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Muhu
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Rankdown de vos musiques préférées - 8e édition - Page 5 Empty Re: Rankdown de vos musiques préférées - 8e édition

Jeu 3 Juin - 22:24:08
24e - Apashe – Lord & Master - Miraw

Je pense que le titre n’ira pas bien loin mais si j’ai pu la faire apprécier de certains, ça sera déjà une petite victoire pour moi. Je ne pouvais pas ne pas vous présenter Apashe et encore moins de ne pas vous proposer la composition Lord & Master. Pour parler un peu plus de l’artiste, il s’agit d’un producteur de musique belge qui propose un concept et un genre musical totalement novateur dont je parlerai un peu plus tard dans ma justification. Sa découverte a été faite un peu par le hasard et un peu par le destin. En effet, il s’agit d’une découverte extrêmement récente puisqu’elle ne date pas plus tard qu’avant-hier (à l’heure où j’écris ma justification, il s’agit du 14 Avril). Je suis quelqu’un de très aventureux dans l’univers musical mais aussi quelqu’un d’assez ouvert, capable d’écouter du metal en mode rouleau-compresseur comme des chansons beaucoup plus chill et apaisante, dans un style un peu plus post-rock et léger. Je suis aussi de plus en plus dans des morceaux de rap, en atteste mon joker sur Canopée lors du dernier concours musical alors que ce n’était pas véritablement le cas auparavant (hormis quelques exceptions). En tout cas, je suis quelqu’un qui aime beaucoup sortir de sa zone de confort et de proposer des musiques assez inédites ou qui m’ont tout simplement marquer. Lorsque j’ai vu la miniature YouTube, je m’attendais à entendre du metal. Je vous laisserai le soin, si vous êtes curieux, d’y jeter un coup d’œil mais, en toute franchise, difficile de penser qu’il s’agisse d’un monde radicalement différent. De plus, le nom de l’artiste m’a aussi intrigué puisqu’il porte le nom d’un … serveur informatique, même s’il ne s’écrit pas de la même manière. Et vu que je travaille dans ce secteur, il m’était presque obligé de découvrir ce qui se cachait derrière ce mystérieux masque. Mon ressenti fut au départ assez mitigé et surtout, je n’attendais absolument pas à entendre un titre d’une telle envergure et d’un style plutôt opposé à ce que je pourrais écouter habituellement. Au final, après de multiples tentatives, je suis complètement tombé sous le charme à la fois du musicien, à la fois du titre et à la fois de l’album dont la composition fait partie, le jackpot en quelque sorte.

Au départ, j’ai été très surpris d’entendre un air de classique mais, à vrai dire, dans le monde du metal, cet aspect est beaucoup plus courant qu’il n’y parait. Pour consolider mes propos, je vous propose d’écouter Apocalyptica du RD2 et/ou de vous intéresser un peu plus dans le metal symphonique, qui use beaucoup d’instruments qui viennent de la musique classique comme les violons, violoncelles, piano et j’en passe. L’ambiance se veut d’abord assez renfermé et inquiétant, ce qui se justifie avec des violoncelles (ou violons d’ailleurs, je ne sais pas trop) graves et un tempo relativement lent. Etonnement, l’atmosphère s’éclaircira un peu avec ce qui semble être une flûte de pan, qui nous proposera des notes un peu plus gaies et une vitesse qui s’accélère. C’est aussi un climat à la fois plus grandiloquent et majestueux qui vient petit à petit s’installer, puisque les violoncelles referont leur apparition avec d’autres cuivres dont je ne pourrais malheureusement pas citer les noms puisque j’ai un sérieux doute sur leur appellation. On sent qu’à n’importe quel moment, l’ensemble peut exploser pour retomber et revenir sur un environnement plus calme. Ce n’est pas vraiment ce qui va se passer puisque ce sont des chœurs qui vont faire entendre leurs voix solennelles et pesantes. Avec elles, on pourra noter des sonorités plus électroniques, qui créent cet entre-deux entre classicité et contemporain.

Honnêtement, je ne peux qu’adhérer car je suis toujours friand de ces mélanges parfois extravagants mais si intéressants entre des influences plutôt conventionnelles et des conduites beaucoup futuristes. Finalement, l’ordinaire va disparaitre pour laisser apparaitre le surnaturel. Adieu la musique classique, bonjour à l’électro et à une musique un peu plus rentre-dedans. Néanmoins, il y a un esprit très catchy qui permet de donner la dynamique à la mélodie et ainsi, nous donner envie de danser ou de donner de bons coup de tête. Une nouvelle fois, nous aurons le droit à une grande montée en puissance, gage d’une nouvelle progressivité qui s’invitera durant l’intégralité du morceau. A la fin de cette montée aux cieux, c’est une voix robotisé terrifiante et imposante qui vient poser un court mais intense silence dans l’instrumental. Ses quelques mots sont les suivant : « Your money didn’t make me happy ». A partir de cet instant, nous allons retrouver les chœurs, toujours dans un travail électronique à la fois élégant et captivant, qui n’hésitera pas à être saturé, saccadé, un peu old-school sur les bords et avec des coupures qui nous font frissonner. A partir de ce moment, on retrouve un travail qui se situe entre la trap, l’électro, le dupstep et le hip-hop. Et c’est là où je veux en venir : jamais je n’ai entendu un tel résultat qui résulte de cet ensemble d’influences. Vraiment, c’est à la fois déconcertant et admirant et il est difficile de mettre une réaction ou un ressenti à ce moment. Apashe ne va pas s’arrêter là et va nous réaliser un drop languissant mais néanmoins percutant, qui nous donnera envie de s’envoler de notre chaise. Après ce drop, on retrouvera quelques semblants de classique, même si c’est l’électro qui continuera à être le maître de la composition. C’est finalement une nouvelle coupure, où nous retrouvons les violons mélancoliques et doux qui viennent refaire surface et nous prendre à nouveau à partie. La troisième phase retourne sur une résonance électronique et nous offre un nouveau drop incisif et frappant. Le final reprendra les codes de l’intro et c’est l’incompréhension qui demeurera jusqu’à la dernière note.

Apashe est le seul à produire une telle musique puisque qu’il a inventé son propre genre musical, le Majestic, un mélange entre musique classique et électro. A la fois inattendu et spectaculaire, le musicien vient de révolutionner l’art, vient de casser les codes et rien que pour cette prise de risques, il serait vraiment dommage de passer à côté de l’artiste. Je sais que ce ne sera sans doute pas au goût de tous mais, même si nous n’apprécions pas toujours les compositions d’un interprète, il faut savoir féliciter l’innovation et l’osé. Ici, le pari était plus que risqué mais il dépasse l’entendement. La chanson en elle-même est totalement imprévisible et c’est véritablement ce qui fait son charme et son authenticité. Je vois bien cette musique pour un gros film d’action. D’ailleurs, certaines compositions du belge ont accompagné des spots publicitaires comme Marvel, Netflix ou encore Fast & Furious. Ses travaux sont aussi présents dans des jeux vidéo comme Watch Dogs ou Farcry. C’est l’un de mes plus gros coup de cœur, tout rankdown confondu. J’attends avec grande impatience les avis des autres rankers, même si je ne me fais pas trop d’illusions. Apashe est un musicien en avance sur son temps et qui a de grands jours devant lui. Petite anecdote sur son album Renaissance : sur les parties orchestrales, le musicien est allé jusqu’à appeler l’Orchestre symphonique de Prague et cet effort en vaut clairement la chandelle. Sa vision sur son concept est très intéressante, en atteste ces quelques mots :

« La musique classique est si pure, l’électronique si cru que j’ai toujours aimé les faire fusionner ensemble. Pour cet album, j’ai essayé de faire ce qui avait, à peine, était fait avant sur la scène électro : composer avec un orchestre symphonique, en extraire son sensationnel et sa délicatesse, pour fondre tout cela avec quelque chose de gros et violent. »

23e - Saint Motel - Preach - lxulie

Cette musique est good vibes, catchy et c'est une super musique pour se mettre dans un bon mood pour commencer la journée ! Les cuivres donnent du pep's a la musique et les dames en patins a roulettes avec un masque et une visière qui dansent autour d'une voiture en feu, iconic.

22e - First Aid Kit – My Silver Lining - Elie

J'ai hésite à mettre ce titre au RD3, puis au RD 6, finalement je ne pouvais pas l'évincer au dernier moment trois fois !!
J'adore ce morceau qui m'accompagne depuis super longtemps, les différents instruments s’associent vraiment dans une harmonie qui me fait l'effet d'un petit rayon de soleil tout léger
Puis j'aime trop les refrains, les Ouuuuuuuuuuuuuh qui tapent dans les aigus, et ce moment où elles répètent "I won't take the easy road" omg je fonds vraiment, y'a un petit côté Brigitte en anglais je trouve ???  (et j'adore Brigitte)
Quand on s'intéresse un peu aux paroles, on se rend compte que c'est pas un titre si heureux que ça, et ça contraste un peu avec l'atmosphère toute légère du morceau, ça m'évoque aussi de la nostalgie, de l'espoir, bref plein de petits sentiments qui s'en dégagent (je pars ptet un peu loin mdr mais bon la musique c'est fait pour faire ressentir des trucs et ça m'inspire tout ça)
Bref c'est un titre tout mignon et pas si basique que ça pour de la pop douce, et qui reste pas monotone ni répétitif, donc je me suis dit que ça rentrerait bien dans un RD.

21e - ZESKA – Oh Poor Boy - Mahrin

Mon petit bébé expérimental de ce RD (qui a remplacé Smokestacks de LAYLA car déjà dans un autre RD et jsp j’ai paniqué :’(). Très petit groupe FR, je connais cette musique depuis environ 3 ans et demi. Découverte via mon meilleur pote qui les a d’ailleurs ramené.e.s dans un festival en banlieue parisienne, mais bon je m’égare.
Ma 1e écoute c’était : euh ok c’est quoi ce bordel. Je crois que c’est le genre de musique qui passe ou qui casse. Soit t’adores, soit tu détestes. Je ne m’attends pas à ce qu’elle aille loin, mais si je peux faire découvrir cette petite pépite à quelques amateur.ices, ma foi …
La voix féminine, très aiguë, voire trop aiguë, vs un rif de basse angoissant (suivi de près par la batterie) et un piano tout aussi dissonant rendent le tout peu harmonieux à première vue. Très rapide, très anxieux comme mood. Pourtant moi l’intro me donne envie de bouger comme pas possible dans un énorme pogo, surtout l’instru qui accompagne les couplets (La voix est d’ailleurs beaucoup plus en adéquation sur les couplets). Le pont fait une pause dans cette cacophonie jusqu’au « OH POOR BOY » et une montée crescendo jusqu’au 2e couplet (merci les roulements de tambours). Gros love sur les percus et l’intro de chaque couplet très « rebondissante ». Les 2 premières minutes : 2 couplets et 2 refrains, 2 ambiances opposées et contradictoires qui s’affrontent dans un combat violent, sans pitié … D’un côté la douceur d’un refrain presque maternel, type berceuse, de l’autre un couplet agressif et accusateur, comme une injonction.
Puis vient la seconde partie de la musique (vers 2:47), donnant un aspect soudain polyrythmique (sans vraiment l’être) et déstructuré (des airs de The Dillinger Escape Plan pour les connaisseur.euses : de l’expérimental bordélique déstructuré, j’adore). Une note aiguë qui donne le tempo. Toujours baignant dans une angoisse et oh le retour du refr- ah non ? Wtf ? C’est le bot qui a bug ? C’est le vinyle qui a sauté ? ah non. C’est la musique. C’est cette partie de la musique qui m’achève le plus, je suis prise entre un fou rire et des mouvements de danse frénétiques, un headbang violent puis des vagues douces. AH PUTAIN ENFIN LE REFRAIN CA SONNAIT COMME UN RUNNING GAG LÀ.
Oh poor boy qui s’étend et descend sur un roulement de tambour démoniaque, comme une descente aux enfers. J’ai l’impression d’être à bout de souffle merde ! Et pourtant toujours autant envie de danser ET MERDE LE RETOUR DE CETTE BASSE REBONDISSANTE ON DIRAIT UN KICK DE HARD STYLE BORDEL CE BOING BOING TRAMPOLINE AAAAAH.
Un refrain final allongé, plus doux, comme pour adoucir les maux, le « you’ve got the toys » pour des vocalises très mélodieuses dans les tonalités graves, sur une fin crescendo ET UN OH POOR BOY FINAL qui nous laisse sur le cul.

Je peux pas vraiment expliquer cette obsession que j’ai pour cette musique (d’où le fait que ce soit un peu brouillon et EIHZAFUDSHFIDS lol). C’est viscéral. Ça me prend aux tripes comme une crise d’angoisse mais c’est étonnamment bien plus agréable. Comme si c’était cathartique. Ça me donne une énergie inconnue et j’adore ça ! Et la partie chaotique pleine d’interruptions reste une des meilleures parties de musique que j’ai entendues dans ma vie T_T. C’est dansant, exaltant, chelou comme j’aime.

« You can think you are, even though you've got the toys anyway, A POOR BOY.

20e - Miley Cyrus – Edge Of Midnight - Mahrin

(cette musique remplace Troubleman d’Electric Guest, I hope I did not make a mistake)
L’année 2020 a été marquée par un retour aux sources niveau synthwave et 80’s vibes (la coupe mullet particulièrement mise à l’honneur … même sur mes cheveux) avec notamment queen Dua Lipa, ou bien king The Weeknd. Miley Cyrus n’échappe pas à la règle avec ce mash-up de « Midnight Sky », un titre de son nouvel album (élu dans les meilleures sorties queer de l’année), et « Edge of Seventeen » de Stevie Nicks (Chanteuse de l’iconic Fleetwood Mac), un BOP des années … 80’s justement.

Niveau analyse musicale, je trouve que leurs voix rauques, un poil cassées, sur des tons graves pourtant différents se marient bien à cette vibe 80’s. On commence sur un premier couplet et un riff de guitare rythmique, entraînant, qui sait monter crescendo avec un pont qui annonce la couleur, et un « OHOHOH » transitoire qui nous emmène direct en montagnes russes, avec la première descente vertigineuse vers le refrain. Là Miley enchaîne sur un refrain explosif, dynamisé par les cœurs de Stevie Nicks. Le beat pourrait paraître répétitif mais non, l’instru se renouvèle en jouant sur les tonalités de chaque voix pour rendre le tout dansant. 2e couplet par Stevie Nicks qui SLAAAYYYY comme en son temps, et à nouveau la montée crescendo de Miley, puis les deux voix qui se mêlent pour un chorus similaire au premier … ET LÀ BAM RETOUR SUR EDGE OF SEVENTEEN ET TU TE SENS COMME UNE ADOLESCENTE QUI VIENT DE SORTIR DU LYCEE ET LE PONT TE FAIT SENTIR ENCORE + LIBRE LIKE OMGGG I’M A BAD BITCH et bref vous avez saisi je suppose.
D’un côté, on a Miley Cyrus qui nous vend du rêve avec un univers singulier et nouveau propre à son album (+ axé rock), ici en mode INDEPENDANTE ET FIERE DE L’ÊTRE YASS (« I was born to run, I don't belong to anyone, oh no I don't need to be loved by you »). De l’autre côté, les parties de Stevie Nicks ajoutent un énorme punch à la chanson de base. Je la trouve bien plus énergique, enivrante et frappante que l’originale. Les chorus/couplet d’Edge of Seventeen rajoutent une touche de nostalgie que seules les chansons des années 80 peuvent faire surgir. De tout ça naît une pièce harmonieuse de self-love, self-confidence, self-empowerment, girlboss gatekeep gaslight energy. Un BOP in my opinion, car autant je peux l’écouter seule au calme, nostalgique sur mes relations passées en regardant les lampadaires défiler à la fenêtre sur l’autoroute (mood : me myself and i), autant je peux hurler les paroles en bougeant mon boule sur une table bancale ave 3g dans chaque bras (un peu en mode les démons de minuit mais en moins beauf cringe et + qualitatif).

Moi ce qu’elle me fait ressentir, c’est une envie de prendre ma caisse et d’aller m’enfiler des km (pas de blague douteuse svp) de nuit en laissant tout ce que je connais derrière moi. J’ai personnellement bcp de mal à vivre sans l’appréciation et l’approbation des autres, sans amour et admiration, pourtant c’est possible et c’est ce que me rappelle cette chanson. Que la meilleure compagnie pourrait être moi-même, un voyage, la nuit et la Lune comme seules partenaires, aka the Midnight sky is the road I’m taking, omg c trop poétique. Concrètement, ça fait comme si cette chanson allumait une flamme dans mon ventre, une flamme menée par la rage de vivre (et c’est pas souvent que je vais dire ça) et de le gueuler au monde entier sur le haut d’une falaise en mode I AM ON THE TOP OF THE WOOOOORLD (non Leonardo tu es au niveau de la mer aka 0m sombre merde c pour ça t mort).
Anyway, pour moi c’est un des meilleurs mash-ups que j’ai pu entendre dans ma vie, et je peine à croire que finalement cette chanson ne soit pas juste une originale. C’est la meilleure collab que 2020 ait vu naître, avec un éclair de génie des deux côtés. Je comprends mieux pq Misty Day (Lily Rabe) fangirlait sur Stevie Nicks dans la saison 3 d’American Horror Story.

« It’s been a long night and the mirror's telling me to go home, but it's been a long time since I felt this good on my own. »

19e - Vulfpeck – Animal Spirits - Diplo

J’écoute assez peu de funk à la base (surtout par manque de connaissance que par intérêt), mais j’ai découvert un peu au hasard Vulfpeck et j’ai adoré ! C’est un groupe qui me met vraiment de bonne humeur, me remplit d’énergie. Pas de fioriture ici, seulement de la musique qui fait plaisir, et Animal Spirits correspond typiquement à ça.

Ça va sûrement être l'un de mes commentaires les plus courts mais je trouve que la musique s’écoute toute seule, la voix est super catchy et le rythme vraiment entraînant. C’est un genre musical que j’écoute vraiment pas assez quand j’y pense. Tout est super léger et dynamique, le piano et le synthé donnent le ton dès le départ, tout comme le chant ensuite, mais ce que je préfère c’est la basse je pense, même si ce n'est pas ce qui est le plus mis en valeur ici le bassiste de ce groupe est vraiment bon et ça se voit dans des musiques comme Dean Town. Le solo à la fin est juste trop doux ! Avec les cuivres qui se rajoutent, vraiment je me sens super bien en écoutant cette musique.

J'aime beaucoup cette proposition car je trouve qu'elle se démarque énormément de mes autres choix. Ici, la musique est presque humoristique je dirais, les paroles sont rigolotes et à prendre avec beaucoup de second degré, on peut voir ça également dans le clip qui est... spécial ? Les paroles sous-titrées japonais, le bonhomme qui danse au milieu, c'est trop génial ! Et pourtant on ne rit pas de la musique, on rit avec elle, elle nous emmène un petit moment pour de l'allégresse et une bonne dose de fraicheur, c'est ce que j'aime le plus dedans. En plus de me rendre heureux, elle me rappelle lors des moments où je suis occupé de pas trop me prendre la tête finalement et de profiter, de rigoler, en bref de kiffer !! Et j'espère transmettre ce sentiment ici !

18e - Snarky Puppy feat. Lalah Hathaway – Something - Miraw

C’est la chanson pour laquelle j’ai eu le plus de doutes, de par sa longueur et de par son temps de mise en place. De plus, il ne s’agit pas d’une version originale mais bien d’une reprise d’un tube de Brenda Russell. Finalement, je suis plutôt convaincu du potentiel du titre et j’ai plaisir à vous la partager pour ce nouveau concours musical. Voici donc Snarky Puppy en featuring avec Lalah Hathaway et le morceau Something. Snarky Puppy est une très récente découverte et fait suite à une recommandation YouTube que j’avais eu de leur titre le plus populaire : Lingus. D’abord un peu sceptique, l’univers à la fois expérimental, jazzy et progressif du groupe m’a au final beaucoup plu et est entré dans mes écoutes régulières. Pour Something, l’addition est quelque peu différente car même si ces aspects entrent en jeu, la dimension R’n’B est omniprésente et nous offre une prestation inédite. Au-delà de la prestation à la fois instrumentale et vocale, ce qui frappe d’entrée, c’est cette passion chez les musiciens qui, je trouve, se fait de plus en plus absent dans la musique actuelle. Cette force se ressent dans leur osmose et dans leur liberté : Snarky Pappy a tout sauf un jeu stéréotypé et c’est aussi ce qui en fait son charme. Le grand risque de faire partie d’une grande formation ou d’un immense orchestre, c’est de s’emmêler les pinceaux, de vouloir composer une musique trop grandiloquente ou trop complexe. Ici, c’est exactement le contraire : même si la musique des artistes demeure imprévisible, on y voit tout de même humilité, une certaine modestie, élégance et simplicité. L’improvisation est le maître-mot de cette bande aussi surprenante que talentueuse. Chacune de leurs compositions est d’ailleurs ré-interprétés à chaque représentation, ce qui en font à chaque fois des œuvres authentiques. Leur vision musicale est très particulière puisque les morceaux sont à chaque fois enregistré en condition live, à savoir avec l’ensemble des musiciens qui jouent en même temps et ce accompagné d’un public. A ce jour, j’admets ne pas connaître un seul musicien ou groupe qui en fait autant. Ce savoir-faire leur permet de réaliser plusieurs prises, ce qui donne une approche d’enregistrements jazz où plusieurs prises peuvent coexister au sein du même album. Pour vous donner un ordre d’idée de la grosseur de la formation, Snarky Puppy est composé d’une quarantaine de musiciens parmi lesquels des guitaristes, des pianistes, des claviéristes, des percussionnistes ou encore des cuivristres. Les frontières du collectif sont extrêmement vastes et ce dernier a travaillé avec de nombreux noms de la musique actuelle comme Snopp Dogg, Justin Timberlake ou encore Kirk Franklin.

J’ai beaucoup parlé d’expérimentations jusqu’à présent et Something en serait presque l’exemple parfait. Même si je trouve encore que le morceau prend un peu de temps à se mettre en place, l’intro commence par quelques notes de claviers avec la voix rauque signée Lalah Hathaway qui va petit à petit se réchauffer pour créer une ambiance plus chaleureuse et conviviale. Viendront les accompagner ensuite quelques cordes distordues grâce à l’utilisation d’une pédale d’effets ou overdrive. On sent également, malgré un début assez timide, que l’ensemble va prendre un peu plus d’ampleur et de prestance pour arriver à une musique plus dynamique et endurante. Les percussions viendront à leur tour faire leur apparition et ce qui incroyable ici, c’est qu’il n’y a pas un mais deux batteurs à la baguette. Pourtant, à la simple écoute et sans se fier au clip vidéo, on ne pourrait pas du tout s’en douter mais la symbiose entre les deux percussionnistes est de l’ordre de l’inimaginable. Les notes au clavier vont prendre un tournure différente et nous balancer un air de nostalgie, notamment sur des sonorités de jazz des années 60/70 qui pourrait rappeler de grands noms comme Louis Armstrong ou Nina Simone. D’ailleurs, les instruments à vent comme la flûte traversière et la trompette vont venir imposer cet atmosphère jazzy et groovy. Vous vous en rendrez bien vite compte mais la sonorité de la trompette n’est pas celle que nous avons l’habitude d’entendre, ce qui est tout à fait normal car les trompettistes utilisent ce qu’on appelle une sourdine, qui permettent de modifier à la fois les notes et leur volume. C’est principalement de ce fait que la tendance ancienne est mis en lumière.

Pour ce qui est de l’humeur du morceau, je dirais que nous avons une part de mystère, une part de réjouissance et une part un peu plus mélancolique. Si, au départ, Lalah Hathaway adopte un chant conventionnel, c’est l’improvisation qui va finalement émerger avec des expressions qui se caractérisent par des onomatopées. C’est frais, c’est vivant et c’est complètement entrainant. Même au niveau de la prestation vocale en elle-même, la chanteuse est capable d’atteindre certaines notes, dans les aigues comme dans les graves, qui ne semblaient même pas inimaginables lors des premiers instants du titre. Vers le milieu du titre, des choristes vont intervenir pour interpréter collectivement une petite partie musicale et accompagner la chanteuse principale. La présence de ces voix additionnelles permettent de fournir une harmonie vocale. C’est d’ailleurs à cet instant précis que la mélodie nous offre son plein potentiel et nous introduit à un autre style musical jusque là inexploré, à savoir le gospel. A cet moment-là, on se sent tout de suite dans le chœur d’une église et tout ce que nous avons envie de faire, c’est de se lever, de frapper dans nos mains et de nous laisser s’entrainer dans le rythme de la musique. Au passage, Something a reçu en 2014 la meilleure performance R&B, ce qui prouve tout de même l’incroyable virtuosité de la mélodie.

Bien que la chanson ait eu une récompense, je ne pense pas qu’elle ira très loin dans ce concours malheureusement car jugée trop longue et/ou assez ennuyeuse au départ. Au pire des cas, cela signifiera que c’était un mauvais pick de ma part et au meilleur des cas, ça sera une excellente surprise. Pour le coup, je ne serai pas trop triste si le titre s’en va tôt ^^

17e - Doc Robinson – Break My Fall - Mahrin

Petit clin d’oeil à Tip’, j’ai connu cette chanson dans la même saison de Bojack Horseman que le final qui m’a fait découvrir The War on Drugs ! Bojack Horseman étant une de mes séries préférées, qui m’a fait découvrir énormément de sons incroyables (et j’associe forcément la musique à la série, donc y’a une certaine vibe qui va avec). Pour moi, non seulement y’a Bojack Horseman, mais cette chanson me fait aussi étonnamment penser à Radical Faces – Welcome Home. Même mood.
Cette chanson est très douce je trouve. La voix calme, grave et posée du chanteur (quasi fantômatique ? Déjà trop loin ?), les cœurs dans les mêmes tonalités, quasiment indiscernables de la voix principale tellement l’ensemble est harmonieux. Une composition de chanson relativement classique qui fait penser à The Lumineers, Passengers, etc. C’est assez simple, mais unique en sa façon tout de même, car elle me fait ressentir des trucs inédits.
Au départ, je l’associais à la phase de « recovery » de Bojack, avec un semblant d’espoir pour sortir de l’alcoolisme et la dépression. Bien sûr, je me reconnais beaucoup, tristement, dans ce personnage et ce moment pivot de sa vie (du moins cette partie là de la série, où il va en cure de désintox après avoir bien fucked up de nombreuses fois trop bourré).
Maintenant, il y a toujours cette phase très littérale, mais il y a aussi le sens des paroles : une relation, qu’elle soit amoureuse ou non, avec une personne ou une substance/un trouble/un trauma ? Et comment apprendre à « let go » … Sans forcément y arriver. Les paroles, la mélodie, tout est imprégné d’une mélancolie puissante (mélancolie nostalgique, et non nostalgie mélancolique ? clin d’œil à mes autres justifs). Je repense à ce que la série Bojack m’a fait ressentir, au moment où j’ai découvert cette chanson, l’état de mes relations et mon état mental à l’époque, mes problèmes d’addiction … Si tous les sons de mon RD ont une certaine nostalgie en eux, celui-là est un des plus explicites (c’est vraiment le thème de ma playlist je crois, à une exception près peut-être … Je pense que c’est peut-être ce qui me touche le + ? Pcq chu du genre coincée dans le passé lol ? Anyway je m’égare).

Globalement, c’est le genre de chanson qui fait un peu mal à écouter, mais qui met le sourire aux lèvres. C’est comme un coucher de soleil tout rose en été : doux, chaleureux, agréablement calme, mais aussi mélancolique et nostalgique sans trop savoir pourquoi, comme si des fantômes nous contemplaient de loin. Une larme à l’œil, un sourire aux lèvres ; effleurer du bout des doigts une dernière fois ces souvenirs, apprendre à les laisser partir.
Finalement, une lueur d’espoir, à laquelle on s’accroche pour continuer d’avancer malgré tout, en stoppant la chute, en remontant. Cette chanson, c’est une petite loupiotte dans mes moments sombres. Je l’allume, la regarde monter au ciel, et j’essaie de la suivre : plus haut, vers la lumière ?

« I could break down at the sound of your name … Guess some things will never change. »
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Hockey - Too Fake

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CUT_ – Out Of Touch

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Sleeping At Last – Saturn

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WILLOW – Wait a Minute!

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Absofacto – Dissolve

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Roar – I Can't Handle Change

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Sam 12 Juin - 10:44:50
► 10ème ◄

Orla Gartland – Did it To Myself

Muhu | Moyenne : 9,5

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Sam 12 Juin - 11:26:36
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Bishop Briggs – White Flag

Ephemere | Moyenne : 9,3

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Sam 12 Juin - 15:27:07
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Lion Sphere – State Of Mind

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Sam 12 Juin - 21:13:04
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Ratatat - Cream On Chrome

Elie | Moyenne : 8,1

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Sam 12 Juin - 21:37:21
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Phoebe Bridgers – I Know The End

Elie | Moyenne : 7,4

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Sam 12 Juin - 22:10:43
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Royal Blood – Limbo

Tip' | Moyenne : 6,5

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Sam 12 Juin - 22:31:24
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Amiina – Perth

Miraw | Moyenne : 6,1

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Sam 12 Juin - 22:58:41
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Tash Sultana – Blackbird

Diplo | Moyenne : 5,8

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Dim 13 Juin - 0:06:41
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MISSIO – Bottom of the Deep Blue Sea

Ephemere | Moyenne : 5,5

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ALI – Lost in Paradise (ft. AKLO)

lxulie | Moyenne : 5,5

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Mer 23 Juin - 1:59:10
Hello j'ai fini mes exams et chose promise, chose due !
Faisons revivre une dernière fois ce RD qui n'était que trop bien , je  vous fais ce post pour vous faire toutes mes justifs de l'endgame que j'ai un peu laissées de côté le temps des révisions.
Sans plus tarder (car j'jai déjà assez épilogué sur à quel point c'était le meilleur RD ever), commençons :

16. Sleeping at last - Saturn:

15. Hockey - Too fake:

14. CUT_ - Out of touch:

13.Absofacto - Dissolve:

12. ALI - Lost in Paradise:

11/ Lion Sphere - State of mind:

10. Amiina - Perth:

9. Orla Gartland - Did it to myself:

8/ Royal Blood - Limbo:

6. Tash Sultana - Blackbird:

5. Bishop Briggs - White Flag:

4. Phoebe Bridgers - I know the end:

3. RATATAT - Cream on Chromes:

2. Missio - Bottom of the deep blue sea:

1. ROAR - I CAN'T HANDLE CHANGE MA VIE:

KISS KISS je vous aime ♥
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