[Partie 8] Texas Zombie
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- Phénicia
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Re: [Partie 8] Texas Zombie
Mer 8 Juil - 6:46:43
Vote a écrit:
- Soraniak : A J'avoue, j'ai ris plus d'une fois... alors que c'est ton humour, donc, c'est vraiment pas mal !
- KefkaDC : A Bon, j'ai hésité avec B en vrai, parce que je ne suis pas sûr de bien visualiser la fin globalement... Mais à côté, juste en le relisant, je me suis à nouveau marrée à plusieurs reprises, donc, au final, je pense que le A reste mérité.
- Genesix : B Ici aussi, j'ai pas mal hésité entre A et B. Globalement, le texte est sympa, mais j'ai presque l'impression que la réalisation est "trop facile", notamment parce que j'imagine mal qu'en pleine apocalypse de zombie, tu puisses trouver le temps de parfaitement découper une à une toutes les lettres en carrée de mêmes tailles pour gagner du temps au final. Limite, j'ai l'impression que faire le scrabble mettrait plus de temps qu'y jouer.
- Phénicia : x
- Faalcon : C Globalement, je trouve la longue-vue inutile à part pour le coup final. A partir du moment où tu étais au sommet d'un arbre, "juste" dire que tu "avançais" tout droit suffisait à sortir en somme. Après, quant au moyen de sortir... Je suis d'accord qu'on est pas dans du réalisme, mais sauter d'arbre en arbre me semble relativement complexe "
- Lone Jackal : C Alors, le texte est marrant... Mais les macarons sont, comme dans le texte de Faalcon, inutiles globalement. Du coup, j'avoue ne pas pouvoir mettre plus. Puis j'ai à côté l'impression qu'il ne se passe vraiiiiment pas grand chose en comparaison avec les autres :/
- KefkaDC
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Re: [Partie 8] Texas Zombie
Mer 8 Juil - 6:53:08
Vote a écrit:
- Soraniak : B La solution me laisse un peu perplexe, mais cela reste un bon texte. Je tiens cependant à déclarer qu'il y a diffamation sur ma personne, les lolis zombies ne m'intéressent pas (par contre Saya à voir)
- KefkaDC : S
- Genesix : B La solution est originale et bien trouvée, même si elle sert juste de distraction, je trouve que le texte est assez bon.
- Phénicia : A C'est cool les arcs, c'est cool les réfs, c'était un texte cool, le A est legit imo.
- Faalcon : C Le texte est bien écrit, mais je trouve que l'objet n'est pas très bien utilisé, et comme les autres je trouve l'agilité du personnage un peu trop surhumaine.
- Lone Jackal : A
MUGIJIJI STRONG.
- Kurotsuki
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Re: [Partie 8] Texas Zombie
Ven 24 Juil - 22:56:35
Ce quatrième tour est fini !
Comptons les points reçus lors de cette manche, avec des scores plutôt diversifiés. C'est au tour de KefkaDC de dominer avec pas moins de 41 points, suivi par Phénicia et Soraniak qui prennent place sur les deux autres marches du podium avec respectivement 38 et 36 points. Viennent ensuite Genesix, Lone Jackal, puis Faalcon, avec des scores respectifs de 34, 31, et 26 points. Nous y sommes presque ! Plus qu'une seule manche !
Voici donc venir vos ultimes défis, les dernières situations auxquelles il vous faudra faire face :
Comptons les points reçus lors de cette manche, avec des scores plutôt diversifiés. C'est au tour de KefkaDC de dominer avec pas moins de 41 points, suivi par Phénicia et Soraniak qui prennent place sur les deux autres marches du podium avec respectivement 38 et 36 points. Viennent ensuite Genesix, Lone Jackal, puis Faalcon, avec des scores respectifs de 34, 31, et 26 points. Nous y sommes presque ! Plus qu'une seule manche !
Voici donc venir vos ultimes défis, les dernières situations auxquelles il vous faudra faire face :
Soraniak a écrit:Aaaaaaaah, le silence ! Il faudrait forcer plus souvent les gamins à tuer leur propre sœur, c'est dingue comme ça les calme ! Oui, décidément, ce gosse était bien silencieux... Se retournant, Soraniak comprit la raison de ce calme si parfait : l'enfant s'était simplement arrêté une minute plus tôt pour sangloter seul dans son coin. Ah mais non, pas question de laisser partir sa monnaie d'échange. Soraniak rejoint ce garnement et tenta de lui faire reprendre ses esprits en le secouant un peu (au sens propre), quand un survivant surgit d'une rue adjacente et l'aperçut en train de malmener un gamin en pleurs. Le bon malentendu, quoi.
- Qu'est-ce que tu fais à ce pauvre gosse, fils de chien ?
Bon, il allait peut-être falloir calmer les choses en revanche, et le pleurnichard qui n'en finissait pas de chialer n'allait probablement pas être d'une grande aide.
- Objets de Soraniak:
- - Boule de bowling
- Hameçon
- Foulard
- Bouquet de fleurs- Peluche Vipélierre
- Stéthoscope
- Toupie Beyblade
- Jouet mécanique
- Paire de lunettes
- Montre
KefkaDC a écrit:- Nan mais sérieux quoi, comment je suis censé piger comment arrêter la pandémie à partir d'un fucking tableur ? Je suis sûr que Tho s'est fait bouffer pendant le prologue en plus...
- Écoute mon coco, moi je t'avais préparé une quête normale, mais c'est toi qui as décidé de faire le con à la fin de ton dernier texte alors tu te débrouilles comme un grand, d'accord ?
- C'est parce que je détruis le quatrième mur depuis le début de la partie que tu fais pareil ?
- Exactement. Allez, décode-moi ce tableur et refais le remède. Fissa. J'espère que t'as maxé ton intelligence.
- Objets de KefkaDC:
- Tuyau de douche
- Sac de couchage
- Clé USB
- Boîte de clous
- Plateau de go
- Thermomètre- Frisbee
- Déodorant- Chapeau
- Réveil
Genesix a écrit:Oui, le président Zangoose avait un plan...
- Bon bah, envoyez l'aviation, faut dézinguer tout ça. Ah, et embarquez cet homme avec vous, c'est pas avec nos GPS en carton que vous trouverez le chemin.
Avant d'avoir pu protester, Genesix était sur le tarmac, à côté d'un avion de chasse dernier cri, et d'un soldat n'attendant visiblement que lui.
- Bon, tu te bouges, petit gars ? C'est toi qui pilotes, je sais pas où on va, moi.
Euh, minute papillon, il devait piloter ? Ça sentait bon le crash s'il ne trouvait pas vite une solution...
- Objets de Genesix:
- - Pompe à vélo
- Manuel IKEA
- Règle graduée
- Boîte d’allumettes
- Perroquet dans sa cage
- Ukulélé
- Stylo
- Masque- Escabeau
- Petite voiture Hot Wheels
Phénicia a écrit:Ragaillardie par son combat épatant, Phénicia marchait fièrement vers sa destinée. Les zombies n'avaient qu'à bien se tenir, elle les attendait de pied ferme ! Mais d'ennemi elle ne vit pas la trace. Pour toute rencontre, elle tomba sur une petite fille assise sur le côté du chemin, qui sanglotait lentement, pleurant sans doute la perte du monde tel qu'elle l'avait connu jusqu'ici. En bonne héroïne qu'elle était, Phénicia ne pouvait décemment pas la laisser dans cet état ! Comment lui redonner le sourire ?
- Objets de Phénicia:
- Boîte de crayons
- Vinyle
- Mug « Tartiflette un jour, tartiflette toujours »
- Sèche-cheveux- Pointeur laser
- Paire de ciseaux
- Oreiller
- Casque
- Bouteille de rhum
- Trottinette
Faalcon a écrit:Malgré tous les efforts de Faalcon, il semblait impossible de pouvoir trouver du repos dans cette apocalypse. Marchant en quête d'un endroit il pourrait finir sa nuit au calme, il finit par aviser un recoin isolé où les zombies auraient plus de mal à le trouver avant de sombrer dans le sommeil. À son réveil, frais et dispos, il voulut repartir, avant de réaliser que sa route était bloquée par deux zombies farfouillant dans le coin. Sa cachette lui avait certes évité de se faire repérer jusqu'ici, mais il avait négligé de se ménager une issue de secours ! Il allait falloir passer, que ce soit en douceur ou de force...
- Objets de Faalcon:
- Paire de moufles
- Boîte à meuh
- Longue-vue
- Sceptre- Briquet
- Valisette
- Bescherelle édition 2020
- Caméscope
- Seringue
- Coquillage
Lone Jackal a écrit:Le réservoir de nouveau plein, Lone Jackal vivait sa meilleure vie, roulant dans le désert vers la prochaine ville qui pourrait l'accueillir. La route finit par l'emmener jusqu'à une petite bourgade... où il fut accueilli par des barricades d'où dépassaient des canons de fusils.
- Halte, mon gars ! Les nouvelles circulent : on a entendu ce qu'il se passait par là d'où tu viens, et on ne veut pas de contamination par chez nous. Fais-demi-tour !
Lone Jackal ne pouvait pourtant pas rebrousser chemin si facilement ! La faim et la soif allaient finir par se faire sentir...
- Objets de Lone Jackal:
- Tubes d’acrylique
- Boîte de macarons
- Écharpe
- Casserole
- Seau
- Rouleau de Scotch
- Rasoir jetable
- Couteau à beurre
- Porte-voix
- Boîte de Doliprane
C'est la dernière ligne droite ! Cette manche sera plus difficile que les autres, car vous n'avez plus de latitude quant aux objets que vous utiliserez : tous vos objets restants doivent être utilisés lors de cette manche. Pour la deadline, je donne pour l'instant jusqu'au samedi 8 août. N'hésitez pas à me prévenir si vous avez d'autres obligations et que vous voudriez modifier la deadline pour une raison quelconque.
Je vous souhaite un bon courage à tous, vous y êtes presque !
Je vous souhaite un bon courage à tous, vous y êtes presque !
- Kurotsuki
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Re: [Partie 8] Texas Zombie
Mer 9 Sep - 18:26:04
Nous y sommes enfin !!
Les derniers textes ont été écrits, la manche la plus extrême : ne restent que les objets délaissés, les moins utiles, et les situations n'étaient pas plus faciles pour autant ! Découvrons comment nos survivants se sont débrouillés.
Les derniers textes ont été écrits, la manche la plus extrême : ne restent que les objets délaissés, les moins utiles, et les situations n'étaient pas plus faciles pour autant ! Découvrons comment nos survivants se sont débrouillés.
- Soraniak:
- Aaaaaaaah, le silence ! Il faudrait forcer plus souvent les gamins à tuer leur propre sœur, c'est dingue comme ça les calme ! Oui, décidément, ce gosse était bien silencieux... Se retournant, Soraniak comprit la raison de ce calme si parfait : l'enfant s'était simplement arrêté une minute plus tôt pour sangloter seul dans son coin. Ah mais non, pas question de laisser partir sa monnaie d'échange. Soraniak rejoint ce garnement et tenta de lui faire reprendre ses esprits en le secouant un peu (au sens propre), quand un survivant surgit d'une rue adjacente et l'aperçut en train de malmener un gamin en pleurs. Le bon malentendu, quoi.
- Qu'est-ce que tu fais à ce pauvre gosse, fils de chien ?
Bon, il allait peut-être falloir calmer les choses en revanche, et le pleurnichard qui n'en finissait pas de chialer n'allait probablement pas être d'une grande aide.
Musclé, surarmé et peu commode, le survivant en face de moi n’est visiblement pas là pour faire de la figuration, et au vu du regard qu’il me lance, je pense savoir qui risque de finir en descente de lit si je ne nettoie pas le malentendu. Réfléchissant quelques secondes à une solution, me remémorant les objets qu’il reste dans mon sac, je me rends compte rapidement que je suis bloqué. Il n’y a pas de ruse possible cette fois. Cela ne me laisse qu’une seule opportunité, faire quelque chose d’ignoble, d’abject, de contraire à mes principes… Être sincère et essayer de m’expliquer calmement. « Ecoutez, ce n’est pas ce que vous pensez. En fait, c’est très simple... »
Interlude : Yuuuuuuuuu Gi Oh
« … Et c’est ainsi que, vu qu’il avait tué sa sœur pour moi, je me disais que ce n’était pas vraiment correct de le vendre à des marchands d’esclaves comme je l’avais prévu initialement. Voilà voilà, vous savez tout ! » Le survivant me regarde avec un air éberlué. « Donc si je résume bien, vous avez menti, triché, volé des gens vous ayant aider sans raison, tenté de vendre une petite fille et son frère puis laisser le frère tuer la petite fille car elle se transformait ? » me dit-il. « Oui, c’est plutôt bien rés- ». Me coupant dans ma phrase, il redresse son fusil à pompe vers moi, le gamin ayant profité de mon récit pour se réfugier derrière lui (le traître!). Sentant le mauvais coup, je me jette sur le côté alors qu’un premier tir résonne. C’est donc ça ma récompense pour avoir été honnête et irréprochable ?! Vie de merde !
Me réfugiant derrière un abri de fortune sous un feu de plus en plus nourri, j’essaye tant bien que mal de trouver quelque chose d’utile. Bon, ce n’est pas optimal, mais peut être que la boule de bowling me permettrait de l’assommer. Restant à couvert, mon arme dégainée, j’attends quelques instants avant que les tirs ne se calment, remplacés par des bruits de pas. Il approche ! Trois… Deux… Un… Je me lance en direction de l’origine des bruits, ma boule de bowling à la main, prêt à la fracasser sur son crane. Mais le coup est prévisible, trop prévisible, et il m’assène un violent choc au niveau du poignet avec sa main, me forçant à lâcher ma massue improvisée. Je me laisse fendre d’un sourire. Ma ruse avait marché ! Révélant ma montre à gousset de mon autre main, j’approche la chaîne de celle-ci du cou de mon adversaire pour l’étrangler. La fourberie est l’arme des serpents, bitc-
SCHPUMK, je suis directement ramené au sol par un violent coup de crosse en plein dans le faciès. Aïe. Je ne sens presque plus mon nez, étalé sur le sol. Ça fait vachement mal ! J’aime bien les serpents, mais je n’ai pas envi de finir comme Voldemort ! Cependant, mes gémissements sont de courte durée avant que je ne prenne un nouveau coup de pied. Puis un autre. Puis un autre. Après une nouvelle phase de réflexion interrompue ci et là par la semelle d’une botte (et pas du tout car je suis trop paralysé par la douleur pour faire autre chose), j’arrête peu à peu de me débattre, essayant de faire le mort. Avec un peu de chance, ça pass- « Ça se voit que tu respires, tu sais ? » dit le survivant en me relevant d’une main, m’empoignant le col. Et merde. Enfin, il ne tape plus, c’est toujours ça de gagné…
« Petit, tu veux que je fasse quoi de ce salopard ? » continue mon tortionnaire. Oh ! Il demande son avis à l’enfant ! Hourra, je suis sauvé, c’est l’image même de l’innocence ! « Fais lui manger ses yeux, il m’a fait tuer ma sœur ! » Que- Quoi ?! Mais ce gosse est inhumain ! Ça doit être la faute aux jeux vidéos, j’ai toujours su que c’était une mauvaise influence sur la jeunesse. Jeté de nouveau par terre par le survivant, je relève ma tête à temps pour le voir craquer ses doigts, alors que le goût métallique du sang envahi ma bouche. « Bon, le petit a parlé... » déclare-t-il, un sourire vengeur au visage. « Une dernière parole ? ». Cette phrase me fait tout à coup réaliser la précarité de ma situation. Si je ne fais rien, je vais finir aveugle, et, dans cette apocalypse zombie, c’est équivalent à la mort.
Hors de question ! Je me relève, titubant, et lance un regard de défi au survivant. Il a passé son arme à feu en bandoulière, pour avoir les deux mains libres pour m’achever, et semble attendre mes derniers mots avec impatience. C’est là qu’un espoir, comme une piste d’idée qui pourrait me sauver me vient. « Qu’est-ce… Qu’est-ce que j’ai dans mon sac ? ». « De bien piètres derniers mots, si tu veux mon avis » réplique-t-il avant de s’avancer vers moi. Utilisant tout ce qui me reste de force, je recule un peu. Je suis en train de faire un pari stupide, je le sais… Le survivant s’approche, continuant de fanfaronner : « Et puis, j’ai vu tout à l’heure ce qu’il y avait dedans ! Il ne te reste qu’un pauvre bouquet de fleur, donc ne pense même pas me menacer en tentant de me faire croire à une bombe ou autre. » Je ne l’écoute déjà plus, repensant à tout ce qui m’avait mené ici. Chaque objet utilisé… Était-ce une coïncidence ? Le destin ? Je fais de nouveau un pas en arrière. « Allons allons, ne fuis pas, fais face, comme un homme ! ». Probablement la première, pense-je. Toujours est-il que maintenant, en face de la mort, je ne dépends que de ça. Un sac qui contient une liste d’objet, limité à un misérable bouquet, tous les autres ayant été utilisés. Je fais un autre pas en arrière, et glisse sur la boule de bowling, avant de tomber. « Enfin, tu ne bouges plus. Je vais te faire ta fête... »
Je le vois s’approcher de moi, alors que mon cerveau carbure, essayant d’estimer, malgré la douleur, le moment où il sera trop proche pour pouvoir esquiver. Car il ne me reste que ce pauvre sac… Et mes mauvais jeux de mots. Ce sac qui, pour lui, ne contient qu’un bouquet de fleur, alors que pour moi, il contient tellement plus. Il contient le dernier objet, celui utilisé au crépuscule de cette aventure, ce qu’il reste après que tout le reste soit parti. Il contient… « Le bouquet final » dis-je, parlant à peine plus haut qu’un murmure, en ouvrant grand le sac en direction du survivant, alors que celui-ci n’est plus qu’à un mètre. Pendant un battement de cœur, j’ai l’impression que rien ne se passe, que j’ai échoué. Puis la première fusée sort, venant exploser dans le ventre de mon ennemi avec un vacarme assourdissant. Un bouquet final de feu d’artifice digne du nouvel an sur les Champs-Élysées se déverse depuis mon sac, réduisant le corps du survivant, ainsi que celui du gamin qui se trouvait derrière, en charpie, avant d’éclater un peu plus loin en projetant leurs fleurs de feu. Après plus d’une minute de fracas et de lumière ininterrompu, tout est désolation devant moi, alors que seul un acouphène aigu se fait entendre, mes oreilles saignant à cause de la violence des sons. Mais tant bien que mal, je me relève. Je devais vite partir d’ici, les zombies n’allait pas tardé à rappliquer avec le boucan infernal. Une fois de plus, j’avais survécu.
- KefkaDC:
- - Nan mais sérieux quoi, comment je suis censé piger comment arrêter la pandémie à partir d'un fucking tableur ? Je suis sûr que Tho s'est fait bouffer pendant le prologue en plus...
- Écoute mon coco, moi je t'avais préparé une quête normale, mais c'est toi qui as décidé de faire le con à la fin de ton dernier texte alors tu te débrouilles comme un grand, d'accord ?
- C'est parce que je détruis le quatrième mur depuis le début de la partie que tu fais pareil ?
- Exactement. Allez, décode-moi ce tableur et refais le remède. Fissa. J'espère que t'as maxé ton intelligence.- Spoiler:
- Sauvegarde effectuée
Une odeur immonde remplissait la piéce. Une flaque rouge resplendissait au sol, et une bonne centaine de pions, noirs et blanc étaient éparpillés autour. Des petits points brillants par terre semblaient aussi signifier la présence de verre brisé près du corps.
D'après le plateau renversé a proximité des pions, c'était un jeu de go. L'homme avait du mal à respirer face à cette odeur infâme, et sortit de la pièce pour s'aérer. La situation n'était pas plus belle à l'extérieur, un corps giseait à ses pieds, et une ribambelle de machabbées étaient crucifiés aux fenêtres. À vrai dire, il était difficile de dire quelle odeur était la pire entre celle du couloir et celle de la pièce dont il venait de sortir.
Quoiqu'il en soit, il ne pouvait pas rester les bras croisés, et se décida à rentrer de nouveau, non sans immédiatement se remettre à tousser, et manquer de peu de vomir face aux insoutenables émanations provenant de l'endroit.
Il n'y avait pas grand chose avec quoi travailler: un ordinateur ouvert sur plusieurs pages d'inepties et hérésies, une puanteur qu'il ne connaissait que trop bien, un jeu renversé, et bien entendu, la flaque rouge. Y avait-il réellement besoin de le décrire? Grand, svelte, de long cheveux bruns, et franchement beaucoup plus bg que toi cher lecteur, aucun doute, l'homme se tenait en face du corps inerte d'un narrateur narcissique.
- Bon sang, comment c'en est arrivé la?
Même si j'aimerais grandement dire que c'est la question que vous vous posez en ce moment, je suis sur que vos mots se rapprochent plus de "Bordel DC boucle la et décode ce putain de tableur", "Non Kefka, ne meurs pas maintenant, tu dois encore mourir dans INS", ou même "Mais non Trytry, te fais pas isekai :<".
Et vous savez quoi, j'en ai rien à foutre. Vous allez vous rasseoir bien gentiment et me laisser raconter cette ultime connerie comme je l'entends.
Cependant, avant d'élucider notre mystère, nous devons d'abord faire un petit tour dans le passé. Suivez moi, de toutes façons j'ai des backup pour la save.Sauvegarde chargéeNous voila dans le passé. Oh ne vous inquiétez pas, j'ai désactivé la sauvegarde automatique. Anyways, je vais vous laisser la, je dois m'occuper de.. quelque chose d'autre, je vous laisse entre les mains de DC du passé, et surtout, ne touchez à rien!
- Bordel, c'est quoi ce truc?
Se tenait devant moi un instrument de torture satanique. Une horreur décrite dans les livres saints. Non vraiment, 2 Thessaloniciens 3:10.
Malheureusement, les bruits dehors me rappellent à ma tâche. C'est une pensée absolument dégoutante, mais je dois.. urgh. Je dois travailler, comme un membre actif de la societé.
J'ai l'impression de voir une partie de mon âme m'être arrachée par la divinité des NEETs. Si je m'en sors vivant de cette épreuve, je jure de dormir pendant une semaine au moins.
Bref, c'est parti. J'ouvre le dossier du tableur, et remarque immédiatement que ma clé USB d'il y a quelques textes est branchée, c'est cool ça! Non attendez merde, je dois bosser. Laissez moi juste ouvrir Discord sur un autre onglet. Voila, c'est bon.
En examinant le tableur, je remarque immédiatement quelque chose. Si je clique sur une case, elle change de couleur. C'est drôle.
Bon. Ça fait une heure que je branle rien, je dois sérieusement avancer. Pfou, reprenons. Il y a 3 pages au tableur. La première ne fait absolument aucun sens, c'est sûrement la plus importante. La deuxième est tout aussi confuse, et la troisième est bloquée derrière un mot de passe. Bon, ce tableur stupide ne m'avance à rien, je vais checker ce que je peux faire avec les trucs dans cette pièce. Un plateau de go à l'opposé de la pièce, un thermomètre immense sur le mur, et une bouteille de déo au sol.
Re, c'est encore moi, excusez moi je viens de me rappeler qu'absolument rien d'intéressant se passe dans la suite de l'histoire. Je vous skip tout ça et on passe au passage intéressant? Si vous y tenez vraiment je peux vous laisser voir, mais vous ratez rien .- King Crimson, Time has been erased!:
Je me saisis du plateau de go avant de commencer à jouer. Tout seul. Sans connaître les règles. Bon ok, je commence à faire du pixel art avec les pions. Surtout des bites, je vous l'accorde.
J'en profite aussi pour entamer un marathon du contenu de la clé USB. Qui sait, ptét bien que le secret du tableur y réside.
Plusieurs heures passent, et je commence a comprendre. Il semblerait que si j'aligne les pions dans un certain ordre, ils forment une combinaison qui.. non attendez ça ne marche pas.
La première page parle de taxes et de revenus.. Quel est ce langage inconnu. Oh, ce sont juste les comptes du vieux. Well ça n'a aucun interêt, je peux les supprimer.
Si je prends les titres des "animés" et que je les met dans... Hé mais toute la troisième page du tableur est juste un recensement des "animés" avec une note note sur 20! En plus il avait des gouts de merde ce vieux.
Bon, reprenons. Si je prends les initiales et que je fais de la trigonométrie avancée avec mon pixel art de Galifeu, j'obtiens... absolument rien, je ne sais pas faire de la trigonométrie. Et si je tente de mettre mes notes personelles dans l'équation?
Toujours rien. Ça me les brise. Well fuck it, on va juste y aller à la manière forte. Je commence à rentrer des combinaisons de lettres et mots au hasard dans le champ de mot de passe, sans réel succès.
Boku no Pi.. nope. Kuroi.. nope. Tama.. nope. 1770.. nope. Ishu.. nope. Gaku.. nope. JK bit.. nope. ImSoMetaEvenThisAttempt.. nope. Kurotsuki... nope. 2501.. nope. DeusExMachina.. nope.
Les heures et les essais passent, mais rien n'y fait, jusqu'à ce que...
@TexasZombie. Ding. Bordel, depuis le début il nous répétait juste le mot de passe. Bon, je peux enfin ouvrir la page 3. Devant mes yeux se tiennent alors la solution au mystère, la clé du remède.
Je me relève de ma chaise, trébuche sur la bouteille au sol, mais me rattrape tout de même, non sans renverser le plateau de go en me cognant dedans. Je me saisis du déodorant au sol, j'attrape le large thermomètre accroché au mur, et je commence à mixer les deux sur le plateau renversé.
Je vide le liquide du thermomètre, et le mixe au déodorant, créeant alors le remède tant attendu! Je remplit le déo avec le remède, et ma contre-attaque commence!
Dans ma précipitation, je bute dans le thermomètre, qui vient s'exploser contre le plateau.Mais qu'importe!
Je m'empresse de quitter la maison, et commence à vaporiser le remède sur tout les zombies que je croise, les rendant de nouveau humains!
Mission Accomplie!- Spoiler:
Hey. Vous devriez probablement revenir en arrière, le texte est fini.- Spoiler:
- Je vous ai pourtant demandé de ne toucher à rien.
- Spoiler:
- Vous avez votre happy ending. Vous n'avez aucune raison de continuer.
- Spoiler:
- Soit. Ceci est le dernier avertissement. La décision finale vous revient.
- La clé de la vérité.:
- Vous avez cliqués de votre plein gré. Vous êtes entièrement à blâmer.
Le texte rouge est une verité absolue.
Le texte vert est une narration totalement honnête, sisi j'vous jure.
- Genesix:
- Oui, le président Zangoose avait un plan...
- Bon bah, envoyez l'aviation, faut dézinguer tout ça. Ah, et embarquez cet homme avec vous, c'est pas avec nos GPS en carton que vous trouverez le chemin.
Avant d'avoir pu protester, Genesix était sur le tarmac, à côté d'un avion de chasse dernier cri, et d'un soldat n'attendant visiblement que lui.
- Bon, tu te bouges, petit gars ? C'est toi qui pilotes, je sais pas où on va, moi.
Euh, minute papillon, il devait piloter ? Ça sentait bon le crash s'il ne trouvait pas vite une solution...
- Vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bonne ou de mauvaise situation. Moi, si je devais résumer ma vie aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres. Des gens qui m’ont tendu la main, peut-être à un moment où je ne pouvais pas, où j’étais seul chez moi. Et c’est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent une destinée... Parce que quand on a le goût de la chose, quand on a le goût de la chose bien faite, le beau geste, parfois on ne trouve pas l’interlocuteur en face je dirais, le miroir qui vous aide à avancer.
- D’accord… c’es bien beau ce que tu me dis là mais en attendant, tu es prêt à piloter ?
- Non, toujours pas.
- Allez, ça va bien se passer, tu serres les fesses un bon coup et comme à l’entraînement, tu nous fais ton plus beau décollage.
- Non mais je ne peux pas piloter en fait. Ce n’est pas une question d’être prêt ou non… je ne peux juste pas piloter.
- Ben voyons, qu’est-ce qui te pousserait à ne pas pouvoir conduire cet engin à destination ?
- J’ai le coronavirus.
- Prouve-le ?
Je mets mon masque et je simule une toux.
- Oh merde, en effet… on va te mettre en quarantaine dans ce cas, attends, j’appelle une équipe médicale pour qu’ils t’escortent. Ne bouge pas.
Il prend alors son téléphone et entame un appel téléphonique. Pendant qu’il est occupé à passer son coup de fil, je vérifie juste une dernière fois mon sac et je me rends compte que j’ai ma pompe à vélo. Ce sera mon moyen de m’enfuir.
Une ambulance arrive rapidement pour me prendre en charge, même si en réalité je suis totalement sain. Ils se contentent juste de m’embarquer avec eux dans la camionnette puis m’emmènent vers l’hôpital le plus proche. Arrivés à destination, au moment où ils ouvrent l’arrière du véhicule, je dégaine ma pompe à vélo et décroche un énorme coup de batte aux deux ambulanciers, avant de m’emparer des commandes du véhicule et de m’enfuir, loin de toute cette histoire.
- Phénicia:
- Ragaillardie par son combat épatant, Phénicia marchait fièrement vers sa destinée. Les zombies n'avaient qu'à bien se tenir, elle les attendait de pied ferme ! Mais d'ennemi elle ne vit pas la trace. Pour toute rencontre, elle tomba sur une petite fille assise sur le côté du chemin, qui sanglotait lentement, pleurant sans doute la perte du monde tel qu'elle l'avait connu jusqu'ici. En bonne héroïne qu'elle était, Phénicia ne pouvait décemment pas la laisser dans cet état ! Comment lui redonner le sourire ?
Phénicia fixa un instant la gamine qui pleurait et ne semblait même pas la remarquer, fouillant rapidement dans son sac à la recherche d’un mouchoir à lui tendre… Évidemment, il n’y en avait pas ! Par contre, un sèche-cheveux et un mug, ça, il y en avait ! D’ailleurs, à regarder l’inscription sur ce dernier, elle ne peut s’empêcher de murmurer à elle-même :
- Des larmes et de la tartiflette, à croire qu’au lieu de m’envoyer des zombies dessus, la vie préfère me mettre entre les mains tous les éléments pour créer un poison mortel contre moi… Ca serait quand même vachement bête de mourir d’une allergie dans une apocalypse de zombies !
Néanmoins, le mug semblait vide, ainsi, son seul adversaire semblait être les larmes de l’enfant… Bon, il ne restait qu’à trouver une astuce pour les faire disparaître…
Fixant un instant l’objet qui n’avait pas lâché sa main, Phénicia décida de le plaquer contre la joue de l’enfant, comme si elle cherchait à récolter ses larmes. Évidemment, la petite réagit rapidement en levant à peine les yeux sanglotants.
- Petite, arrête de pleurer maintenant.
- M-M-M-M-Ma maman elle… Elle… Elle… Et puis…
Le reste des paroles de l’enfant ne furent pas compréhensible de l’ainée des deux qui se contenta de hausser un sourcil. Elle n’allait quand même pas essuyer ses yeux avec ses doigts ?! Ca serait risquer de diminuer ses capacités physiques par brûlures de mains ! Non ! Elle devait continuer à les récolter avec la tasse, bien que celle-ci semblait toujours aussi vide. Elle posa même le sèche-cheveux histoire qu’il ne la gène pas !
- Tu ne dois vraiment pas pleurer, tu sais… Parce que… Heu…
Plaçant une main à l’emplacement de son propre cœur et prenant un air qui se voulait sûr d’elle, Phénicia déclara un :
- Ta peine te fera verser des larmes qui ramèneront à la vie ceux que l'ouragan aura emporté !
- Quel ouragan ?
- Heu……. L'ouragan de zombie bien entendu !
Au moins, la petite était interloquée maintenant, ce qui l’empêchait de pleurer davantage, c’était déjà une victoire. Il ne restait plus qu’à continuer sur cette lancée pour que la petite retrouve le sourire !
- Ce mug, il contient un pouvoir magique : il a été touché par tes larmes ! Il peut donc sauver le monde maintenant ! Il contient le remède universel !
- Ma-Madame, vous pouvez arrêter de dire n’importe quoi ?
Maudite gamine ! Elle ne gobait pas tout ce qu’on lui disait ! Ne laissant pas la panique l’envahir, Phénicia se pencha à sa hauteur.
- Si tu ne me crois pas, utilise n’importe quoi qui ressemble à un fusil sur moi. Tu en as le pouvoir.
- Mais j’ai pas de fusil moi !
- Ca peut être n’importe quoi ! Genre un sèche-cheveux par exemple !
Heureusement, la petite était assez jeune pour faire un minimum confiance à une adulte qui lui disait de pointer un sèche-cheveux sur elle… Visiblement, c’était plus crédible que la fin du premier film pokémon…
- C-Comme ça ?
L’enfant avait évidemment attrapé le sèche-cheveux qu’elle pointait sur Phénicia, timidement. Il ne restait qu’à faire en sorte qu’elle y croit maintenant ! Un hochement de tête suffit à convaincre la fillette de lâcher un petit “Pchiiiiit~” qu’on aurait pu qualifier de “trop chou” en temps normal. Rapidement, l’aînée des deux fit semblant de s’écrouler au sol et resta immobile quelques secondes. La petite faisant un pas vers elle, cette dernière se releva et s’inclina face à l’enfant.
- Maître, quel est votre nom ?
- L-Lynne…
- Maître Lynne, je suis à vos ordres. Il m’est impossible de vous mentir : je ferai ce que bon vous semble et ce jusqu'à l'aube !
- P-Pourquoi j-jusqu'à l'aube ?
- Parce qu'à l'aube, tu seras sauvée !
- Alors je veux ma maman !
Évidemment ! On donnait un serviteur à une gamine, elle réclamait quand même sa mère ! Quel manque d’imagination chez les jeunes de nos jours !
- Il m’est impossible de la ramener car… Car… Elle n’est pas dans votre rêve du jour.
- Un rêve ?
- Bien sûr ! Pensiez-vous vraiment que les zombies puissent exister en ce monde ?
La petite avait l’air d’y croire un minimum, si bien qu’elle demanda :
- Mais alors… Tout le monde est vivant ?
- Évidemment ! Ils doivent simplement suivre l’histoire, alors, ils ne sont pas ici… Mais dans le vrai monde, tout le monde est encore vivant !
Mentir à une enfant… Était-ce vraiment la meilleure solution ? Dans tous les cas, Phénicia n’en voyait pas d’autre… Il faudrait maintenant juste qu’elle confie la petite à des gens plus compétents pour gérer son futur traumatisme d’avoir vu la fin du monde, en attendant, elle n’aurait qu’à la protéger. Tendant la main à Lynne, elle dit simplement :
- Suivez-moi, Maître Lynne. Nous allons nous rendre là où se trouve la fin de ce rêve.
Lâchant un petit sourire, la gamine attrapa la main de l’adulte et accepta de la suivre sans discuter, oubliant même le mug et le sèche-cheveux sur place.
- Faalcon:
- Malgré tous les efforts de Faalcon, il semblait impossible de pouvoir trouver du repos dans cette apocalypse. Marchant en quête d'un endroit il pourrait finir sa nuit au calme, il finit par aviser un recoin isolé où les zombies auraient plus de mal à le trouver avant de sombrer dans le sommeil. À son réveil, frais et dispos, il voulut repartir, avant de réaliser que sa route était bloquée par deux zombies farfouillant dans le coin. Sa cachette lui avait certes évité de se faire repérer jusqu'ici, mais il avait négligé de se ménager une issue de secours ! Il allait falloir passer, que ce soit en douceur ou de force...
Bon, je suis caché, avec un peu de chance ils n’iront pas vers…ok je suis foutu.
Heureusement que je me suis réveillé pile à l’instant où ils se sont rendus compte de ma présence, sinon je finissais dans le ventre d’un zombie sans même m’en rendre compte… à la réflexion ça serait moins douloureux, en fait.
Bon, puisque j’ai atterri dans un camp vegan hier, je n’ai rien pour faire diversion dans mes provisions. Il va falloir trouver un plan un peu plus imaginatif…
Tiens, une lumière verte, d’où est-ce qu’elle peut venir ? Le sac de goodies, évidemment… J’en sors un sceptre, qui était ce truc émettant une lumière verte depuis le début. Si j’avais su, je m’en serais servi comme veilleuse…
Je le secoue un peu pour voir ce qui se passe, et les zombies arrêtent de m’approcher. Au moment où je le pose pour réfléchir à un plan, ils grognent et recommencent à traîner des pieds dans ma direction. Bon, je vais devoir réfléchir en agitant mon bras comme un demeuré, alors …
Je commence à faire de grands mouvements. Si ça me permet de rester caché, alors que devrais pouvoir…
« AU NOM DE LA LUNE, JE VAIS TE PUNIR »
Qui est l’abruti qui se permet de gueuler, c’est l’apocalypse, bor… ça ressemblait étrangement à ma voix.
A cet instant, ma vision se trouble. Je ne suis plus au milieu des zombies mais d’une tornade psychédélique de couleurs, qui tourbillonnent autour de moi, et au tour du sceptre que je tiens dans la main, et qui semble maintenant doué d’une vie propre. Je sens mes vêtements disparaître (mon T-shirt préféré !), remplacés par une sorte de boue lumineuse qui se solidifie petit à petit. Me voilà donc en justaucorps kitsch et en mini-jupe.
Mais ce n’est pas fini, puisque la lumière s’attaque maintenant à moi. Elle recouvre mes jambes, mes bras, mon visage… j’ai à peine le temps de retenir ma respiration que me voilà tout vert et putréfié, en apparence tout du moins.
Le sceptre a disparu, remplacé par un bracelet qui va très bien avec mon teint verdâtre.
Les grognements reviennent, mais cette fois je peux en comprendre le sens. Ils se demandent où cet humain qui peut disparaître est passé, et me demandent si je l’ai vu.
Ne sachant si je peux me faire comprendre d’eux, je hausse les épaules pour montrer que non, je ne me suis pas vu.
Je leur montre vaguement la direction où je veux me rendre, pour faire signe que c’est là que je me dirige, puis je commence à m’y diriger effectivement, en imitant tant bien que mal leur démarche étrange.
Soudain, deux pensées me traversent : est-ce que je resterai protégé des zombies longtemps ? En ne mangeant pas de chair fraîche, j’aurai l’air d’un bien piètre participant à l’apocalypse, et j’ai peur que mes efforts de discrétion ne restent vain. Il faut que j’aie l’air d’avoir bouffé de l’humain, et vite !
Pour ça, je fouille dans mon sac. Une seringue, ça pourrait me permettre de me mettre du sang un peu partout… mais ce n’est pas vraiment suffisant.
Un coquillage… réduit en poudre, ça pourrait permettre de faire une sorte de bouillie. En m’en tartinant sur le visage, j’aurais l’air d’avoir fait un massacre.
Je m’éloigne un peu des deux zombies, et prélève du sang dans la seringue… ouf, il est rouge, je n’ai que l’air d’un cadavre putréfié. Plus qu’à espérer que la seringue en question était propre…
Ensuite, je prends le coquillage, que je réduis en morceaux plus ou moins grossiers, et je forme un petit tas que je recouvre de sang. Je répète l’opération deux fois, mélange un peu le tout, et j’obtiens des restes de chair ensanglantée tout à fait convaincants. Je me barbouille le visage avec, c’est répugnant mais ça me fait un peu retomber en enfance…
A ce moment, une idée me vient. Je reviens vers les zombies, m’approche du moins dégourdi des deux, lui pique la seringue dans les fesses et extrais un échantillon de…liquide verdâtre. Au moins, si je survis, je pourrai peut-être avoir contribué à l’élaboration d’un remède !
Les deux zombies ne paraissent pas choqués de mon comportement, l’autre lève même un pouce vers moi en voyant mon visage plein de restes humains.
Plus qu’à me faufiler au milieu des zombies, jusqu’à une zone sûre.
C’est bon, je n’ai plus croisé de zombies depuis un moment, je dois être en lieu sûr.
En revanche, en voyant les gens autour de moi qui se mettent à courir en hurlant, une question me vient : comment je désactive ce truc ?
- Lone Jackal:
- Le réservoir de nouveau plein, Lone Jackal vivait sa meilleure vie, roulant dans le désert vers la prochaine ville qui pourrait l'accueillir. La route finit par l'emmener jusqu'à une petite bourgade... où il fut accueilli par des barricades d'où dépassaient des canons de fusils.
- Halte, mon gars ! Les nouvelles circulent : on a entendu ce qu'il se passait par là d'où tu viens, et on ne veut pas de contamination par chez nous. Fais-demi-tour !
Lone Jackal ne pouvait pourtant pas rebrousser chemin si facilement ! La faim et la soif allaient finir par se faire sentir...
- « écoutez, je suis parfaitement sain d’esprit, je n’ai pas été touché ou autre, je cherche juste un refuge. »
- « Je ne veux pas le savoir, tu fais demi-tour maintenant ! »
Les sentinelles chargeant leurs fusils aidant, le chacal fut obligé de faire demi-tour et de longer la bourgade. Mais ceci ne voulait bien évidemment pas dire qu’il avait abandonné l’idée d’y rentrer. Il décida de garer la moto 500 mètres plus loin et d’attendre la nuit pour se mettre en mouvement.
Un désert, des rochers à pertes de vue, une bourgade, et des lampes torches qui se déplaçaient. Tel était le décor. L’idée était de repérer tout endroit ou il pouvait être hébergé pour la nuit.
Passant juste derrière un sentinelle patrouillant autour de la bourgade, il tomba sur une maison et entendit une voix de femme : « ça t’apprendra à prendre trop de rouge par jour, tu as fini par tomber sur plus fort que toi. Maintenant, repose-toi. Il va falloir que j’aille chercher de l’antidouleur demain. ».
Le chacal frappa alors à la porte. Lorsque la femme sortit pour voir ce qu'il se passait, il trouva le chacal se tenant contre le mur de sa maison exténué, avec son bras gauche tendu vers la porte. Dans sa main se trouvait un tube de Doliprane.
- « J’ai des anti-douleurs si vous voulez madame, mais je vais avoir besoin d’aide. » dit-il l'air fatigué.
- « Vous avez l’air mal en point monsieur.»
- « Effectivement madame. J’ai faim, j’ai soif, et vos sentinelles n’ont pas voulu me laisser rentrer. Pourtant, je n’ai pas été mordu ou quoi, du coup je recherche un hébergement pour la nuit. »
- « Rentrez, je vais vous faire à manger ».
Le chacal accepta la proposition de la femme et rentra dans cette maison. Il donna bien entendu le tube de Doliprane. Le temps passant, il s'installa, et commença à discuter avec cette dame une fois son repas prêt.
- « Merci pour votre aide madame. »
- « C’est un juste retour des choses. Merci pour le tube de Doliprane. Mon mari a été agressé alors qu’il était au travail un peu plus tôt dans la journée. Un motard l’a étranglé alors qu’il travaillait à sa station-service. »
A l’écoute de ses mots, le chacal, qui était en train de manger, a failli s’étouffer en entendant ces mots.
- « ça va ? »
- « Oui, excusez-moi. J’ai juste avalé de travers ».
- « D’accord, je comprends ».
- « Mais qu’est-ce qui s’est passé pour qu’il se fasse agresser comme ça ? »
- « Le motard ne voulait pas payer d’après lui. Du coup, il l’a étranglé, et l’a menacé de représailles s’il disait quelque chose à ce sujet.».
- « Il n’est pas tombé sur la bonne personne en somme. Il est blessé ? »
- « Il a limite perdu conscience, je l’ai trouvé comme ça en sortant de la bourgade pour aller le rejoindre. Je l’ai emmené voir le médecin qui m’a dit qu’il a été limite asphyxié. Suffisamment de temps au moins pour qu’il ne puisse plus réagir. »
« Putain, il m’a balancé ! Bon, c’est vrai que je l’ai pas loupé mais merde, il n’avait qu’à pas me traiter comme du poisson pourri. Le mot va probablement tourner, je ne peux pas rester ici. Seulement, je suis claqué et j’ai besoin de dormir » pensa le chacal.
- « Merci pour le repas madame, c’était fort aimable de votre part. Connaissez-vous un endroit où je peux dormir dans cette ville ? »
- « Vous pouvez dormir chez moi si vous voulez, j’ai une chambre d’ami »
- « Je vous remercie madame, je vous dois une fière chandelle »
- « Je vous en prie ».
Pendant la nuit, le chacal se mit à réfléchir assez promptement. Il était dans la maison du pompiste qu’il avait agressé pour piquer l’essence et la nourriture. Il ne pouvait pas éternellement rester ici puisqu’il allait être reconnu au bout d’un moment. Sa décision fut prise : il allait tout d’abord profiter du fait que le pompiste était KO pour repiquer de l’essence et des vivres dans un premier temps, puis aller dans une ville plus lointaine. Une fois la nuit passée, il se mit à exécution.
Nous arrivons à la fin du jeu. Pour la dernière fois, il vous faut voter ! Je rappelle que le vote des joueurs est obligatoire. Les spectateurs sont les bienvenus ! Je vous laisse jusqu'au mercredi 23 septembre, et nous pourrons ensuite clôturer le jeu
Re: [Partie 8] Texas Zombie
Sam 12 Sep - 20:37:46
Sauf si j'écris le contraire, je m'efforcerais de ne voter que la solution de résolution proposée, puisque vos textes sont au global tous bien écrits, et au global tous trop longs
Vote de Tho a écrit:
Soraniak : D
Résolution pas idéale. La boule de Bowling était un très bon objet, mais il a été jeté. La chaine de la montre a été bien utilisée, mais de même jetée vu la façon dont tu as écrit le scénario. Le bouquet de fleurs et le final me semblent un peu sortis du chapeau (ou du sac, du coup ), bref, la résolution ne me plaît pas. J'aurais peut être préféré que les deux premiers objets notamment soient réellement efficace, quitte à raccourcir le texte et à infliger une vraie déculotté au survivant.
Lone Jackal : A
Concis et propre. Les médicaments dans les scénarios post-apo, ça vaut toujours une fortune !
KefkaDC : C
Un peu particulier, mais pourquoi pas... Au moins ça m'a fait rire x)
Faalcon : B
Pourquoi pas. Les objets magiques, c'est toujours difficile à placer et à utiliser proprement, mais j'imagine que ça peut marcher.
Phénicia : A
C'est beau, et même si c'est un peu tiré par le(s sèche-)cheveux, on a envie d'y croire !
Genesix : B
Dommage pour la pompe à vélo, mais le reste est très dans "l'air" du temps, on dira x)
Re: [Partie 8] Texas Zombie
Jeu 17 Sep - 13:42:22
Vote de Whaiky a écrit:Soraniak : D -> Le texte est cool... si on enlève le fait que les objets semblent un peu throw (surtout les deux premiers)
KefakDC : C -> J'ai rien compris mis à part le fait que tu te sois pas fait Isekai et qu'on a Phéni/Sora/Tho en caméo. Mais les caméos sont funs, donc ça sauve les pots cassés.
Gene : D -> Je suis tellllement pas convaincu par cette fin, ça sent beaucoup trop le rush.
Faalcon : B -> L'utilisation du sceptre est pas des plus convaincantes, mais ça a l'air efficace. Mention spéciale pour les deux autres objets qui sont utilisés de façon peu commune mais qui font un taff correct.
Phéni : A -> Cette fin sonne vraiment comme un happy-ending, c'est beau. Bon, le coup du sèche-cheveux qui te rends au service la gamine fait un peu gros, mais pourquoi pas
Lone Jackal : A -> Si y'a un truc que j'aime pas, c'est les cliffhangers comme la fin de texte. Ca donne envie d'avoir la suite !!!
- Phénicia
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Re: [Partie 8] Texas Zombie
Mer 23 Sep - 23:45:18
Vote de Phénicia a écrit:Soraniak A J'ai beaucoup hésité entre A et B j'avoue é_è Globalement, je trouve les deux premiers objets surtout là "parce qu'ils doivent être utilisés" plus qu'ils ne sont réellement utile, j'ai l'impression clairement que si tu n'avais eu que le bouquet, ton texte n'aurait pas beaucoup changé. Mais globalement, au vu de l'ensemble des textes et du fait qu'on est le dernier tour, j'ai préféré me concentré sur le texte lui-même et sur "Est-ce que ça fait un bon final" plus que sur les objets en eux-même. De là, est-ce que le texte est bon ? Oui. Est-ce que tu as trouvé un moyen que tes objets te servent ? Oui. Et mention spécial au final qui est inattendu, mais qui marche pour peu qu'on se prenne au jeu et qu'on accepte le jeu de mot. Bref, un bon texte !
KefkaDC A Du génie. J'ai VRAIMENT hésité sur la note à te mettre, en vrai. Au début, je partais sur un C parce que dans une des lectures, les objets ne sont pas utiles du tout et que, en général, je ne mets pas plus que C pour pareil cas... Sauf que non ! Parce que dans une autre lecture, les objets servent vraiment et sont utiles ! Et c'est là une partie du génie de ce texte : les objets sont à la fois hyper utiles et complètement inutiles... mais à côté, peu importe la lecture, ils sont utiles au texte. C'est la manipulation des objets qui a créé ce quiproquo qu'on a à la première lecture, en somme, plus que de rendre utile les objets dans le texte, ils sont utile en dehors de celui-ci. Tu voulais atteindre le summum du meta à TZ ? GG. Parce que tu as utilisé les objets pour le TZ, pas pour la situation. Et c'était osé. Et je doute que tout le monde comprenne, surtout sans connaître Umineko... mais quand on comprend, bah... C'est juste excellent, il n'y a rien à ajouter.
Genesix C J'ai eu du mal à noter ton texte surtout parce qu'il est... simple ? Sans doute trop. Les objets sont bien utilisés, aucun souci là-dessus, mais le texte donne une désagréable impression de "Il me restait 15 minutes alors j'ai écris ça pour pas retarder la valid' !" et je trouve ça triste, surtout pour un dernier texte :/ Après, je ne me voyais pas mettre moins parce que le texte n'est pas mauvais en soi, je suis juste un peu déçue au vu de ce que tu as écris les tours précédents.
Faalcon B J'avoue, au début, j'ai eu du mal à visualiser la transformation :/ Du coup, ça a fait que j'ai dû vraiment relire avant de vraiment entrer dans le texte. A côté, je pense qu'il y a eu un souci de relecture, notamment sur les deux pensées qui te traversent l'esprit où... je n'ai pas trouvé la deuxième ? J'avoue avoir buggé sur ce point-là aussi. Du coup, même si l'idée est pas mauvaise et que le texte passe bien, ce sont des points qui m'ont poussé à noter ton texte B plutôt que A.
Phénicia :3
Lone Jackal A Well, un bon final ! J'aime beaucoup le fait que tu ais fais revenir le gars du texte précédent, je trouve sympa l'idée de "on voit les conséquences d'autres texte" globalement. Après, tu avais un objet plutôt "simple", donc, j'ai l'impression que tu as complexifié la situation pour rendre le texte meilleur et ça marche ! La fin donne en plus une idée de "A suivre" qui m'a fait sourire x)
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