petit quelque chose c'est qu'elle peut se rapprocher de ce que je connais déjà, du coup je m'en suis peut être lassée plus vite.

J'aime bien le timbre du chanteur, il est assez simple mais il a un certain charme. J'aime bien également dès les premières notes la manière dont il chante le texte. Je suis un peu moins fan des pré-refrain, mais les couplets sont super agréable, je pense que c'est mes parties préférées. J'aime aussi beaucoup la partie en double voix qui arrive au milieu de la chanson. Cette partie vient marquer un break dans la musique, et apporter une atmosphère un peu plus calme.

L'atmosphère instrumentale est assez sympathique, même si ce n'est pas ce qui me marque le plus dans cette musique. Les ponts instrumentaux sont plutôt plaisants, ils ne me transcendent pas mais reste plutôt cools et en adéquation avec le reste. J'aime bien le rythme qui est mis en place tout de même, je me vois marcher au milieu d'une autoroute (sans voiture) d'un air déterminé.

La fin quand on a une petite explosion de la voix et de la partie instrumentale et vraiment cool. Ca rajoute une vrai énergie dans la musique, là où ça aurait pu être répété simplement, ça vient redynamiser le tout.

Nominations:

Classement:

@Lone Jackal, n'hésite pas à refaire un ptit tour (rapide, genre 5mn maxi) sur le topic Discord avant demain 20h30 - voire 23h, après ça sera trop tard

EDIT 03/01/2023 23h13 : Je joker Green Jewels. Plus d'infos en Endgame ! La bise.

Classement:

stromsolar Messages : 212 Date d'inscription : 07/01/2020 Age : 27

21e - Dead Can Dance – The Host Of Seraphim - Miraw

THE END OF THE WORLD HAS NEVER BEEN SO CLOSED

Proposé par l’adorable Dipipou avec qui on adore se partager des musiques en privé, je ne connaissais Dead Can Dance que de nom sans jamais m’y être penché. Quelle grossière erreur ! On va parfois penser que je radote mais le groupe a été un coup de poignard en plein cœur, une expérience enrichissante mais néanmoins très dure à vivre. Ce qui m’a tout de suite sidéré, c’est que cette magnifique composition date de 1988 et que pourtant, la production est dantesque. Honnêtement, écouter ce titre plus de trente ans plus tard et voir que la qualité audio est aussi pure est un attrait rare dans les vieux titres. Même si le style musical dark wave/néo-classique n’est plus tant d’actualité aujourd’hui, entendre la chanson maintenant n’a rien de choquant et pourrait même se prêter à l’actualité, aux guerres qui font rage, à nos pertes humaines chaque jour par le biais de ces combats ou par ces personnes qui tentent de fuir leur pays. Si le duo a déjà réalisé des collaborations avec des compositeurs comme Hans Zimmer, Pieter Bourke ou encore Denez Prigent et que certaines de leurs œuvres se sont même retrouvées dans des films, il n’y a finalement rien de surprenant quand on voit la portée, la magie, les émotions qui découlent de leurs mélodies. D’ailleurs, le titre que je présente pour ce rankdown a été intégré dans la bande son du film Baraka. On parle seulement ici d’une composition studio mais combien je paierai pour simplement vivre cet incroyable moment le temps d’un concert, m’imprégner de cette aura mystique qui marque dans le cas de The Host Of Seraphim une certaine frontière entre la musique du Moyen Orient et l’univers médiéval.

Que cette musique soit dans vos goûts ou non, il est difficile de nier l’impressionnant travail au niveau des ambiances, de l’instrumentalisation, de la composition et de la création. Comme je l’ai évoqué un peu plus tôt, le titre dégage une émotion profonde, douloureusement belle qui parle à chacun de nous puisque nous vivons sur la même planète, que nous entretenons le même chagrin, le même désespoir. La puissance se manifeste aussi bien au travers de la mélodie qu’au travers des chants. D’ailleurs, un clip vidéo existe et montre la réalité déchirante d’une grande majorité de personnes : https://www.youtube.com/watch?v=QJhVM930YXY. Le titre respire d’une sincérité devenue trop rare dans la musique actuelle. De même, l’inconcevable prestation vocale proposée par nos deux artistes est complètement hypnotisant. Même si je sais que chacun ressent une musique différemment, pour ma part, durant l’intégralité de la chanson, j’ai eu littéralement la chair de poule et les larmes aux yeux. On a un équilibre entre beauté et déchirement qui ne laisse pas de marbre (ou alors, vous avez un cœur de pierre). Ce que j’ai adoré, c’est que même plusieurs chants sont présents, il n’existe en réalité aucune parole, simplement un langage complètement imaginaire limite plus fort que de vrais propos. On peut carrément parler de spiritualité à ce stade, une sorte de rituel ou de culte, comme un hommage à toutes ces personnes qui souffrent dans l’ombre et l’indifférence de presque tout le monde.

L’ambiance digne d'une cathédrale est glaçante, proche d’une fin du monde, déstabilisant et intense à vivre. Les mélodies sont incantatoires, éthérées, tribales, fortement inspirées de chants sacrés ou mystiques (on en revient au terme de spiritualité). J’en reviens au chant mais les deux palettes vocales proposées entre contralto et baryton sont juste splendides. Lisa Gerrard, la chanteuse du duo a une voix qui ne vient pas de ce monde, à la fois immense et authentique tel un papillon qui vole. Sa gamme vocale couvre trois octaves dans un registre dramatique et lui confère un spectre large entre ténèbres et lumière. Ce n’est pas le fruit du hasard si l’artiste a reçu au cours de sa carrière onze prix dont deux Grammy Awards. Brendan Perry, le second musicien également chanteur ne propose aucune prestation vocale dans ce titre, ce qui est peut-être la seule réprimande que je pourrais avoir car le brave homme aurait pu apporter une dimension encore différente à la composition. L’utilisation d’instruments dont on a trop peu d’habitude d’entendre comme la vieille à roue (à ne pas confondre avec la vieille à roue, ça c’est votre grand-mère ) ou le clavecin ponctue cette extravagance. Honnêtement, je ne me suis jamais senti aussi mal et aussi bien à l’écoute d’une composition finalement inclassable et qui propose un mélange complexe de « musique du monde ». Bien qu’il s’agisse à ce jour du seul morceau que j’ai écouté de Dead Can Dance, je vais désormais me lancer à une découverte de leur discographie qui m’a l’air d’être juste incroyable. En tout cas, je pourrais encore écrire des dizaines de lignes sur ce morceau et ce duo d’exception mais je vais m’arrêter ici et vous laissez profiter de cette étrangeté.

20e - HYDE - Zipang - Renegade Jackal

Ce son pourrait se résumer en un mot : mélancolie. Le piano qui est mis en valeur comme il faut et qui part dans tous les sens, cette basse vibrante qui gronde en fond, et ce mélange au niveau des hauteurs donnant une ambiance à la fois triste et reposante dans le même temps. Comme un amour disparu, dont on contemple les souvenirs, allongé par terre à la belle étoile, avec la nature nous entourant.

Rajoutez en plus de ça un parolier ultra-poétique, une structure sortant de l’ordinaire sans être trop progressive, et vous obtenez une chanson d’amour très bien réalisée, qui vous balade dans sa mélancolie et dans sa beauté.

19e - Saint-Saëns - Danse Bacchanale - Synecdoque

Camille Saint-Saëns c'est mon compositeur classique pref. Bref, j'ai rien à dire de plus sur lui si ce n'est que personne fait mieux que lui. Bref, il est juste considéré comme étant le premier à avoir composé une musique de film. Bref, le type faisait des tournées mondiales tellement c'était une rockstar. Bref, ca musique est d'une puissance inégalable. Bref, même Beethoven serai jaloux.

18e - Kino - Спокойная ночь (Calm Night) - Renegade Jackal

Un des sons de l’ex-URSS qui est hyper appréciable, avec une ambiance nocturne et mélancholique à tomber, un riff dans les dernières minutes absolument sublime, une douceur dans le son sans pour autant tomber dans l’écoeuil de la musique trop lente devenant ennuyeuse...

Kino est un de ces groupes de post-punk qui a su traverser les épreuves du temps. En particulier en Russie ou Viktor Tsoï, son chanteur, est monté au statut d’idole. Au point ou, lorsqu’il périt en 1990 dans un accident de voiture, bon nombre de personnes se sont alors suicidé tout en écoutant cette musique dans le même temps.

C’est donc un son chargé d’une histoire sombre. Reflet d’une époque ou la fin des jours heureux se montrait en URSS, avant la naissance de la Russie post-soviétique et de sa période tragique des années 90.

stromsolar Messages : 212 Date d'inscription : 07/01/2020 Age : 27

ENDGAME - RANKDOWN MUSICAL 13

Rankdown de vos musiques préférées - 13e édition - Page 5 Giphy

Après un classement qui a duré de nombreux mois... c'est l'heure de l'endgame du rankdown musical 13 !! Il ne reste plus que 17 titres, qui n'attendent plus que d'être classé par vous et de devenir le grand gagnant de cette édition !

Qu'est-ce qui change ?

- Tous les rankers me donnent leur classement commenté des 17 morceaux restants. Une contrainte : il vous est interdit de placer l'un de vos titres en première place.
- Je deviens le neuvième ranker pour l'endgame
- S'ajoute à ces neuf classements un dixième : celui des spectateurs. Les morceaux du classement spectateur sont classés du 1er au 17ème selon leur place moyenne.

Je vous laisse donc jusqu'au vendredi 20 janvier à minuit pour m'envoyer vos classements commentés par MP discord ou forum ! Les spectateurs ne sont pas obligés de justifier leur classement, mais pour les rankers faites au moins quelques lignes pour qu'on comprenne ce que vous ressentez à propos du morceau !!

Titres de l'endgame :

Arcane Roots - Matter
Ben Rosett - Black Cat White Magic
Bloodywood - Gaddaar
Boston Manor - Inertia
Cigarettes After Sex - Heavenly
Haywyre - Never Count On Me
KNOWER - Butts Tits Money
Kriill - Green Jewels
Lostprophets - Last Train Home
Mitski - Love Me More
NTO - Invisible
Of Monsters And Men - Love Love Love
Prequell - Part I
sanah - duszki
Skip the Use - Damn Cool
Thornhill - Arkangel
Valorant - Die For You

PLAYLIST YOUTUBE

PLAYLIST SPOTIFY

Je rappelle que le morceau Lostprophets - Last Train Home n'est pas présent dans la playlist Spotify

J'attends vos classements dans mes mps pour un endgame complètement fou !!

stromsolar Messages : 212 Date d'inscription : 07/01/2020 Age : 27

Of Monsters and Men - Love Love Love
Gerik | Moyenne : 11,8

Commentaires:

Enibeline - 4/17

Bon j’en ai déjà pas mal parlé, même plusieurs fois sur le chan spam, mais voilà ce qu’il en est : Je connais déjà ce groupe, même beaucoup trop. Je l’ai découvert en RD, et le jour même de la première écoute du morceau, j’avais déjà épluché quasi toute la discographie. J’écoute ce groupe toutes les semaines voir quasi jours. Un réel coup de cœur.
Du coup être objective pour rank n’est pas facile. Comme je l’ai dit, Love Love Love est loin d’être ma préférée mais je l’apprécie tout de même bien et donc même si j’ai tendance à favoriser les découverte, impossible pour moi de la mettre plus basse.
Elle a un charme incontestable de par sa douceur et son harmonie. La voix si claire est tout simplement magnifique. L’accompagnement est très léger et crée un léger univers autour de toi, où tout semble si beau, si calme et si paisible. Et pourtant les paroles sont si dures autant si tu les prends à titre personnel comme si on te parlait à toi que si c’est toi qui les disait. Dans tous les cas, tu te sens si seul, à aimer comme tu aimes cette personne sachant qu’elle ne t’aimera jamais comme toi tu l’aimes ou au contraire être aimé sans pouvoir ne le rendre en retour alors que tu le voudrais... Mais cette chanson est trop belle, trop touchante, beaucoup trop, pour ne pas vouloir l’entendre une fois, puis encore une autre et encore une autre

Gerik - 6/17

La chanson douce à base de piano/guitare qu'il me fallait dans ma playlist parce que j'aime trop ce genre. C'est doux, la voix féminine s'écoute super bien et franchement, on passe un bon moment sans trop réfléchir alors que la chanson ne sort pas tant que ça de l'ordinaire. Mais c'est loin d'être un défaut. Ce son est juste... agréable. Sans doute grâce à l'harmonie réussie entre la musique, la voix et l'ambiance.

(+ Une de mes découvertes. et contrairement à ce que tu pensais Enibeline, j'ai éécouté une ou deux autre musiques de l'artiste, mais je préfère la douceur que dégage ce titre avec la pose du milieu. C'est doux, c'est calme, c'est vraiment typiquement le style que j'aime, avec les notes de piano et un anglais assez doux, mais avec juste ce qu'il faut en terme d'évolution tout du long.

Synecdoque - 8/17

C'est mignon, c'est triste, j'étais dans le bon mood pour aimer. Du coup, très content que se soit en endgame j'aurai été très triste qu'elle n'y soit pas. Bon, c'est pas la musique qui va te faire bouger mais l'écouter dans son lit avant de dormir c'est de très bon moments aussi.

Apomuse - 11/17

C’est pour vous dire à quel point pour moi l’endgame est serré, c’est la musique que j’ai joker et pourtant je la place en 11ème position. J’adore toujours cette musique, et ma vision n’a pas changé depuis mon joker. Maintenant je comprends totalement ce qui lui a été reproché, le rythme et la mélodie répétitive. Et c’est pourquoi elle finit à cette place, et parce que tout simplement j’aime plus les autres musiques.
Je vais donc remettre la justification que j’ai apportée pendant mon joker car ça n’a pas changé!!
La première fois que j’ai entendu cette musique, elle m’a fait penser à une musique qui pourrait être présente dans un jeu Life is Strange. Du coup, j’ai de suite accroché car c’est une série de jeux que j’aime beaucoup. Je vois bien une scène en fin de jeu, où l’histoire se dénoue et où on en a appris plus sur le personnage, avec ce petit air nostalgique mais un certain air de liberté en même temps.

En soit, la musique se construit sur pas grand chose, mais personnellement ça me suffit amplement pour que je puisse apprécier grandement une musique. J’ai pas besoin d’énormément de choses, si ce n’est que la musique me fasse sentir une émotion, une attention particulière, et c’est le cas ici. Cette musique m’apaise, elle est douce, calme, et arrive à me captiver grâce à l’émotion dégagée par l’accompagnement instrumental et la voix de la chanteuse.

Je vous disais dans certaines de mes justifs accorder beaucoup d’importance au timbre de voix, et pour le coup ici c’est un timbre que j’apprécie particulièrement, et qui donne toute la valeur pour moi à la musique. Il y a ce timbre de voix, mais qui est aussi lié au timbre instrumental de la musique, la guitare, et cette espèce de vielle à roue, ou je ne sais trop ce que c’est qui donne une sonorité assez atypique au morceau. C’est super agréable. J’aime énormément le timbre de la voix, grave avec cette énorme fragilité qui me plonge complètement dans l’atmosphère de la musique. Ca suffit amplement à me transporter entre le peu d’accord, la douceur du morceau, et j’ai l’impression d’être sur cette petite barque présentée dans le clip.

Il y a également ce moment de silence qui vient s’imposer, comme si tu devais réfléchir à ta vie, et que je trouve si important. Il est là, il résonne et il ne faut pas négliger les silences en musique. Ce sont des moments qui font partis de la musique, et qu’il faut aussi écouter. Là, la musique et l’atmosphère résonnent pendant ce silence. Je suis en attente, mais toujours dans l’émotion de ce que je viens d’entendre. Et ça rend le silence super agréable, mais avec une certaine tension car j’ai envie d’entendre à nouveau cette musique, et j’ai envie qu’elle se poursuive.

Je remercie le ranker pour cette proposition, et le moment de sérénité que ça m’apporte.

Miraw - 13/17

Of Monsters And Men est une formation que je ne connais pas des masses hormis le tube planétaire Little Talks qui m’avait laissé une très bonne impression à l’époque (purée, 10 ans déjà, que le temps passe vite). Love Love Love était donc une bonne opportunité pour en découvrir un peu plus sur ce groupe et de son univers musical. Et je dois dire que j’ai été un poil déçu, peut-être parce que j’en attendais un peu plus de la part des artistes et que je suis un peu resté sur ma faim. Bien que j’aime dans l’ensemble les balades, les morceaux lents ou les compositions plus épurées, je ne peux pas vraiment cacher qu’avec Love Love Love, j’ai été quelque peu pris d’un certain ennui. Attention, si je n'aimais pas du tout le morceau, je l’aurais sûrement nominer ou éliminer bien avant et son tier 3 montre que c’est au contraire un titre que j’ai bien aimé. Mais effectivement, si je dois reprocher un gros défaut de l’œuvre, c’est sur la mélodie et l’instrumental qui ne décollent pas d’un pouce. Généralement, dans ce style de morceaux, nous avons toujours une section qui sort du reste de la mélodie par un caractère plus expérimental, par une légère montée en puissance ou au contraire une pause. Prenons No Surprises de Radiohead par exemple, il pourrait s’agir de ce petit et discret solo de guitare vers la fin du morceau. Dans le cas de Love Love Love, hormis l’intro mais aussi l’outro qui n’est ni plus ni moins que le début du titre, rien ne se distingue, la mélodie ne se renouvelle presque jamais avec quelques accords de guitare acoustique et le glockenspiel qui n’est pas courant de rencontrer. Contrairement à Little Talks qui se veut relativement joyeuse dans sa mélodie, c’est tout le contraire sur Love Love Love avec une ambiance plus profonde, plus mélancolique également et même un style musical radicalement différent qui s’avère très proche du post-rock, ce qui est loin de me déplaire.

Le titre a pour lui un magnifique message lyrique, une chanson d’amour qui se veut à la fois réconfortante mais aussi quelque peu épineuse, des épines caractérisées par le désir et l’absence. Sa construction est d’ailleurs bien ficelé avec un couplet d’ouverture qui offre un sentiment de regret pour avoir osé une forme d’amour entre deux personnages, sans doute l’histoire de la chanteuse. Elle regrette d’ailleurs le fait d’avoir rendu un homme amoureux d’elle. Le second couplet poursuit cette vision du chagrin avec les lamentations d’une liaison impossible. En ce sens, on pourrait comparer le titre à une poésie, le tout sous une atmosphère plus froide. Et que dire de cette voix aussi timide que somptueuse qui convient en tout point à l’ambiance de la composition. La voix comme les mots nous touchent en plein cœur, ce sont aussi des vers qui nous ont concernés à un moment ou à un autre de notre vie ou qui arriveront dans un futur plus ou moins proche. De base, je ne prête pas forcément attention au clip mais je me devais de le faire pour ce morceau car j’avoue avoir été intrigué par ce dernier. En effet, on voit au départ un Minotaure assis dans un bateau de fortune et son regard semble perdu sur le reflet de l’eau. D’un coup, on verra un dragon de mer non loin de cette même surface. Est-ce une métamorphe animale sur l’impossibilité de ces deux êtres de s’aimer ? En tout cas, si quelqu’un a une réponse sur cette vidéo, je suis preneur. En attendant, Love Love Love est un bon morceau mais j’admets que j’en attendais certainement un peu plus d’Of Monsters And Men.

Bob_E1520 - 14/17

Un morceau que j'avais aussi éliminé (à contrecoeur) donc c/c du justificatif de l'époque :

Spoiler:

J'ai pas grand chose à rajouter, sinon un joker et un Endgame mérités mais elle reste un peu loin de mon spectre auditif, mais pas trop, c'est une chouette composition.

Stromsolar - 14/17

Tiers 4/9
A la limite du Tiers 5 ce son. Gerik a de la chance que j'ADORE la voix de la chanteuse car c'est vraiment un morceau qui pourrait être Tiers 7/8 sinon.
Contrairement à d'autres je connaissais pas Of Monsters and men donc découverte pour moi.
J'aime bien l'instru globalement à la fois douce, simple et agréable. J'en ferai pas un des points forts du morceau mais ça fait le job et ça réussi à me procurer les émotions que je demande. Ensuite c'est pas une nouveauté mais je préfère souvent les voix féminines dans les morceaux. Ici j'adore en effet la voix à laquelle je suis scotché pendant le morceau et ça empêche le morceau d'être répétitif pour moi (objectivement il est répétitif, on peut pas se le cacher mais ça me gène pas en gros) et ça le rends même catchy.
Le morceau est très cohérent et agréable. Je le mets pas plus haut car voilà objectivement, y a rien qui sort de l'ordinaire pour amener le morceau au rang au dessus.

Spectateurs - 14/17:

Di’mort - 17/17

Comme je l’avais déjà expliqué dans mon commentaire, je trouve la musique jolie et mignonne et j’estime que, malgré ma nomination, elle mérite totalement cet endgame. C’est une jolie musique entraînante qui, je trouve, est en plus bien représentée par la vidéo Youtube qui l’accompagne.
Il y a qque chose de mystique dans cette belle ballade mélancolique et ça ne m’étonne pas que la musique soit appréciée et même qu’elle ait été joker.
La musique est simpliste mais elle accompagne bien la belle voix du chant.
Cependant, comme je l’ai expliqué cette musique ne me touche pas personnellement malheureusement et échoue à me faire vibrer avec notamment ses répétitions trop nombreuses dans les paroles qui pourraient presque la rendre irritante. Quel dommage d’accompagner une belle mélodie d’une instrumentale qui colle si bien avec des paroles si pauvres en texte.
Je ne trouve pas la musique mauvaise, mais pas mal de points m’empêchent de l’apprécier ou même de la classer plus haut dans cet endgame.

Renegade Jackal - 17/17

Comme dit dans mon post le nominant, j’ai retrouvé une sorte de dissonnance entre l’ambiance proposé par le son, et son parolier qui est assez triste. De plus, le son se montre trop peu intense pour mon goût personnel, et l’air ne se renouvelle pas tant que ça ce qui rend, pour moi, ce son facilement oubliable.

stromsolar Messages : 212 Date d'inscription : 07/01/2020 Age : 27

Skip the Use - Damn Cool
apomuse | Moyenne : 11

Commentaires:

Enibeline - 3/17

Cette musique était milieu-bas au départ de ce RD. Puis elle n’a cessé de grimper dans mon classement, jusqu’à atteindre cette place. J’étais même à la joker si nécessaire. Je ne saurai pas vraiment comment expliquer ce sentiment. Je n’écoute pas vraiment ce genre de musique par moi-même. Mais celle-ci a été rajouté à ma playlist et la découverte de la discographie ne devrait pas tarder. Pour faire simple, elle a un côté dynamique qui te donne envie de te motiver, de te bouger, progressivement te mettre en mouvement et donner le meilleur de toi. Ca parait très simple de penser ça d’une musique, mais de là à le vivre en te disant « j’ai 5min de marche pour aller au taff , j’ai la flemme » et mettre ça dans tes oreilles et passer une excellent journée, là est la différence.
Merci énormément au ranker pour la découverte

Gerik - 5/17

(Voir Joker)
Spoiler:

Apomuse - 7/17

OHOHOHOHHHH, j’adore cette musique!!!! Bref je vous laisse avec ma justification. Je la classe que middle parce que la playlist est trop bien, et que j’ai fait quand même beaucoup de découvertes. Même si je n'ai pas eu énormément de coups de cœur, il y a quand même des morceaux qui sont géniaux!! (et ça veut pas dire que les autres sont nuls, enfin je pense que vous vous en apercevrez en lisant mes justifs).
C’était ma chanson hésitation de la playlist… Parce que je vois venir les “ohlalala trop connu Skip the use”, “trop simple la formation”, ou Gerik qui la connaîtra sûrement donc qui voudra peut être la tej pour ça… Et puis finalement je me suis dit, “non mais quand même tu l’aimes beaucoup, on s’en fout mets là!” Et je ne pense pas regretter, même si elle ne fait qu’un chemin très court c’est pas grave, ça m’a donné l’occasion de la réécouter dans la playlist.
J’ai découvert cette chanson car avec Gerik on allait au Main Square, et quelques semaines avant j’avais créé une playlist des artistes qu’on allait voir, dont Skip the Use. C’est quelque chose que je fais assez fréquemment avant les concerts. Je connaissais quelques chansons connues du groupe, mais quand je suis tombée sur celle-ci, coup de cœur!
Alors oui je vous l’accorde, la forme est simple, une chanson pop-rock au final assez classique de nos jours… Mais je vis pour les refrains de cette chanson, littéralement! Je trouve qu’il y a une puissance, je chante toujours sur les “ohohoh” parce que j’ai envie de crier, comme si je voulais faire sortir mon âme tellement je les trouve forts. J’aime beaucoup la petite rythmique des pré-refrains, avec le dialogue des artistes, j’ai l’impression qu’ils me chantent d’un côté et de l’autre de l’oreille. Au final ça se répète, mais je ne me lasse pas de ce refrain, je pourrais faire une boucle rien qu’avec ça. Sans oublier le dernier refrain toujours plus explosif, c’est un vrai plaisir.
Je pense que j’ai aussi une attache à cette musique, car comme dit juste avant, on a vu le groupe en live, et ce festival ça reste de beaux souvenirs. C’est une musique que j’ai adoré vivre en live donc ça me donne également une sensibilité particulière.

Renegade Jackal - 10/17

Ok, quelqu’un peut m’expliquer pourquoi on garde une ambiance claire dans l’instru, en particulier dans les couplets, alors que le chanteur exprime tout sauf de la légerté ?

C’est même plutôt une sorte de colère qui est exprimée dans le chant. Et même si l’instru est punchy (ce qui est agréable, hein) ben, elle manque clairement de ce surplus d’aggressivité que je peux retrouver par exemple, dans un «The Professionnal» de Silent Drive.

En gros, je reproche un manque de cohérence entre le parolier et l’instru au niveau des couplets. Et un «WaaaaaaaaaaaaaaaoooooooooooOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOoooooooooooAAAAAAAAAAAAAAAooooooooooooooooooooooooooooo» dans les refrains alors qu’il y avait quand même moyen de dire autre chose vu la thématique.

Stromsolar - 10/17

Tiers 3/9
Ce morceau aura commencé à la première place avant de s'enfoncer plus loin dans mon classement. En fait juste y a un truc que j'adore dans ce morceau, ce sont les moments où le chanteur fait "ooooooooooo". Et du coup y a pleins tout au long du morceau donc au début bah je me satisfaisait de ça mdrr. Genre première écoute j'ai eu des frissons du début à la fin du morceau à cause de ce passage uniquement.
Après le "we are damn cool" est devenu très très addictif ce qui m'a fait beaucoup réécouter le morceau. Et encore aujourd'hui je ne me suis pas lassé de ces passages là. Et j'aime toujours réécouter le morceau pour ces moments.
Mais je dirai que j'ai plus autant de sensations qu'au début et qu'au final au delà de ça le morceau est un peu répétitif (ça me gène pas car j'aime les passages qui sont répétitifs mais ça nécessite d'être précisé) et à une construction très classique et que donc on a l'impression qu'il y a peu de substance dans le son.

Spectateurs - 10/17:

Bob_E1520 - 16/17

Paradoxalement et comparativement au 17ème, je serai un peu déçu de voir ce titre gagner, peut-être un contrecoup de la célébrité... Ou simplement que je trouve le titre trop "Radio Fit", d'ailleurs je crois qu'il est sorti en single ? Je ne le classe pas dernier pour de bonnes raisons : le duo vocal (ou a minima de pistes vocales, je suis pas expert quant au groupe) fonctionne bien, l'instru est bien au-dessus des standards du genre voire excellente. Mais ça s'arrête là, à la longue les refrains, les vocalises et sa relative "facilité" (le terme est un peu exagéré tant je serai bien incapable de créer qualitivement ne serait-ce qu'1% de la production ici présente) finissent un peu par m'insupporter en tant qu'auditeur.

Di’mort - 16/17

Je pensais sincèrement mettre cette musique plus haute dans mon classement endgame. Au final je me rends compte que je ne l’apprécie pas tellement. Et je vais explique pourquoi… Mais d’abord les bons points : La voix du chant est très sympathique ; le genre de voix où tu dis « je sais qui est cet artiste ». Et je trouve le choix du chant sur les refrains avec le « we are, we are damn cool » assez sympa d’un point de vue découpage. La performance lyrique est pas mal. On a des instrumentales variées qui sont toutes individuellement très damn cool… Néanmoins le « individuellement » a son importance pour la suite de mon explication.
Quand j’écoute ce morceau, j’ai l’impression d’écouter une sorte de cadavre exquis avec plein de morceaux musicaux collés ensemble sans réelle logique ou transition… On a des parties qui s’enchaînent sans que ça n’ait trop de sens je trouve. Par exemple la montée vers 0:45 est pas mal mais frustrante je trouve quand on voit que ça débouche sur un refrain en demi-teinte qui se veut puissant mais qui au final à mon goût n’est rien de plus qu’un cri sur une mélodie déjà entendue mille fois presque « eurovisionnesque »… tout ça pour revenir sur un couplet avec une autre instrumentale qui n’a pas tellement de sens ?
La vraie faiblesse de ce morceau c’est, de mon point de vue, l’envie de mettre plein de choses qui au final s’enchaînent mal je trouve et qui auraient été toutes très bien dans d’autres morceaux et d’autres contextes je pense…
Cependant, un des grands points positifs qui fait que je ne mettrai pas ce morceau à la dernière place c’est que j’apprécie les lignes de batterie déjà, et aussi car je trouve que le « message » passé avec un petit côté « épique nostalgique » est parfaitement retranscrit. Et ce, malgré l’enchaînement décousu des différentes parties. Donc même si ce morceau est loin d’être mon préféré d’un groupe qui est aussi loin d’être un de mes préférés, je ne boude pas mon plaisir quand même sur certains moments.

Synecdoque - 16/17

Bon j'ai l'impression d'avoir écouter ça mille fois. C'est très basique, y a rien de créatif, c'est assez vide en définitive.

Miraw - 17/17

Skip The Use est un groupe que j’adore (je me souviendrais toujours de la claque que je me suis prise en écoutant pour la toute première fois Ghost qui est encore un morceau que je remets de temps à autre), que je trouve tellement sous-coté dans l’univers du rock français surtout quand tu le compares à l’Indochine de ces dernières années qui est franchement mauvais (petite pique gratuite, je ne pouvais pas m’en empêcher) et qui a surtout cette petite folie en plus apportée par son chanteur qui rend la formation tellement intéressante. Dans la plupart de leurs compositions, l’énergie qui est dégagée est prodigieuse et on a tout simplement envie de s’évader, de bouger avec les musiciens. Malheureusement, dans le cas de Damn Cool, j’accroche nettement moins à l’univers des Français, même si toutes les qualités que j’ai cité auparavant sont présentes. Première caractéristique et non des moindres, c’est que le quatuor français a quelque peu délaissé son empreinte rock pour une atmosphère qui se rapproche de la pop. Les refrains sont une preuve même de ce changement de direction : les guitares, basses et autres percussions sont quasiment abandonnés pour des sonorités électroniques. Dans un sens, j’apprécie la transformation du collectif qui tend vers une musique moderne sans pour autant négliger son dynamisme, son punch et toujours avec une proposition authentique. Mais dans une autre vision, la puissance et le classicisme du rock, l’envergure de ses guitares électroniques est un aspect voué à disparaitre au milieu de cette pop mielleuse sans grand intérêt (ouais, une seconde pique, je suis en forme ce soir). Et le simple fait de s’être dirigé vers une aspiration plus pop est un signe d’aveu pour nos artistes français qui cèdent en quelque sorte à la facilité. Fort heureusement, le rock n’a pas encore dit son dernier mot et on l’entend plus que jamais lors des pré-chorus et des refrains. Certes, nous ne sommes pas dans un rock renversant mais le riffing est so cool (p’tite ref au titre de la chanson, vous l’avez ? ), simpliste mais diablement efficace.

Si seulement le ciel était aussi bleu … Même si instrumentalement parlant, les pré-chorus et les refrains sont solides, je n’en dirai pas tant pour le lyrisme qui est assez fainéant. Les « ooooh » en arrière-plan sont beaucoup trop nombreux si bien qu’ils attirent une grande partie de notre attention. Même en y prêtant pas trop d’importance, nous ne pouvons pas dire que les paroles sont franchement élaborées sur cette section où le titre est répété un bon nombre de fois. En fait, je pense que c’est surtout le message transmis par le groupe qui se veut assez fédéral qui ne me parle pas tant. Non pas que le fait d’accepter les différences et de montrer que l’on peut être atypique n’est pas un somptueux discours, bien au contraire. Mais le choix des mots ici me fait penser que l’écriture a été faite par un enfant, de par sa trop grande naïveté voire même sa niaiserie (nous n’avons rien à perdre, nous sommes trop cool, nous allons casser les règles, nous sommes trop cool sont les lignes du refrain) et de par son esprit cyclique. Le passage qui m’a le plus enchanté reste celui au piano, beaucoup plus doux, limite mélancolique avec un chant également plus réconfortant. Il permet d’ailleurs de ne pas tomber dans le schéma classique couplet-refrain. C’est un peu dommage à mon goût qu’il soit si court par rapport à l’ensemble du morceau car cette transition partait d’une très bonne intention. En termes de vocal, le timbre de notre vocaliste est reconnaissable entre mille, toujours aussi particulier mais qui fait toujours son petit effet chez moi. J’aurais d’ailleurs du mal à le caractériser : une palette plutôt aiguë, un flow lors des accélérations qui rappelle certains groupes de punk et une prestance qui devient de plus en plus rare dans le monde musical de manière général. En termes simples, Damn Cool me plait sur certains aspects et me perd complètement sur d’autres, un middle bottom amplement justifié et une nomination finalement logique à ce stade du rankdown.

stromsolar Messages : 212 Date d'inscription : 07/01/2020 Age : 27

sanah - duszki
apomuse | Moyenne : 10,6

Commentaires:

Synecdoque - 4/17

Ce genre de musique avec moi ça passe ou ça casse. Parfois ça peut m'emmerder mais là... c'est pas le cas. Les effets sur la voix aident pour beaucoup. Je me suis laissé emporté et je la spam très régulièrement avec plaisir.

Apomuse - 6/17

Une fois au mondovision je suis tombée sur la Pologne, et depuis coup de coeur! Ça m'arrive très fréquemment maintenant d’ajouter dans ma playlist des musiques polonaises parce que j’adore. Si vous voulez des recommandations, n’hésitez pas. J’aime beaucoup la sonorité de la langue, et j’ai trouvé des artistes qui me plaisent, dont sanah. Je voulais vous faire découvrir son univers et sa douceur. Je laisse maintenant la justif que j’avais écrite!
J’ai découvert cette artiste lors d'une mondovision où j’avais la Pologne en charge, et je suis tombée amoureuse de ses chansons. Il y en a BEAUCOUP que j’ai ajoutées à ma playlist, et le choix a d’ailleurs été dur. Sanah c’est une douceur, de la passion, mais je ressens également du caractère dans sa musique. J’adore sa signature vocale, et musicale de manière générale. Pourtant je ne comprends pas les paroles mais j’aime toujours l’atmosphère que dégage ses musiques : quelque chose de tourmenté, mais délicat. Je dois dire que j’accroche aussi pas mal aux sonorités du polonais, je trouve qu’il y a une certaine poésie et que ça ressort énormément dans ses chansons. C’était pour moi une évidence de mettre cette artiste dans ma playlist.
Parlons un peu plus de duszki. La chanson débute par cette petite introduction qui nous projette de suite dans l’ambiance. Je suis transportée dans quelque chose de volatile, de doux avec les notes de piano, mais en même temps les voix qui se plongent complètement dans l’accompagnement et qui apportent un côté mystique. Cette ambiance persistera dans la chanson et je trouve que ça donne une certaine tension, mais pas désagréable. Puis le couplet commence, avec la douce voix de sanah, très vite rejoint par la double voix qui renforce le côté mystérieux et tourmenté de la chanson. La manière dont cette double voix est présente dans toute la chanson, et vient la faire vivre, je trouve ça incroyable. Sans ça, il n’y aurait pas l’atmosphère recherchée par l’artiste.
Enfaite, j’ai commencé à écrire en la réécoutant, mais je ne vais pas faire l’analyse détaillée, parce que je me rends compte que la musique est tellement riche! Il n’y a jamais quelque chose qui se répète à l’identique, mais une multitude de secrets : une double voix qui varie et qui est excellente, des instruments qui s’ajoutent, une mélodie changeante… Je trouve qu’il y a à la fin de la chanson et dans les refrains une certaine force qui traduit très bien l’atmosphère mouvementée. Ça colle tellement avec le texte, qui est assez sombre, et où la chanteuse exprime un mal-être. J’ai vraiment l’impression d’être dans ses pensées et de vivre ce moment avec elle. La fin est encore plus incroyable avec tous les éléments qui se mêlent. EN BREF, c’est une musique qui me transporte, qui me fait ressentir un tourment, une tension, et que je trouve super bien réalisée. Si vous avez aimé, je vous conseille également Irenka, avec qui j’ai beaucoup hésité. Et si vous voulez encore plus de recommandations que ce soit sur les chansons de sanah, ou des musiques polonaises que j’ai aimées (car j’ai découvert un tas de jolies choses), mes MPs sont ouverts!!!

Renegade Jackal - 7/17

Bon, les critiques commencent à piquer, j’ai la tête dans le gaz, il est 23h, et bordel j’ai du mal à me concentrer sur l’écriture. Et j’ai promis de rendre le truc aujourd’hui.

Chanson bien construite, instru plutôt cohérente avec l’instru. Instru qui , d’un point de vue compo, est presque irréprochable. Le seul écueuil que je lui trouve concerne les couplets ou je la trouve peut-être pas assez sombre étant donné qu’on parle littérallement de fantômes, de problème, et probablement du passé par métaphore qui hante la narratrice.

En dehors de ça, la chanson reste un très bon tier 2 puisque j’ai pris plaisir à l’écouter globalement.

Gerik - 8/17

Je suis archi fan de la voix, c'est ce qui fait tout dans la musique, les passages comme celui à 00:39 dégagent une émotion folle. Moi qui suit un grand fan d'instru normalement, j'étais déçu des passages à 1:00 qui ne subliment pas autant les moments où la chanteuse a le "temps" et peut se lâcher. C'est le genre de son où c'est difficile de dire pourquoi des notes nous marquent à ce point, mais c'est le cas ici. Je ne la note pas plus haut car le son n'a pas la même qualité tout du long, mais j'aurais pu si c'était le cas. Le passage à 2:40 jusqu'à 3:00 est une exception niveau instrumental, il est génial aussi, mais là la voix est clairement plus discrète. Au final, c'est le mix des deux qui passe moins.

Enibeline - 11/17

Sauvée plusieurs fois d’être nominée, j’ai bien apprécié la découverte, ça m’a rappelé le RD Langues. L’originalité de la langue a marqué quelques points. La voix principale est « classique » mais les sonorités de la langue donne un charme au morceau. En plus de cela, l’instru en elle-même est basique mais très agréable. Chaque élément de la musique trouve sa place et donne ainsi un charme à celle-ci

Spectateurs - 11/17:

Stromsolar - 12/17

Tiers 3,5/9
Morceau sur lequel j'ai aussi un peu glow down. Mais il reste pas trop mal classé car je suis biaisé et que j'adore la voix de la chanteuse et les effets qui sont mis dans celle-ci à plusieurs reprises. Je trouve qu'il y a, à la fois, une certaine sensibilité et une certaine puissance dans la voix et j'apprécie beaucoup ce mix.
L'instru est assez simple mais terriblement efficace. En fait on sent que l'instru est vraiment là pour complimenter la performance vocale et pour la mettre en valeur et elle réussit vraiment à faire cela.
Du coup elle réussit à faire ressortir assez bien les émotions de la performance je trouve et c'est quelque chose qui m'a beaucoup ému à la première écoute.
Le petit problème que j'ai c'est qu'une fois que les émotions de la première écoute se dissipent, le morceau est assez simple. C'est un bon morceau Pop mais il lui manque une petite touche de folie pour que je sois accroc et que je veuille le réécouter en boucle.

Di’mort - 15/17

Un beau morceau. Et j’ai hésité longtemps,,, Mais j’ai décidé de mettre ce morceau 15ème finalement car, pour moi, la principale raison qui faisait que je le mettais plus haut, c’est l’originalité liée à la langue car ça change un peu de l’anglais et c’est rafraîchissant. Il y a beaucoup de choses intéressantes ce morceau. Un chant classique, avec des choix instrumentaux inattendus, et on se fait emporter par le morceau sans réfléchir, ça c’est sympa… Mais ce morceau m’apporte aussi beaucoup de frustration. C’est ce qui me fait le classer si bas.
Je m’explique. Par exemple le passage qui commence à 34secondes.. et plus précisément à 45secondes quand l’instrumentale coupe… j’attends un gros démarrage inattendu. Et au final on revient sur une instrumentale basique et attendue. Le chant reprend de plus belle… et en fait le problème c’est qu’après ça j’attends de belles surprises dans le morceau… mais malheureusement on a le droit à un enchaînement de convenu pendant les 2min30 restantes une fois le début passé.
Je mets quand même un bon point pour le passage à 2min40 environ que je trouve très beau et qui débouche sur un suspens… pour finalement revenir sur le refrain avec comme seule originalité une belle envolée lyrique (qu’on apprécie bien sûr!!!) et une instrumentale un peu plus poussé…
En définitif un beau morceau mais qui ne m’aura pas assez surpris alors que je n’attendais que ça après le début qui m’avais mis en appétit.

Miraw - 15/17

Duszki est typiquement le style de musique pour lequel mon avis est assez neutre dans le sens où ce n’est ni un morceau que j’ai adoré, ni un titre qui m’a déplu. Certains choix musicaux m’ont plutôt bien accrochés tandis que d’autres m’ont laissés plus perplexes. Pour la faire simple, sanah fait partie des quelques artistes où mon ressenti se résume à « c’est pas mal, sans plus ». Sur les points positifs, je dirais qu’il y a tout d’abord la langue. J’ai vaguement reconnu qu’il s’agissait de Polonais puisque j’ai un ami qui l’est avec qui j’ai appris quelques mots et honnêtement, dans un monde musical où nous sommes surtout habitués à l’anglais et au français, c’est fort appréciable d’avoir des langues qui sortent de l’ordinaire et qui sont très jolies. Ensuite, je dirais que le style adoptée par la chanteuse est une pop un peu plus élaborée, un peu plus créative qu’une bonne majorité de musiciens/groupes qui performent sur cette même scène. On ne peut pas dire que l’instrumental est complexe, c’est même tout le contraire avec cette mélodie très minimaliste mais l’épurement dans une musique est loin d’être un défaut s’il est intéressant et captivant, ce qui est le cas ici. L’aura est assez mystérieuse, étonnement froide en comparaison avec le chant dont je reviendrai plus tard, l’électronique ressort clairement de la composition mais on reste dans un univers assez doux, harmonieux. On note une certaine progression tout au long du morceau, une amplitude crescendo qui est à mettre dans les points positifs du titre. Après, je ne cache pas que l’instant que j’ai préféré de duszki est son début avec ces quelques touches au clavier et cette voix quasi a capela qui rend justice à la performance vocale de l’artiste.

Car la prestation vocale est bien le point de discorde dans cette composition : sur ces notes que je qualifierai de paisibles, le chant est très appréciable, on se sent parfaitement emporté par cette luminosité et on pourrait presque dire que nous sommes dans une ambiance chill. En revanche, lorsque les notes deviennent plus distordues, notamment par l’utilisation d’autotune, je suis nettement moins emballé et surtout, je n’arrive pas vraiment à comprendre ce choix. A mon sens, ces transformations vocales n’apportent absolument rien à la mélodie et au chant de base et même si, pour une fois, je ne les ai pas trouvées si grinçantes qu’à l’accoutumé, ces adoptions se doivent d’être justifiées, ce qui n’est pas du tout le cas chez sanah. Une autre contrariété et non des moindre, c’est la palette vocale de la chanteuse. Elle a un joli grain de voix, c’est indéniable mais elle demeure dans un éventail restreint et j’admets que j’aurais aimé voir comment la musicienne se débrouille sur des tons plus aigues ou plus graves. Même si j’ai été assez élogieux à son sujet, il me manque aussi un instant ou une section marquante dans la partie instrumentale. Duszki ne fait pas vraiment figure d’exception avec un schéma relativement classique et sans grande prises de risques, ce qui est dommage et qui aurait pu faire reconnaître et plus apprécier les qualités vocales de la Polonaise. Voilà donc une chanson dans le ventre mou de mon classement général et qui, sans grandes surprises, n’aura pas une très bonne position dans cet endgame.

Bob_E1520 - 17/17

Une chanson que je ne pensais pas placer si bas dans l'Endgame (qui ne contient aucune chanson qui ne me déplaise foncièrement, donc n'importe quel gagnant m'irait). Malheureusement je lui préfère tout le reste, le détail fatal est que j'ai l'impression d'entendre Unbreakable de Sia (titre que j'apprécise moyennement pour le coup, je trouve ce son meilleur) en version polonaise. L'originalité des autres compétiteurs lui vaut donc ce classement peu élogieux dans mon Endgame. Loin de passer pour un fantome (haha), le titre ne mérite néanmoins pas d'être jeté sous le train et il développe quelques qualités (belles vocalises en troisième partie et quelques singularités instrumentales ça et là) mais se révèle autrement assez uniforme pendant son déroulement... Un peu comme Unbreakable en somme :}

stromsolar Messages : 212 Date d'inscription : 07/01/2020 Age : 27

Lostprophets - Last Train Home
Bob_E1520 | Moyenne : 10,5

Commentaires:

Renegade Jackal - 4/17

Bon, ce son est un peu comme Thornhill. Assez plat malgré un début percutant. Néanmoins, je trouve que ce son est mieux construit que ce dernier. L’instru est notamment plus cohérente avec le message du son, avec une explosivité pour rappeler que, peu importe les épreuves que l’on traverse, il reste toujours demain pour profiter de ce que la vie a à nous offrir.

Alors oui, l’instru est on ne peut plus classique, et c’est une des raisons qui fait que je ne le mets pas vraiment haut dans mon classement. Mais il reste très agréable à l’oreille.

Enibeline - 7/17

Comme à l’ancienne. C’est un peu ma pensée en entendant cette musique dans mes oreilles. Les vieux morceaux que j’écoutais sur mon petit mp3, et aussi bizarre que ça le soit, c’est typiquement le genre de musique que j’adore. Un schéma très classique, qu’on peut écouter sans vraiment prise de tête, qui te trascendent sans vraiment savoir pourquoi. Tu as juste cette mélodie qui t’entraine avec ces voix qui te chantent, qui te répètent ce refrain que toi-même tu as envie de hurler avec eux.

Miraw - 8/17

Merci au ranker de m’avoir fait réveiller des souvenirs qui étaient enterrés depuis de nombreuses années. Au départ, j’avais écouté le morceau sans être totalement attentif et après une seconde écoute, le flashback a eu lieu et je me suis souvenu d’avoir déjà entendu ce titre. Il faut dire que Lostprophets a eu son moment de gloire au début des années 2000 avec The Fake Sound Of Progress, album qui contient entre autre ce Last Train Home et qui a eu un certain succès. Il faut dire qu’à ce moment-là, le groupe jouait avec des légendes du neo metal comme Linkin Park et Deftones, ce qui a facilité leur succès. Il faut aussi dire que le neo sur le continent européen n’a jamais eu le même succès que celui en provenance d’Amérique et que les Anglais sont arrivés au bon endroit, au bon moment, ce qui les aidera aussi à se forger rapidement une petite notoriété. Si certains éléments du genre sont présents (notamment sur le riffing, j’y reviendrai plus tard), Last Train Home (et plus globalement l’opus) puise énormément dans le punk, le rock, parfois dans le jazz, affiche clairement ses influences hip-hop et peut aisément être considéré comme un hymne au même titre qu’un Numb de Linkin Park par exemple. Il faut dire que pour un titre qui s’approche désormais de sa vingtième année d’existence, l’écriture n’a pas si mal vieilli et même si elle semble un peu désuet aujourd’hui, elle préserve une belle âme nostalgique. L’histoire se sera malheureusement mal fini pour le groupe avec son frontman Ian Watkins qui sera condamné à 35 ans de prison pour des actes de pédophilie et une séparation peu après cette affaire, une idylle qui n’aura été qu’éphémère.

Ce qui fait clairement la différence chez Lostprophets par rapport à ces compères américains, c’est son identité puisé directement sur la scène britpop avec comme références The Police, Placebo ou encore The Clash. Lostprophets, c’est aussi une voix, celle de Ian Watkins, plutôt surprenante, claire et suave. On ne peut pas passer à côté d’autant de fougue, toute cette énergie délivrée, cette sincérité qui dégouline de la mélodie et d’une volonté forte d’aller au bout des choses. Malgré cette balance entre couplets doux et refrains agressifs, le titre préserve une certaine cohérence, une certaine spontanéité et une certaine fluidité dans un schéma pop pourtant très classique. La mélodie est si entrainante qu’elle nous entraine avec elle et permet que l’on s’en souvienne. Cet esprit dansant est principalement la cause de ce riffing dont j’avais parlé un peu plus haut (celui que l’on peut par exemple entendre entre 0:24 et 0:28 qui est typique neo metal) mais aussi d’un jeu de percussions très accrocheur durant les couplets. Les chœurs pendant les refrains donnent tout de suite envie de chanter avec l’ensemble du groupe : je parlais d’ailleurs d’hymne plus haut et nous en avons une nouvelle preuve sur cette caractéristique. Cette petite section pur metal juste après le second refrain compris entre 3:04 et 3:12 est complètement bateau mais on a juste une seule envie : d’headbanger comme un dingue dessus. La longueur est bonne, ni trop long ni trop court et l’outro avec ces notes de piano et ce chant lointain puis ce passage proche de la musique classique sont appréciables. Une bonne (re)découverte mais que je ne peux pas vraiment placer plus haut.

Bob_E1520 - 9/17

Justif initiale :
Spoiler:

Bon ben je m'attendais pas à voir le titre ci-haut, nominé parmi les derniers et ayant atteint l'Endgame sur une finale décisive. Un choix que je ne regrette absolument pas, mais je commence à trop connaitre ce titre qui me suit depuis de longues années maintenant ! Je pense d'ailleurs qu'il finira dans les trois derniers, avec une surprobabilité pour la dernière place - quitte à se retromper sur le pronostic autant que ça me satisfasse une deuxième fois :B

Stromsolar - 9/17

Tiers 3/9
Un morceau qui a débuté dans mon Top 5.
J'aime beaucoup l'intensité qui est mise au son dès le début. Je suis dès le début emballé par le morceau. L'intensité est gardée tout au long de la musique ce qui est vraiment très appréciable. Peut être j'aurai aimé une petite évolution dans celle-ci mais bon je me contente de ce qu'il y a. J'adore le refrain qui me reste bien en tête et qui est très réussi je trouve car le chant réussit bien à matcher le niveau d'intensité de l'instru ce qui est pas simple de base et cela rends le tout très réussit.
Peut être petit bémol sur le fait que ça se sent que le morceau est assez vieux. Et du coup certains passages n'ont pas forcément bien vieillis je trouve mais bon rien de trop problématique. Dans l'ensemble un bon morceau donc.

Apomuse - 12/17

Cette musique me rappelle ce que je pouvais écouter pendant mon adolescence, ce qui n’est absolument pas un mal et plutôt kiffant d’ailleurs. J’aime beaucoup l’énergie qui y est dégagée, notamment dans les refrains. J’ai très envie de chanter à tue-tête avec le chanteur. La mélodie est entraînante, la manière dont la chanson est interprétée est entraînante et je me sens très vite plongée dedans. Si je le place en bas du classement, c’est absolument pas parce que je n’aime pas, mais probablement parce que ça se rapproche de pièces que je connais déjà, que j’ai déjà eu l’habitude d’entendre.
Cependant, cette musique me fait passer vraiment un bon moment, et me rend un peu nostalgique de mes années collège passées. Ça me rappelle des souvenirs, c’est plutôt agréable!!

Di’mort - 12/17

On est plutôt dans mon style musical là comparé à NTO, Skip the Use ou Mitski là… Et pourtant… C’est aussi ce qui va me rendre plus difficile sur mon avis de ce morceau. Qu’a-t-il qui me plaît comparé à des centaines de morceaux qui s’approchent de style aux vibes rock-metal teenagers que j’ai pu écouter ? Et finalement c’est là la grande faiblesse de ce morceau pour moi.
Je trouve qu’il a une bonne puissance de batterie (que j’apprécie pas mal dans ce morceau) et une bonne guitare qui crash sur les refrains.
Mais concernant les couplets on est sur du très classique et j’ai du mal à voir ce que ce morceau a de plus que les nombreuses compositions de Sum41, Blink 182 ou Bowling For Soup par exemple… Et donc un morceau qui ne me fait pas trop voyage, que je ne trouve pas très original, que j’aurais pu éliminer avant l’endgame… Et pourtant j’ai fait des compliments à des morceaux classés plus bas. Alors pourquoi le classer 12ème ? Car tout ce que je dis est valide sans prendre en compte le passage qui commence vers 3minutes… Qui est très court mais… POUAH c’est un vrai plaisir ce moment !!
Et surtout car, même si le style musical aurait pu me faire classer le morceau plus haut… C’est au final le manque d’originalité qui me fait le classer si bas. Néanmoins si je reviens à entendre ce morceau, et bien ça me fera plaisir de l’entendre à nouveau !! Surtout les deux dernière minutes !!

Gerik - 12/17

Une vibe à la Linking Park. J'aime beaucoup les passages où le chanteur chante seul, avec l'instru assez cool. Malheureusement, sans détester, je trouve la partie en groupe beaucoup moins extraordinaire. La forme de la chanson est assez classique aussi. Au final, ça s'écoute, mais c'est juste les petits moments piano + voix solo qui font que je le place quand même 12 ème.

Spectateurs - 15/17:

Synecdoque - 17/17
Ce genre de rock très old school vibe année 2000 c'était cool dans les années 2000. Malheureusement, seuls les classiques sont restés mais celle ci n'en ai pas un.

stromsolar Messages : 212 Date d'inscription : 07/01/2020 Age : 27

Ben Rosett - Black Cat White Magic
Di'mort | Moyenne : 9,8

Commentaires:

Renegade Jackal - 2/17

Une chanson pour le coup qui est assez originale au niveau de ses bruitages, qui se renouvelle, et qui possède un côté un peu spooky à la famille Addams. On varie très souvent dans l’intensité (notamment avec ce passage à 0:56 que je trouve superbe), et la durée très courte de ce son fait qu’on ne s’ennuie jamais.

Bob_E1520 - 3/17

Grand coup de coeur dès le début, un morceau qui tape dans le mille. Les sonorités sont juste excellentes et les voix créent l'ambiance. Qu'ajouter ? J'adore juste le résultat produit et l'évolution du morceau, mais la fin est un peu longue et stationnaire néanmoins. Pas de quoi bouder mon plaisir !

Di’mort - 4/17

Et bien si on m’avait dit que de mes 9 morceaux celui-ci serait un des deux à atteindre l’endgame, je n’y aurais pas cru… Surtout vu comment il a été nominé assez tôt.
Je remets mon commentaire :
« Bon je dis d’un peu toutes mes musiques qu’elles sont particulières, c’est vrai… Mais celle-ci c’est quand même bien le cas je pense !
J’aime énormément son intro très chill puis c’est côté horrifiques qui surviennent n’ayant rien à voir avec le reste mais allant parfaitement avec le début pourtant… Que dire, cette musique c’est un mélange de style réussi avec perfection à mon goût ; un mélange de chill music et de spooky rock bien pesant réussi à la perfection. En réécoutant cette musique dans mes likes Spotify, je me suis dit mais pourquoi je ne l’ai pas écoutée plus souvent ? Elle me prend et m’embarque dans son univers déjanté et je ne sais même pas ce que je dois ressentir quand je l’écoute mais tout ce que je sais c’est qu’elle ne passe jamais inaperçue dans mes playlists quand elle tombe. Elle est très courte, 2 minutes et demie à peine, mais elle se suffit à elle-même. Je n’ai pas grand-chose d’autre à dire que : savourez.
Concernant son classement c’est dur à dire… Je peux la voir autant appréciée de tous que flop total chez certains ; pour moi elle peut aussi bien finir genre 70ème que endgame… Donc on va prendre un juste milieu et miser qu’elle sortira entre 30 et 40 pour son côté horrifique qui, à un stade du rankdown, sera une bonne raison pour la sortir. »
Au final elle a fait l’endgame et j’en suis très content. C’est une musique que j’apprécie toujours autant entendre tomber dans mes playlists pour tous ces côtés que j’ai développé. Je pense qu’elle finira assez bas dans cet endgame, mais je suis très content de la voir ici et de voir qu’elle a quand même été globalement apprécié même si elle aura au moins deux classements très bas c’est certain… Cependant c’est un morceau que j’apprécie de par son originalité et je ne suis jamais tombé sur un morceau similaire donc bon… Mon choix reste de mise.

Apomuse - 9/17

Juste au moment où Di’mort parle de cette musique sur Discord, j’étais en train de reconsidérer sa place… Je l’avais placée bien plus haute avant, et c’est la musique que j’ai eu le plus de mal à classer. Globalement, j’aime beaucoup la musique. Il y a des passages que j’adore, et d’autres que je trouve un peu creux, c’est ce qui lui a fait perdre des points. Ça reste un très bon morceau, avec une belle composition.
J’aime beaucoup l'ambiance dégagée par cette musique. Le côté mystérieux, effrayant, est super bien représenté. Le petit riff de guitare présent dès le début permet d’apporter une continuité à la pièce, comme quelque chose d'obsessionnel. Mais pourtant, je le trouve presque doux, comme s’il venait assurer une certaine confiance dans le morceau. C’est comme dans les films d’horreur, les personnages ont peur mais ILS Y VONT. Ben c’est ce petit motif de guitare. Quelquefois elle dialogue même avec la guitare électrique qui elle a un côté plus “grand méchant”, plus effrayant et j’adore ces petits moments de confrontation entre les deux.
J’aime aussi beaucoup la manière dont les cris, les voix, les rires sont mêlés au morceau. Ça fonctionne super bien, et ce n'est pas du tout choquant. C’est une partie intégrante de la musique et je trouve ça génial. Par exemple, le rythme à 1min35 qui permet de relancer la musique sur un motif changeant, c’est génial! Ce qui m’a fait aussi m’attacher à cette musique c’est le rire à 1min25, il ressemble beaucoup trop à un passage de l’attraction Phantom Manor à Disneyland Paris.
J’avoue que mon écoute se relâche un peu dans les parties où on a pas ces petites interventions, même si l’instru reste très très cool! Bonne découverte.

Miraw - 10/17

Petit ranker, sache que je te déteste au plus profond de moi d’avoir proposé ce morceau 3. C’est injuste de m’attaquer sur ce qui a bercé mon enfance et qui continue d’être une passion encore aujourd’hui. Jamais, je ne me serais attendu à entendre des samples/bruitages qui proviennent du jeu Zelda : Ocarina Of Time dans une composition de rock. Je les ai d’ailleurs tous : le Watch Out de Navi lorsque tu cibles un ennemi, le petit cri de la Princesse Ruto lorsque Link la porte sur ses épaules, le Listen de Navi lorsque la fée a un conseil à te donner, le bruit de Navi lorsque Link la range dans sa tunique ou, au contraire, lorsqu’il la fait sortir de sa tenue. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ces choix sonores, au-delà du fait qu’ils soient plutôt surprenants, s’implémentent parfaitement dans la mélodie. Après, le travail instrumental est plutôt minimaliste (en tout cas au départ) avec simplement les mêmes accords de guitare, la même ligne de guitare et quelques percussions pour agrémenter la mélodie. Cependant, cette première partie du morceau nous fait immédiatement comprendre que nous sommes dans une ambiance à la fois mystérieuse mais aussi effrayante. Il suffit d’entendre ces cris féminins, cette guitare qui se montre de plus en plus insistante et, dans une moindre mesure grinçante et quelques effets électroniques en arrière-plan pour s’en confirmer. Malheureusement, pour un titre qui ne se veut pas très long de base, je trouve cette première section bien trop étendue et assez redondante à la longue, une trentaine de secondes aurait largement suffit. Certes, une progression se fait doucement ressentir, surtout passé la première minute et cette prépondérance de la batterie mais la guitare n’évolue pas d’un pouce et ces quelques notes finissent par te rentrer dans la tête, dans le mauvais sens du terme.

La seconde section est un peu mieux, même si encore une fois, la guitare aurait largement mérité plus de fluctuations. Le sentiment d’Halloween est mieux retranscrit, sans doute bien aidé par ces rires machiavéliques et on se sent peut-être un peu moins agressé par la mélodie puisque nous avons basculé dans un univers plus électronique, moins percutant. Cette seconde partie est moins longue que la première et malgré tout, je la trouve encore un peu trop importante à cause de cette guitare qui prend beaucoup trop d’importance dans l’instrumental et qui est très/trop répétitive. Honnêtement, pour un morceau qui dépasse à peine les deux minutes trente, j’ai souvent eu l’impression au fil de mes écoutes à entendre un morceau qui s’approcherait plus des trois trente. Pour autant, je trouve le morceau intéressant dans son approche, dans ce qu’il apporte, dans sa construction. Il n’est pas forcément courant d’entendre des références jeux vidéoludiques au sein d’une chanson, ce qui créé indéniablement son identité et son originalité. Le simple fait que l’on soit dans une composition purement instrumentale est aussi un bon point à souligner, sachant que j’aurais eu énormément de mal à voir comment caser une prestation vocale dans une mélodie au final assez distordue. Les samples sont utilisés à bon escient, aux bons moments, on ne se sent pas étouffé par leur utilisation, même si d’autres sonorités auraient pu venir les compléter (un Goron par exemple ?). Par rapport à mes premières écoutes, la magie s’est un peu essoufflé mais Black Cat White Magic n’en demeure pas moins une bonne découverte.

Synecdoque - 11/17
C'est spécial mais j'aime ce qui est spécial. Un espèce de jazz horreur avec des cri et même navi, ça pique ma curiosité. J'ai aimé l'écouter et j'avais bien envie que se soit endgame. Après j'ai pas grand chose de plus à dire dessus.

Spectateurs - 11/17:

Gerik - 15/17

Je ne comprend honnêtement pas trop comment ce son a survécu autant de temps dans la quote. La première moitié de la musique est assez oubliable je trouve, il y a une petite ambiance, mais rien qui ne donne envie de sauver ce titre. Et puis, on arrive au milieu de la chanson, à 1:23, et c'est à ce moment précis que la musique devient bien plus cool, niveau instru, niveau voix, niveau rythme, niveau tout. Le problème c'est que vu la durée, ça me laisse pas mal sur la fin, et la deuxième moitié ne sort pas assez du lot pour l'amener plus loin.

Enibeline - 16/17

Je l’avais nominé donc je reprends ce que j’ai dit : « Comme déjà dit sur discord, y a un énorme détails qui fait que ça le mène à sa perte pour moi.
C’est Halloween bientôt, donc je pense que ça tombe au bon moment pour le nominer. En effet, j’ai ENORMEMENT de points positifs à donner sur la musique en elle-même.
L’instru me régale, ce côté très chill au départ, avec son ptit son de guitare au-dessus de la batterie. Puis vient le deuxième son qui apporte un côté plus « hard », plus sombre et rythmique. Un côté un peu épique, qui est vraiment parfait.
Y ces pauses marquées toujours aux bons moments. Y a cette relance de vitesse après ces moments qui t’entraine bien. Franchement la mélodie, j’adore et pourrait être très facilement dans mes coups de cœur, si ce n’est pas le cas.
Mais pourquoi ces cris aigus tout droit sorti d’un film d’horreur ? A la limite le rire presque de psychopathe, un peu ténébreux, pourrait passer car j’imagine bien une voix grave chanter sur cette instru, mais vraiment les cris me bloquent. Ca me fait froid dans le dos :’(
Et c’est dommage parcequ’il y en a pas tant que ça, mais c’est ce que je retiens le plus finalement. »

Stromsolar - 17/17

Tiers 9/9
J'aime un peu plus cette chanson qu'au début car je m'y suis habitué (elle est passée de bottom 1 à bottom 2) mais ouai ça reste pas pour moi. Genre 80% de la musique est pas trop mal pour moi. Mettons de côté les bruitages pour l'instant : genre l'instru au début fait un peu chill tranquille et très sympa puis tout s'emballe vers 1min et tout est comme j'aime. On a une jolie transition en apesanteur vers 1min30 avant d'enchainer sur une deuxième partie de morceau qui est vraiment la bienvenue pour 2/3 raisons :
Déjà ça empêche le morceau d'être trop répétitif et ensuite l'intensité augmente et je trouve cette section très attractive en soit.
Je vais volontairement vite car tout ce positif est gâché au point que je n'arrive pas à en profiter.
Maintenant regardons ce dont je n'ai pas parlé à savoir les "bruitages". Par bruitage, j'entends les petites paroles prononcées de temps en temps, les cris et les rires rajoutés dans la musique.
Et bien ma première réaction quand je les ai entendu ça a été : "WTF, c'est complétement ridicule". Et ça m'a même fais rire à la première écoute.
Alors j'ai pas en tête l'objectif du morceau mais j'ai pas l'impression que ce soit de me faire rire donc à partir du moment où c'est la réaction que j'ai eu, j'estime que le morceau est raté pour moi (genre il a pas atteint son objectif du tout vis à vis de moi, loin de là même).
Si l'objectif était de mettre une ambiance terrifiante, fallait être plus subtil et rajouter plus d'effets qui sont genre moins "dans ta face". Je sais que je suis le seul à ressentir ça (bonne nouvelle pour le morceau et pour Di'mort du coup) à ce niveau là d'ailleurs mais je renvoi au morceau que j'avais mis au RD12 (Trigger Warning : c'est de la Kpop) "Put it straight (Nightmare Version)" qui avait une ambiance qui m'avait donné des frissons à la première écoute et qui donc a marché sur moi (encore une fois, c'est juste pour expliquer quel type d'ambiance effrayante marche mieux sur moi).
Ici juste ça a le même effet que les fake rire dans les sitcom toutes les 5sec pour te dire "c'est maintenant qu'il faut rire". C'est genre le méchant rire du monsieur pour dire "C'est effrayant ce morceau n'est-ce pas".
ça peut paraitre peu pour mettre le morceau aussi bas mais j'arrive pas à faire outre ça.
Enfin le reste est bien et si je voulais rank objectivement je mettrai ce morceau plus haut car il tente des trucs mais dans les faits le morceau fonctionne pas sur moi.

stromsolar Messages : 212 Date d'inscription : 07/01/2020 Age : 27

Cigarettes After Sex – Heavenly
Bob_E1520 | Moyenne : 9,2

Commentaires:

Spectateurs - 4/17:

Apomuse - 5/17

Typiquement le genre de musique que j’adore. Dès le début, je suis absorbée par l’atmosphère de la musique. Cette instrumentation calme, planante, et captivante. Puis la voix, avec un timbre que j’adore et qui fait que je retiens encore plus cette musique. C’est super agréable que la voix vienne reprendre la mélodie installée dans l’introduction, et que les deux viennent ensuite se mêler. Le motif passe tantôt au synthé, tantôt à la voix, tantôt à la guitare. Les trois ont des sonorités qui me captivent donc c’est super agréable d’entendre cette phrase dans des timbres différents.
L’atmosphère y est très calme, finalement sur la longévité on retrouve les mêmes mélodies, et des parties similaires, mais je ne me lasse pas de l’ambiance, de l’émotion dégagée par la musique. C’est super agréable à écouter : la voix posée du chanteur, les sons planants et en réverbération, les motifs de guitare, la batterie super douce…
Je n’ai pas grand chose à ajouter parce qu’en soit, ça se répète, mais encore une fois je suis complètement emportée par cette douceur musicale. J’adore!!

Enibeline - 6/17

Cigarettes After Sex, un classique ce groupe. Là aussi dur à rank quand on connaît déjà un peu. Cependant j’accorde que c’est un très très bon choix de groupe, mais de musique.
Ca parle encore d’amour, ce qui est un choix facile dans un certain sens de sujet. Mais Heavenly a un côté charmeur, qui est présent dans cet album là en général. Une voix moins très envoutante, une musique très personnelle, où tu as la sensation qu’on te murmure quelque chose. J’aime bien les percus présentes mais qui se cachent en fond pour mettre en avant le côté doux de la musique, un peu intime.

Bob_E1520 - 7/17

Justif initiale :
Spoiler:

Très heureux que ça ait plu ! Un peu déçu même, tant d'autres compositions proposées par mes camarades étaient plus remarquables et audacieuses que celle-ci. Mais les montées post-couplets et la douceur du titre sont quand même frissonnantes je trouve, en toute... subjectivité bien sûr :]

Stromsolar - 7/17

Tiers 2/9
Morceau que je connaissais déjà (un des rare de la PL). J'ai failli le proposer au RD12 d'ailleurs (je crois j'aurai dû vu mes résultats du RD12 mdrrr)
En tout cas j'adore tout dedans. Y a une certaine douceur et une magie qui émane du chant, de l'instru, de tout. L'atmosphère en général est juste incroyable. Genre vraiment normalement c'est pas le genre de voix qui me touche mais là je fond comme du beurre en écoutant le chant.
Je le note juste plus bas car je connais déjà mais c'est incroyable comme son. Excellent choix !

Miraw - 9/17

Voilà un groupe qui m’est familier car il avait été présenté à un autre rankdown musical mais aussi lors de découvertes musicales. Cigarettes After Sex est une formation reconnaissable entre mille par son style musical (indie/dream pop) brumeux et aérien, ses textes qui parlent généralement d’amour et de sexe, ce qui a bien entendu inspiré le nom du collectif, ainsi que par la voix si aigue de son chanteur. Sincèrement, j’aime bien le quatuor américain mais ce dernier souffre d’un défaut principal : lorsque tu as écouté deux-trois chansons de leur discographie, tu as l’impression d’écouter à chaque fois le même titre et finalement, difficile de faire des différences ou de comparer les morceaux entre eux. Après, la production, la réalisation est toujours irréprochable mais j’admets qu’une prise de risques de la part du groupe ne serait pas de refus. Le ranker a pas mal de chances car ça faisait un petit temps que je n’avais pas écouté de Cigarettes After Sex et que mon ressenti est très positif. Comme à son habitude, on a le droit à une jolie chanson, toujours avec cette ambiance sensuelle et douce. Le rythme est excessivement lent, languissant, une balade doucement sexuel mais aussi très mélancolique et avec cette pointe de nostalgie. Après, il est certain que l’effet de la découverte n’y est plus vraiment car Crush, qui avait été présenté sur le rankdown 8, semble être la même musique que ce Heavenly. Mais chez moi, cette atmosphère éthérée et vaporeux fonctionne bien et donc, c’est une place en milieu de cet endgame qui me semble le plus juste pour ce morceau.

Di’mort - 13/17

Un morceau que je me surprends à classer aux portes de mon top10 alors que je pensais le mettre plus bas. C’est la version calme de Miski. Il a quelque chose de beau. Une instrumentale calme et simple.. Une « pureté » se dégage du morceau et va totalement se marier avec les paroles du morceau (et bizarrement avec la pochette de l’album aussi).
Je n’ai presque rien à dire sur ce morceau. Il me prend par la main, je le suis et je ne réfléchis pas plus. C’est une balade classique mais plaisante que je ne trouve pas trop longue au point d’avoir mal aux pieds, mais suffisamment longue pour pouvoir dire que j’ai pris l’air.
C’est tout. Aucun commentaire supplémentaire. Je réécouterai ce morceau à ma prochaine rupture sentimentale (c’est faux)
Enfin quoique… Il traîne un peu en longueur quand même. Au final il perd deux places sur ça. Désolé oups.

Renegade Jackal - 13/17

Bon, je ne peux pas vraiment reprocher quoique ce soit au son d’un point de vue purement technique. Le son est assez bien réalisé, plutôt cohérent au niveau de son ambiance, et on retrouve une espèce de quiétude.

Ceci étant dit, le son est aussi plat et monotone qu’une autoroute puisque l’instru ne varie quasiment jamais. Ce qui fait que je décroche très, très vite, pour ma part. Et c’est une misère pour moi de maintenir mon attention sur ce son.

D’autant plus que cette quiétude retransmise par le son contraste un peu avec le côté passionnel de l’amour, et du fait d’en donner à l’autre.

Pour toutes ces raisons, Heavenly atterrit dans le milieu de classement. Je vais préférer un petit 2pac pour les moments d’intimité.

Synecdoque - 14/17
C'est sympas, ça fait un peu séquence de film triste, j'aime bien mais je n'ai pas complètement accroché. Peut être que le jour où viendra le bon mood pour cette musique je regretterai de l'avoir classé aussi bas.

Gerik - 14/17

Un son qui me laisse un peu de marbre, à cause d'un rythme trop lent et stable. Mais je trouve la voix sympa, il y a un côté détente, un côté balade qui fait que si j'entendais ce son à la radio dans des magasins, je pourrais apprécier pas mal. Sympatique, pas transcendant mais ça s'écoute très bien.

stromsolar Messages : 212 Date d'inscription : 07/01/2020 Age : 27

Boston Manor - Inertia
Enibeline | Moyenne : 9,2

Commentaires:

Enibeline - 2/17

Honnêtement si je peux favoriser les découvertes avant mes musiques au classement endgame je le fais volontiers. Cependant, pour ce rd, dans mon haut du ranking, il y en a beaucoup où je connaissais déjà le morceau ou le groupe, et donc Inertia est jugée également pour ça. Et bien que ça soit ma musique, elle a beaucoup évolué à mes yeux. Je ressens toujours cette boule au ventre en l’écoutant.
Je vous laisserez donc lire la justif.

Spoiler:

Spectateurs - 3/17:

Miraw - 5/17

SharpTone Records est une maison de disques que je suis de très près et pour laquelle j’ai découvert de nombreux groupes : Loathe, We Came As Romans, The Gloom In The Corner, Of Mice And Men font partie de cette grande liste de formations qui sont désormais dans mes écoutes habituelles. Je ne connaissais pas du tout Boston Manor avant ce rankdown et je dois dire que c’était un tort car j’ai tout bonnement adoré Inertia. Alors certes, nous ne sommes pas du tout dans l’imagination ou l’exotisme qui est mon péché-mignon (on est même un peu dans du mainstream) mais en termes de pop-rock/pop-punk, le titre possède tout ce dont j’ai besoin à savoir de la franchise, de la beauté, de la sensibilité et de la nostalgie. Le morceau me fait penser à des collectifs que j’apprécie énormément, deux en particulier que sont Sleep Token et Alexosonfire que je vous conseille vivement. Dès les premiers instants, je savais qu’il allait se passer quelque chose avec Inertia, ces accords de guitare old-school qui, dans un tout autre registre, m’a directement fait penser aux balades de Metallica. La progression dans cette chanson est relativement discrète car dans le refrain, seule un synthétiseur va accompagner la guitare et ce de façon discrète. Mais c’est bien le refrain qui a sérieusement retenu mon attention, cette explosion instrumentale, ce chant si suave et magique (surtout avec ce Ineeeeeeertiiiiiia, qu’est-ce que j’aime ce moment) ainsi que cette délicatesse qui nous transporte. Même sans l’apport instrumental (de 1:37 à 1:43), on peut aisément constater cette élégance vocale qui m’a personnellement frappé.

Certes, ce n’est pas la palette vocale la plus impressionnante qui soit, ce type de chant n’est pas non plus renversant mais sa maitrise, sa compassion et son harmonie font de cette voix un souvenir impérissable. Comme je l’ai dit au début de ma justification, rien n’est vraiment surprenant à quelconque niveau, le travail instrumental est totalement dans la norme des autres compositions du même style. Les seules sections qui font sortir Boston Manor un peu plus de l’ordinaire, c’est sur ce solo de guitare qui arrive après le second refrain et qui offre un peu plus de dynamisme, de fluctuations à une écriture conventionnelle ainsi que cet outro au piano qui est sûrement le passage le plus inattendu du morceau. Il faut dire que si j’aime autant Inertia, c’est parce qu’il s’approche de mes goûts actuels et bien que j’ai critiqué plusieurs morceaux pour leur simplicité, je suis moins capable de voir ce défaut sur des titres qui sont dans ma sphère musicale. Après, la longueur du morceau permet en partie d’effacer ce sentiment de classicisme, même si cela reste léger. Je suis assez étonné que personne n’ait parlé de ce morceau, ce qui me fait un peu peur sur sa position finale dans cet endgame. Il est passé totalement inaperçu alors qu’il s’agit là d’une pièce vraiment convaincante, peut-être même celle qui parle à peu près à tout le monde. En tout cas, ce que je peux dire, c’est que même si cette chanson n’a pas atteint le tier jokerisable, c’est une superbe découverte et j’ai vraiment hâte de découvrir d’autres œuvres du groupe.

Stromsolar - 6/17

Tiers 2/9
Morceau qui a eu un bref passage à la première place de mon classement.
Mais il en est ensuite redescendu. Juste ce morceau est une pure dose d'émotions et j'en suis donc fan !
Y a des variations dans l'intensité de l'instru tout au long du morceau pour accompagner la voix et le refrain. Et je trouve que dans ce sens le morceau est très bien construit car malgré que le même refrain revienne souvent en boucle, il sonne souvent différent. Par exemple le moment à 1min40 (où l'instru est d'un coup coupé ce qui me provoque vraiment des frissons car on a juste l'intensité brute des émotions dans la voix du chanteur) est très différent des moments à 3min. A noter aussi l'excellent passage full instru au 2/3 du morceau ainsi que l'outro que j'aime beaucoup.
Il est juste un peu descendu car y a d'autres morceaux auxquels je suis plus accroc et celui-là j'ai moins le besoin de le réecouter.

Gerik - 11/17

Le plus gros glow-down de mon endgame de loin, vu que je l'aurais potentiellement mis dans mon top 4 des sons pas à moi avant. L'ambiance est cool, il y a de l'émotion et j'aime bien le timbre de voix du chanteur. C'est calme et fort à la fois. Mais d'un autre côté, je ne lui trouve pas quelque chose de suffisament hors-du commun pour mériter de se classer devant les autres qui m'ont bien plus marqué.

Renegade Jackal - 11/17

Une musique qui met longtemps à décoller, emprunt d’une certaine mélancholie, mais qui vaut quand même le coup le temps de découvrir l’air du refrain. Ce son n’a malheureusement plus tellement d’intérêt par la suite étant donné que l’air ne présente plus tellement de nouveauté, et que l’intensité ne varie pas énormément. J’ai par conséquent tendance à décrocher au bout de 2 minutes d’écoute.

Le tempo relativement lent du morceau, même si il est bien choisi et parfaitement cohérent avec la mélancolie ambiante, n’aide malheureusement pas à maintenir mon attention.

Bob_E1520 - 12/17

Quelle conclusion et quel bridge ! Autrement le titre mérite assez son titre tant il se déroule selon une ligne directrice sans grande excentricité mais que j'apprécie entendre, un peu comme une pente où on se laisse rouler sans effort. Une place intermédiaire assez représentative de mon opinion, en fait.

Synecdoque - 13/17
(Pas de justif)

Di’mort - 14/17

C’est triste ce que je vais dire… mais j’avais oublié ce morceau. Et quand c’est le cas, c’est pas bon signe… Donc que dire. Un morceau assez classique qui ne me transcende pas vraiment. Il dépeint une forme de tristesse j’imagine… En fait c’est un morceau de rock mélancolique à la Nickelback quoi. Un style que j’ai beaucoup trop entendu durant mes années collège et compagnie et qui du coup ne me fait pas plus vibrer que ça. En fait c’est assez triste car je n’ai pas grand-chose à dire sur ce morceau. Je comprends qu’il puisse plaire mais il ne me transporte pas, il n’est pas mémorable à mes oreilles et je trouve qu’il apporte assez peu d’originalités par rapport à d’autres morceaux du style. Le chant par exemple est très classique même si la voix est belle je trouve que c’est du déjà entendu, voire du réchauffé au micro-ondes.
Je vais quand même dire le positif à mon goût : c’est un morceau qui ne fait que monter en puissance. Et à partir de 2min40 je trouve que le morceau devient vraiment bien. C’est juste dommage car avant je passe totalement à côté du morceau. Et pour vous dire, c’est à tel point que j’ai même baissé le morceau d’une place par rapport à ce que j’avais prévu initialement en faisant mon classement final… Et ça arrive rarement. Donc voilà ; merci pour la découverte mais je doute que ce morceau me marque ou que je le réécoute suite à ce rankdown.

Apomuse - 15/17

J’aime bien cette musique! Pourquoi je la place aussi bas alors? Parce que j’aime toute la playlist c’est terrible!!
Trêve de plaisanterie, j’adhère beaucoup à l’instrumentation. Le petit riff de guitare qui est installé dès le début est très agréable. Je trouve que l’instrumentation qui est donnée au début, et à la fin, contraste avec l’énergie et l’atmosphère envoyée dans les parties chantées. Cependant, ce n’est pas un mal, ça apporte vraiment un plus, selon moi et ça fonctionne. Cette petite douceur, et pointe de nostalgie, c'est vraiment cool!
Les parties chantées sont également sympathiques. On a envie de chanter avec le messieur. Après c’est un type de voix, et une formation musicale dont j’ai l’impression d’avoir l’habitude. C’est ce qui me fait placer cette musique en bas du classement, alors qu’elle est cool. Il me manque un petit truc en plus, un timbre plus accrocheur, un solo d’instrument, qui viendrait placer cette musique plus haut.

stromsolar Messages : 212 Date d'inscription : 07/01/2020 Age : 27

Arcane Roots – Matter
Synecdoque | Moyenne : 9,1

Commentaires:

Miraw - 1/17

Matter est une chanson qui m’avait laissé une impression assez indifférente à la première écoute et que j’aurais pu totalement oublier après ça. Concrètement, elle était partie dans mes derniers tiers mais avec un gros point d’interrogation au-dessus de sa tête. Au milieu de toute cette indifférence, quelque chose comme une petite voix m’a dit de donner une seconde chance à la composition. Tout ce que je trouvais alors presque insignifiant lors de ma première découverte a tout de suite été balayé par l’émerveillement et le poignant. Mieux (ou pire) encore, l’ensemble de la chanson m’a profondément affecté jusqu’à un stade où les larmes ont commencé à couler. On pourrait penser que j’exagère sur mes propos mais je peux vous assurer que le groupe a réussi à frapper très fort avec pourtant une musique minimaliste. D’apparence seulement car derrière ce qui s’apparente à de la simplicité, le trio britannique la transforme en un instant atmosphérique, en une essence à la fois rêveuse, inspirée et mélancolique. Cette sensation s’exprime pleinement dans le travail instrumental et plus précisément dans ces sonorités électroniques que je considère comme galactique, spatial, comme si d’un seul coup, j’étais en train de marcher sur la lune.

Cette comparaison n’a pas été choisie au hasard car Matter, c’est aussi un somptueux voyage aérien, une sincérité et une pureté remarquables et que j’ai trouvé particulièrement touchant ici. C’est en tout cas l’impression qui est affichée au début du morceau car l’aventure ne fait que commencer et la composition a de magnifiques qualités à faire valoir. Cette influence atmosphérique va persister mais va aussi laisser place à une ambiance plus froide mais aussi plus frappante, des composants électroniques plus bruts, plus inhospitaliers dont la puissance va se mêler avec brio avec cette atmosphère plus sensible, plus belle. Au-delà même de ce contraste entre cette aura éthérée et ce climat plus primitif, c’est aussi cette formidable montée en puissance qui nous prend aux tripes et qui créé même cette sensation désagréable dans la vraie vie mais terriblement intense et vibrant dans l’univers musical, ce sentiment d’avoir le souffle coupé. Le titre use de ce procédé deux fois, ce climat d’abord serein et funeste avant de basculer dans un environnement douloureux, encore plus maussade et retentissant, comme une tristesse et une hargne qui ont été retenues bien trop longtemps. La musique électronique n’est pas forcément réputée pour laisser tant d’émotions transparaître mais dans le cas d’Arcane Roots, c’est tout simplement un énorme coup de poignard en plein cœur. Ce que je trouve d’autant plus remarquable sur ce morceau, c’est cette capacité à tromper et à duper jusqu’au bout l’auditeur.

Alors que l’on pense être simplement dans un titre électronique à tendance atmosphérique, la formation montre une facette progressiste, en atteste ces développements constants dans le schéma instrumental et, à chaque section de proposer de nouveaux éléments certes mesurés mais suffisant pour ne pas tomber dans la redondance. Mais que serait Matter sans son impressionnant travail vocal. Tout comme la mélodie, on commence par un chant mesuré, inoffensif, d’une étonnante douceur, presque réconfortant mais qui laisse transparaître une immense désolation. Et puis, cette noirceur évolue pour permettre à la palette vocale de posséder un esprit plus bouleversant, plus dramatique. Comme pour l’instrumental, on ressent cette souffrance retenue trop longtemps et qui se délivre en une impressionnante explosion. En ce sens, j’ai été subjugué par certaines notes atteintes par le vocaliste et plus globalement par son coffre juste prodigieux. Beaucoup d’instants m’ont sérieusement marqué mais si je ne devais en retenir qu’un, c’est celui du second refrain et ce « Do you cry ? » avec ces notes aiguës et ce sentiment de fragilité. Le fait même que l’on soit presque en a capella sur ce court mais intense moment accentue cette sensation d’instabilité qui se traduit chez moi par des frissons. J’apprécie tout autant ces effets de réverbérations dont j’avais parlé aussi sur Macross, cet effet d’écho dans la voix qui endurcit ici un pessimisme omniprésent.

Pour revenir très rapidement sur la mélodie, je suis ravi que le combo britannique ne se soit pas contenté d’un vulgaire couplet-refrain-couplet-refrain qui aurait fait perdre du charme au morceau et que nous avons la chance d’avoir une intro et une outro pour plus de saisissement. Pour l’aspect lyrique désormais, il est possible que mon interprétation soit mauvaise mais de ce que je comprends et si je me fie également au clip vidéo, c’est cette naissance de l’être humain, son évolution et ses actions présentes, les problèmes relevant de notre époque en termes politiques et environnementaux. La vidéo reflète parfaitement l’ensemble de ces fléaux, ce poison et ce sang dans la pomme, cette rose qui fane, cette nature qui meurt et qui brûle, ces regards souvent cachés de la réalité de notre monde pour finalement l’extinction et la disparition de l’humanité. Par curiosité, j’ai écouté la version originale en comparaison à cette réinterprétation et je demande si je ne préfère pas l’original (plus rock/metal voire même post-rock/metal dont plus concordante à mes goûts personnels, elle m’a longuement fait penser à du Muse et du Deftones mais aussi à du God Speed You! Black Emperor). D’ailleurs, les deux versions n’ont pas tout à fait les mêmes paroles, ce qui montre à quel point on est carrément dans une réinvention mélodique et lyrique. Dans tous les cas, Matter est une splendide découverte, une chanson qui m’aura fait passer par toutes les émotions et dont je garderai un souvenir impérissable. Un immense merci au ranker qui l’a proposé <3.

Apomuse - 3/17

J’aime beaucoup trop l’ambiance dégagée par cette musique. Je suis autant attirée par l’instrumentation que la voix.
On part d’une introduction déjà super captivante. Le tapis sonore surplombe la musique, les harmonies sont tellement agréables à entendre. Et puis cette voix qui arrive de manière mystérieuse, presque hésitante, et qui vient affirmer sa force petit à petit c’est génial! Et là… Bim! Explosion, avec les instruments qui s’emballent, la guitare électrique qui arrive et on se prend une avalanche dans la figure. D’entrée la musique développe une douceur, mais également une puissance qui me donne grandement envie de m’accrocher. Le fait que la voix, sur les couplets contraste avec l’instrumental, garde un rythme plutôt lent et une mélodie lancinante, j’adore! C’est mystérieux, ça se mêle bien, c’est captivant.
J’aime particulièrement les refrains avec l’explosion de “Feel my hurt / Holy Child / Trough the womb / Do you cry?” J’aime la voix, j’aime l’instru, ce passage résonne en moi et j’ai envie de crier aussi. Finalement, il y a beaucoup de détails dans la musique qui me font l’apprécier. Par exemple vers 3:20 quand la voix devient criée, qu’on a cette saturation et que la voix vient complètement se mêler à la saturation des instruments, je trouve ça génial. Ensuite, on retombe sur cette partie plus douce mais avec un rythme hypnotisant, qui vient prendre plus de place petit à petit. Ca apporte tout de même un break dans la chanson et j’aime beaucoup l’alternance moment énergique / moment calme. On a l’impression que ça va se finir, mais non, ça nous tient en haleine, jusqu’à la dernière note qui résonne et pour laquelle il faut tendre l’oreille pour entendre la fin. C’est énormément de détails, de passion, et une très belle découverte!

Synecdoque - 3/17
Petit bijoux, bien glauque comme j'aime. Une ambiance qui me transporte automatiquement, c'est mélodieux à souhait. Cette musique ne peut pas s'écouter n'importe quand mais a la faculté d'être d'une rare justesse quand on l'écoute dans les bonnes conditions et avec le bon mood.

Bob_E1520 - 8/17

Qualifier simplement le titre de mélancolique (en même temps j'invente rien X-) "Album : Melancholia Hymns") serait très réducteur. C'est en fait une somptueuse composition soigneusement préparée et organisée avec une voix évocatrice et sans pareille comme fil conducteur, et qui rompt d'une certaine façon son propre schéma sur le troisième couplet avec l'absence ou la réduction du moment de silence vocal relatif précédemment instauré. L'instrumentale est un sans faute pour moi. Le titre a d'ailleurs une énorme replay value qu'il m'a suffi d'expérimenter pour comprendre... Enorme coeur à la rankeuse ou au ranker et merci à Miraw pour son joker !

Spectateurs - 8/17:

Di’mort - 9/17

Déjà ça commence très bien. Une intro calme avec des dissonances étranges mais réussies… C’est un morceau qui m’avait marqué dans ma première écoute par son étrangeté… Mais il m’avait intrigué et rendu curieux. C’est le morceau où je m’étais dit « je veux absolument voir où il veut m’emmener ». Et je n’ai toujours pas la réponse aujourd’hui… Mais ça n’est pas si grave. Car parfois ça n’est pas la réponse qui compte, mais les autres questions que tu peux te poser en route en cherchant la réponse. Et c’est ce qu’est ce morceau. Au début tu te demandes où ça va aller… Au final tu écoutes un peu tout ce qui se passe et tu oublies vite la question pour te concentrer sur le voyage musicosmique proposé. L’intro des deux premières minutes c’est la longueur idéale. L’espèce de transition qui se fait sur la minute qui suit est captivante. On se demande ce qui va se passer… Et au final il se passe pas grand-chose. Et c’est peut-être aussi ça qui fait que, même si j’apprécie ce morceau pour son aura et ce qu’il peut apporter, j’ai du mal à totalement aimer ce morceau comparé au reste de mon top8 qui est quasi immaculé. En fait ce morceau est rempli de transitions et c’est parfait car il fait aussi une transition parfaite entre le haut et le bas de mon classement en s’y trouvant en plein milieu. Quel plaisir !!
J’apprécie la fin puissante néanmoins même si, vous vous en doutez, je préfère les morceaux qui bougent à ceux qui « stagnent » avec, certes, une évolution, mais qui se fait plutôt dans le détail que dans la généralité.

Enibeline - 10/17

Cette musique est ok. Ce n’est pas péjoratif. Juste, comparé aux musiques que j’ai classé au-dessus, elle marque le début de mon middle dans mon ranking de l’endgame. Très agréable. Très sympathique mais un peu longue. Y a un côté un peu tragique, très sombre dans la musique qui est bien transmis. La musique est très belle. C’est une découverte très intriguante du rd et donne envie d’aller écouter d’autres musiques du groupe (ce que je vais faire) même si 0 idée de ce sur quoi je peux tomber.

Renegade Jackal - 16/17

Ok, à la ré-écoute, j’ai compris pourquoi je n’aimais pas vraiment ce son. Le tempo est vraiment beaucoup trop lent malgré l’ambiance un peu mystique de la chanson pour que je l’apprécie ne serait-ce qu’un peu.

Pourtant, le son possède quand même un peu de relief, notamment avec le chant qui est un des très bons points de ce son. Néanmoins, cette intensité arrive très tôt, avant l’arrivé des percus. Je dirais même Ttrop tôt. Contrairement à un Youhna que j’avais classé tiers 1.5 car l’intensité montait crescendo.

La voix a beau prendre de l’espace et être puissant dans l’intonation, il n’empêche que comme ce pic d’intensité a été atteint au début du son, j’ai vite trouvé l’écoute pénible.

Stromsolar - 16/17

Tiers 6/9
Ce morceau, vraiment j'ai du mal à le rank. Car y a pleins de choses que j'adore mais le morceau au global me laisse indifférent.
Genre je trouve la performance vocale vraiment très agréable et originale. Elle se mêle à la perfection avec l'instru. Instru que je saurai difficilement décrire mais je comprends que Miraw puisse l'aimer car je la trouve à la fois perturbante et triste mais aussi emplie d'une certaine beauté, une certaine fragilité même. Et cette dualité est très originale et donne au morceau une atmosphère unique qui peut vraiment emporter.
Pourtant je rank ce morceau 16ème, pourquoi ça ?
Parce qu'au final je ressens pas grand chose. Genre l'ambiance est tellement particulière et unique que je sais pas trop quoi ressentir. Y a pas grand chose de réellement catchy mais bon c'est pas le but après donc je comprends. L'intensité du son reste relativement constante. Y a des montées dans la chanson mais au final l'instru et le chant restent tous les deux assez "lents". Du coup malgré que tu constates une progression, tu ressens pas une réelle montée d'intensité.
Tout ça ensemble fait qu'au final j'ai du mal à garder un moment marquant particulier en mémoire et qu'après quelques heures la seule chose que je retiens c'est que l'atmosphère est unique et mystérieuse (jsp j'arrive pas à trouver le mot exacte pour décrire l'atmosphère).

Gerik - 17/17

Un titre que j'ai touché il y a longtemps si vous cherchez la justif détaillée. Le titre n'a pas progressé spécialement depuis le temps dans mon coeur, j'passe toujours à côté de ce que peut apporter cette musique, donc logique dernière place, rien qui le tire vers le haut chez moi.

stromsolar Messages : 212 Date d'inscription : 07/01/2020 Age : 27

Kriill - Green Jewels
Synecdoque | Moyenne : 8,8

Commentaires:

Apomuse - 1/17

J’adore!! C’était pas mon top 1 dès le début du rankdown, mais cette musique était clairement dans le haut de la liste. Puis quand je l’ai écoutée une deuxième fois, ce fut le coup de foudre… J’adore l’ambiance de la musique, ce qui s’y dégage autant dans la voix que dans l’instrumentation. Je la connais quasiment par cœur, parce qu’elle passe maintenant très souvent dans ma playlist.
Le début de la musique, a cappella, avec juste les voix qui viennent faire l’accompagnement du chanteur, c’est absolument captivant. D’ailleurs cet accompagnement vocal restera présent dans une grande partie de la musique, et ce qui est magique c’est qu’on prête limite pas attention que c’est des voix, ça paraît comme des instruments. Sur les petites interventions, j’ai pas l’impression d’entendre des chœurs, mais juste comme si on avait ajouté des parties de synthé. Les harmonies créées par ces parties sonnent super bien et sont très agréables. C’est le type de sonorité que j’adore énormément. Parfois ça me fait un peu penser aux harmonies qu’on pourrait retrouver dans la musique de Jacob Collier, qui est pour moi LE roi de la composition.
Ma partie préférée sans aucune hésitation c’est à partir de “je sais pas ce que je fous”. Quand l’anglais se mélange au français, ça passe super bien. Et la manière dont les deux voix posent leur texte je suis complètement captivée. Il y a cette petite mélodie au piano également qui vient enrober le tout, et toujours cette atmosphère un peu mystérieuse, calme et sereine. Je suis complètement fan. La partie vient apporter un break avant de reprendre la mélodie de départ qu’on connait déjà. Le break est parfaitement placé, je pense que sans ça on pourrait trouver la musique longue, ou rébarbative. Ici ça fonctionne bien, et ça permet de repartir derrière avec la mélodie qui va légèrement se modifier et s’intensifier. Je trouve que ça apporte vraiment un plus à la musique.
Autre détail, qui n’a pas pesé dans le classement de la musique, mais : le clip. Honnêtement c’est très rare que je regarde les clips. Même pour des rankdowns en général je mets de la musique sur Spotify. Du coup les clips, y en a pas. Et puis je ne sais plus pourquoi un jour, j’ai regardé la vidéo. Le clip est trop beau! Les dessins sont trop cools, et les couleurs sont incroyables!! C’est un petit plus, mais c’est bien de le mentionner aussi.
Merci beaucoup au ranker pour la découverte de cette musique, de ce moment de douceur. Je l’adore!!

Synecdoque - 2/17
J'ai initié mes amis IRL au RD. L'un d'eux nous a sorti cette masterclass (finalement robbed en endgame avec la pauvre 11eme place). Je peux pas vous dire à quel point j'ai spam cette musique. Enfin si je vais vous le dire, surtout jusqu'à l'overdose... que je n'ai toujours pas attein tellement cette musique est géniale. Frisson à chaque écoute, elle me transporte j'ai rien à dire. Puis le clip est glauque au possible mais beau aussi, j'adore

Bob_E1520 - 5/17

Quel clip grandiose, mais davantage encore pour ce qu'il montre / sous-entend que pour son animation déjà impeccable et il donne le relief nécessaire au lyrisme. J'ai joker ce son pour ses aspects auditifs : le chant me convient parfaitement et le troisième couplet est bien trouvé avec ses rimes bilingues, l'instru progressive est somptueuse et s'emporte avec la même application sur la fin, j'aime beaucoup. Restent néanmoins des paroles un peu superflues et redondantes après le dernier couplet qui lui font manquer les places suprêmes.

Di’mort - 8/17

Un des plus gros ovnis de cet endgame. Et ça tombe bien, j’adore les ovnis.
J’aime beaucoup le chant avec les chœurs qui a un petit air de Jacob Collier qui n’est pas pour me déplaire. C’est un morceau que je ne pensais pas voir endgame mais qui finalement ferait un bon gagnant de ce rankdown donc je suis content de le voir ici.
Un morceau donc presque en acapella mais qui est magnifique aussi bien dans ses paroles (malgré le mot « bail » qui gâche tout je le confesse et qui a lui seul participe à lui faire perdre quelques places dans mon classement) que dans sa musicalité générale.
Je n’ai pas grand-chose à dire en finalité sur ce morceau que je trouve très beau, que j’apprécie pleinement et qui se glissera très bien dans quelques unes de mes playlists car la vibe du morceau me plaît beaucoup de manière générale de par sa simplicité et son originalité.

Spectateurs - 9/17:

Gerik - 10/17

C'était très très dur de classer ce son par rapport aux autres proches devant lui, j'ai eu énormément de mal parce que je le trouve très cool. La voix a un timbre particulier et l'instru me plait. Le passage qui alterne anglais et français avec des notes de piano est absolument génial. J'dois aussi dire que la qualité du clip m'a aussi fait bien plaisir. C'est un des sons qui m'a marqué positivement, merci au ranker.

Miraw - 11/17

C’est bien, cinq mois après le début de ce rankdown, je me rends compte que je connaissais Krill suite à leur passage à l’émission The Voice en 2018 et à leur audacieuse revisite de Stayin’ Alive des Bee Gees. Mais je n’avais pas du tout fait le rapprochement avec Green Jewels et pour cause, j’avoue avoir été bien moins emballé par ce titre que par leur reprise. En termes de vocaux, je n’ai pas forcément grand-chose à redire, les harmonies entre les deux amis sont toujours d’une parfaite maitrise, d’une justesse et d’une précision irréprochables. Je suis toujours bluffé par les contrastes entre ce timbre très aigue et cette palette beaucoup plus sombre que l’on pourrait finalement comparer à une guitare et à une basse. D’ailleurs, leurs voix peut être interprété comme s’il s’agissait de la mélodie car sur les quarante premières secondes de la chanson, il n’y a qu’elles pour créer cette ligne musicale. Par la suite, elles seront accompagnées par divers bruitages produits par la table de mixage. J’admire d’ailleurs cette progression lente mais notable et plus globalement la créativité des deux artistes qui, une nouvelle fois montrent qu’ils sont seuls au sommet de leur étrange art. Green

Jewels est une preuve qu’avec un son minimaliste et trois fois rien en termes d’instruments, on peut construire une musique unique dans sa conception et même dans son histoire. Car malgré une simplification en termes de mélodie, Krill sait idéalement nous procurer la sensibilité et la tristesse à travers son œuvre, ce qui est un immense point positif.
Néanmoins, je suis embêté par plusieurs attraits de la musique. En premier lieu, la fantaisie est bien moindre que sur la reprise des Bee Gees. Certes, nous ne sommes pas du tout sur le même style musical entre un titre disco et un morceau mélancolique mais ce qui renforçait l’authenticité et la personnalité du duo (et par conséquent une partie de leur fraîcheur) est très peu perceptible sur ce Green Jewels, ce qui déçoit quelque peu. En second point, la production est quelque peu hasardeuse. Je ne sais pas si c’est propre à ce titre en particulier mais la section finale avec la grande montée en puissance qui démarre à 2:12 et jusque 3:07 n’est pas du plus agréable. Sans aucune raison apparente, on a une soudaine prépondérance au niveau du chant qui met par conséquent l’instrumental en arrière-plan et créé une sensation de cohue. De même, je regrette que la mélodie de manière générale ne se renouvelle pas, que la ligne conductrice soit exactement la même du début à la fin sans finalement qu’il y ait de grandes stupéfactions. Là encore, je vais comparer avec le seul titre que je connais des deux français mais sur Stayin’ Alive, on avait une grande explosion instrumentale et vocale au niveau des refrains, une volonté de se défaire des couplets que je ne retrouve absolument pas sur Green Jewels. Malheureusement, cette redondance instrumentale a aussi un impact sur la prestation vocale et plus précisément sur le lyrisme qui lui aussi est assez cyclique. Et je ne comprends pas ce choix de basculer sur deux lignes uniquement de l’anglais au français, ce qui est peut-être surprenant mais qui n’a pas grand intérêt sur une si petite portion de la chanson. Green Jewels demeure tout de même un titre qui m’a plutôt plu mais qui manque de ce grain de folie quand je les ai découverts à The Voice.

Enibeline - 13/17

Cette musique n’a pas été facile à rank. Mais je l’avais nominé au dernier tour donc je reprends ce que j’ai dit :
« Bien que très particulière, avec un rythme très lent, très intense, des voix marquantes (murmures du départ, les chœurs, la voix principale masculine), tout comme les instruments pouvant être présents (le rôle incroyable des percussions), un truc me bloque. Ce mélange des langues avec cette phrase « Si je me trompe c’est quoi les bails ». Vraiment, à chaque fois que je l’entends en plein milieu du reste, je me dis pourquoi avoir planté du français là-dedans ? Pourquoi le mot bails et pas un autre. C’est bête je sais, mais je ne sais pas ça me reste en tête…
De plus, au moment de la nominer en cherchant le lien et découvrant son clip qui semble lié cette musique à un film d’animation dont les dessins me plaisent, je comprends un peu mieux le style de la musique. Mais je ne me fie hélas pas à ça pour juger le son en lui-même … Et du coup dur sans ça de me plonger entièrement dans la variation des voix aigues et simples, les parties presque murmurées à celles chantées pleinement.
J’ai pourtant adoré la découverte. Et je vais aller check l’intégralité du clip et son origine après le rd. Donc merci pour le ranker pour la découverte. »

Renegade Jackal - 14/17

Idem que lors du dernier tour, je ne suis pas tellement parvenu à apprécier tant que ça ce son, même si je lui reconnais des qualités. L’instru est suffisamment bien mixé, le pic d’intensité à la fin est sympa, et et la spatialisation est suffisamment bonne pour que je lui accorde un peu d’intérêt.

Mais je n’aime vraiment pas ce passage de l’anglais au français en plein milieu. D’autant plus que j’ai du mal à saisir le sens du son, et par conséquent sa cohérence avec le parolier.

Ce qui fait que ce son est pour moi un mystère qui me triture les neurones. Alors oui, il a beau avoir des qualités, le fiat d’être complètement dans le flou là-dessus le pénalise dans mon classement.

Stromsolar - 15/17

Tiers 5/9
J'ai un peu glow down sur ce son malheureusement.
En fait l'ambiance est très agréable et unique et donc à la première écoute j'ai été bien emballé mais par la suite à la réécoute j'ai moins d'accroches.
La performance vocale rien à redire dessus c'est très agréable. Je dirai le souci c'est qu'il y a une certaine répétitivité associée à un manque d'intensité/côté minimaliste (je dis pas ça en temps que défaut car ça n'en est pas un mais plus en temps que constat. L'intensité est pas présente). Genre le "if you're wrong then who would be the fools", au bout de la dixième écoute j'en ai un peu marre. Et le manque d'intensité fait que je suis pas spécialement emballé par la chanson en elle même. Donc plus les réécoutes avancent plus l'agréable surprise d'une ambiance unique que j'aime s'évapore et plus le côté embêtant de la répétitivité du morceau m'ennuie.