Rankdown de vos musiques préférées - 3e édition

Tip va critiquer mon tour:

Miraw et Cumulo aussi:

Musiques nominées a écrit:- Bigflo et Oli - Autre part (Koala)
- Daytona - 17 Septembre (Koala)
- Caravan Palace - Lazy Place (S)
- Friendly Fires - Heaven Let Me In(Gargazoth)
- Camel - Lady Fantasy (Medley) (S)
- Orelsan - Notes pour trop tard (apomuse)
- Two Door Cinema Club - Undercover Martyn (Miraw)
- Aviations - Outliers (Koala)
- Gong - How to stay alive (Elie)

Classement:

Musiques nominées a écrit:- Bigflo et Oli - Autre part (Koala)
- Daytona - 17 Septembre (Koala)
- Caravan Palace - Lazy Place (S)
- Camel - Lady Fantasy (Medley) (S)
- Orelsan - Notes pour trop tard (apomuse)
- Two Door Cinema Club - Undercover Martyn (Miraw)
- Aviations - Outliers (Koala)
- Gong - How to stay alive (Elie)
- Schubert - Trio No. 2, Op. 100, Andante con moto (Oniromancie)

Classement:

Spoiler:

Musiques nominées a écrit:- Bigflo et Oli - Autre part (Koala)
- Daytona - 17 Septembre (Koala)
- Caravan Palace - Lazy Place (S)
- Camel - Lady Fantasy (Medley) (S)
- Orelsan - Notes pour trop tard (apomuse)
- Two Door Cinema Club - Undercover Martyn (Miraw)
- Gong - How to stay alive (Elie)
- Schubert - Trio No. 2, Op. 100, Andante con moto (Oniromancie)
- Son Lux - Lost It To Trying (Di'mort)

Classement:

Musiques nominées a écrit:- Bigflo et Oli - Autre part (Koala)
- Daytona - 17 Septembre (Koala)
- Caravan Palace - Lazy Place (S)
- Camel - Lady Fantasy (Medley) (S)
- Orelsan - Notes pour trop tard (apomuse)
- Gong - How to stay alive (Elie)
- Schubert - Trio No. 2, Op. 100, Andante con moto (Oniromancie)
- Son Lux - Lost It To Trying (Di'mort)
- Brian Eno - The Big Ship (Gargazoth)

Classement:

Musiques nominées a écrit:- Bigflo et Oli - Autre part (Koala)
- Daytona - 17 Septembre (Koala)
- Caravan Palace - Lazy Place (S)
- Orelsan - Notes pour trop tard (apomuse)
- Gong - How to stay alive (Elie)
- Schubert - Trio No. 2, Op. 100, Andante con moto (Oniromancie)
- Son Lux - Lost It To Trying (Di'mort)
- Brian Eno - The Big Ship (Gargazoth)
- The Sunday Sadness - Someone (S)

Classement:

ATTENTION SPOILER OUUUH:

Musiques nominées a écrit:- Bigflo et Oli - Autre part (Koala)
- Daytona - 17 Septembre (Koala)
- Caravan Palace - Lazy Place (S)
- Orelsan - Notes pour trop tard (apomuse)
- Gong - How to stay alive (Elie)
- Schubert - Trio No. 2, Op. 100, Andante con moto (Oniromancie)
- Son Lux - Lost It To Trying (Di'mort)
- The Sunday Sadness - Someone (S)
- BØRNS - American Money (apomuse)

Classement:

Spoiler:

Spoiler:

Musiques nominées a écrit:- Bigflo et Oli - Autre part (Koala)
- Daytona - 17 Septembre (Koala)
- Caravan Palace - Lazy Place (S)
- Orelsan - Notes pour trop tard (apomuse)
- Schubert - Trio No. 2, Op. 100, Andante con moto (Oniromancie)
- Son Lux - Lost It To Trying (Di'mort)
- The Sunday Sadness - Someone (S)
- BØRNS - American Money (apomuse)
- Local Natives - Mt. Washington (Miraw)

Classement:

46e - Tamino - Indigo Night - apomuse



Cette musique est tellement douce. Déjà t’as la petite introduction à la guitare qui pose le cadre, très agréable, calme, et qui te berce, vraiment j’aime beaucoup. Il y a aussi des petites sonorités dans cette introduction, orientale, qui amène une petite touche subtile. Et puis, la voix du chanteur qui entre, et là je suis subjuguée. Juste sa voix, je trouve qu’elle est absolument captivante, c’est pas une voix qui à la Mariah Carey mais elle a un timbre magnifique je trouve, qui m’embarque complètement. Tu as envie de suivre cet homme tellement sa voix est hypnotisante, et c’est notamment son grain de voix qui me fait particulièrement aimer cette musique. Je trouve que dans ses musiques, même si les autres sont cools, c’est dans celle-ci où sa voix est la plus mise en valeur. Il pose vraiment chaque mot, comme si c’était des objets qui cassent, et cette sorte de prudence, ça rend la musique fort agréable. J’apprécie particulièrement cette façon qu’il a de prononcer les mots. Et les petits décrochages dans sa voix, où les quelques montées qu’il fait, de manière très subtile encore une fois, rend le tout vraiment super joli je trouve. Le retour de la mélodie de l’introduction avec les violons ajoute vraiment un plus, avec une certaine tension par les vibrations au violon, ça ajoute une continuité en plus, avant le retour de la voix qui vient à nouveau sublimer mes oreilles. Sa voix à la fin de la montée du deuxième couplet à encore un timbre très particulier que j’affectionne tout particulièrement, et surtout après la reprise de la mélodie dans un registre aigu, je trouve que c’est très bien fait, pas forcé et ça se joint bien à l’accompagnement, je trouve ça sublime. Il a l’air de chanter de manière super simple et pourtant il nous montre des voix bien différentes, et j’aime beaucoup ça. C’est simple, mais amplement suffisant. Simple mais efficace comme on dit, et sur moi ça fait complètement tout son effet, c’est complètement envoûtant.

45e - Lindsey Stirling - Guardian - Gargazoth

Une artiste que j'affectionne particulièrement, musicalement parlant, je trouve ça énorme ce qu'elle fait juste avec un violon, elle arrive à me transmettre des émotions que je retrouve que très rarement dans la musique actuelle.

44e - Max LL ft. Maude Plante-Husaruk - What Will You Leave Behind (End Titles) - Di'mort

Que dire. Musique magnifique qui vient d’un jeu magnifique. Sans spoiler le jeu, le principe est que nous sommes une passeuse d’âme qui, sur son bateau, a pour but de trouver des âmes de personnes décédées pour les apaiser, en accomplissant leurs dernière volontés, afin de les faire passer définitivement dans l’au-delà. Je ne remercierai jamais assez mon coloc pour m’avoir montré ce jeu, mais surtout le génialissime Fenrill pour me l’avoir acheté !!! Je ne sais pas comment tu as fait pour deviner que j’appréciais énormément ce jeu.

Et les musiques sont vraiment très plaisantes. Particulièrement celle-ci, avec le chant qui vient sublimer la musique déjà magnifique à elle seule de base. Elle correspond parfaitement à ce jeu qui, je trouve, ne nécessite pas un grand gameplay, mais est très plaisant à suivre. Plein de mini-jeux, de la fouille, des mini-énigmes, mais c’est surtout le scénario et les dialogues qui font la force du jeu. ET LES MUSIQUES. Quand on est dans un jeu comme ça qui est vraiment basé sur le deuil et les émotions qu’il suscite, le fait de savoir qu’on ne reverra pas une personne, ça ne peut qu’être bouleversant et riche en émotions. Les musiques remplissent parfaitement le contrat. Cette musique plus précisément.

On est sur une musique simple et calme. Quelques notes de piano plaisantes, qui se marient parfaitement à une voix magnifique (qui ressemble pas mal à Song of Growth du même jeu) avec une partition de chant parfaite. Des harmonies entre les voix absolument sublimes. On sent les émotions à travers cette musique… Le piano (qui ressemble à une harpe) qui monte en intensité au fur et à mesure de la musique, les notes de violons qui soulignent le tout. Une musique un peu courte, certes, mais qui touche avec justesse. On ajoute à cela des paroles qui soulignent parfaitement ce qu’est l’esprit du jeu, et voilà comment on obtient un chef d’oeuvre dans un jeu vidéo !

Sinon je recommande la reprise de ce morceau trouvable ici = https://www.youtube.com/watch?v=JZTKFiCMA-o&t=4497s
Il y a aussi toutes les autres musiques du jeu, régalez-vous !!

Je pense que cette musique peut être un carton. Si j’en vois une seule de ma liste en endgame, c’est elle. Je ne la vois pas en-dessous du top40 et je vais miser sur une place entre 15 et 25 pour être précis.

43e - Bonobo - Black Sands - Elie

Une musique douce et entraînante, un vrai voyage musical pour moi.
J’adore cet artiste et il fait plutôt des trucs éléctro/chill habituellement, j’ai vraiment apprécié découvrir ce son et je vous le souhaite également !

42e - Joe Bel - Stronger (Live Film Version) - S

J'ai vu ce film au cinéma, une comédie française un peu moyenne mais ça fait le taf. J'espère que quand cette musique sera éliminée on pourra aller au cinéma.

41e - Akphaezya - The Bottle Of Lie - Miraw

Sous ce nom très étrange, à la sonorité de l’Europe de l’Est, se cache un groupe 100% français, originaire d’Orléans. Et même en écoutant les morceaux du quatuor, difficile de se dire que ces musiciens viennent de chez nous. Et c’est justement ce qu’il me plait dans le concept musical de ces artistes : ils ne font absolument rien comme les autres. Akphaezya mélange avec brio les styles musicaux que je préfère, à savoir le jazz, l’expérimentation, la progression et surtout le metal. C’est un groupe que j’ai découvert très récemment, il y a environ 2 mois, lorsque je voulais chercher du jazz metal. J’en avais déjà partagé dans une découverte musicale, je ne me souviens plus laquelle malheureusement, mais j’ai voulu garder ce morceau en particulier. Car en écoutant l’intégralité de l’album, c’est ce titre qui m’a le plus marqué et pour lequel j’ai eu un véritable coup de cœur. Dans l’ensemble de mes toiles choisies, c’est celle que j’espère aller le plus loin possible, car je le trouve à la fois simple dans son écoute, accessible et assez songeuse mais aussi très complexe dans son exécution, parfois un peu grinçante et toujours dans l’inattendu. Et c’est ce qui fait son charme.
Il faut déjà savoir que cette composition est celle qui clôture le premier opus du groupe, que je n’ai pas écouté tant de fois pour le moment, mais qui m’avait clairement cueilli dès sa première exploration. Ce titre est un mélange explosif de sentiments : on y ressent la peur, la joie, l’inquiétude, la surprise, le désespoir, le rire et la haine. Ce qui est assez surprenant et qui m’avait bien marqué lors de ma première écoute, c’est ce décalage entre le travail vocal, le travail instrumental et le travail lyrique. Si le chant et l’instrumental sont, dans leur ensemble, plutôt doux, presque dansant (on le ressent clairement dès les premières secondes), même si l’on voit des variations un peu plus sombres et mélancoliques, le lyrisme est contraire à cette ambiance bon enfant, avec des paroles lugubres et sérieuses. Nous avons même une phrase, répétée plusieurs fois dans le morceau, qui est totalement inventée de toutes pièces, ce qui atteste encore de l’originalité de la chanson. Comme je l’ai déjà souligné, j’adore ces changements à la fois techniques, riches mais terriblement séduisants présents ici : il est tout bonnement impossible de savoir à quoi s’attendre, et c’est ce que j’adore. On entre dans un travail schizophrène, bizarre et intriguant, dont on ne connait ni le commencement, ni les aboutissants.
Qui dit jazz dit forcément des instruments un peu moins commun dans le monde du metal. Et The Bottle Of Lie ne déroge pas à la règle : piano ou encore accordéon viennent se mêler aux instruments plus conventionnels tels que la guitare ou la batterie. Le solo de guitare vers le milieu du morceau dans la version longue est tellement orgasmique, idem pour la basse quand elle est bien audible. Dans la composition du titre, nous avons même quelques ambiances reggae qui, une nouvelle fois, sont complètement imprévisibles. Le chant jazz est parfaitement maîtrisé de la part de la vocaliste, qui use parfaitement de son organe et est capable de produire à la fois des tonalités harmonieuses, des sonorités un peu plus agressives mais aussi des acoustiques plus nasillardes mais néanmoins agréables. Nous avons aussi un chant masculin, plus rauque et même growlé pendant quelques secondes. C’est d’ailleurs le seul titre de l’album qui possède une présence masculine. Bon, pour le coup, je ne dirais pas que c’est ce que je préfère sur le morceau mais ça fait toujours un effet de stupéfaction bienvenue donc ma foi, pourquoi pas. Je pense que ce choix ne se fait pas non plus au hasard car on y retrouve quelques attraits à Diablo Swing Orchestra, que j’avais proposé lors du premier rankdown musical (et le vainqueur de ce dernier).
Le seul reproche que je peux faire sur le morceau est le fait qu’il soit un tantinet long (si l’on parle de sa version longue) et que son outro n’apporte, à mon sens, pas grand-chose. On y entend ce que l’on pourrait supposer une discussion de secte, où on n’y comprend rien et qui ennuie un peu. J’espère que le morceau aura la même chance de gagnant pour ce nouveau classement. On y croit dans tous les cas !

40e - Lorde - Ribs - Elie

La réputation de Lorde n’est plus à faire, mais toutes ses chansons ne sont pas également connues, et je pense que vous ne connaissez probablement pas tous celle-çi, auquel cas c’est un plaisir de vous la faire découvrir. Smile
Je la trouve vraiment douce et j’ai pu l’écouter encore et encore durant des nuits sans m’en lasser, j’espère que vous accrochez !!

39e - EMEL - Ma Lkit - apomuse


Pour exprimer ma pensée, je vais reprendre une citation de la chanteuse elle-même: “Pendant cette période de confinement imprévu, j’ai dû dégager de la créativité à partir de rien. Pour cela, j’ai dû revenir à l’essentiel, être fière de mon histoire et de ce que j’avais entrepris. Que j’en fasse quelque chose. Finalement, je me suis dit que mon moi pouvait tout être : acoustique, électro, politique, casse-cou, romantique… et j’ai appris à accepter cela.” Je suis ici tout à fait d’accord avec sa pensée, des voix, une guitare, rien de plus simple. Et pourtant la musique est magnifique je trouve. Il faut savoir qu’elle a déjà sorti une version de Ma Lkit avant ça avec plus d’instruments et des sonorités parfois rock (car c’est ce qui influence la chanteuse), mais je trouve cette version amplement mieux. Je trouve que la pureté de la musique porte vraiment les paroles, le texte et sa voix. Et le texte me paraît important ici, car elle parle d’une personne tourmentée par la solitude. Je trouve qu’elle a un grain de voix très très joli et captivant, et je trouve qu’avec cette instru très épurée, ça la met très en valeur. Je trouve également que les consonances de l’arabe sont très agréables pour l’oreille, et nous transportent ailleurs. Je trouve cependant, malgré la simplicité de l'accompagnement que la guitare joue très bien son rôle avec des moments de force et de détente qui mettent parfaitement en avant le texte. Cette chanson me tient aussi à cœur, car c’est une chanteuse que je viens de découvrir mais j’ai vu quelques passages d’interview et elle est tout à fait captivante. Je suis en train de fouiner à droite à gauche pour écouter des entrevues, lire des articles car je la trouve inspirante. Et je trouve que cette musique me traduit également ce sentiment c’est pourquoi j’y accorde de l’importance. Quelque chose de très simple, mais une voix envoûtante qui vient me transporter, je dis oui!!

38e - Sólstafir - Fjara - Cumulo'

Sólstafir est un groupe que j'apprécie énormément, que j'ai découvert il y a quelques temps sur Spotify et qui correspond parfaitement à mes goûts. On est dans du post-metal islandais, rien qu'en ayant ces informations je savais que j'allais sûrement kiffer. Bien évidemment, mon aspect préféré de ce morceau est sa progression, liée à l'asmosphère que je trouve incroyable, de par les instruments bien mis en valeur, ces tons très graves de guitares, même la batterie est assez sombre, et le petit clavier met troooop bien. La voix se marie admirablement bien avec cette "obscurité", jusqu'à éclater à 3:12 et donner un tout autre relief au morceau. Personnellement, je voyage de ouf avec ce morceau qui me fait vraiment rêver, en m'imaginant être quelqu'un que je ne suis pas, faire des trucs épiques ou des choses dans le genre. Le son est très sombre mais je le trouve terriblement émotionnel, la voix est incroyablement "brute" et réussit à transmettre plein de choses même en comprenant rien de ce qu'il raconte. Le morceau est long mais il réussit à raconter plein d'histoires rien que sur sa forme étant donné que je ne comprends pas les paroles. Ca me parle énormément.

37e - Unprocessed - deadrose - Miraw

Encore un groupe que j’avais présenté lors d’une découverte musicale (quelle originalité dites-moi) mais, cette fois-ci, dans un registre assez différent du morceau que j’avais proposé il y a quelques semaines de cela. Unprocessed est une formation qui multiplie les genres et les sous-genres du metal : aspects djents avec un riffing technique mais assez répétitif, chant qui oscille entre hurlé et clair, très propre au metalcore et surtout un équilibre parfait entre lourdeur et douceur. Ici, il est peu évident de se dire que l’on a affaire à du metal, surtout lorsque l’on entend les premières notes et la suite de l’instrumental. Nous sommes, au départ, en présence d’une guitare très mélodieuse et aérienne, presque comme un oiseau pendant son vol. Tout est d’une douceur et d’une légèreté presque irréelle. Comme dans le clip, qui est au passage magnifique, on pourrait être prise d’une danse langoureuse et passionnées. Puis vient ce drop, au départ un peu malaisant, qui coupe court à un instrumental jusque là poétique, mais qui va apporter de la puissance et un peu plus de noirceur au titre. Le chant, quant à lui, part un peu en contre-courant de cet instrumental : même si l’on ressent une certaine obscurité dans les paroles, le travail vocal apporte un peu plus de clarté et d’espoir. Un optimisme qui ne durera que quelques temps avant d’avoir un chant un peu plus autotuné et morose.
En écoutant l’instrumental, et ces drops notamment, je ressens un influence prise des morceaux de Billie Elish. Oui, le grand metalleux que je suis est aussi capable d’écouter du Elish et même de dire qu’il aime bien . En tout cas, on ressent l’envie du groupe de casser les codes, d’étendre son style vers des sonorités un peu plus classiques, tout en les rendant authentiques. C’est cette prise de risque qui me plait autant dans ce morceau. Au départ, j’avoue que je n’étais pas du tout emballé par le chemin pris mais à force d’écoutes, j’ai fini par en tomber amoureux. Ces drops sont ensuite mêlés par la guitare du début. On sent que l’on gagne en puissance, en intensité et en majestuosité, tout en maintenant ce chant qui prend étonnement une tournure un peu plus mystérieuse. L’apport d’une seconde guitare, qui joue d’ailleurs exactement les mêmes notes que la première, confirme cette impression de grandeur qui est en train de se construire. On comprend, à partir de ce moment, l’atmosphère progressive qui se dégage. Les chœurs en arrière-plan permettent d’ajouter un peu de chaleur et de réconfort : ils nous rassurent d’un certain point de vue.
On retombe par la suite dans les drops, et dans un chant toujours aussi pur et calme. Cependant, on entend que quelque chose à changer par rapport au premier couplet. En effet, on peut discerner quelques notes de guitare. Certes, elles sont assez timides et auraient par ailleurs méritées d’être plus audibles mais elles ne font aucunement de la figuration et confirment l’aspect progressif que le groupe veut mettre en place. On écoute par la suite une voix déraillé avant que l’explosion commence : la batterie et les cordes donne une vision totalement nouvelle au morceau. Alors que l’on pensait sans doute rester dans une ambiance inquiétante mais assez relaxante, les musiciens ont décidé de changer radicalement de rythme et d’amplitude pour un résultat aussi inespéré qu’énigmatique. Seul le chant ne varie pas trop : il reste enchanteur et paisible.
Même si l’on gagne en virtualité, nous ne sommes pas encore dans des sonorités de metal. Ce n’est qu’à la montée en gamme du chant et du riffing plus djently (pour ceux que ça intéresse de savoir ce qu’est le djent, aller écouter Meshuggah, vous comprendre bien vite) que nous sommes en présence de tonalités plus métalliques, teintes qui ne dureront que quelques instants avant que l’ensemble retombe dans son caractère initial. deadrose, même s’il n’est pas évident à cerner au départ, est, pour ma part, un titre marquant, très opposé aux précédents travaux du groupe, mais qui préserve cette empreinte si singulière et si captivante des musiciens. Un titre qui, j’espère, ira aussi assez loin, sans doute le plus accessible de mes choix.

36e - GiedRé - Ode à la contraception - S

Sujet un peu délicat, IRL, la découverte des moyens de contraception est qqch de très très important et pourtant à l'école on t'apprends difficilement plus que le préservatif, éventuellement on te parles de DIU et d'hormone mais voilà.
C'est quoi votre meilleur moyen de les éviter ? Pour ma part, l'aiguille à tricoter ou la méthode du retrait.

35e - Saez – Regarder les filles pleurer - S

Bien que l'artiste soit problématique je l'ai tant écouter étant jeune. Alors j'étais obligé d'en choisir une. Particulièrement celle-ci car elle évoque beaucoup de souvenirs qui me sont chers

34e - Gazpacho - Fireworker - Miraw

Après de nombreuses hésitations sur le morceau que j’allais choisir de la part de Gazpacho, mon choix s’est finalement porté sur Fireworker. Bon, je ne suis pas entièrement convaincu par ce dilemme mais il me fallait bien un neuvième titre. De ma liste, c’est celui que j’apprécie le moins et je suis presque sûr que s’il arrive en endgame, il ne sera jamais deuxième de mon classement final. Je suis même quasiment certain que je serai capable de le voter s’il ne reste que d’excellents morceaux. Ça pourrait paraître étrange de choisir un morceau que l’on n’apprécie pas plus que ça, sur quoi je suis entièrement d’accord avec vous. Mais comme il est bel et bien présent, je vais expliquer ce qui me plait par-dessus tout ici.

Et la réponse est en un seul mot : l’instrumental. Les différents ambiances qui sont dégagées ici sont juste phénoménales. Les premières secondes respirent la chaleur, l’hispanique, le flamenco. On comprend peut-être un peu mieux à la fois le nom du groupe (en réalité, ils sont norvégiens), mais également le choix du nom de la chanson (le feu d’artifice se veut spectaculaire mais aussi réconfortant). Certes, nous ne sommes pas dans une joie immense. Nous serions même plus dans la mélancolie et la dépression mais nous ressentons tout de même le vent doux, l’effervescence ibérique nous caresser tout le long de notre corps. Cette ligne sera en réalité la ligne directrice du titre, mais se réinventera au fur et à mesure du morceau. Elle prendra un virage beaucoup plus rock classique tout en maintenant une certaine quiétude, puis basculera dans une approche symphonique via les violons, tentera une vision plus moderne avec les claviers et la programmation, s’atténuera avec la guitare acoustique et les chœurs, prendra toute sa grandeur avec une batterie prépondérante et des guitares électriques qui laisseront échapper toute leur puissance accumulée jusqu’alors. Le final sera en a cappella avec la seule voix du chanteur et des chœurs légers, presque inexistants si on n’y fait pas attention. La musique progressive, qui est caractérisée par diverses cultures du monde et la mélodie un peu plus électronique me fait énormément penser à Porcupine Tree, ce qui est sans doute normal vu que les deux groupes font partis du même label. De même, toujours dans l’esprit électronique et assez morose, on est tout aussi proche d’un Radiohead, un mastodonte de la musique qui a toujours eu une place spéciale de mon cœur.

Parlons désormais ce qui me chagrine un peu plus dans ce titre. Et là encore, la justification est en un seul mot : le vocal. Je trouve que la prestation présentée ici (et d’ailleurs dans l’ensemble de la discographie de la formation) n’est pas vraiment en adéquation avec l’atmosphère posée. De plus, je le trouve trop mis en avant et à tendance à « bouffer » quelques éléments déjà peu discernables en temps normal. En plus de cela, le vocal est très dur encore une fois par rapport au milieu plutôt délicat. Même la tonalité de la voix ne m’attire pas plus que ça, sans doute parce que je n’y suis pas habitué. Mais la production, la profondeur du morceau, ainsi que son originalité permet de gommer un peu les défauts que j’ai souligné.

Je terminerai cette justification en parlant par deux-trois lignes sur le lyrisme. On retrouve ici plusieurs références littéraires, historiques ou encore philosophiques, ce qui montre l’incroyable travail d’écriture, ainsi qu’une confirmation de l’extravagance des norvégiens.

33e - THE BLAZE - Virile - Elie

Un groupe que j’adore.
J’ai tout de suite pensé à ce groupe en me disant qu’il fallait que je mette une de leur chansons dans le Rankdown, je sais pas trop ce qui m’a guidé vers celle-là, probablement que je trouve qu’elle mériterait d’être plus connue !
Si vous aimez l'électro posé, alors ça devrait vous plaire, et même si c’est pas forcément votre truc, ça reste très accessible et appréciable.

32e - Tamino - Habibi - Oniromancie

Tamino est un prodige. C’est un bel homme (il porte du Yohji Yamamoto), et en plus, il a une voix magnifique. Je l’aime, je l’aime et j’aime tellement sa musique ! Choisir un morceau parmi tous ses chef-d ’œuvres n’a pas été facile. J’ai finalement opté pour Habibi qui signifie littéralement mon amour. Par où commencer ?  Les rimes sont magnifiques dans ce morceau, rien que le premier couplet quand il associe night & light ou encore deep & sleep. Il ne fait pas que rimer pour la musicalité, il fait rimer pour le sens, et chacun de ses mots riment avec ma sensibilité. C’est tellement beau. Les refrains s’enchaînent et deviennent de plus en plus poignant, jusqu’à cette consécration délicieuse vers 4:20. Les notes aigus, après tant de suavité, atteignent une quintessence musicale et symbolise toute la peine du chanteur. Le mec, c’est un piano, il est juste divin. Il n’a que 23 ans mais chante comme s’il s’était réincarné cinq fois déjà, dont une fois en pharaon, et qu’il se souvient de chacune de ses vies. J’ai tellement hâte d’aller le voir en concert !

31e - Haken - Initiate - Di'mort

Alors là attention. On est sur un artiste qui est probablement dans mon top10 artistes ever.

J’ai découvert ce groupe grâce à un ami (encore et toujours le même…) alors que lui-même ne connaissait pas le groupe hahaha je voulais juste qu’il me donne un groupe de metal progressif car j’en connaissais assez peu à l’époque. Et ce groupe m’a vraiment beaucoup plu rapidement… Car il sort du lot je trouve.

Donc ce que j’aime dans cette musique : on reconnaît les signatures rythmiques improbables du progressif (l’intro : un deux trois quatre, un deux, un deux trois, un deux trois quatre cinq six, un deux, un deux trois….), mais il y a une vraie musicalité avec de belles voix qui s’harmonisent magnifiquement et une puissance instrumentale… Je veux dire, le vrai début explosif à 0:17… Juste wow incroyable j’en rêve encore la nuit (j’abuse à peine). Non en vrai ça explose et j’adore cette musicalité qui me touche directement. On ajoute la magnifique voix du chanteur derrière… toute la musique est un plaisir du début à la fin… Je me suis dit qu’elle ne serait pas trop longue pour les personnes de ce rankdown car je sais que pas mal de gens préfèrent les musiques qui ne durent pas non plus 8minutes (même si moi c’est la durée moyenne souvent haha)

Au final je ne sais pas trop quoi dire à part j’adore. Tout dans cette musique est très bien fait, mais ce que j’adore avec Haken comparé à beaucoup de groupes de prog, c’est l’importance de la voix comme instrument à part entière. Chaque instrument a sa place sans en faire trop. J’aime beaucoup le rythme du début à la fin. Le passage à 2:45 aussi… une des raisons qui fait que j’aime tant Haken ce sont ce genre de passage. Et la puissance après vers 3:05. Toute cette epicness… juste wow.

Alors la partie recommandation, préparez-vous, car ça sera tout sauf succin car là j’ai beaucoup de musiques à recommander liées à ce groupe.
Du même album je recommande : The Architect (que je n’aurais jamais osé mettre, elle dure plus de 15 minutes, même si je l’adore), The Endless Knot (dans une vague plus électronique qui n’est pas sans me déplaire) et surtout l’excellente 1985 avec sa vibe des 80’s de l’album Affinity, un album incroyable, même certainement mon préféré du groupe.
Du même artiste, je recommande Messiah Complex III : Marigold (que j’ai faillit mettre, mais c’est bien d’écouter les cinq parties) ainsi que Prosthetic du dernier album Virus, mais aussi Puzzle Box qui est plaisante, Veil qui dure un peu longtemps oups, et également Good Doctor que je voulais mettre dans ce rankdown à la base mais je me suis dit que bon, de toute façon Miraw la connaîtrait donc autant mettre une de mes vraies préférées !! Même si Good Doctor est géniale aussi... Mais pas ma vraie préférée….
CAR si vous devez écouter UNE SEULE MUSIQUE de Haken c’est très clairement Cockroach King = https://www.youtube.com/watch?v=0_e4YX73Ww4. Inutile de venir me parler tant que vous ne l’avez pas écouté je ne répondrai pas. Le clip est fantastique en plus de cela ! Vraiment, c’est nécessaire pour vous et votre culture et votre plaisir d’écouter cette musique.

Concernant les artistes que vous pourriez aimer si vous avez aimer Haken, il y a bien sûr Leprous et Caligula’s Horse (mes chouchous du dernier Rankdown) mais aussi Opeth (les derniers albums) et Dream Theater si vous voulez vous intéresser au metal prog plus largement. Sans Dream Theater, Haken n’aurait probablement jamais existé tant on sent les influences venant du groupe emblématique du metal progressif.

Et sinon j’ai envie de croire en cette musique et je prono un top30 (car j’y crois pas trop non plus)… Donc disons entre 25 et 35 allez ! Mais j’aimerais qu’elle atteigne l’endgame Surprised

30e - Ólöf Arnalds - Surrender - Cumulo'

Petit morceau très sympathique que j'ai découvert ya pas trop longtemps. C'est très rare pour moi, mais si je vous le propose c'est autant pour le morceau en lui-même que pour le clip que je trouve absolument sublime. Mais je suis ici pour vous parler de la musique, que je trouve peut-être un peu répétitive mais qui du coup provoque un effet vraiment lancinant, ce morceau est très hypnotisant je trouve ! Ce petit son de guitare très doux et très minimaliste arrive à me calmer, c'est très thérapeutique, très naturel, très vibrant. On y rajoute la voix magnifique d'Ólöf Arnalds qui l'accompagne très bien, sans en faire trop elle réussit à créer une atmosphère parfaite qui me fait vraiment vibrer. Et puis arrive l'énorme surprise vers 2min40 : l'arrivée de la voix de Björk qui s'incruste tellement bien mais qui ne prend jamais le dessus sur Ólöf Arnalds ; ce n'est pas le morceau de Björk c'est le sien. Mais ces petits passages avec Björk réussissent à créer des moments d'intensité particuliers lorsqu'elle part dans ces aigus. Le morceau est renouvelé de ouf et on se n'ennuie pas, on ne se rend pas compte que la mélodie de guitare est la même depuis 5 minutes car on a été totalement happé. Bref c'est pas LE morceau du siècle mais c'est peut-être la mélodie la plus "pure" que je connaisse et elle me touche vraiment.

29e - Superbus - Lola - Gargazoth

C’est un gros souvenir d’enfance, j’aime beaucoup cette chanson, quand j’étais petit, j’écoutais pas trop le texte, j’aimais juste le rythme et la voix, j’ai grandi, et je trouve que pour l’époque, cette chanson livre un message qui était très marginal, à la limite du tabou

28e - We The King - Alive - apomuse


Je ne pouvais pas faire ce rankdown sans mettre une musique de We The Kings. C’est plus tellement dans l’esprit de ce que j’écoute maintenant, mais ce groupe a bercé mes oreilles pendant longtemps dans une époque révolue. Je les ai beaucoup beaucoup écouté, et c’est pourquoi, même si je n’adhère plus autant qu’avant leur musique ont pour moi une valeur sentimentale. Quand j’écoute leur titre ça me remémore beaucoup de souvenirs, et je pense que ça restera toujours dans ma mémoire. C’était un de mes groupes préférés quand j’étais au collège, et je me souviens que ce que j’aimais beaucoup c’était l’énergie qu’ils dégageaient dans leur musique. J’ai réécouté dernièrement leurs titres et j’ai plutôt apprécié Alive. Dès le début de la chanson on sent directement l’énergie qu’ils mettent que ce soit dans la voix ou dans l’instrumentation, et je trouve que cette chanson les représente bien. J’aime bien également le rythme qui est pris après le début du couplet, quelque chose de très rythmé, et qui te donne envie de réciter avec eux. Puis toujours dans le refrain ce débordement d’énergie, dans la guitare, la batterie les voix derrière, et ça vient casser avec les couplets qui sont un peu plus légers. Je trouve que le refrain donne une bonne relance à la musique, et les parties rythmées sont une bonne évolution des strophes. En fait, je trouve que l’alternance entre les passages plus doux, et les refrains débordant d’énergie sont très bien menés, et ça me donne envie de chanter à tue-tête avec eux. D’ailleurs l’accompagnement sur les strophes restent au début assez léger, ce qui contraste avec l’importance de l’instru sur le refrain, et ça te donne un peu de tout je trouve ça plutôt appréciable. Je dirais que peut être le point faible c’est que ça se répète sans forcément grandement varier, mais ça ne me lasse pas non plus parce que ce n'est pas forcément ce qui m’accroche le plus dans cette musique. En bref, je pense que vous l’aurez compris, en plus de la signification que ce groupe à pour moi pour m’avoir accompagnée dans mes années collège et lycée, j’aime particulièrement l’énergie et l’image que renvoie le groupe. Ils ont ce petit quelque chose, cette petite onde, qui peut te faire accrocher.

27e - Friendly Fires - Heaven Let Me In - Cumulo'

On arrive à un groupe que j'apprécie vraiment beaucoup et qui me permet de proposer quelque chose d'un style plutôt différent du reste de ma playlist personnelle, avec un morceau très electro mais surtout assez pop. Si j'adore ce morceau particulièrement, c'est grâce à l'énergie folle qu'il réussit à transmettre, impossible de ne pas vouloir danser en l'écoutant ! Et bien évidemment, la vibe très electro du morceau me fait vraiment kiffer de ouf. C'est peut-être le choix le moins original ou risqué de mes 8 morceaux de ce rankdown, donc j'ai pas non plus énormément à dire, mais c'est pas parce que c'est le cas que ça n'en reste pas un morceau excellement que j'adore. C'est rythmé, énergique, super plaisant, pas répétitif, ça met l'ambiance, ça vibe bien, quoi de mieux ? Dédicace à Tip' pour la découverte et pour son amour du groupe.

26e - Aviations - Outliers - Miraw

Il faut bien que j’entretienne ma réputation de Monsieur morceau long alors voici un titre de 11 minutes, le plus long parmi mes neuf choix. Malgré sa longueur, je n’en parlerai pas tant que ça, d’une part parce que je ne connais pas du tout le groupe (à vrai dire, je l’ai même découvert grâce à cette chanson, et plus précisément grâce à un Youtubeur qui réagissait dessus et, d’autre part, je n’ai écouté le titre que trois fois pour le moment. Cela ne m’a pourtant pas empêché de le présenter pour ce troisième rankdown musical, car il m’a fallu qu’une seule écoute pour être à la fois impressionné mais aussi complètement captivé. Allez, je vais casser le suspens directement, même si je sais que je vais être sans doute démasqué très rapidement sur cette composition : ceci est du metal ( ? )  P-R-O-G-R-E-S-S-I-F (olala, qu’est-ce que l’on est surpris). Oui, je mets un point d’interrogation devant metal car le titre garde des reluisances rock. En tout cas, quand je vous ai dit que j’adorais ce mot, je ne vous ai clairement pas menti dessus. La formation se veut assez proche de d’autres groupes tels que Plini ou Periphery, formations qui devraient parler à Di’Mort et Cumu’.

A ma première découverte, et même encore maintenant, je reste totalement abasourdi par autant de talent. J’ai littéralement eu la chair de poule de la première à la dernière seconde. Et rare sont les morceaux qui m’ont donné cette sensation. C’est peut-être cela que l’on appelle masterpiece ou pièce maîtresse. J’ai eu aussi les larmes aux yeux devant tant d’émotions, à la fois si contraires et si complémentaires. On est tellement immergé devant un monde imaginaire, dans un univers qui nous semble complètement inconnu, mais qui est pourtant si agréable à vivre. La diversité des instruments n’y est sans doute pas inconnu : piano, xylophone, guitare acoustique et quelques claviers sont l’addition d’un résultat au-delà de nos espérances. Si l’instrumental est sensuelle et magistrale, elle est aussi très accrocheuse et catchy, un aspect qui a son importance. Comme je le disais, vu que l’on a affaire à une musique progressive, il n’est pas rare que les moments calmes, où seul le piano est joué par exemple, côtoie des instants plus intenses, où l’impact des touches et des cordes est percutant et où la passion s’émerveille.

Du côté du chant maintenant : pour ma part, je suis dans un terrain plutôt connu. Oui, ça pourrait paraître étonnant vu qu’il n’y a que du chant clair. Mais ce timbre de voix ressemble beaucoup à celui d’un Daniel Tompkins, que j’ai fait exposé plusieurs fois via TesseracT dans le premier rankdown musical, dans Mettaton ou lors de rendez-vous musicaux, via White Moth Black Butterfly, également Mettaton et dans les découvertes, ainsi que dans le second rankdown musical et dans son projet solo en privé à certains membres de la communauté. On y retrouve aussi des similitudes avec un certain … Mikael Akerfeldt d’Opeth (encore lui oui). Il faut dire que, comme Di’Mort, je suis un immense fan des Suédois, et notamment des derniers opus. Donc rien de bien surprenant si je dis que j’apprécie. Et j’apprécie d’autant plus lorsque le vocaliste (je ne connais malheureusement pas son nom) tape dans les aigues, preuve d’une maîtrise totale. A part ça, il est vrai que ce n’est pas la plus grosse performance vocale que j’ai pu écouter jusqu’à présent dans les formations de musique progressive mais il correspond parfaitement à l’ambiance de l’instrumental, ce qui est amplement suffisant pour moi.


Concrètement, si Outliers est sans aucun doute le titre le plus difficile d’accès parmi les huit autres, de par sa longueur et de par ses nombreux changements de rythmes et de puissances, il n’en reste pas moins un de mes chouchous pour ce classement.

25e - Two Door Cinema Club - Undercover Martyn - Elie

Une des meilleures chansons (à mon avis), trop peu connue,  d’un de mes groupes    préférés. Je saurais pas trop expliquer qu’est-ce qui me plait autant dans le style de Two Door Cinema Club mais je trouve cette chanson très apaisante et entraînante à la fois.

24e - Camel - Lady Fantasy (Medley) - Di'mort

Oui, je sais. 12 minutes et 43 secondes. J’abuse totalement. Mais J’ADORE cette musique. Dans son intégralité. Je me suis retenu de la mettre la dernière fois pour sa longueur. Cette fois-ci, je ne me retiens pas, et on met le progressif en avant.
J’ai découvert cette musique par hasard sur Spotify, et c’est cette musique qui m’a ouvert au prog (hors metal prog) avec des morceaux de certes une dizaine de minute en général, mais que de masterpieces.
Pour revenir à ce morceau en particulier, il est divisé en trois parties : Encounter (jusqu’à 3:46 = https://www.youtube.com/watch?v=wEk4hgzATCY) ; Smiles for You (de 3:46 à 5:10 = https://www.youtube.com/watch?v=ggOjS2uXNjo) et enfin Lady Fantasy (de 5:10 à la fin = https://www.youtube.com/watch?v=HvbFnUX1oLg). Et le problème c’est que je vous aurais bien proposé seulement une des trois parties… Mais j’adore les trois chacune pour ses propres raisons. Et en plus c’est pas évident de les trouver à part…

J’adore la première partie. Son introduction de quarante-cinq secondes est juste épique de bout en bout. Puis la partie qui suit jusqu’à 1:17 est très plaisante avec sa ligne de basse incroyable et malheureusement trop discrète. Mais la partie qui suit avec le chant est certainement une de mes parties préférées du morceau. Paroles qui sont simples mais très belles et poétiques.  
« Listen very carefully, my words are about to unfold
Concerning a lady I've seen but I never could hold »
Que calor là ! Si Pierrot lit ça il va fondre devant tant de beau langage !!
En même temps quand le morceau s’appelle Lady Fantasy, on ne peut qu’imaginer des paroles « wow ». Et surtout cette voix… A faire changer de bord la partie hétéro de BGZ.

J’adore la deuxième partie. C’est un passage très beau musicalement. Avec un petit solo qui est tout ce que j’aime dans les solos : plus mélodique que technique. Je veux dire, il reste technique, mais ce n’est pas juste de l’étalage de skills, ou ce que j’aime appeler « un CV de guitariste ». C’est vraiment beau et ça me transporte, ça me fait bouger la tête. Pas grand-chose à dire de plus, si ce n’est que je dois confesser que j’aime un peu moins cette partie…. Parce qu’elle est plus courte certainement.

Et on arrive à Lady Fanstasy, la dernière partie du medley Lady Fantasy. Autant commencer par le point noir, je ne suis pas très fan du passage qui commence à 6:34, qui je trouve ne devient intéressant qu’à partir de 6:50, et vraiment très intéressant qu’au moment du chant (8:07 quand même). Mais toute la partie avant de 5:10 à 6:43 est un régal, et surtout de 9:20 jusqu’à 12:00 c’est sublime. Et les dernière quarante secondes sont un régal. Sublime.

Pour être tout à fait honnête, j’ai hésité à ne proposer que Encounter, et je pense que si je l’avais fait la musique avait + de chance d’arriver haut dans le classement. Mais je tenais beaucoup à proposer cette magnificence dans son intégralité à tous les rankers.
J’adore ce morceau car, en dehors de la porte d’accès au prog qu’il a ouvert pour moi, il représente parfaitement la sonorité des morceaux de prog des années 70-80, et il est musicalement incroyable. Chaque instrument (voix comprise) y a sa place. Il n’y a pas une note de trop (oui, je considère qu’en presque 13minutes tout est à sa place) et que, bien plus qu’une prouesse, c’est un plaisir sincère pour moi que d’écouter ce morceau.

Je ne me fais pas trop de films, je suis quasi sûr que ce morceau sera très apprécié par Miraw qui le connaît certainement déjà, mais peu apprécié par la plupart des autres rankers (je pense qu’il y aura bien une ou deux personnes en plus pour apprécier), notamment à cause de sa longueur. Déjà j’espère qu’il sera apprécié par Miraw.
Par chance, je pense que ceux avaient le moins de chance de l’apprécier sont dans l’autre rankdown. Malgré cela, je pense que ce morceau finira dans les places 60 à 70 (espérons pas plus bas…) et ptet avec un peu de chance un petit peu plus haut, genre vers les 50. Je n’ai pas plus d’espoirs que ça, si ce n’est que des personnes apprécient !! Même juste une… Mais je me doute que sa longueur va effrayer, surtout quand on a 80 morceaux à écouter, on ne passe pas sa vie à écouter celui qui dure presque 13 minutes.

De Camel, je recommande Nimrodel (Medley) que je trouve très beau également et qui a sa longueur aussi. Freefall a une introduction très punchy qui me fait kiffer même si c’est bien différent de Lady Fantasy et je le recommande également car il me fait bouger la tête sans que j’y pense. Et pour ceux qui n’aiment pas la longueur, mais aime le style musical, il y a Supertwister avec une flûte traversière centrale dans le morceau juste incroyable. Supertwister que j’ai faillit mettre car plus abordable en terme de longueur mais bon… J’ai trop un vrai feeling avec Lady Fantasy. Et je suis persuadé que ce morceau aurait plus plu, et qu’un part de moi va regretter de ne pas l’avoir choisi, mais en même temps j’aurais certainement bien plus regretté que personne n’ait pu découvrir Lady Fantasy.
En groupes similaires (donc rock prog) je conseille Riverside ou Pendragon, bien qu’assez différents et que je les connaisse bcp moins. Mais il y a surtout Gentle Giants que je considère vraiment comme une valeur sûre du style musical. Go tout écouter de eux.
Et en bien moins connu et en français, il y a Mars Red Sky (même si on est plutôt sur du stoner… En fait je recommande de manière totalement gratos car très peu de similitude Razz )

En résumé j’apprécie ce morceau de par sa musicalité, son côté planant et qui me fait voyager avec grand plaisir, et le fait que tout me semble parfaitement organisé de A à Z dans un morceau de 12min40, ce que je considère comme une vraie prouesse musicale, même si tout est une question de feeling à la fin.

23e - Brian Eno - The Big Ship - Elie

Ma petite découverte de la semaine, j’ai découvert cette chanson dans le film “Me, Earl and the Dying Girl” que j’ai regardé Jeudi.
J’ai vraiment adoré la musique mais la scène sur laquelle je l’ai vue était très belle et puissante, et c’est peut-être une des raisons pour laquelle je l’apprécie autant.
Je vous montrerais bien la scène mais impossible sans spoil tout le film, vous pourrez trouver par vous-même si ça vous intéresse !

22e - Gong - How to stay alive - Miraw

Un morceau pour lequel j’espère surprendre, car il correspond moins à mes goûts musicaux et est, selon moi, bien plus proche de Cumulo’. Le Monsieur me corrigera si j’ai complètement tort mais c’est en tout cas mon ressenti. En tout cas, c’est l’une des premières fois que je risque de dire ça : il existe deux versions de ce morceau, une courte d’un peu plus de trois minutes et une longue de huit minutes. Je préfère la plus courte pour une raison simple : l’instrumental est assez redondante et même si elle essaye de se renouveler par petits éléments comme un riffing de guitare différent, des percussions un peu plus variées, l’arrivée de nouveaux instruments ou l’absence de chant, on finit par s’en lasser. Bizarre alors d’avoir choisi ce titre si je ne l’aime pas tant que ça allez-vous me dire. Et pourtant, malgré sa monotonie, il y a un goût de reviens-y, que je n’arrive toujours pas à expliquer maintenant et qui me frustre énormément par ailleurs.


En tout cas, c’est un groupe dont j’ignorais totalement l’existence alors qu’il est français et surtout, qui a désormais plus de 50 ans ! Bon, les musiciens se sont tout de même séparés six fois mais ils sont toujours actifs et les formations qui possèdent une aussi grande longévité se comptent sur les doigts d’une main. Sa découverte vient du saxophoniste Theo Travis, qui est également clarinettiste et flûtiste chez Steven Wilson, grand vainqueur du second rankdown musical et présenté par Di’Mort pour l’occasion. En ayant écouté la première fois ce morceau, je croyais qu’il était assez ancien, car sa production ne fait pas tant moderne et que je ne connais aucun musicien ou groupe qui jouerait de ce style aujourd’hui. Et pourtant, How To Stay Alive fait partie de l’album 2032 qui est sorti en 2009, soit il y a un peu plus de dix ans maintenant. Je ne saurais pas trop donner une étiquette à Gong puisque ses compositeurs surfent sur diverses vagues : jazz, space, psychédélique, rock et progressif. Tant d’influences qui pourraient devenir assez vite indigestes alors que ce n’est finalement pas du tout le cas. Dans le cas de ce morceau, l’aspect space se définit par des bruitages sidéraux, qui ressemblent à des grondements de vaisseau spatial, l’atmosphère jazz est caractérisée par le saxophone et le rythme groovy, le caractère psychédélique est affichée par cette voix féminine qui chatouille nos oreilles par ces longs murmures et la perspective progressive est donnée par la longueur de la chanson, ainsi que de son évolution avec l’apparition de nouveaux instrumentaux ou de nouvelles variations.


Pour ce qui est du chant, c’est peut-être là où ça pêche un petit peu : il y a certes beaucoup de folie et de variations dans le lyrisme, on penche vers un chant rappé mais il est malencontreusement peu hétérogène dans son exécution. En quelques mots, le travail vocal aurait pu être meilleur si le timbre était un peu moins basique. Ce défaut est légèrement gommé par le travail lyrique justement, qui est à mon sens, un gros point fort chez Gong. Ici, la thématique de l’album, 2032, est l’année où la Planète Gong, peuplée de Pot Head Pixies et d'Octave Doctors, entrera finalement en contact avec la planète Terre. Les thèmes principaux du disque sont la paix dans le monde et l'écologie. Concrètement, How To Stay Alive n’est pas dans mes favoris des choix de ce classement mais sa diversification en fait un titre qui mérite que je le présente pour le concours.

21e - BØRNS - American Money - Oniromancie

J’adore American Money ! C’est une belle vision de l’idéal d’un « amour américain ». Les thèmes évoqués, les vieux instruments, la voix languissante, tout rappelle cette vision fantasmée d’un pays glorieux qui n’a peut-être jamais existé. Les synthés du bridge, la guitare, les belles notes, tout dans cette musique sonne juste. Et le post-bridge est divin en plus. Je veux écouter cette musique en te tenant la main, les jambes dans le vide, les yeux braqués sur le pont de Brooklyn, une bouteille de Jack Daniel qu’on se partage à boire au goulot. Je veux dépenser plein de dollars sur cette musique ! Et plein d’émotions !

TADAM:

Musiques nominées a écrit:- Bigflo et Oli - Autre part (Koala)
- Daytona - 17 Septembre (Koala)
- Caravan Palace - Lazy Place (S)
- Orelsan - Notes pour trop tard (apomuse)
- Schubert - Trio No. 2, Op. 100, Andante con moto (Oniromancie)
- Son Lux - Lost It To Trying (Di'mort)
- The Sunday Sadness - Someone (S)
- Local Natives - Mt. Washington (Miraw)
- Ravel: Daphnis et Chloé, M. 57 / Troisième partie - Lever du jour (Koala)

Classement:

Et finalement ça sera...:

Attention surprise:

Classement:

Musiques nominées a écrit:- Bigflo et Oli - Autre part (Koala)
- Daytona - 17 Septembre (Koala)
- Orelsan - Notes pour trop tard (apomuse)
- Schubert - Trio No. 2, Op. 100, Andante con moto (Oniromancie)
- Son Lux - Lost It To Trying (Di'mort)
- The Sunday Sadness - Someone (S)
- Ravel: Daphnis et Chloé, M. 57 / Troisième partie - Lever du jour (Koala)
- Bruno Major - Like Someone In Love (Elie)
- Hoshi - Amour Censure (Oniromancie)

Classement:

Musiques nominées a écrit:- Bigflo et Oli - Autre part (Koala)
- Daytona - 17 Septembre (Koala)
- Schubert - Trio No. 2, Op. 100, Andante con moto (Oniromancie)
- Son Lux - Lost It To Trying (Di'mort)
- The Sunday Sadness - Someone (S)
- Ravel: Daphnis et Chloé, M. 57 / Troisième partie - Lever du jour (Koala)
- Bruno Major - Like Someone In Love (Elie)
- Hoshi - Amour Censure (Oniromancie)
- t.A.T.u. - Я сошла с ума (Ya Soshla S Uma)

Classement:

20e - Local Natives - Mt. Washington - Elie

Une très belle chanson du groupe Local Natives, que j’adoooore. Je l’ai découverte dans le jeu Life is Strange, jeu qui m’a énormément marqué (et que je recommande fortement !) à la fois par son histoire et par ses soundtracks, que j’ai trouvé toutes excellentes. Je tenais donc à mettre une des chansons que j’y ai découvertes dans ce top, et celle là étant l’une des moins connues (mais pas moins bien pour autant, je me suis dit qu’elle était adéquate. En vous souhaitant une bonne écoute !

19e - Caravan Palace - Lazy Place - apomuse


J’aime beaucoup ce groupe depuis un moment, mais encore plus depuis que j’ai pu les voir en festival! Ça me rappelle beaucoup de souvenirs que de les écouter, et je peux vous assurer qu’en live c’est un vrai show, ils sont au top! J’ai beaucoup hésité pour savoir lequel de leur titre j’allais mettre car il y en avait un deuxième notamment que j’aime particulièrement. J’ai pas choisi le plus représentatif de leur énergie, mais je me suis dit que pour ceux connaissant déjà ce groupe, ça peut changer! Et puis j’avoue avoir un petit lien affectif en plus avec ce morceau car il met en valeur un instrument que je porte très fort dans mon cœur: la clarinette. Car oui, je suis clarinettiste depuis maintenant, euh, très longtemps. Je trouve que déjà le thème qui rythme tout le morceau dégage une bonne ambiance, un peu en mode cabaret, film d’animation en plein centre de Paris dans les années 20, et y a quelque chose de réconfortant et de très agréable. Il y a une ambiance également un peu jazzy qui renforce le caractère de la pièce, et cette atmosphère qui lui est propre. Je trouve également que ce qui est génial dans cette musique c’est qu’elle peut paraître simple, mais elle est en même temps très riche, il y a énormément de petits éléments qui viennent parsemer, la sublimer quand on prête un peu plus l’oreille. Je trouve ça vraiment très plaisant, j’ai l’impression de me sentir dans un autre univers. La clarinette vient ensuite parfaitement se marier à tout ça, avant de s’émanciper dans la suite de la pièce. Et je pense que vous ne vous en rendez pas forcément compte mais ce qui est joué n’est vraiment pas facile, et ça me donne un côté impressionnant, ce qui peut expliquer que j’aime beaucoup cette pièce. Vous vous doutez donc que pour en jouer j’aime particulièrement le timbre de cet instrument, mais en plus de ça, elle joue souvent ici dans le grave qui est mon registre préféré de l’instrument. Le thème et la clarinette viennent ensuite parfaitement se marier, pour revenir vers un final aussi doux, mais où tout se rejoint de manière très harmonieuse, et je trouve ça vraiment très beau! Ce que j’apprécie également c’est qu’on a différentes sonorités de la clarinette, autant dans l’aigu, que le grave et je trouve que ça montre les quelques perspectives de l’instrument, et ça permet d’apprécier ses différentes facettes. Je vois peu souvent des œuvres actuelles qui utilisent la clarinette et je trouve qu’elle est vraiment bien utilisée ici, elle se lie au morceau, elle n’est pas de trop que ce soit pour s’insérer au thème ou pour son solo. Je n’aime pas cette œuvre parce que “yeah y a l’instrument que je joue”, non y a des pièces que j’aime pas du tout avec de la clarinette, mais j’aime beaucoup l’ambiance générale de la pièce, et cette fantaisie qu’elle fait ressortir.

18e - Orelsan ft. Ibeyi - Notes pour trop tard - Cumulo'

Y a des chances que je choque avec ce morceau, 'fin par choquer je veux dire que je pense que peu de personnes se douteront que c'est moi qui ai proposé ce morceau. Et c'est surtout pour ça que je le propose, j'ai envie de surprendre mais pas forcément grâce au morceau en lui-même, qui est - je pense - plutôt connu par rapport à ce qui est généralement proposé en rankdown.
Comme d'habitude, j'adore explorer de nouveaux horizons et de nouveaux genres en musique. En 2019/2020, c'est le metal que j'ai vraiment découvert, il a fallu un peu de temps mais maintenant j'ai réussi à dompter ce genre qui pouvait intimider de base, et j'ai trouvé plein de groupes et de morceaux que je surkiffe ; et je suis encore très très loin d'avoir tout entendu. Pour cette année 2020/2021, j'essaie de m'attaquer à un genre populaire mais auquel je n'ai jamais donné assez de crédibilité dans ma vie : le rap. Je regrette vraiment de m'être fermé cette porte dans mon enfance et dans mon adolescence, mais j'ai jamais réellement fréquenté des milieux qui écoutaient beaucoup de rap que ça soit IRL ou sur Internet. Du coup, c'est en essayant de combler cette lacune grâce à mes sœurs, Internet, et Wilson, que je me suis mis à écouter quelques titres et quelques albums. Et quand on découvre le rap, on est forcément obligé de passer par Orelsan.
Si je propose Notes pour trop tard, en plus de vouloir représenter ce genre musical que je découvre, c'est surtout pour l'immense claque que j'ai prise en pleine gueule en écoutant ce son pour la première fois. Je replace le contexte : on est mi-novembre, je prends le bus chaque matin pendant 45 min pour me rendre à mon lieu de stage, et j'en profite pour me faire des playlists ou des albums sur Spotify. Ce matin là, donc, c'est La fête est finie d'Orelsan que j'écoute. J'aime, ya pas mal de morceau que je kiffe d'entrée (San, Zone, La pluie notamment) et puis on arrive à la fin de l'album : Notes pour trop tard. Je suis posé au fond de mon bus, il est 7h30 et il fait encore nuit, et j'écoute. Et puis là : bam la grosse claque. J'ai rarement vécu ça avec de la musique auparavant dans ma vie, et c'est jamais arrivé de cette manière, où c'est des paroles qui me mettent dans cet état. Je pense honnêtement pas avoir autant résonné avec du texte peu importe son format. C'est peut-être un peu babtou fragile de ressentir ça avec un texte d'Orelsan mais honnêtement je m'en bats les couilles, ya pas une phrase des 7min34 avec laquelle je me sens pas vraiment en lien. Soit c'est parce qu'il dit des choses que j'ai toujours pensé, avec des conseils que j'essaie aussi de donner, où j'ai une manière vraiment similaire de voir les choses (Par exemple, "Tu perdrais tellement d'temps à batailler / Y a des combats qu'tu peux pas gagner / Surtout quand tu paies pas l'loyer" c'est exactement le genre de trucs que je disais à mes soeurs à l'époque où elles se disputaient de ouf avec mes parents), soit c'est parce qu'il dit des choses que j'ai toujours pensé mais j'avais jamais vraiment réussi à formuler aussi clairement avant (tout le passage sur l'école notamment), ou soit c'est parce qu'il dit des choses qui me concernent directement, même si pas à 100% parce que Orelsan donne des exemples concrets et frappants pour faire passer son message, mais dans l'idée ya des trucs où je me suis senti concerné de ouf (notamment ce passage : "Honnêtement, tu raterais pas grand-chose, si tu partais quatre ans / Quoi que, c'est important, fais d'la merde tant qu'il est encore temps / Pour pas qu'un jour tu t'réveilles à quarante ans genre / "Putain, j'vais crever, mais j'ai jamais kiffé, ma famille m'empêche de vivre / J'vais devoir les quitter pour sniffer en boîte de nuit, trouver des gamines à vampiriser" / J'en vois plein, donc, petit terroriste, va t'éclater, sors en soirée / Même si, j'avoue, tu vas t'faire recaler / Tu rentreras la semaine prochaine ou l'année d'après"). Bref, histoire de parler plus globalement du morceau, ce qui me fascine autant avec ce morceau c'est la quantité astronomique de sujets et de situations abordés (le tout autour du même thème de base, les problèmes de l'adolescence, et plus généralement la quête du bonheur et de son futur) de la façon la plus authentique possible, tout en restant accessible, simple, et vrai, et surtout avec une fluidité incroyable. Tout s'enchaîne sans aucune difficulté, les transitions sont extrêmement bien gérées, les 7 minutes passent super rapidement mais en même temps t'as l'impression d'avoir autant appris qu'en une année de ta vie. Et puis j'ai toujours pas parlé de l'instru (qui vient de je sais plus quel anime d'ailleurs) qui passe tellement bien et qui ajoute un mood de ouf au morceau. C'est à la fois vibrant de réalité et de bienveillance, avec un peu d'ametume, d'empathie, de regrets, de tristesse, de colère, d'espoir. J'ai découvert ce morceau à 23 ans, mais j'aurais tellement aimé l'écouter 7 ans plus tôt, j'aurais sûrement évolué différemment. Mieux ? Je sais pas, je suis qui je suis grâce à mon passé et on le changera pas. Mais maintenant que je l'ai écouté, nul doute que ce morceau accompagnera le reste de ma vie, et en tant que futur professeur j'aimerais vraiment avoir l'opportunité de pouvoir utiliser ce que ce texte m'a apporté, pour qu'il soit directement ou indirectement utile à d'autres.

17e - Hoshi - Amour Censure - S

Pour l'ouverture d'esprit qu'apporte cette musique. En espérant un monde meilleur.

Titres de l'endgame :

Bahjat - Istanbul
Bear Ghost – Necromancin Dancin
Bigflo & Oli – Autre Part
Bruno Major - Like Someone In Love
Cellar Darling – Insomnia
DaYTona - 17 septembre
Franz Schubert - Piano Trio No. 2 in E-Flat, D. 929, Op. 100: II. Andante con moto
Jinkx Monsoon - Cartoons and Vodka
Les Discrets - Virée Nocturne
Maurice Ravel - Daphnis et Chloé, M. 57 / Troisième partie: Lever du jour
Mrs Yéyé - Monsieur le Clown
The Neighbourhood - Wires
Roman Lewis - Ways
Son Lux - Lost It To Trying
The Sunday Sadness - Someone
t.A.T.u. - Я сошла с ума (Ya Soshla S Uma)

The Sunday Sadness - Someone
Oniromancie | Moyenne : 11,1

Commentaires:

Bruno Major - Like Someone In Love
apomuse | Moyenne : 10,6

Commentaires:

Cellar Darling – Insomnia
Miraw | Moyenne : 10,3

Commentaires:

Les Discrets - Virée Nocturne
Cumulo’ | Moyenne : 10,2

Commentaires:

Bahjat - Istanbul
apomuse | Moyenne : 10

Commentaires:

DaYTona - 17 septembre
Cumulo’ | Moyenne : 9,9

Commentaires:

t.A.T.u. - Я сошла с ума (Ya Soshla S Uma)
Oniromancie | Moyenne : 9,5

Commentaires:

Bigflo & Oli – Autre Part
Di’mort | Moyenne : 8,6

Commentaires:

Mrs Yéyé - Monsieur le Clown
Koala | Moyenne : 8,3 (-)

Commentaires:

The Neighbourhood - Wires
Oniromancie | Moyenne : 8,3 (+)

Commentaires:

Franz Schubert - Piano Trio No. 2 in E-Flat, D. 929, Op. 100: II. Andante con moto
S | Moyenne : 8

Commentaires: