Rankdown de vos musiques préférées - 2e édition
+5
Oniromancie
SilvR
Di'mort
Phénicia
Tip'
9 participants
- Tip'Ultime Survivant VIII
- Messages : 1806
Date d'inscription : 14/08/2015
Age : 29
Localisation : Nice
Mes Badges :
Re: Rankdown de vos musiques préférées - 2e édition
Lun 7 Sep - 18:34:47
Notes :
- Les égalités dans le classement sont départagées par la note spectateurs
- Il y a une égalité et une triple égalité dans le classement des spectateurs. J'annoterai avec une ou deux petites astérisques.
- Les égalités dans le classement sont départagées par la note spectateurs
- Il y a une égalité et une triple égalité dans le classement des spectateurs. J'annoterai avec une ou deux petites astérisques.
- Commentaires:
Phénicia (2/16)
Si j’avais été 100% subjective, ce morceau aurait été mon top 1. Sans même hésiter. Dés le début du rankdown, quand j’ai vu que chase faisait partie des titres, je me suis direct dire “Ok, je le descends d’un tier direct…” parce que je n’aime pas le morceau “juste” pour le morceau. Je suis une grande fan de JoJo, anime pour lequel le morceau a été fait vu qu’il lui sert pour un des openings de la 4e partie. Mais du coup, ça en fait que j’adore Chase parce que c’est un opening de JoJo d’une certaine façon. Genre aux “Chase you” je vois une scène comprenant deux mains, une vieux avec une flèche et une fille qui pleure avec son chien, mais pas parce que c’est ce que le morceau évoque : juste parce que ce sont les images de l’opening et que j’ai été habituée à voir les deux associés. Du coup, ce que je peux penser de ce morceau est juste complètement biaisé par le contexte dans lequel je l’ai connu. C’est un morceau que j’adore, je l’ai même sur mon portable alors que même certains que j’ai proposé je ne les ai pas forcément… mais je l’adore parce que je peux chanter “Chase you itsumo chase you ore mo Chase you~” n’importe comment comme je le fais avec pas mal de musiques d’opening x) Au final, ces musiques sont juste complètement liée à l’anime auquel elles correspondent pour moi. C’est positif dans certains cas, parce que ça peut faire que je les apprécie d’autant plus… mais quand il s’agit de les rank, je suis incapable de vraiment dissocier les deux :/
Kurotsuki (5/16)
Bon, j'ai découvert cette chanson comme opening de JoJo's Bizarre Adventure, je ne peux donc pas totalement la dissocier de l'anime que j'aime beaucoup, ce qui biaise forcément un peu mon point de vue en sa faveur. Mais j'ai beau aimer les openings de JoJo, ce n'est pas pour rien que celui-ci est le premier à m'avoir fait instantanément bouger la tête en rythme à la première écoute, alors qu'il y en avait cinq autres avant. Je trouve que cette musique dégage une énergie incroyable. Le riff d'entrée solo et la reprise immédiate avec tous les instruments donne une puissance de dingue, la rythmique du chant donne presque l'impression que la voix cherche à s'échapper de la pulsation, les "chase" ont un je-ne-sais-quoi que j'adore, on enchaîne direct sur un solo court mais explosif, avant une dernière reprise pour le final. C'est bourré d'énergie de bout en bout, et si certains trouveront que la courte durée du morceau est un point négatif, je trouve au contraire que c'est une bonne chose. Là où pas mal d'openings perdent en superbe avec une version longue qui s'essouffle avant la fin, celui-ci ne tombe pas dans le piège et ne cherche pas à s'éterniser même dans sa version complète, ce qui permet de rester puissant jusqu'au bout et de ne pas nous lasser.
Di’mort (9/16)
Je trouve cette musique vraiment sympa. Apparemment ça serait un générique d’animé; bah ça fonctionne très bien. C’est un morceau de metal avec du chant en japonais qui, je trouve, rend bien. Mais pour être honnête, parmi toutes les découvertes metal que j’ai pu faire à travers ce rankdown, j’ai une petite déception que ça soit celui-ci qui ait atteint l’endgame, et pas Voivod ou Kadinja par exemple. Mes reproches, quels sont-ils alors ? Et bien je trouve que comparé à d’autres morceaux de metal japonais, il ne se démarque pas tant, même si il reste très agréable. Aussi, je trouve le morceau vraiment court et, même si l’intro met très bien en jambe et que le clip s’apprécie bien, je trouve que la musique se répète tout de même un peu. Et surtout le passage à 0:23 qui vient juste après l’intro je ne le trouve pas terrible, que ça soit le chant ou l’intru; après le pont rattrape bien le tout car il est très prenant et le refrain derrière est vraiment cool, et je trouve qu’il montre bien que le chanteur a la bonne voix pour ce type de musique. En fait, c’est vraiment ce passage d’une trentaine de secondes à partir de 0:23 qui me pose problème. On va dire ça et le morceau qui est trop court mais quand même un peu répétitif.
Alors pourquoi la classer si haut ? Et bien car justement l’intro est absolument incroyable; le premier pont avant le premier refrain est très bien foutu et le refrain en lui-même me plaît aussi car il y a une vraie énergie, un esprit “on donne tout” qui me plaît beaucoup dans l’interprétation de cette musique (souvent lié au fait que ça soit une musique faite par des japonais j’ai l’impression) et malgré le fait que ça doit un des morceaux de metal que j’ai le moins apprécié du rankdown, ça reste un morceau que j’apprécie beaucoup et c’est pour ça que je le classe aussi haut dans cet endgame. Il ne se démarque pas trop trop de la plupart des génériques hard d’animés, mais il me plaît suffisamment pour ce critère n’entre pas trop en jeu dans mon avis final.
Oniromancie (9/16)
Je connaissais déjà et j'apprécie toujours autant. C'est purement japonais et c'est ce qui fait que je peux apprécier leur rock pourtant si particulier. Les paroles n'ont rien de transcendant, mais le morceau a une particularité indescriptible que j'affectionne ! Et puis c'est du japonais <3
Miraw (9/16)
Pour cette neuvième place, ça sera donc batta – chase. Derrière ce nom aussi intrigant qu’exaltant, c’est un titre tout en puissance et en rapidité qui se joue. Ca me rappelle beaucoup les premières musiques que j’écoutais il y a quelques années et qui m’ont mis dans le bain du metal. Une seule caractéristique qui n’est, de base, pas vraiment en faveur du titre, c’est sa longueur : en à peine un peu plus de deux minutes, difficile de s’attendre à quoi que ce soit. Mais, pour une raison que j’ignore un peu à vrai dire, le fait que le titre soit bref est, pour une fois, à l’avantage de la composition. En effet, il y a un effet intro d’anime qui me titille bien (non, je vous assure que la pochette d’album n’y est pour rien). J’ai d’ailleurs appris que c’était l’opening de JoJo’s Bizarre Adventure, ce qui me conforte dans mon ressenti. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que l’on retrouve cet esprit pressant et incisif durant tout le long puisqu’il fait partie des gênes du manga, que j’avais d’ailleurs commencé il fut un temps et que j’ai abandonné. Je ne cache pas que l’atmosphère rock, omniprésente ici, est une raison qui fait que j’apprécie cet opening. Toute l’énergie dégagée est une autre raison qui tend à me faire adorer encore plus cette chanson, et on le ressent dans le jeu de batterie, mais aussi dans la prestation vocale, notamment au niveau du refrain, qui m’a agréablement surpris, notamment par le timbre de voix légèrement différent des couplets. Le petit solo de guitare vient agrémenter toutes ces bonnes choses (on dirait tellement que je parle d’une recette de cuisine en disant ça) et la dynamique de cette dernière nous procurerait presque de la bonne humeur. De toute manière, même si je ne comprends absolument pas ce qui est chanté, je n’ai pas l’impression que l’opening ait comme but d’être triste ou déprimant. Si c’est le cas, je dois dire en tout cas que c’est bien camouflé.
Zellec (10/16)
Un titre qui est un peu passé sous le radar je trouve et en même temps comment ne pas l'aimer un minimum. C'est propre, énergique, je n'ai jamais vu JoJo mais pourtant j'ai envie de vibrer avec ça veut tout dire. Je n'ai pas grand chose à ajouter, c'est une musique vraiment feel good qui sera toujours plaisante à l'écoute quel que soit le contexte. Mention spéciale pour l'ambiance du clip et notamment la lumière je saurais pas trop expliquer pourquoi mais je la trouve vraiment bien foutue.
silvR (13/16)
J'adore l'énergie, le début le fait toujours un effet dingue ça m'emporte direct. Mais plus ça va moins j'aime. Déjà la langue me met une barrière car je ne comprends pas les paroles. Mais surtout mon problème est que je n'aime pas du tout le refrain. Mais alors pas du tout, je n'accroche vraiment pas, je trouve ça criard et musicalement il y a quelque chose qui me dérange dans ce refrain. D'ailleurs, musicalement je trouve cette chanson assez peu intéressante, tout ne fait que se répéter et c'est assez vite terminé. C'est une courte explosion, mais qui me laisse un goût un peu amer.
Spectateurs (13/16) | Moyenne : 11
- Ornitho-Max (5/16) : La chanson est très bien. Un côté rock avec une bonne voix. Ça fait intro d’anime. La chanson est assez simple et courte, mais il n’y a pas trop d’éléments négatifs
- Machu Pichu (10/16) : Mon commentaire initial : Un rythme et une sonorité qui font très "musique d'anime" (ce qui est le cas il me semble) et qui n'arrivent pas tant que ça à se démarquer dans ce style là… Un petit solo de guitare pourtant très sympathique mais il me manque une dose d'extravagance !
Mon commentaire endgame : Energique dès le départ, donne la pêche. Musique d'anime assez "classique" s'écoute bien mais ne se démarque pas tellement de toutes les musiques d'anime habituelles.
- Fenrill (13/16) : Où sont les majuscules ?
- Bob (16/16) : [Insérer Clauses 23 et 33 : Euh Non] Pas du tout mon genre. Mais je déclare que même chanté dans une autre langue je n'aurais pas aimé, tant c'est transposable... Et transposé. #JusticeForFallingBack #RooseveltRobbedGod #AshamedMuse
Cumulo’ (14/16)
Encore un morceau que je connaissais avant le rankdown, puisqu’il s’agit du morceau utilisé pour l’opening 6 de Jojo’s Bizarre Adventure. Un morceau que j’apprécie beaucoup dans son contexte car il dénote grandement des autres openings de Jojo, faisant beaucoup plus sérieux, lourd et moins « spécial » comme l’est à peu près tout le reste de l’anime. Du coup, c’est le « normal » qui dénote dans cet anime et qui fait que cet opening en particulier est vraiment le plus différent des autres je trouve. Mais quand on sort ce morceau de son contexte, c’est peut-être con à dire mais je trouve qu’il commence à perdre un petit peu de son intérêt, dans le sens où ce qui le rendait unique ne l’est plus maintenant qu’il est mélangé à toute la musique existant dans le monde. On a la du rock japonais super efficace mais peut-être un peu trop classique et pas assez original. Après, je n’ai pas touché au morceau de tout le rankdown, preuve que ça ne m’a jamais vraiment dérangé et que je trouve toujours le morceau super appréciable, très rock très punchy et méga rythmé, dur de s’ennuyer dans ce morceau pour lequel sa courte durée ne me dérange pas ! C’est choquant je sais, mais pour un morceau avec un rythme si intense qui ne cesse du début à la fin, je trouve que sa durée assez courte permet d’éviter la lassitude et permet de nous laisser une bonne impression finale qui ne serait peut-être pas arrivée après un morceau de 4 minutes.
Tip’ (16/16)
Heureusement que le morceau est court car honnêtement il me tape sur le système. Je ne pensais pas que ce serait ma lanterne rouge au début de l’endgame (je l’ai changé de place avec l’avant-dernier), mais la réécoute a été fatale. Les refrains sont vraiment trop agaçants, les « CHASEUH » je n’en peux vraiment plus haha. J’aime bien les trucs dynamiques en temps normal mais là y a vraiment rien qui se démarque pour moi musicalement, et le chant me saoule trop pour que je puisse l’apprécier. Dommage, je regrette que ce soit l’unique choix de Kuro qui atteigne l’endgame, d’autres de ses propositions m’avaient beaucoup plus emballé, comme le titre d'Iron Maiden par exemple. Désolé !
- Tip'Ultime Survivant VIII
- Messages : 1806
Date d'inscription : 14/08/2015
Age : 29
Localisation : Nice
Mes Badges :
Re: Rankdown de vos musiques préférées - 2e édition
Lun 7 Sep - 18:57:12
- Commentaires:
Kurotsuki (3/16)
Une place solide et bien méritée pour ce morceau. Il est un peu court, il est vrai, mais je serais mal avisé d'y voir un défaut, ayant moi-même proposé un morceau de moins de deux minutes au dernier Rankdown. Je n'attends pas d'un morceau qu'il soit long, mais plutôt qu'il soit complet. Et complet, Dreaming Of You l'est. Une bonne intro qui met tout de suite dans le rythme, des couplets, un solo, une courte reprise avec les chœurs, et la conclusion. Qu'ajouter d'autre ? Les morceaux de vingt minutes, c'est superbe quand la qualité est au rendez-vous tout du long. Mais savoir s'arrêter quand il n'y a plus rien à dire, c'est aussi important que de savoir continuer. En attendant, l'emballage a beau être court, The Coral nous livre un des morceaux les plus catchy de ce Rankdown, qui nous entraîne dès les premières notes. Merci beaucoup pour la découverte.
silvR (4/16)
Qu’est-ce que je suis content que ce titre atteigne l’endgame ! Je ne misais pas sur celui-ci dans mes titres (je pensais surtout à Rodrigo y Gabriela, The Rapture et Meute, lol) parce que comme Foals/The Runner, il est très simple, très léger. Et c’est ce que j’adore : il me met de super humeur, à la fois parce que c’est ce qui se dégage de la chanson et du clip, et aussi parce qu’il me renvoie dans mon appart d’étudiant à Toulouse. C’est une vraie madeleine de Proust pour moi : je me revoie l’écouter avec un super pote qui me l’avait fait découvrir, j’ai passé de super moments avec ce pote (on fumait des joints, on mangeait des pâtes, on regardait South Park et on écoutait et faisait de la musique xD) que j’ai depuis perdu de vue… Ce titre incarne pour moi tout ce qui est cool dans les années de la vie étudiante, cette espèce de légèreté et d’insouciance malgré tout. Je trouve aussi que le morceau est vraiment bon : la voix du chanteur est très belle, l’instrumentation est vraiment top (et il y a des cuivres ce qui n’est jamais pour me déplaire !), et il me met toujours dans un état positif où j’ai la pêche et un petit sourire.
Zellec (5/16)
J'aime trop cette musique ! Le gros feel good qui me donne envie de l'écouter pour se donner le sourire jusqu'à découvrir le contraste avec les paroles qui parlent de la perte d'un être cher. Au final Dreaming of you me procure un mix de sentiments contradictoires un peu à la manière de Hembree/Quiet Corral que j'avais proposé dans ce rankdown. J'ai donc énormément d'affection pour elle et je l'avais pour ainsi dire inclus dans ma pré-sélection quand j'ai fait mes choix au début du rankdown. Au final elle aurait sans aucun problème pu être mon top1 mais je préfère laisser cette place à une vraie découverte car je ne la connaissais que trop bien avant !
Spectateurs (5/16)** | Moyenne : 7,25
- Fenrill (2/16) : Ça donne la pêche. Mais je préfère les brugnons.
- Ornitho-Max (3/16) : Assez fun, j’aime le grunt dans la voix du mec. J’aime quand il pousse dans le refrain. Assez cool!
- Machu Pichu (11/16) : Mon commentaire initial : Petite chansonnette sympathique qui s'écoute bien en fond sonore
Mon commentaire endgame : Musique pop/rock sympathique, plutôt "classique" et relativement courte. Rien d'extravagant cela dit.
- Bob (13/16) : Court (mais efficace), et heureusement car le schéma musical binaire finement enjolivé se révèle assez redondant.
Ça se laisse écouter mais je n'y reviendrai pas spontanément.
Tip’ (10/16)
C’est entraînant, c’est feel good, que dire de plus ? La petite touche apportée par les cuivres lors des transitions sont trop cool ça donne un petit charme en plus, le chant et les cœurs me plaisent bien… C’est pas hyper outstanding comme chanson mais ça fait très bien le taf et j’aime beaucoup ! Dommage que ce soit si court par contre (comme mon commentaire).
Di’mort (12/16)
Une des musiques que j’ai le moins écouté de ce rankdown. Mais ce n’est pas un point négatif : je ne l’adorais pas assez pour la réécouter des milliers de fois ; mais je ne me suis jamais imaginé la nominer avant la fin-fin ou j’ai envisagé le faire… Au final je ne regrette pas de ne pas l’avoir fait. Car cette musique paraît basique en tout point de vue ; une ligne de basse très plaisante qui se répète, un enchaînement couplet-refrain classique, une ligne de guitare pas incroyable… Mais pourtant.
Déjà commençons par ce qu’a été ma première impression lors du tout début de la musique : la ligne de basse est simple vraiment plaisante, l’intro est rapide mais a une progression suffisamment lente pour qu’on puisse l’apprécier mais suffisamment rapide pour qu’on ne s’impatiente pas pour la suite. Autrement dit, l’intro est ce que doit être une intro : on ne se pose pas de question car on apprécie, le rythme de la musique est bien géré (rythme au sens bonne durée de tel ou tel passage) et en plus on a quelques originalités comme un synthé rigolo qui va très bien avec le reste et des choeurs qui s’accordent parfaitement à la musique. Ensuite on a le chanteur qui nous montre qu’il sait chanter et n’est pas juste un simple étudiant du groupe de rock du lycée Victor Hugo à La Roche Sur Yon; et l’ajout des cuivres en basse après quelques secondes de chant fut une réelle bonne surprise pour moi. Et là, tout ce que je vous dis je n’y avais pas prêté attention lors de la première écoute. Pourquoi ? Car la musique était suffisamment bien foutue pour que tout les détails qui la rendent géniale soient suffisamment discrets pour qu’on y prête pas spécialement attention. Enfin point de vue personnel encore une fois.
On rajoute à ça un clip très funky qui me plaît beaucoup et on a une bonne musique de endgame qui gagne quelques places par rapport à ce que je pensais mettre.
Mes principaux reproches pour cette musique, et ce qui fait qu’elle va perdre quelques places, c’est le fait qu’elle soit vraiment très courte et que, même si j’apprécie la musique, on a compris le truc après 1 minute et la minute et les vingt secondes qui suivent n’apportent finalement pas grand-chose en plus. Mais à titre personnel, ça me convient de réécouter la même chose après, et de réécouter cette musique encore et encore.
Phénicia (14/16)
Ce morceau a un énorme défaut : il est court. Du coup, ça fait qu’il n’a qu’assez peu de temps, donc, il ne se renouvelle pas beaucoup tout le long, donc, ça fait que je n’en avais rien à dire pendant pas mal de temps et que je suis restée bloquée sur mon commentaire j’avoue. Du coup, je l’ai écoutée, ré-écoutée encore et encore… Et ça l’a fait descendre dans mon top. Le morceau en est devenu presque “lourd” à écouter à la longue, il a presque perdu ce côté “petit morceau sympa” à mes yeux… et ça m’a fait réaliser que, du coup, je ne le réécouterai sans doute plus après le rd, ce qui justifie sa place finale.
Miraw (15/16)
Petite désappointement de voir ce titre être arrivé à l’endgame, mais cela ne regarde bien évidement que moi : si le morceau est arrivé jusque-là, c’est que les rankers estimaient qu’il le méritait. Ou alors, c’est simplement parce qu’ils avaient d’autres chansons à nominer en priorité. Dans tous les cas, s’il y avait eu, ne serait-ce qu’un seul tour de plus, nul doute que ça aurait été ma nomination. En effet, 44e de mon classement général, Dreaming Of You est un titre qui est encore dans mon tier moyen, avec Fireflies de Gorillaz, qui fut ma dernière nomination de ce rankdown et avec d’autres titres que vous verrez au fur et à mesure de ce classement final. Je trouve que ce titre est un peu dans le même syndrome que Take Me Out de Franz Ferdinand : c’est un titre plutôt agréable dans sa globalité, assez chill même si ça demeure du rock, pour lequel on passe un bon moment mais qui finit par nous lasser parce qu’elle a été jouée assez souvent ou parce que l’on se rend compte qu’elle ne correspond plus à ce que l’on apprécie maintenant. Bien évidemment, l’abus de répétition sur les radios, à la télévision ou pendant des films est nettement plus important sur Franz Ferdinand que sur The Coral mais elle est tout de même présente, ce qui explique sa 15e place pour cet endgame et cette place plutôt basse de mon classement général.
Une première chose qui me dérange grandement sur ce titre, et qui devient de plus en plus récurrent lorsque des chansons sont jouées à la radio, c’est que Dreaming Of You est vraiment taillé pour la radio : un titre relativement court, un rythme dont on se souviendra, sans prise de tête et qui est reconnaissable dès les premières notes, ainsi qu’une mélodie plutôt joyeuse et détendue, en témoigne d’ailleurs du clip. Pourtant, une nuance nait dès que l’on s’intéresse à l’aspect lyrique, qui est en exact contradiction avec l’harmonie : mélancolique, pour ne pas dire dépressive. Cette différence est assez étrange pour ma part, car je n’en suis tout simplement pas habitué et elle sonne comme dérangeante et contrariante. Le schéma en lui-même ne propose aucune once d’originalité : on reste sur un couplet/refrain/couplet/refrain assez classique qui manque de piquant et d’ébahissement. Même si vers la fin du titre, nous avons une partie instrumentale qui tente de casser un peu ce code, notamment en y intégrant des instruments assez peu conventionnels comme le xylophone, le rythme est préservé à l’exact identique du début à la fin, ce qui accentue cet absence de fantaisie. Disons que ça reste très sympa si l’on recherche simplement une nostalgie perdue, un peu comme d’autres groupes qui ont pu marquer leur époque, sans non plus proposer des bijoux mais, au-delà de ces caractéristiques, le morceau perd tout son intérêt.
Néanmoins, il n’y a pas non plus que des erreurs pour ce titre. Pour en revenir à la prestation vocale, je la trouve très bien réalisée et il n’y a aucun excès, ni d’envolée qui pourrait rebuter. J’admire spécifiquement le refrain, ainsi que ces quelques lignes : « Up in my lonely room, when I’m dreaming of you, Oh, what can I do ? », où l’on ressent par cette poignante et cassante voix, tout l’anéantissement de son auteur. Même s’il n’y a aucune technicité, ni même d’envie de se démarquer, on y ressent de la franchise et de la beauté, ce qui n’est pas du plus évident à réaliser. Le background vocal, les chœurs, où l’on entend l’écho du chanteur meurtri, apporte une certaine compassion, ce qui donne de la lumière au milieu de cette désolation. Pour finir, Dreaming Of You est devenu un classique du rock des années 2000 et peu de groupes peuvent se vanter d’avoir eu autant de réussite que The Coral et même si la chanson est devenue moins impactante de mon ressenti, elle a une place importante dans le paysage musical que l’on ne peut mettre en doute.
Oniromancie (16/16)
Bref mais efficace. Ce n'est parce que c'est en bas que je n'aime pas ! Le morceau est dynamique, la voix du chanteur super grave (comme je l'aime), et le résultat super cool ! Forcément un peu trop court, on a à peine le temps d'aimer. D'ailleurs, le clip est amusant et m'a fait sourire tout du long. Merci.
Cumulo’ (16/16)
Le seul morceau que j’ai nominé et qui a atteint l’endgame, nomination de mon dernier tour en plus, donc la totalité de cet endgame me convient tout à fait. C’est également le cas pour ce morceau malgré ma nomination, car ça reste un morceau que j’apprécie bien que mes raisons de l’avoir nominé tiennent toujours. Mais pour le temps que dure le morceau, on s’éclate et c’est super sympa à écouter ! Vu qu’il faut faire des choix il finit dernier de mon classement endgame mais c’est clairement pas un morceau que je mettrais en bas de mon classement total de ce rankdown. Je vous remet ce que j’ai écrit pour sa nomination pour compléter cette justification, mais gardez à l’esprit que j’apprécie le morceau, tout comme j’apprécie à peu près tout lol- Spoiler:
- C'est "marrant", parce que la raison de ma nomination se rapproche grandement de la raison de mon élimination de ce tour : le morceau est TROP COURT et j'aime pas çaaaa surtout quand je m'éclate autant en l'écoutant. Le morceau donne envie de danser, le clip est super fun, la mélodie est entraînante, la voix est belle, les instruments sont au top et très rythmés... mais le bonheur cesse bien trop vite et je suis sûr que le morceau aurait pu se renouveler pour une ou deux minutes de plus ! J'aime le morceau, mais par rapport à ce qui reste je ne peux pas faire autre chose que le nominer car le reste me procure bien plus de "temps de plaisir" si on peut le dire comme ça. Mais le morceau est très bien hein ! C'est juste mes préférences personnelles pas vraiment justifiées qui font que je préfère le nominer maintenant.
- Tip'Ultime Survivant VIII
- Messages : 1806
Date d'inscription : 14/08/2015
Age : 29
Localisation : Nice
Mes Badges :
Re: Rankdown de vos musiques préférées - 2e édition
Lun 7 Sep - 21:36:30
- Commentaires:
Oniromancie (2/16)
Je sais qu'elle va faire l'avant-dernière place ou quelque chose du genre. Ce concerto qui me berce a volé tel un bombardier furtif jusqu'à l'endgame. Tant mieux !- Commentaire originel:
- Expérience : J’ai trouvé Saint-Preux par hasard au Japon et je dois dire que je suis tout de suite tombé sous le charme. Danielle Licari est délicieuse et Saint-Preux se fait virtuose dans la composition. Il s'agit de la pièce centrale de ma playlist « Classique ». Elle m’aide à étudier, à cuisiner, à discuter quand je partage un bon verre de vin avec une amourette sur le sofa. C’est très reposant et transcendant.
Musicalité : Il serait de mauvaise fois de ne pas donner le mérite à Saint-Preux pour ce chef-d’œuvre. C’est une composition sublime. Tous les instruments sont en parfaite harmonie, et la voix mène le tout à la consécration vers 1:53. Danielle maîtrise les aigus de sa belle voix religieuse. Le piano en accompagnement derrière est magnifique. Habituellement, les notes aiguës du piano ne sont que trop rarement utilisées : et pour le coup on est servi avec cette composition. La fin est aussi somptueuse. Bref je devrais arrêter de commenter cette composition pour ne pas offenser trop les vrais connaisseurs de classique. Mon rêve est de la voir jouer en live... car toute la beauté de cette œuvre n’est malheureusement que trop entachée par la qualité de l’enregistrement.
silvR (5/16)
Difficile à classer car ce n’est pas vraiment ce que j’écoute tous les jours… mais c’est une vraie découverte et j’adore. Grâce à la voix de la chanteuse lyrique et aux violons, ce morceau est reposant, harmonieux, positif, il détend vraiment, c’est un grand plaisir. La marche harmonique de la chanteuse vers 2 minutes est de toute beauté, il y a un climax très agréable à l’oreille, c’est un peu hors du temps et de l’espace, comme un cocon dans lequel se réfugier. C’est vraiment très agréable.
Di’mort (8/16)
Alors que dire… déjà merci pour la découverte à la personne qui a mis cette musique (silvR ?) qui est vraiment intéressante. De base j’aime pas mal écouter du classique de temps en temps, même si, comme beaucoup de personnes, ce n’est pas du tout le style musical que j’écoute le plus. Et c’est vrai que, avec une voix, c’est assez surprenant. Et ce côté m’a bien plu. Malheureusement je ne vais pas mentir : je n’ai pas réécouté cette musique depuis car finalement c’est une bonne découverte, mais pas forcément une musique qu’on écoute, et réécoute encore et encore et encore… Et c’est en fait une très bonne musique mais que je trouve moins appréciable que la plupart des autres classées plus haut dans un contexte de “je vais me l’écouter tiens pour le kiff”. Après, qu’est-ce qui fait que je la mets si haut ?
Et bien tout d’abord, il faut reconnaître que Danielle Licari livre une performance époustouflante et que la musique nous porte vers une émotion particulière, un peu comme une forme de joie au milieu d’un troupeau de tristesse; comme si la musique représentait l’espoir je trouve. Finalement, comme l’a si bien dit super baroudeur : “c est la musique des anges c est certainement dans une musique semblable que nous partirons nous reconnecter a la source”.
Très sérieusement, c’est une musique bien écrite, qui me porte émotionnellement et qui sort de ce que je peux écouter habituellement : c’est un grand oui. Mais c’est une musique qui manque à mon goût peut-être un peu de réécoutabilité.
Phénicia (8/16)
J’ai vraiiiiment eu du mal à classer ce morceau j’avoue é_è Globalement, j’aime bien le classique, mais je le mets toujours comme un genre “à part” car je suis incapable d’en écouter beaucoup et, j’avoue, il m’arrive rarement de lever le matin en me disant “Hey ! Je vais écouter du classique aujourd’hui !”. Je trouve le morceau ici globalement très calme, presque apaisant. Mention spéciale au piano, assez discret dans l’ensemble mais qui apporte un brin de légèreté qui rend super bien !
Spectateurs (9/16)* | Moyenne : 7,75
- Bob (2/16) : Magnifique découverte. Instrumentation sublime et voix d'une justesse impeccable, il n'y a plus qu'à remplacer les vocalises par des vers ad-hoc (mood, pieds et rimes) et le succès est garanti ! Ah, Eric Zemmour et ses deux doubles comptes ont malheureusement croisé le chemin de ce morceau...
- Fenrill (4/16) : Moi aussi je chante pareil.
- Ornitho-Max (11/16) : Qui met de l’opéra? Xd c’est cute. Très dur à ranker avec la différence avec les autres. De la qualité que je n’écouterais jamais en dehors de ce genre de RD
- Machu Pichu (14/16) : Univers classique très relaxant mais pas dans les musiques que j'écouterai en boucle. Joli mais sans rien qui la mette "au-dessus", c'est juste joli. très pratique pour faire une petite sieste en tout cas. Mais je serais personnellement + fan de la musique sans la voix et avec uniquement l'orchestre je pense. Ou bien un violon qui ferait l'équivalent de la voix !!! Vu qu'il n'y a pas de parole mais juste des vocalises ça ne me paraîtrait pas dénué de sens.
Miraw (10/16)
Sans aucun doute le morceau qui m’a, et désolé pour l’expression, le plus mis sur le cul. Jamais je n’aurais imaginé un seul instant entendre de l’opéra/classique pour un rankdown musical. Et surtout, je ne m’attendais pas à autant admirer la prestation vocale de cette demoiselle. Mon analyse risque d’être rapide pour ce morceau, parce qu’en réalité, je n’ai presque rien à dire dessus : le chant est juste angélique, telle un personne au-delà des cieux et qui navigue sur les notes avec une facilité déconcertante. C’est simple, j’ai rarement vu une prestation aussi aboutie et aussi divine pendant près de quatre minutes. C’est une véritable ode à la magie et à la l’irréalité, une illusion musicale si douce et si pure, que l’on voudrait qu’elle dure beaucoup plus longtemps. Et pour le coup, si je dois trouver la petite bête sur ce morceau, c’est bien qu’il soit trop court à mon goût, sachant que sa fin est sans nul doute la partie la plus palpitante, surtout parce que c’est à ce moment-là où les notes les plus aigües arrivent. Les quelques notes aux violons/violoncelles apportent quelques touches supplémentaires d’une beauté si innocente mais qui frappe un grand coup dans notre cœur. C’est d’ailleurs génial que l’instrumental soit si discret et surtout, si simpliste car cela nous permet d’avoir un morceau proche de l’a capella et permet de se rendre compte un peu plus du travail vocal impressionnant qui s’y cache. S’il y a bien une musique qui me ferait plaisir que l’on joue lors de mon enterrement, c’est bien celle-ci. Oui, je sais, ce n’est vraiment pas joyeux mais cette musique est un appel au paradis, à l’émerveillement et au septième ciel. Le clip est aussi là pour nous le faire savoir : tout aussi grandiose que la musique, c’est un véritable spectacle visuel pour lequel nous nous sentons finalement tout petit. Maintenant, après tout ce que j’ai dit, la 10e place peut paraître incompréhensible mais c’est simplement parce que le reste est encore meilleur à mon goût. Néanmoins, c’est un bon potentiel au top 5 de cet endgame donc je ne m’inquiète pas trop pour le morceau.
Kurotsuki (11/16)
En plus d'être très réussi, le chant est exécuté de manière si fluide qu'on pourrait presque croire que c'est facile, ce qui en fait une excellente performance je trouve. Les instruments en dialogue avec la chanteuse remplissent très bien leur part du travail, tant pour les violons qui reprennent la mélodie que pour le reste de l'accompagnement. J'aime beaucoup la mélodie qui apparaît au milieu du titre. Je verrais très facilement cette musique servir pour la bande originale d'un film, je n'ai aucun mal à m'imaginer des scènes se déroulant sur cette mélodie ! Bref, c'est chouette, ça sort de ce que j'écoute d'habitude, ça évoque pas mal de choses, merci pour la découverte.
Cumulo’ (13/16)
Peut-être le morceau qui sera le plus passé under the radar de cet endgame. Je trouve ça dommage car même si on est dans quelque chose de très particulier, je ne peux décidément pas m’empêcher de réellement apprécier ce que j’entends. Ce n’est clairement pas le genre de choses que j’écouterais tous les jours ou en public, mais j’avoue que quand je suis seul je trouve ce morceau particulièrement efficace pour s’échapper le temps de quelques minutes, rêver, s’imaginer dans un conte de fées. La voix de la chanteuse est juste sublime et me procure même quelques frissons, sous gage d’avoir un casque de qualité pour éviter la saturation quand elle part dans les aigus… On ressent vraiment une montée en intensité incroyable tout au long du morceau et ça réussit à me transporter, malgré cette 13eme place qui m’attriste réellement tant j’admire le travail des artistes ici. A la fois doux et si puissant, je trouve ce morceau magique, même si je n’irais pas forcément chercher d’autres travaux de l’artiste : je trouve que ce morceau se suffit à lui-même et me satisfait totalement dans ce style, je suis rassasié.
Tip’ (15/16)
J’étais parti pour la mettre dernière, et finalement je l’ai monté d’une petite place après réécoute des titres de l’endgame. Je suis vraiment très surpris que Saint-Preux ait atteint l’endgame, c’est un morceau que j’aurais facilement nominé dans la première moitié du rankdown personnellement. C’est très joli et je reconnais la prestation vocale, j’aime le passage où le piano s’ajoute, mais c’est juste tellement loin de ce que j’aime écouter tous les jours… C’est-à-dire que ce morceau m’ennuie. Les morceaux classiques de la sorte, je me rends compte que je peux vraiment apprécier en contexte, mais en stand-alone comme ça, ça m’en touche une sans bouger l’autre malheureusement. Malgré mon étonnement, je suis content de voir un tel morceau aller si loin, c’était un pari osé, et c’est preuve de la diversité des goûts des rankers ! Mais des morceaux d’Oni, j’aurais tellement préféré que Machine Learning remplace celui-ci…
Zellec (16/16)
Que dire ? C'est original ! Et voilà c'est chouette j'aime bien. Maintenant je dois vraiment manquer de sensibilité car je n'arrive pas à aller plus loin que ça et même si ça restera toujours une bonne découverte sympa à écouter, je ne pense pas que j'irai jusqu'à en prendre l'initiative après.
- Tip'Ultime Survivant VIII
- Messages : 1806
Date d'inscription : 14/08/2015
Age : 29
Localisation : Nice
Mes Badges :
Re: Rankdown de vos musiques préférées - 2e édition
Lun 7 Sep - 21:55:55
- Commentaires:
Zellec (1/16)
Alors là quelle surprise ! Si on m'avait dit avant ce rankdown qu'à l'issue de celui-ci je finirai par ajouter à ma playlist des musiques latines/ambiance moyennâgeuse, je l'aurai pas cru. Et pourtant c'est bien ce qui s'est passé ici : j'aime trop le rythme, les sonorités, même la voix de Luc Arbogast est magnifique. On ne s'ennuie pas un instant et il y a un vrai truc là-dedans.
Phénicia (4/16)
Bon sang, que ce morceau est BEAU ! De base, même si j’en écoute assez peu, j’aime beaucoup la musique celtique, c’est un genre qui, bien qu’avec des allures de passé, semble presque “hors du temps”. Limite, j’ai l’impression que c’est un anachronisme inversé et ce morceau ne fait pas exception ! Mention spéciale au monsieur qui arrive à moduler sa voix d’une façon incroyable ! Et à l’instrumental qui est tout mignon dans les passages où il est seul et bien dosé dans les passages chantés, mettant plus en avant le chant qu’il ne l’étouffe.
Miraw (6/16)
Mon seul survivant pour cet endgame, et qui risque de ne pas être très haut . Bon, on va essayer de ne pas être trop pessimiste, mais ça reste compliqué puisque la musique aurait pu passer à la trappe juste avant le classement final. En plus, ce n’est pas du tout avec ce morceau que j’espérais atteindre le carré final. D’ailleurs, parmi les neufs morceaux que j’ai choisi, celui-ci n’arrive qu’en sixième position. C’est d’ailleurs à cette même place que j’ai décidé de classer mon seul et unique titre, puisque dans mon classement général, elle arrive juste derrière mon 5e de cet endgame. Est-ce une simple coïncidence ou était-ce décidé d’avance ? Petite pensée pour Ningen Isu et Voivoid, qui étaient mes prétendants pour l’endgame, l’un échouant de peu à sa quête et l’autre un peu injustement éliminé tôt de mon point de vue. Ressenti sûrement biaisé, vu qu’il s’agit là de mes chouchous. Pour ma justification quant à ce choix de titre, je ne me suis pas cassé trop la tête et j’ai simplement repris celui que j’avais envoyé à Tip’ :
Pourquoi avoir choisi cette musique ? : La raison est toute simple. J’ai découvert cet artiste avec une amie lors d’un festival de musique médiévale non loin d’Amiens. J’ai tout de suite été subjugué par sa voix hors du commun, très étonnante lorsque l’on voit son physique, par sa tenue médiévale, par les langues utilisées dans ses récits et par sa maitrise des instruments comme la mandoline. Ses compositions, qui font référence à des périodes de l’histoire, sont soit des œuvres assez tragiques et tristes, soit des recueils qui donnent envie de danser, comme c’est le cas avec Vox Clamantis. Sa communication avec le public est impressionnante et il n’hésite pas à jouer dans de petites salles ou carrément sur des places publiques comme ce fut le cas en 2013 puisqu’il a chanté sur le parvis de la cathédrale de Strasbourg (qu’est-ce que j’aurais voulu être là pour l’écouter). Luc Arbogast n’a jamais cherché à devenir connu, seulement à partager sa passion et son univers. Et c’est ce qui le rend si simple et en même temps si pur.
Pourquoi j’aime cette musique ? : Comme évoqué précédemment, Luc Arbogast a une voix presque angélique, aux multiples facettes et c’est une des principales raison pour laquelle j’aime ce titre. Au-delà de ce chant céleste, le choix du latin est plutôt déconcertant au départ puisque ce n’est pas une langue pour laquelle nous sommes habitués. C’est d’ailleurs plutôt normal car ne nous l’entendons que dans des chants grégoriens ou dans des chants … médiévaux. Et pourtant, cette langue morte mériterait qu’on l’entende un peu plus car au-delà du caractère poétique, une certaine liberté se dégage, une envie de faire ce qui nous plait, tout en le faisant bien. Vox Clamantis est une chanson dynamique, qui n’hésitera pas à nous entraîner dans son mystère et dans sa beauté ensorcelante. Luc Arbogast arrive tout simplement à nous faire voyager et à nous raconter une histoire sous les décors d’une Bretagne verdoyante et fascinante.
Cumulo’ (8/16)
Une chanson incroyable. Je regrette de la mettre qu’en 8eme place (ça montre la qualité de cet endgame), car pour le coup c’est typiquement le genre de musique sur lequel on tombe rarement ou qui est peu écouté par la majorité des gens, mais qui me captive totalement dès que j’entends quelque chose comme ça. Le chant est magnifique, les instruments sont fascinants, le tout me transporte et me fait rêver, j’ai toujours été friand de musique traditionnelle ou qui est représentative de cultures anciennes ou méconnues, et je ne pouvais donc qu’adorer ce titre. Evidemment, Luc Arbogast est un artiste contemporain mais ses productions de musiques médiévales sont vraiment d’excellente qualité je trouve et ça me transporte, et j’adore. Je ne sais pas trop quoi dire d’autre parce que tout est parfait ici dans ce qui est fait !
Kurotsuki (9/16)
J'ai trouvé l'écoute de ce titre très intéressante, surtout en pouvant la comparer à Wardruna et à Clamavi De Profundis. Les trois recherchent un style médiéval/tribal en faisant la part belle à une performance vocale, et pourtant les trois parviennent à rester dans des univers bien distincts. Ainsi, Vox Clamantis a eu pour moi un côté à la fois familier et rafraîchissant. L'élément le plus différent de ce que j'ai l'habitude de retrouver dans Clamavi De Profundis est sans doute l'instrumentation, beaucoup plus développée et présente, et qui pourtant n'empêche pas la voix de s'exprimer. Saluons d'ailleurs la performance vocale. Les chants grave et aigu sont déjà d'une grande qualité si on les considère indépendamment. Lorsque l'on finit par comprendre qu'il s'agit du même chanteur dans les deux cas, difficile de ne pas être impressionné.
Oniromancie (11/16)
Très folklorique ! J'ai toujours apprécié depuis le début, cela me plonge dans un monde fantastico-médieval ! Il fallait oser mais c'est réussi !
Spectateurs (12/16) | Moyenne : 10
- Bob (5/16) : Ce titre ne pouvait pas manquer son auditoire. Mélodie, structure, durées et chant sont parfaitement maitrisés et agréables. Que rajouter ?
- Fenrill (6/16) : Il aurait jamais dû choisir Jenyfer.
- Ornitho-Max (14/16) : Très lyrique, un feel très moyen-âge. C’est pas trop mon genre de musique soyons honnête, mais ce n’est pas mauvais
- Machu Pichu (15/16) : Mon commentaire initial : Une atmosphère originale pour sûr, qui attise la curiosité. L'instrumentale me plonge dans un monde complètement inconnu et plutôt chouette mais que je n'écouterai clairement pas tous les jours, tandis que les voix bien que belles sont à mon goût un peu trop monotones... Je reste un peu sur ma faim
Mon commentaire endgame : pas une mauvaise musique mais pas vraiment ma came
Tip’ (13/16)
Ça me fait mal de placer Vox Clamatis en 13ème place car j’aime vraiment le morceau ! C’est assez dur mais c’est aussi preuve de la qualité de l’endgame (à mon goût), j’aime beaucoup quatorze des seize chansons donc évidemment… Déjà, Luc Arbogast (que je connaissais vaguement avant) a vraiment une voix hors du commun, quelle prouesse ! Trop bonne vibe celtique/médiévale ou que sais-je, j’embarque totalement dans l’univers. Ce qui justifie sa 13ème place dans mon classement, c’est simplement sa « réécoutabilité » pour moi : c’est vraiment le genre de morceau que je vais apprécier de temps en temps ou dans un certain contexte. De là à l’écouter régulièrement ou l’ajouter sur ma clef usb pour l’écouter sur la route ? Pas trop malheureusement. Mais c’est très belle découverte ce morceau, il vox le coup !
Di’mort (15/16)
Que dire… Bon pour être original, ça c’est un pick original. Je l’imagine bien en générique d’une série ou en pub pour du beurre demi-sel.
Sinon en dehors de ça, le style instrumental médiéval/breton est un style qui personnellement ne me déplaît pas. Mais bon.. Je vais essayer de faire une critique construite et organisée pour cette fois.
Les points forts : La voix du chanteur et ce qu’il en fait est incroyable. Juste pour ça, cette musique méritait à minima le top20 à mes yeux. On voit que Luc Arbogast est un professionnel et il a énormément de mérite pour son utilisation de ce noble instrument que sont les cordes vocales. L’instru est plutôt plaisante ; c’est pas la grande éclate mais c’est pas non plus le but. Le but c’est de me donner envie de danser la gigue sur des tables en bois et là c’est globalement réussi.
Maintenant les points négatifs (enfin si on peut parler de négatif pour des musiques en endgame) : ce style musical est un style assez répétitif. Je sais, c’est le défaut que je répète sans arrêt mais bon… Les deux seuls cas quand on écoute une musique où la répétitivité est un point positif c’est quand c’est un coup de coeur (au hasard, Daydream in Blue pour moi) ou quand on l’a écouté 40 fois et qu’on finit par l’apprécier. Et malheureusement, cette musique fut pour moi considérée comme bonne à la première écoute mais n’a pas su devenir de plus en plus appréciable avec le temps. Disons qu’elle a stagné dans mes « j’aime bien + » et que ça a suffi.
La finalité, malheureusement, c’est que cette musique se retrouve dans le bas de mon classement endgame, mais ça reste une très bonne découverte et merci pour ça !
silvR (16/16)
Sans surprise la musique la plus basse sera une que j’ai nominée. J’aime bien pourtant, mais je suis juste assez imperméable à cette chanson, malgré ses indéniables qualités. Bon point : généralement la musique celtique m'en touche une sans faire bouger l'autre, et Vox Clamantis a eu le mérite de toucher les deux. J'apprécie vraiment ce titre, c'est épique comme il faut et ne donne pas cette impression de musique figée dans le temps que le donnent habituellement les musiques d'influence celtique. C'est une musique très réussie dans son genre. Mais… je n’entre pas dedans, et je n’ai jamais envie de la réécouter, même si à chaque fois que je l’ai écoutée pour le rankdown, c’était avec plaisir.
- Tip'Ultime Survivant VIII
- Messages : 1806
Date d'inscription : 14/08/2015
Age : 29
Localisation : Nice
Mes Badges :
Re: Rankdown de vos musiques préférées - 2e édition
Lun 7 Sep - 22:09:29
- Commentaires:
Cumulo’ (2/16)
Je n’ai aucun espoir quant aux chances pour ce morceau de se terminer sur le podium, mais ça ne m’empêchera pas de le placer au plus haut possible car ce morceau représente trop de choses pour moi pour ne pas lui donner cette place. Un de mes plus gros coup de cœur de ces dernières années et un morceau qui n’a cessé de m’accompagner depuis sa sortie en juin 2018. Je suis extrêmement content qu’il ait pu atteindre l’endgame et ça m’a vraiment surpris, car je ne m’attendais pas vraiment à ce que le morceau soit si apprécié, car il ne plait pas forcément – à juste titre – quand on le compare au reste de la discographie de Gorillaz, qui n’est pas du tout dans ces vibes là en règle générale. Mais si le morceau est considéré comme un morceau à part entière et pas comme un « morceau de Gorillaz », alors là il a sa chance et j’espère que c’est ce qui est arrivé ici dans ce rankdown : car en effet je trouve ce morceau absolument sublime et représentant parfaitement le genre de sentiments et de mélodies que je peux adorer en musique, à la fois mélancolique et beau, puissant, rempli de sentiments et de troubles mais qui se révèle en même temps sublime et libérateur. C’est un peu le thème global de quelques-uns de mes morceaux lors de ce rankdown (Duster, Quantic) et ce n’est pas pour rien. Je vous laisse avec mon message d’envoi pour ce morceau qui vous parlera plus en détail de tout ça, sans non plus partir trop dans les détails.- Spoiler:
- Pour le dernier morceau de ma sélection, j’avais envie de revenir un peu aux bases, à mes bases, pour vous proposer un de mes plus gros de cœur de ces dernières années, avec ce morceau qui est peut-être devenu mon préféré de ce groupe que tout le monde doit au moins avoir entendu parler : Gorillaz. C’est marrant parce que je pense que le morceau passe assez underrated en général, personne ne pense à lui quand on pense Gorillaz ; et pourtant, dès sa première écoute le jour de la sortie du morceau sur YouTube, ce fut un coup de cœur immédiat. La mélodie et la voix ont directement réussi à me transporter et je suis directement rentré dans les émotions de ce morceau que je trouve tellement beau. Le dernier album de Gorillaz est vraiment une réussite selon moi, surtout après leur précédent qui ne m’avait pas tant accroché que ça sauf exceptions. Encore une fois, on retrouve dans ce morceau cette mélancolie qui me plait tant, et ses vibes totalement uniques. J’adore la basse, le calme de ce morceau qui explose presque sur la fin mais qui maintient en même temps sa volupté. Telles ces lucioles, et comme le disent les paroles du morceau on se sent vraiment flotter timidement dans la nuit en écoutant ce morceau. On ressent la tristesse de 2D mais qu’il transforme en quelque chose de si beau et de si important. Je trouve ce morceau très puissant lors des refrains et de la dernière partie, et finalement cette tristesse me rend encore une fois encore plus heureux. Ce morceau est beau, puissant mais fragile. Je l’adore.
Phénicia (3/16)
J’aime beaucoup le côté “posé” de ce morceau, qui est aussi une des raisons qui font que j’aime beaucoup ce groupe. Mention spéciale au refrain, plus rythmé, qui arrive à bien se démarquer de l’ensemble. Et… j’ai beau adorer le morceau, j’avoue ne rien avoir de plus à en dire é_è (Et c’est aussi pour ça que je ne peux pas participer à un RD Gorillaz : j’adore leur musique, mais suis incapable d’en parler !).
Oniromancie (5/16)
Sans surprise j'aimais déjà bien. C'est toujours trippy et un peu décalé avec un rythme bien construit. J'adore comment le morceau évolue tout du long. C'est spatial et profond à la fois, comme si ça ouvrait un abîme entre l'espace et le temps ! Une valeur sûre qui ne pouvait que faire l'endgame.
Tip’ (7/16)
L’un des morceaux que je connaissais et pour lequel j’ai le plus gagné en appréciation grâce au rankdown. Je me rappelle quand l’album est sorti, c’est un des titres que Cumulo’ avait partagé, et honnêtement il ne m’avait pas plus marqué que ça. Avance rapide jusqu’au rankdown, je ne l’avais jamais vraiment réécouté, et je me suis surpris à être embarqué par sa mélancolie. Ce que j’adore c’est qu’il en émane tout de même une certaine chaleur, les basses profondes me font totalement vibrer. Un excellent morceau d’ambiance, relaxant, qui s’écoute facilement en toutes circonstances.
Kurotsuki (8/16)
J'ai un peu de mal à saisir pleinement ce qui me plaît dans ce morceau. J'aime beaucoup la basse et la voix, particulièrement pendant le refrain dont la bouffée subite d'émotion est très prenante. Mais l'instrumentation au complet fonctionne très bien, et installe une atmosphère qui m'accroche beaucoup, c'est très posé sans que je ne m'ennuie pour autant et... voilà, très réussi je trouve, même si je peine à mettre le doigt sur les raisons précises.
Di’mort (11/16)
Je suis très déçu d’avoir mis cette musique si basse j’avoue. Car en l’écoutant, déjà, je me disais qu’elle était incroyable. Hors le fait que j’apprécie Gorillaz, j’ai traité cette musique comme une musique à part entière que je ne connaissais pas – ce qui était le cas – et j’avoue que c’était pour moi une évidence que je ne l’aurais pas nominée. Et pourtant… Elle n’est même pas dans mon top10. Mais vous avez vu la qualité du endgame aussi ? (à deux ou trois musiques près qui méritent top30 ou top20 mais pas forcément + à mon goût )
Je trouve que cette musique est très représentative de pourquoi j’aime Gorillaz cependant ; je sais que ça va en opposition de ce que j’ai dit « prendre la musique indépendamment de son artiste blabla je suis un connard » mais l’humain n’est-il pas plein de contradictions ?
Plus sérieusement, je me suis mis à écouter Gorillaz car j’ai adoré Feel Good Inc. et Clint Eastwood. Et ce ne sont à mon goût pas les musiques les plus représentatives de ce que fait le groupe avec leur air entraînant voire enjoué, contrairement à Every Planet We Reach ou Green World par exemple qui ont côté bien plus nostalgique/spleen/sadness. Et j’ai appris à apprécier ces musiques après en écoutant l’album Demon Days. Et je me suis rendu compte de pourquoi j’aimais cet album : même si c’est un style musical que je trouve parfois répétitif, quand j’écoute de nouveau une des musiques je découvre de nouveaux détails auxquels je n’avais pas fait attention avant, et pourquoi ? Car la musique est très bien mixée et c’est un tout qu’on entend et apprécie. Et pour cette musique qu’est Fire Flies, j’ai cette impression aussi.
Si vous avez lu mes autres commentaires (et en assumant que cette musique ne sera pas 16ème, j’espère), vous verrez que j’utilise souvent le mot « répétitif ». Je suis un connard de snob qui écoute parfois du progressif alors je me plains du côté un peu répétitif et parfois plat de certaines musiques… Et pour Gorillaz je n’en parle pas. Car les musiques sont construites sur ça je trouve mais de manière impeccable. Je ne saurais pas expliquer… peut-être juste que je trouve l’instru parfait, j’en sais rien ; mais la musique est suffisamment puissante pour que j’en apprécie chaque seconde quand même. Et puis je suis un gros fan du côté mélancolique des musiques de Gorillaz. C’est un peu le genre de groupe qui manquait dans ma vie avant que je le découvre.
Au final, pour la musique en elle-même, je trouve qu’elle représente très bien cet esprit répétitif mais appréciable dont je parle pour Gorillaz. C’était une musique du groupe que je ne connaissais pas mais que j’ai adoré écouter et que j’ai apprécié un peu plus à chaque écoute. Merci Cumulo’ pour la découverte ; ça m’a clairement donné envie de le faire ce rankdown Gorillaz !
silvR (12/16)
Mon problème avec Fire flies est que bien que j’aime beaucoup la langueur de la voix, l’ambiance posée du morceau, la ligne de basse, le refrain, le travail global sur l’instrumental, je trouve que c’est loin d’être le meilleur titre de Gorillaz. La chanson finit même par un peu me lasser au bout de 2 minutes, je la trouve bonne mais loin d’être remarquable, ni dans la discographie de Gorillaz, et ni dans le rankdown. C’est clairement un titre que je suis assez étonné de voir en endgame, même si encore une fois, il est très plaisant.
Zellec (14/16)
Comme je l'ai dit sur ma dernière élimination, c'est une musique qui m'avait initialement laissé de marbre mais que j'ai fini par apprécier petit à petit au point qu'elle en marque mon expérience de ce rankdown. L'ambiance est vraiment très réussie, j'en arrive à humer ce sentiment melancolico-depressif et finalement d'un morceau "osef" de Gorillaz on en passe à quelque chose de vraiment chouette.
Spectateurs (14/16) | Moyenne : 11,25
- Fenrill (8/16) : J'aimerais tellement voir un jour des lucioles...
- Bob (9/16) : Oh du trombone, ça faisait un moment . Un morceau dont je peux entrer volontiers dans le mood. Bonne découverte d'un morceau discret créé par un groupe célèbre.
Malgré tout, je trouve tout ceci un brin linéaire, mais la conclusion est très plaisante.
- Machu Pichu (12/16) : Très chill et vaporeux (j'utilise ce mot si je veux). Idéal à écouter quand on est en transe après avoir pris quelques substances.
- Ornitho-Max (16/16) : Je trouve le morceau trop lent, ça prend du temps a embarquer dedans. Le refrain sauve un peu en reprenant du rythme. Mais la voix basse + le rythme lent m’as pas fait trop aimer
Miraw (16/16)
Sans doute LA grande déception de cet endgame. Rien de bien étonnant quant à sa dernière place, puisqu’il s’agit de ma dernière nomination de ce rankdown. J’osais espérer que Zellec l’élimine mais ce ne fut malheureusement pas le cas (il aura même réussi à éliminer un titre que j’avais classé assez haut). En tout cas, je vais reprendre ce que j’avais écrit lors de ma nomination :
« Pour ce qui sera de ma dernière nomination, elle portera sur un groupe que pourtant, j’apprécie énormément d’ordinaire mais qui me laisse complètement indifférent sur le morceau proposé lors de ce rankdown, je veux parler de Gorillaz avec Fireflies. Je pense que, un peu comme tout le monde, j’ai découvert le groupe avec les hits comme Feel Good Inc. ou encore Clint Eastwood. J’avoue qu’au départ, je n’étais pas tant enchanté par l’univers des musiciens mais le temps a passé et aujourd’hui, c’est une formation qui me plait énormément par sa diversité et par son authenticité. Stylo reste d’ailleurs dans mes favoris musicaux, tout style confondu : qu’il s’agisse de l’ambiance, du clip, du rythme, de la composition en elle-même ou encore du chant, je trouve le titre fort et inoubliable. Ce n’est malheureusement pas du tout le cas de Fireflies. Déjà parce que le titre se veut dépressif à souhait et extrêmement lent, ce qui change pas mal du registre général du groupe. Et surtout, parce que je trouve que l’on perd de l’originalité habituelle des artistes. La mélodie est très loin d’être mauvaise, je la trouve même bonne puisque j’apprécie assez souvent les titres mélancoliques et déprimants. Je retrouve même des éléments que je pourrais retrouver dans certains titres que j’écoute encore maintenant. Mais ici, je reste plutôt insensible au message : la mélodie sonne trop froide, le chant ne correspond pas vraiment à l’ambiance dégagée par l’instrumental et je ne m’envole pas véritablement (fireflies, papillons, j’espère que vous aviez compris). Là encore, je risque de faire mon rabat-joie sur l’expérimentation, la modernité et la non-conformité mais en écoutant la musique, je n’ai pas le ressenti d’une composition nouvelle, d’une création explosive, ni même d’un voyage exceptionnel, simplement un titre qui irait si on a un mood pessimiste, découragé. Et puis, quand on connait une partie de la discographie de Gorillaz, on sait tout de même qu’ils sont capables de beaucoup mieux. Après, est-ce que le but était de proposer une pièce moins connue et qui change du répertoire des anglais ? Seul le ranker a la réponse à cette question. Pour ma part, même si le morceau ne me déplait pas, je ne trouve pas spécialement qu’il ait sa place pour l’endgame. »
- Tip'Ultime Survivant VIII
- Messages : 1806
Date d'inscription : 14/08/2015
Age : 29
Localisation : Nice
Mes Badges :
Re: Rankdown de vos musiques préférées - 2e édition
Lun 7 Sep - 22:34:40
- Commentaires:
Di’mort (3/16)
Quand j'ai entendu cette musique la première fois dans la playlist je me suis dit « hé ! Mais je connais !! » car bah Placebo. Sauf que Placebo c'est le genre de groupe dont personne dans ma famille ou mes amis ne m'a jamais parlé, et auquel aucun de mes proches ne s'est jamais intéressé... En plus c'est juste assez vieux pour tomber dans la période où je n'écoutais pas trop de musique encore. Mais au final, très bon choix du ranker, car cette musique est de loin ma préférée de toutes celles que j'ai pu écouter. Elle a vraiment grow on me tout au long du rankdown.
Pour résumer, je dirai que cette musique réunit bcp de choses que j'apprécie : une voix que j'apprécie, des accords un peu mélancolique avec des effets musicaux qui mettent ceux-ci en valeur, des paroles répétitives mais un air qui rend bien avec ce côté dramatico-romantique sur une chanson d'amour (oui bon, thème classique). En résumé je trouve que c'est un tout et surtout un feeling personnel qui fait que je mets cette musique assez haute. Je sais qu'elle est connue, que peut-être il faudrait valoriser des musiques moins connues... Mais c'est pour cette raison également que je ne l'ai pas mise en première place. D’une manière générale, j’aime beaucoup, mais j’ai tout autant de mal à expliquer les détails. C’est ma sensibilité personnelle et j’adore. C’est tout.
Et comme l'a si bien dit Raquel Miranda il y a trois mois « Listening to Placebo with good headphones is pure orgasm. » et c'est vrai !
Zellec (3/16)
Je sais que le groupe est relativement connu mais je ne m'y étais jamais vraiment penché avant ce rankdown et c'est une super découverte ! J'ai aimé dès la première écoute et elle s'est mise directement dans la haut du panier pour ne jamais en bouger, c'est bien l'une des rares musiques dont je n'ai jamais douté un instant. C'est dur de mettre des mots dessus mais je lui trouve un "truc" ; elle résonne en moi comme une évidence et dégage une sorte de puissance tout en sérénité. Merci pour la découverte !
Phénicia (6/16)
J’ai tenté de mettre un peu d’objectivité dans mon classement, mais j’ai trop de bons souvenirs qui me reviennent en tête quand j’écoute du Placebo é_è J’avoue, de tous mes morceaux, c’était celui que je ne voyais avoir aucune chance d’aller jusqu’en endgame o_o Pour les raisons qui font que je l’avais choisi, je vais me contenter de c/c ce que j’avais envoyé à Tip à propos de ce morceau au début du RD : “Bon, ce morceau, c’est probablement le plus connu de ceux que j’ai cité je pense… Mais j’étais obligée de le citer ! Globalement, ce morceau fait partie de ceux que j’écoutais alors que je n’écoutais quasiment pas de musique, du coup, il a une certaine importance à mes yeux. Par contre, j’avoue ne vraiment rien avoir à dire dessus. Limite, les paroles peuvent être intéressante mais ce n’est clairement pas une partie d’argumentation qui me passione j’avoue x) Par contre, j’ai beaucoup hésité avec d’autres titres de Placebo, notamment Pure Morning, mais là où Pure Morning “tourne” comme morceau, j’ai préféré un morceau qui suivait un “chemin”.” Et… Je suis toujours aussi incapable d’en parler plus qu’à l’époque, malheureusement ” Mais tant mieux si c’est un morceau que vous avez pu apprécier, j’imagine ! Haha
silvR (6/16)
LE morceau qui me fait me sentir vieux. Car tous les plus de 30 ans connaissent cette chanson, tout simplement car elle était dans la BO du film que tous les ados des années 90 ont regardé 14 fois (coucou Pierrot tu confirmeras ou pas) : Cruel Intentions (titre français Sexe Intentions) avec Sarak Michelle Gellar, Ryan Philippe et Selma Blair xD. Un film vraiment culte qui adapte Les Liaisons Dangereuses de Laclos, et cette chanson de Placebo est immanquable dans la BO. Bref, ce n’est du tout une découverte, c’est même archi-culte pour moi, et c’est pour ça qu’il n’est pas plus haut parce que sinon… bah il serait numéro 1 ou 2 ! Tout y est juste parfait, j’adore inconditionnellement cette chanson.
Spectateurs (8/16) | Moyenne : 7,5
- Ornitho-Max (2/16) : Pas une découverte pour moi. C’est un morceau rock assez sympa à écouter, même si je ne bande pas sur ce genre de voix. Le rythme et l’instrumental compense assez!
- Fenrill (7/16) : Every Us aussi tant qu'on y est..
- Machu Pichu (9/16) : Mon commentaire initial : Une musique entraînant mais qui manque de rebondissements et d'épices. La fin est plus que répétitive, malgré les petits ajouts d'effets qui veulent faire monter en puissance mais qui sont bien trop discrets pour apporter à l'intensité efficacement.
Mon commentaire endgame : Une ambiance qui me parle, ça bouge un peu. La fin est cependant assez répétitive et cela manque d'une instrumentale plus marquée (comprendre : il manque mon solo).
- Bob (12/16) : Je connaissais déjà le morceau que je trouve dans leur moyenne modeste.
Kurotsuki (10/16)
Je pense que le meilleur mot pour décrire cette musique est "efficacité". La rythmique et la mélodie sont simples, elles restent constantes tout du long du morceau. Mis à part quelques ajouts au fur et à mesure dans l'instrumentation, on a peu d'évolution au cours de l'écoute. Et pourtant, le titre parvient à dégager une certaine puissance, suffisante pour nous garder accrochés jusqu'au bout. L'écoute se fait donc sans grandes surprises, mais n'en est pas moins plaisante.
Miraw (12/16)
Avant de commencer mon argumentaire sur la chanson, je tenais à remercier le ranker qui a proposé cette musique, puisque cela devait bien faire 10 ans que je n’avais pas écouter de Placebo. A vrai dire, dans les lointains souvenirs que j’ai, je ne me souviens pas d’avoir été un énorme fan du groupe. Je me souviens de Pure Morning qui m’avait bien plu, mais sans plus et de 36 Dregrees, que je trouve encore aujourd’hui assez étrange, car elle semble assez distincte par rapport au reste de la discographie. Mais Every You Every Time est sans doute l’exception qui ne confirme pas la règle. Bon, je ne suis pas non plus à un point où je me vois écouter en boucle la musique mais force est d’admettre que le morceau est très sympa. L’un des seuls points pour lequel je me lamente beaucoup, c’est la fin de la musique : la simple rabâcherie de « Every me and every you, every me … » prend un peu le chou et prolonge inutilement la composition. J’aurais largement apprécié que l’ensemble s’arrête vers les 2:40 – 2:50, plutôt qu’il dure vingt secondes de plus. De plus, ce simple radotage me fait de moins en moins être amateur du chant, qui est aussi une des raisons pour laquelle je n’ai, à mon avis, jamais tant accroché à Placebo. Bon, à vrai dire, je n’ai jamais eu le coup de cœur pour le chant mais disons que je ne le trouve pas non plus disgracieux : je le trouve simplement osef dans sa globalité. La palette vocale est d’ailleurs assez limitée, peu développée et mériterait sans doute un gain dans les deux opposés, à savoir les aigues et les graves.
Pour le reste, je n’ai pas grand-chose à reprocher : la production est impeccable, tout est audible et tout s’écoute avec une facilité déconcertante. Et même plus de 20 ans après, la musique n’a presque pas pris de rides. Pas d’arrangements, pas de complexifications, juste une sincérité devenue rare ainsi qu’un plaisir de jouer indéniable. Et le clip est là pour nous le confirmer. Le jeu de guitare s’apparente parfois à un bruit de téléphone, que je trouve osé mais assumé et réussi. Placebo joue un rock épuré, sans qu’il y ait de cordes saturées ou grinçantes, ce qui lui permet de se dissocier des groupes de l’époque, notamment un certain Oasis, qui était en plein succès commercial. Le lyrisme est également un grand point fort du groupe : empli de noirceur et très démoralisateur mais néanmoins porteur d’un message plus positif puisque l’on peut croire qu’a la fin, le mariage aura bien lieu. S’il n’y a pas de grande complexité dans le schéma du morceau, nous pouvons être ravi qu’il soit efficace et mémorable, ce qui évite de tomber dans l’ennui et le barbant. Bien entendu, un petit solo de guitare aurait sûrement été le bienvenue mais même sans, je ne trouve pas que ça soit choquant.
Tip’ (14/16)
Comme pour beaucoup de monde, Placebo est un groupe qui m’est familier, mais que je ne connais pas en profondeur (loin de là). Hormis mon bottom 2, on entre en 14ème place parmi les morceaux que j’apprécie, donc c’est déjà bien ! Placebo se place au fond de cette catégorie pour plusieurs raisons : manque de surprise, la voix nasillarde du chanteur qui ne me plaît pas trop ici (mais j’aime beaucoup The Bitter End qui me rappelle mon enfance !), et globalement la chanson de me transcende pas plus que ça. C’est très sympa, je l’écoute avec plaisir, mais c’est aussi sans plus malheureusement. Cela dit, je ne connaissais pas ce titre de Placebo (apparemment pourtant relativement connu) donc c’est une bonne découverte !
Cumulo’ (15/16)
Un morceau sur lequel j’étais, de base, assez mitigé, car il a en principe tout pour me plaire, avec sa vibe très punk rock que j’apprécie beaucoup, un morceau qui ne manque pas d’émotions dans la voix du chanteur qui rajoute un peu de noirceur et d’enjeu dans le tout, avec une instru au top qui reste néanmoins assez classique. Cependant je reste un peu lassé par la répétitivité apparente du morceau et notamment du titre du morceau qui est répété je ne sais pas combien de fois en 3min30, ce qui me lassait peut-être un peu pour si peu de temps de morceau. Mais finalement j’ai fini par me faire à l’idée que c’était un choix de style volontaire totalement assumé, et que je devais libérer mes chakras et laisser le morceau me faire passer le message qu’il veut me faire passer. J’aime notamment beaucoup la toute fin du morceau ou l’instru prend le dessus sur la voix en s’intensifiant progressivement jusqu’à clôturer le tout, et la globalité reste quand même tout à fait agréable. Je peux pas le mettre plus haut car le niveau de ce rankdown est trop élevé mais je suis content de pouvoir dire que j’aime ce morceau.
Oniromancie (15/16)
Un morceau assez vanille mais très goûtu ! Je n'ai pas grand-chose à dire hormis que le titre est drôle. C'est bien mais un tout petit peu "timide" par rapport aux autres musiques. La fin est quand même géniale ! Je connaissais déjà le groupe mais petite découverte supplémentaire dans leur discrographie.
- Tip'Ultime Survivant VIII
- Messages : 1806
Date d'inscription : 14/08/2015
Age : 29
Localisation : Nice
Mes Badges :
Re: Rankdown de vos musiques préférées - 2e édition
Mar 8 Sep - 20:25:57
- Commentaires:
Tip’ (3/16)
Content que ce morceau arrive en endgame, mais c’est aussi le moins surprenant pour moi. C’était vraiment le token rock de ma sélection que je voulais assez éclectique, à l’image de mes goûts, mais ça reste un énorme kif. Voilà mon commentaire originel :
« Parmi mes propositions ultra spotted, je demande Arctic Monkeys ! Depuis que j’ai découvert le groupe, Pretty Visitors fait parti de mes morceaux préférés du groupe. 3min41 d’énergie, ça donne la patate, mais en même temps s’y dégage une petite atmosphère lugubre qui fait toute son originalité, et qui ne saurait me déplaire. C’est marrant car en soi Humbug est loin d’être mon album préféré du groupe, mais il y a toujours quelques gemmes cachées. Le flow du chant dans les couplets est assez dingue, un beau rythme. « What came first the chicken or the dickhead? » j’adore ce vers haha. Les lyrics ont vraiment aucun sens, la majorité des vers sont comme des pseudo tongue twisters, c’est que du fun. Sans compter la voix d’Alex Turner qui m’envoûte chaque fois ! Le petit bridge plus lent vers le milieu est aussi bienvenu pour reprendre son souffle avant un dernier sprint, j’aime beaucoup le côté lancinant de ce morceau qui contraste avec le rythme effréné du chant et des percussions aux autres moments. Et quel bonheur de les avoir vu le jouer en live quand je suis allé les voir ! »
Miraw (5/16)
Toujours dans mon top 20 général (17e pour être plus précis), c’est encore un joli cadeau pour l’endgame, mais aussi pour le rankdown. Ce style de rock (que je classifierai comme indépendant, un peu punk sur les bords de ce que j’ai pu écouter) n’était pas très présent lors de ce rankdown, et n’était guère plus représenté lors du tout premier rankdown et je dois dire qu’en avoir est clairement la bienvenue. Un peu comme d’autres titres ou groupes/artistes présents dans cet endgame, il y a des noms qui me sont très familiers mais pour lesquels je ne connais rien ou presque. Arctic Monkeys en fait donc partie : je me suis un peu familiarisé avec l’album Favourite Worst Nightmare, que j’ai étonnement dans les nombreux disques que j’ai alors que je n’étais pas du tout au courant mais où ma connaissance de la formation se limite à peu près à ce seul opus. Et si l’on m’avait dit qu’un jour, le titre Pretty Visitors venait d’eux, j’aurai été agréablement surpris, d’une part parce que cette musique change beaucoup de ce que je j’ai pu expérimenter jusqu’à présent et d’autre part, parce que je ne m’attendais pas spécialement à ce que j’affectionne autant, sachant que j’avais bien aimé Favourite Worst Nightmare, sans non plus avoir eu un coup de cœur absolu. Mais ici, nous ne sommes clairement pas loin de cette forte attirance, et je remercie le ranker qui a proposé ce titre pour m’avoir ouvert les yeux.
Je vais tout de même commencer par les quelques aspects négatifs, car j’en ai tout de même quelques-uns. La première, et celle qui me gêne sans doute le plus, c’est la production. La sonorité, dans son ensemble, me crispe un peu. Parfois, l’instrumental est plutôt sec, manque de volume, notamment au niveau des grattes et durcit intensément l’écoute. En revanche, et je le ressens clairement au niveau du refrain, j’ai d’un seul coup une batterie bien plus prépondérante que les cordes et où j’ai tout à coup une masse assez grossière et un peu indigeste. C’est d’ailleurs assez amusant car, lorsque l’instrumental est lent et plutôt calme, je ressens une acoustique rude, presque austère, là où lorsqu’elle prend de l’ampleur et de la rapidité, j’éprouve une résonance bien plus oppressante, non loin de la confusion. Dans un sens, même si je trouve que ça reste un défaut, il y a aussi un certain charme qui s’en dégage : j’aime bien avoir une production un peu bancale, quitte à ce que le titre soit bon, plutôt qu’une production parfaite mais où le morceau est totalement quelconque. Le deuxième, qui fait un peu place à la frustration, c’est le fait que l’on ne comprenne strictement rien aux paroles. Là, je parle uniquement du chant mais, même si j’apprécie son timbre de voix, j’aime nettement moins son intonation ainsi que son articulation. C’est simple : si on ne met pas les paroles à côté, on ne comprend absolument rien à la chanson. Et puis, lorsque la partie orchestrée prend plus d’ampleur, il est encore plus compliqué de déchiffrer ce qui est chanté. Ainsi, si je n’étais pas allé chercher les paroles sur Google, jamais je n’aurais compris que les paroles étaient en lien avec la consternation du chanteur envers certains de ses fans et du virage artistique qu’a pris le groupe sur l’album Humbug, qui risquait de froisser ces mêmes inconditionnels du groupe. C’est dommage parce que l’aspect lyrique est tout de même solide.
Maintenant, dans les aspects positifs, j’aime beaucoup le rythme globale de la chanson, cette alternation entre passages hâtifs et périodes beaucoup plus posées. On peut y voir une double facette entre le rock indé, très similaire à ce que pourrait proposer du Muse ou du Cranberries, et le punk rock, assez proche d’un Green Day ou d’un Sum 41. J’apprécie tout particulièrement lorsque la batterie se déchaîne et gagne en complexité. L’omniprésence du clavier est aussi un très grand plus ici, puisque c’est lui qui donne le tempo ainsi que de l’ambiance globale du groupe. Et le fait que l’on le trouve très rarement dans les compositions du groupe, ou tout du moins de ce que j’en ai entendu, atteste de la modernité ainsi que de la prise de risques, ce qui est doublement payant ici. En revenant sur le refrain, j’ai presque une atmosphère un peu religieuse qui se dégage. Je ne parle pas non plus des prières que l’on pourrait fredonner ou chanter durant certaines prestations religieuses comme des enterrements, même si l’ambiance s’y approche fortement. Je ne sais pas vraiment comment décrire cette sensation, tant elle est complexe à expliquer, j’espère que vous me comprendrez en tout cas. Pour finir, le riffing, même si très redondant, est d’une efficacité redoutable et démontre que l’on peut être déterminant, tout en étant simple. Un grand bravo pour ça !
Di’mort (7/16)
Christian Balarezo a cité le batteur de Metallica parlant de Arctic Monkeys : “Lars Ulrich said: ‘Arctic Monkeys are a heavy metal act disguised as an indie band’. Pretty accurate definition.”. Et je suis tellement d’accord avec cette définition. Et je pense que c’est pour ça que ce groupe plaît autant aux amateurs de rock comme à ceux qui ne sont pas habitués à ce style.
Personnellement je ne connais Arctic Monkeys que pour leurs plus grands succès (Fluorescent Adolescent, R U Mine, Brianstorm…) et pour leur premier album que je trouve excellent et qui est, jusque là, certainement un des 20 meilleurs albums que j’ai pu écouter dans ma vie. Cependant, je ne connais pas du tout l’album Humbug et, pour être honnête, je pense que je vais m’y intéresser après cette chanson.
Pour être honnête, j’ai écouté cette musique au début du rankdown, en sachant très bien qui l’avait proposée bien sûr, mais surtout en me disant “oui j’aime bien, sans surprise”. Et sans surprise cette musique atteint l’endgame. Mais finalement, il y a eu surprise ; j’ai bien + aimé que ce que je pensais, et c’est en réécoutant que je m’en suis rendu compte. Car si cette musique fut longtemps dans mes ++ de mes “j’aime beaucoup”, elle est passée suite à cela dans mes middle de “j’adore”. La preuve, elle est devant la musique que j’ai classé 8ème et qui était à ce rank-ci.
Pour résumer : je trouve l’intro très bonne, j’adore la violence de la transition avec la voix d’Alex Turner qui nous plonge direct dedans (j’aime bcp ce chanteur vraiment). Puis le passage vers 0:30… Wow. Le batteur d’Arctic Monkeys n’a clairement rien à envier à celui de Metallica, vraiiiiiment rien. D’ailleurs j’ai toujours eu de la sympathie pour ce batteur (celui de AM) qui avait cité le batteur de The Hives comme une de ses plus grosses références, The Hives qui est vraiment un groupe que j’adore car il est probablement LE groupe qui m’a introduit au rock en général. Et là j’arrête pas de mettre sur pause pour parler de tous les passages, mais c’est pas facile car bon… je trouve la musique appréciable dans son ensemble. Chaque passage est incroyable. Celui qui commence vers 0:50 et qui dure jusque vers 1:05 est vraiment cool. Finalement ce sont les couplets que je trouve moins plaisant. Mais chaque refrain (je considère que ce sont les passages avec “pretty visitors” les refrains.. Non ?) est différent et ça c’est incroyable. Les choeurs font plaisir aussi. Et le passage à 2:12… Je n’attendais pas ça d’AM, genre vraiment. Et c’est un vrai point positif. L’instru vers 2:38 aussi.. Y a tellement de passages différents mais incroyable en seulement 3 minutes 40. On en prend plein la tronche tout le long et au final, de base Arctic Monkeys n’est pas mon groupe préféré… Mais j’ai beaucoup beaucoup aimé cette musique. Si on ajoute à ça les paroles que j’ai lu après… On obtient une musique qui mérite vraiment d’être dans les tops du top de cet endgame à mon goût (donc première moitié).
silvR (7/16)
Je ne sais pas trop quoi dire sur Pretty Visitors. C’est juste super bien, la voix m’emporte, les guitares électriques sont bien vénères comme il faut, je peux écouter et réécouter ce morceau sans problème pas mal de fois avant de me lasser.
Oniromancie (8/16)
Je connaissais déjà Artic Monkeys, mais j'ignorais ce titre. Cela ne fait que renforcer ma bonne impression d'eux. C'est un peu énigmatique avec ces drôles de paroles non-chantées et ces tambours qui pètent le feu ! J'apprécie le résultat, il y a même une partie qui fait "religieuse" et je trouve cela très intéressant. C'est vraiment un titre que je pourrais apprécier apprendre par cœur et chanter. L'instrumental part dans tous les sens, mais cela ne me dérange pas étrangement. Au contraire !
Phénicia (11/16)
J’aime beaucoup dans ce morceau le changement radical d’ambiance entre les refrains et les couplets. J’ai l’impression que ce sont presque deux morceaux différents… Mais ça marche ! Mention spéciale au fait que le morceau soit assez court, donc, on a en plus pas de lassitude qui s’en dégage. Par contre, un point noir pour moi est le “pont” musical qui est… Mou ? C’est le seul passage qui fait vide selon moi, et c’est la raison qui fait que je n’ai pas pu mettre ce morceau plus haut.
Spectateurs (11/16) | Moyenne : 9,75
- Machu Pichu (6/16) : Un groupe que j'affectionne particulièrement, une musique entraînante avec des rythmes assez "changeants", j'adore tout particulièrement le refrain et le timbre que le chanteur y prend.
- Ornitho-Max (7/16) : J’aime surtout les parties lentes de la chanson personnellement. Ça l’accentue la musique et la voix. La partie avec l’orgue est vraiment cool, ça donne à la chanson un peu de noirceur. Ce n’est pas le genre de voix que j’aime surtout dans les parties rapides qui la rend plus monotones si on compare avec les parties rapides
- Bob (11/16) : Evidemment je connais déjà le groupe de nom, ce morceau ne me surprend pas compte tenu de ce que je connais déjà d'eux. Sur le son lui-même, il fait le café...
J'aurais fort bien apprécié une composition plus développée musicalement.
- Fenrill (15/16) : Générique au possible.
Cumulo’ (12/16)
Ouais c’est bas, je sais ! J’aime beaucoup Artic Monkeys en plus, et je salue l’audace de mettre un morceau peu connu d’un groupe connu, j’ai fait la même avec Gorillaz donc ça serait hypocrite de ne pas approuver. Je n’ai franchement rien de négatif à dire sur ce morceau, on est toujours dans ce que j’ai like sur Spotify là donc ça reste des morceaux que j’aime vraiment beaucoup. J’adore la construction du morceau, avec cet orgue au début qui enchaine directement avec guitare + chants : cette brutale transition nous prévient directement qu’on ne va pas s’ennuyer et qu’on a de quoi être surpris au cours du morceau. On reconnait très facilement le style d’Artic Monkeys, le dynamisme, la voix saturée, l’instru super punchy, les refrains sont très cools et lourds, et mention spéciale à la ligne de parole « What came first, the chicken or the dickhead ? » qui marque même en ne faisant pas super attention aux paroles. J’adore le petit moment de pause avec l’orgue vers 2min, suivi de ce solo trooooooooooop bien dans lequel je crois entendre un KAZOO qui arrive peu après ???? Enorme. Comme le début l’avait promis, on ne s’ennuie définitivement pas en écoutant ce morceau, qui est juste méga cool hein je vais pas extrapoler.
Zellec (13/16)
Pas le titre le plus mainstream d'Arctic Monkeys mais pourtant qu'est-ce qu'il est bon ! Ça alterne les changements de rythme et tout s'enchaîne intensément si bien que je ne vois pas le temps passer à chaque. Ça ne restera pas ma musique préférée du groupe mais elle se pose easy dans le haut du panier, j'aime.
Kurotsuki (14/16)
Ce qui retient le plus mon attention dans cette musique est incontestablement la voix, qui garde des intonations parlées tout en se calant correctement sur des notes. Ceci ajouté à certaines lignes d'une batterie qui semblent parfois presque "déraper" donne une impression de dérèglement intéressante et pas déplaisante. Du moins dans les couplets. Lorsque l'on arrive au refrain, j'accroche un peu moins. On rentre un peu plus dans les clous, on perd un peu en folie et en charme, je trouve ça dommage.
- Tip'Ultime Survivant VIII
- Messages : 1806
Date d'inscription : 14/08/2015
Age : 29
Localisation : Nice
Mes Badges :
Re: Rankdown de vos musiques préférées - 2e édition
Mar 8 Sep - 21:37:36
- Commentaires:
Cumulo’ (1/16)
J'ai énormément hésité pour ma première place, entre ce titre que j'ai joker et un autre titre qui est sûrement mon préféré de ce rankdown (hors mes titres) mais que je connaissais déjà ; je privilégie donc la nouveauté et la découverte, pour placer en première place ce morceau incroyable qui n'aura fait que monter dans mon classement tout au long du rankdown, même après mon joker, et surtout après de nouvelles explications de silvR liées au groupe et au morceau en privé. Il en parlera certainement dans sa justification donc je n'ai pas trop besoin de répéter, mais en gros tout mon ressenti sur le morceau que j'avais du mal à expliciter dans mon joker s'explique par la dimension mystique et religieuse qui apparaît ici et qui donne tout son sens au morceau, ne le rendant pas moins intéressant ! Comme silvR me le disait, "Le rock genre hyper transgressif et profane, The Rapture y met du sacré ce qui est une transgression de la transgression", ce qui est quand même trop trop cool quand on le voit comme ça. Surtout que le morceau reste tout aussi entraînant et passionnant des semaines après, un vrai coup de cœur et je suis très content que ce coup de cœur soit d'un morceau de silvR avec qui je n'ai pas forcément eu les goûts les plus proches durant le classement. Tout le monde peut se retrouver en musique et c'est ça qui est beau !
Je remets sous spoiler la justification de mon joker qui reste tout à fait valable aujourd'hui :- Spoiler:
- Ce qui est marrant avec ce titre, c'est que franchement il m'a pas du tout marqué lors de ma première écoute de la playlist ; peut-être qu'enchaîner les 80 morceaux en une soirée n'était pas la meilleure idée pour rester concentré
Mais c'est vraiment en retombant dessus plus tard que j'ai commencé à accrocher au morceau. Quand je l'ai écouté pour la deuxième fois je me suis dit "ah ouais c'est sympa en fait !", je l'ai réécouté dans la foulée, puis une autre fois, puis encore et encore... Maintenant je suis accroc à ce morceau en fait, il a tellement grow on me au fur et à mesure de mes écoutes et franchement ça m'attache encore plus au morceau. D'ailleurs en y repensant je pense que ce qui m'a vraiment fait apprécier ce morceau la deuxième fois, c'est parce que je l'ai écouté sur Spotify, et donc la version complète et non raccourcie comme celle qui est proposée "officiellement" dans le Rankdown. Je trouve ça bien dommage ! C'est donc la version longue que j'ai mise en vidéo dans mon post, car c'est comme ça que je peux vraiment apprécier ce morceau.
Pourquoi être autant attaché à ce titre ? Parce qu'au final après une ou deux écoutes, particulièrement de la version longue, on peut facilement se dire que le titre est plutôt répétitif et qu'on entend toujours la même chose pendant 6 minutes. Moi qui suis d'habitude beaucoup plus attiré par le progressif, c'est quelque chose qui reste assez rare pour moi car oui, le morceau est plutôt répétitif, la basse, le rythme et les percus ne changent pas d'un poil pendant toute la longueur du morceau, et ce piano très prenant reste là pendant très longtemps également. Mais pour le coup, quand un morceau comme celui-ci est dans un style, une ambiance qui me plait, pour le coup ça fonctionne complètement. Un peu comme avec les compositions de Clint Mansell, qui sont connues pour être lancinantes et très répétitives (je me souviens même avoir eu un cours sur lui lié à ça en cours de musique de 6eme !), ça reste dans une ambiance que j'adore et j'arrive très facilement à rentrer dedans, du coup ça me plait. Ici c'est pareil.
Parce que j'adore VRAIMENT l'ambiance de ce morceau. Même sans m'attarder sur le thème et les paroles, je ressens en l'écoutant une vibe qui me donne plein de sentiments différents et complémentaires. Je ressens un dynamisme qui me plaît et me fait penser à un morceau joyeux, mais cette voix qui ne décolle pas trop couplée à cette ligne de basse assez vibrante, lancinante, cette combinaison m'apparaissant comme un petit peu plus contrastée et "négative", mélancolique ?? Peut-être que ce n'est que moi mais j'arrive pas à ressentir ce morceau comme un morceau 100% joyeux. Je pense que ça en est un, y a vraiment des good vibes, mais ce n'est pas une joie simple. J'ai le sentiment qu'il a fallu beaucoup d'efforts pour arriver à cette joie et ça se ressent dans le morceau. On ressent comme du doute, cette joie est contestée ; et c'est là qu'on arrive selon moi au plus important du morceau : car j'ai l'impression que ce que ce morceau veut me dire, c'est que c'est pas parce que cette joie est contestée qu'il ne faut pas en profiter ! Et la fin du morceau, avec les HOW DEEP IS YOUR LOVE répétés en criant suivis par ce SAXOPHONE endiablé, me font penser qu'on a vraiment atteint cette joie malgré les difficultés.
Cette ambivalence est selon moi confirmée par les paroles, une chanson d'amour mais qui ne s'est pas réalisé sans peine, sans doute, sans pleurs.
C'est très trouble comme explication, mais c'est parce que ce morceau me trouble vraiment : j'arrive pas à mettre le doigt dessus mais tout ce qui le compose me fascine un peu, et surtout ce qu'il me transmet. Je suis vraiment dedans et j'ai tellement envie de danser quand je l'écoute, mais pas que...
silvR (2/16)
Oui je mets une de mes musiques en 2è mais je l’aime vraiment. D’ailleurs un grand merci à Cumulo’ pour son superbe texte de joker, qui m’a vraiment touché car j’ai aussi reconnu mon expérience dans ses mots et ça m’a touché que cette musique l’atteigne autant. Comme je l’ai dit dans mon texte premier, je n’arrive pas à comprendre que How Deep Is Your Love soit si peu connue alors que cette chanson est géniale en tous points. Ce piano lancinant, ce saxophone endiablé qui part totalement en couilles à la fin (dans la version longue, j’ai hésité à la mettre…), cette voix puissante mais un peu cassée, la ligne de basse vibrante… L’énergie qui se dégage me happe et m’emporte. Comme disait Cumulo’, c’est joyeux et pourtant triste, le sentiment est impalpable, difficile à saisir.
La voix est incontestablement puissante (il en faut du coffre pour scander autant de fois « how deep is your love » sans se briser les cordes vocales) mais elle est aussi implorante, au bord de la fêlure, très fragile. Musicalement, j’adore en règle générale le mélange des genres et à ce titre How Deep Is Your Love me ravit : il y a autant de rock que de disco que de gospel, et ce sont trois genres que j’aime beaucoup. Ca a l’énergie et la rage du rock, la légèreté et la joie du disco, et l’abnégation et la transe du gospel. C’est le moment où je m’explique sur pourquoi j’ai choisi de soumettre le clip et non pas la version longue. Car le clip donne les « clés » de l’intention de l’artiste, et c’est en le découvrant que j’ai saisi le double sens des paroles. Avec cette musique rock qui parle d’amour, qui se serait attendu à un clip qui montre des femmes noires danser dans une église ??? Hé bien déjà parce que l’influence gospel qu’on sent dans la chanson avec ce saxo et ce côté répétitif et lancinant (les « how deep is your love » sont vraiment scandés comme dans des messes) est beaucoup + qu’une influence. How Deep Is Your Love est une chanson d’amour, oui, comme beaucoup de chansons de rock, mais elle ne parle pas d’amour physique, d’un cœur brisé. Il est ici question de foi. Et pas seulement la foi en un Dieu mais la force intérieure que la foi, quelle qu’elle soit, nous donne pour affronter des épreuves. Le chanteur scande cette force mais aussi il l’implore en implorant « how deep is your love » de sa voix criarde et fêlée, comme s’il était testé en permanence et que rien n’était acquis, et ça me touche beaucoup. J’ai l’impression de sentir à la fois une proclamation de ce que la foi apporte, et aussi un doute, la peur qu’elle parte et qu’il ne reste rien d’autre que soi-même face à ses problèmes. Je trouve ça très beau. Il s’avère que l’ensemble de l’album, intitulé « In the grace of your love » est un hommage rock à la foi. Les autres albums sont pas du tout dans cet esprit, ils sont toujours rock car c’est le cœur de The Rapture mais avec des influences electo, pop ou funk plus ou moins marquées. Et c’est pourquoi je trouve How Deep Is Your Love assez transgressif et ça me fait sourire, car je trouve ça génial de proclamer son sentiment religieux avec le rock. Le rock normalement c’est transgressif, rebelle, anti-conformiste, c’est scotché au réel, c’est pas perché dans le mystique ! Mais quand on y réfléchit, n’est-ce pas totalement rock que de transgresser l’esprit même du rock en le foutant dans une église ?
Spectateurs (3/16) | Moyenne : 6,25
- Fenrill (1/16) : My Love for this song is very deep.
- Machu Pichu (3/16) : Petit coup de coeur, je pense que je pourrais facilement me l'écouter en boucle. Il y a un petit crescendo, et la musique mets quand même un certain temps avant que je commence vraiment à l'apprécier mais à partir de là c'est un vrai plaisir.
- Ornitho-Max (6/16) : C’est pas mal. Ca s’écoute bien, j’aime bien le refrain mais la chanson ne me fait pas vivre grand chose
- Bob (15/16) : Pas trop [/euphémisme] ma came. Je trouve la chanson assez monotone. Au seul moment où l'instru se révèle inventive, c'est une répétition des lyrics qui y est chantée.
Rapture étant un groupe qui ne m'est pas inconnu (Get Myself Into It, House of Jealous Lovers) et dont je connais la sélectivité qu'il induit (c'est "particulier" à entendre), je m'attendais néanmoins à plus de singularité dans l'éxécution.
Tip’ (6/16)
Très belle découverte qui a pas mal tourné sur mon Spotify depuis, même si j’aurais espéré que silvR propose plutôt la version longue (de six minutes et quelques) qui étoffe d’autant plus la chanson, et celle que finalement j’écoute surtout (et que malgré moi je juge ici du coup). Le refrain est bien singalong, ça m’entraîne automatiquement, et j’aime le loop des notes au piano qu’on entend tout le long ! J’adore l’évolution du morceau dans sa seconde partie qui vire presque au gospel et avec l’ajout des cuivres. J’aime le crescendo et ça m’enjaille bien comme il faut !
Miraw (8/16)
Un très bon joker de la part de Cumu’ (en même temps, qui en doutait) et qui mérite à mon sens l’endgame. Une bonne place dans mon classement général, qui n’atteint peut-être pas mon top 20 mais qui est tout en haut de mon tier 3. Et d’ailleurs, en ayant réécouté le morceau, je l’aurais peut-être bien reclasser dans mon tier 2. Un peu comme Cumu’ d’ailleurs, ce titre a aussi bien grandi en moi, sachant qu’il avait une place plutôt moyenne au départ. Et là où je suis aussi en accord avec Cumu’, c’est que la version longue, à savoir celle qui dure 6 minutes est nettement plus intéressante et mémorable que celle de 3 minutes. Je ne comprends d’ailleurs pas pourquoi il y a deux versions, que je trouve au final assez distinctes par leur contenu. Mais je sais que ça se fait maintenant de plus en plus, notamment pour des titres qui doivent passer à la radio ou à la télévision et qui ne doivent généralement pas dépasser les 3-4 minutes. La raison de cette décision est assez rationnelle : faire passer le plus de titres en l’espace d’une journée. Pour ma part, je trouve ça complètement stupide puisque la plupart du temps, ce sont les parties coupées qui sont les plus percutantes ou ce sont elles qui donnent tout un sens au morceau.
Sinon, pour en revenir à la version longue, effectivement, celle-ci se veut assez redondante. Et je suis tout comme Cumu’ : attaché par ce qui est plus progressif, ce qui varie beaucoup plus et où les cassures sont plus marquées. Mais je suis aussi resté attaché par ce rythme si particulier mais pourtant si singulier et je ne m’en lasse absolument pas. J’aurai plutôt du mal à donner des mots sur les raisons qui me poussent à adorer l’ambiance, même si je pense que les instruments proposées seraient un premier élément de réponse : claviers, percussions, basse et saxophone sont le prémice d’un cocktail explosif. Même si la composition s’apparente à de l’électro ou de la dance, plusieurs éléments, dont les instruments mais aussi le rythme général, nous rapprochent plus du registre rock, ce qui peut aussi expliquer pourquoi je suis attaché au morceau. Tout comme Cumu’, le saxophone est l’instrument phare du morceau, celui qui créé cette petite étincelle, certes très courte mais qui te fait définitivement adhérer. Après, là où je suis un peu moins d’accord avec lui, c’est au niveau du chant qui, loin d’être mauvais, ne m’a pas tant attiré. Disons que même s’il avait été absent, cela ne m’aurait pas plus déranger que ça, puisque ce n’est pas cet aspect qui prodigue le charme de la composition à mon sens. D’ailleurs, cette voix est un peu en contradiction avec le mood un peu plus joyeux de l’instrumental et c’est sans doute pour ça que Cumu’ ne ressentait pas un morceau 100% joyeux. Car hormis lors des refrains, je trouve ce chant terriblement déprimant et triste. Ca ne me gêne pas plus que ça, aussi surprenant que ça puisse paraître, sachant que ça m’a dérangé pour un autre titre de cet endgame. En revanche, je ne suis pas non plus aussi emballé que par notre cher Cumu’ et une place au milieu de cet endgame me semble largement justifiable.
Zellec (9/16)
Une vraie bonne découverte ici aussi ! Elle m'a plu dès la première écoute et fut l'une des vraies certitudes me concernant tout au long du rankdown. Je ne sais pas trop quoi rajouter, j'ai l'impression que c'est pile la recette qu'il fallait pour me plaire, comme si c'était prémédité. Petite mention pour le clip aussi, j'aime trop lé dégaine du gars incrusté un peu partout.
Kurotsuki (13/16)
Morceau déjà éliminé par mes soins, je suis tout de même content qu'il ait pu aller plus loin, mais il restera cependant plutôt bas dans mon endgame. J'ai déjà eu l'occasion d'en parler, mais je lui reproche un début de lassitude qui trouve le temps de s'installer avant que la conclusion ne vienne la chasser, et c'est un peu dommage. Avec quelques écoutes supplémentaires, je dirais que cette lassitude vient surtout du refrain, que je trouve bien moins entraînant que les couplets un peu plus rythmés. La nuance dans le chant me paraît également plus intéressante lors des couplets. Sans arriver à mettre le doigt sur ce qui cause précisément ça, j'ai l'impression que le chanteur parvient à véhiculer des émotions légèrement plus complexes lors de ses couplets, qui participent vraiment à l'attrait du morceau, et je suis d'autant plus déçu par les refrains puisque j'ai l'impression d'y perdre ce bonus. La conclusion offre un changement bienvenu, avec la petite touche de saxophone qui va bien.
Oniromancie (14/16)
Comme les deux morceaux plus bas, c'est simple et efficace. Le chant se démarque un peu plus cela dit. Je peux vous assurer que l'instru' reste dans la tête (pour le meilleur comme pour le pire). Impossible de ne pas se retrouver en train de danser après l'écoute de ce morceau. C'est diablement efficace !
Phénicia (15/16)
(Redite de ma nomination)
Bon, déjà, je n'aime pas la voix, du coup, c'est pas vraiment le genre de morceau que j'apprécie écouter. Puis globalement, je le trouve un peu "banal" d'une certaine façon. En gros, il ne me surprend pas, il reste sur un petit sentier sans vraiment en bouger. Ce n'est pas vraiment négatif en soi, mais au vu du niveau global du rankdown, c'est quelque chose que je me sens obligée de noter comme un défaut :/ Concernant l'instrumental, par contre, il y a un truc qui me gêne vraiment : cet espèce de bourdonnement en fond ! Déjà, normalement, c'est le genre que j'apprécie peu, mais ici, je trouve qu'il "sort" vraiment du morceau, je le trouve limite gênant pendant l'écoute :/
Di’mort (16/16)
Un air entraînant, la voix de Moby sur une instru de Stromae… Il y a beaucoup de points positifs sur cette musique. Cependant, en la réécoutant, c’est la musique qui m’a fait me dire « mais pourquoi je ne l’ai pas nominé elle plutôt que [musique avec un nom écrit en japonais] ». J’ai réécouté, regardé le clip à nouveau… et il y a quelque chose qui me plaît beaucoup avec cette musique. C’est le côté « feel good ». Le problème c’est qu’au bout de 2 minutes bah je m’ennuie déjà. Disons que trois accords au piano en boucle sur une ligne de basse électronique et une batterie pas exceptionnelle, ça fait malheureusement perdre des points dans mon classement personnel. Le chant est aussi très répétitif tant dans la voix que dans les paroles.
Pour le côté feel good, le mood général de la musique et surtout le saxophone qui pop vers 3 minutes (même si pas exceptionnel ce saxo) je ne regrette pas d’avoir laissé l’endgame à cette musique, mais c’est l’évidence même qu’elle en-dessous du reste pour moi.
Je vais quand même nuancer mes propos car là on dirait que je n’aime pas du tout cette musique, mais si je l’aime bien. Juste je trouve que les 15 autres sont bien au-dessus, à tel point que je mets un gap entre cette musique et les autres. Désolé mais merci quand même pour l’écoute car c’était très sympa !
- Tip'Ultime Survivant VIII
- Messages : 1806
Date d'inscription : 14/08/2015
Age : 29
Localisation : Nice
Mes Badges :
Re: Rankdown de vos musiques préférées - 2e édition
Mar 8 Sep - 22:12:24
- Commentaires:
Phénicia (1/16)
J’avoue, dès les premières notes, je me suis dit que ce morceau serait vraiment haut ! J’apprécie aussi comment le morceau arrive à se renouveler à chaque fois qu’il peut devenir lassant, comme quand “Ahahaaaaah~” arrivent pour casser l’instru’ isolée qui pouvait commencer à devenir un peu longue. J’adore aussi par la suite, quand les paroles démarrent doucement la nuance dans l’instrumental, toute calme et mignonne, mais avec cette batterie qui vient “réveiller” le tout. Par contre, quand on arrive à 2 minutes, là, je trouve que ça devient tout simplement excellent ! Le morceau qui se relance complètement d’un coup, qui de “c’est un petit air tout mignon” passe à quelque chose d’un peu plus agressif… Mais en même temps, sans être imprévisible non plus : la batterie faisait en sorte qu’on puisse l’anticiper ! J’aime aussi quand par la suite la voix passe “en écho”, ce qui donne, selon moi, encore plus de profondeur au morceau ! Bref, j’aime beaucoup ce morceau et, même s’il n’était pas dans mon tier le plus haut à ce rd, il reste une très bonne découverte, merci au ranker !
Miraw (3/16)
Le destin a voulu que, pour ce second rankdown musical, Leprous soit de retour dans les groupes à classer. A priori, sa première participation en a marquée certains, ce qui, je ne le cache pas, me fait extrêmement plaisir. Il ne faut pas oublier qu’en premier lieu, plus que pour classer des titres, les rankdowns sont aussi présents pour faire de jolies découvertes. Pour ma part, et je pense que vous vous en doutez : je connais bien Leprous. J’ai eu l’occasion d’écouter l’intégralité de leur discographie et j’ai mes préférences et mes déceptions. Ca va paraître surprenant mais The Congregration, l’album dont fait partie The Price, est sans aucun doute l’opus qui m’a le moins marqué dans l’ensemble de leur discographie. Je le trouve loin d’être mauvais mais je ne retrouve pas spécialement la hargne des premières compositions, ni la poésie des derniers travaux. MAIS, car il y a toujours un mais, The Price fait partie de ces exceptions. MAIS, parce qu’il y a un deuxième mais, tout comme Drive Home de Steven Wilson, je suis peut-être légèrement déçu qu’un titre connu du répertoire de Leprous ait été choisi. De plus, vu que je connais le morceau, il y a forcément moins de saisissement et d’inattendu que pour une première écoute. Cependant, je trouverai ça sévère de donner une place moins importante pour cette musique, sous prétexte que je la connais. Surtout que, comme j’ai déjà pu le dire, j’apprécie énormément le titre.
The Price est un titre qui parait sans doute simpliste aux premiers abords, notamment parce qu’il n’y a de remplissage inutile, qu’il n’y a aucune influence marquée, qu’il n’y a aucune convention de suivi ou encore qu’il n’y a aucune phase complexe comme des blastbeats, des solos ou des coupures soudaines, mais qui contient une richesse totalement insoupçonnée. D’une part, on retrouve les riffs plutôt acérés et mécaniques du metal, tout en ayant une batterie très aérée et douce, qui rappelle plus une ambiance rock, presque jazzy. D’ailleurs, dans son ensemble, difficile de vraiment croire à un metal progressif : on est plus dans un répertoire rock prog, bien différent de ce que j’avais pu proposer lors du premier rankdown musical. Et c’est ça que je trouve incroyable chez Leprous : que ça soit du metal assez agressif ou du rock plus posé, le groupe excelle dans les deux catégories et rare sont les formations de nos jours à se surpasser dans deux styles distincts. En dehors de ça, la prestation vocale est juste ahurissante : là où les premières toiles proposant un chant screamé, assez ravageur, sec et où toute émotion était presque absente, ici, Einar nous fait profiter de sa voix suave, apaisée mais toujours aussi passionnante et délectable. On ne va pas se le cacher : les travaux vocaux sur le dernier opus en date sont encore meilleurs que ceux présents ici mais ils demeurent déjà très matures et sophistiqués, ce qui est déjà impressionnant.
Maintenant, je montre peut-être un peu ma fermeture d’esprit ici mais le metal, et plus précisément le metal progressif est, de très loin, mon style favori. Ses variations, son accessibilité, ses touches d’agressivité, ses passages plus expérimentaux, ses notes parfois plus classiques, ses récits, sa non-conventionalité, ses longs extraits, ses performances techniques ou encore ses changements radicaux de rythmes en font un genre musical à part entière et très intéressant à étudier lorsque l’on est un passionné. Leprous ne déroge aucunement à la règle, et c’est bien pour ça qu’il est troisième de mon classement de cet endgame, et dans mon top 20 dans mon classement général. C’est un des titres que j’adorerai voir en tant que vainqueur. Est-ce que mon rêve se réalisera ? Ce n’est plus qu’une question de temps avant de le savoir Razz.
Di’mort (4/16)
Oh Oh Oooooh Oooooh Ooooooh ! Oh Oh Oooooh Oooooh Ooooooh ! Que dire de plus ?
Comme dit dans mon autre commentaire, j’ai découvert cette musique via les découvertes Spotify, il y a peut-être un an et demi ? Deux ans ? Et qu’est-ce que je l’aime. Je me rends compte en la réécoutant que je sois content qu’elle ait atteint l’endgame même si elle n’était pas dans mes tops musiques proposées. J’adore la voix du chanteur, les choix d’effets instrumentaux discutables par moment mais tjrs géniaux (oui, à 2:30 je parle), je suis fan de cette puissance aux refrains, de ces notes un peu en dehors des temps mais qui tombent pile au bon moment… Tous les effets géniaux qu’on peut avoir aussi comme à 3:20, ces notes jouées très rapidement qui sont discrètes mais rendent super bien… et à chaque refrain j’ai les poils qui se hérissent. L’arrivée est bien amenée, et on a toute la puissance du chant ainsi que des autres instruments qui arrive et qui nous met une claque. Mais une belle claque à tel point que j’en redemanderais. Malgré tout, je laisse ma pauvre petite musique en dehors du top3 car, après avoir beaucoup hésité entre mes 3 premières (étant obligé de mettre ma propre musique en 2 car je ne pouvais pas la mettre en 1; ce sont donc 1 et 3 qui furent victimes de l’hésitation), je me suis dit que cette musique avait sa place en 4ème.
Bref, mon commentaire est court car j’adore et je ne sais pas l’expliquer… C’est comme ça, c’est ma cam de metal progressif.
Sinon de Leprous je recommande From The Flame qui est très belle aussi. Mais je confesse connaître assez peu Leprous au final, je suis surtout fan de The Price <3
Ha et comme a dit Mattdriiiver (dans les commentaires) : “Anyone who likes these guys should check out Soen and Caligula's Horse, they're both killer bands.” (Soen c’est un peu l’enfant illégitime de Opeth et Tool). Je ne peux qu’approuver.
Cumulo’ (9/16)
Après une 52eme place dans le premier rankdown, Leprous réussit enfin à convaincre avec ce morceau de qualité. J’avais déjà beaucoup aimé Phantom Pain, proposé dans le premier rankdown, mais ce morceau a visiblement réussi à séduire plus de monde, moi y compris. Je n’ai absolument rien à dire sur la qualité du morceau, des voix, de l’ambiance… Le tout me séduit totalement c’est typiquement dans mon style. Mention spéciale au tout que je trouve super mémorable et entraînement, que ça soit grâce aux premiers chants après l’intro avec ces « ah ahhhhhhhhhh ahhh ahhhhhh » (qui reviennent plus tard) ou ces refrains qui envoient du lourd, ou alors ces sons super électroniques après le refrain qui me font vraiment kiffer. C’est ce genre de détails de qualité qui font que je n’oublierai pas un morceau et qui me le fait réellement apprécier, car je suis investi dans mon écoute qui du coup me marquera plus. Un magnifique morceau que je ne place qu’en neuvième place mais pour lequel une victoire me satisferait grandement, ça serait peut-être même mon winner pick à vue de nez.
silvR (9/16)
Il y a tout pour que j’adore, et j’aime vraiment bien, mais le cœur a ses raisons que la raison ignore : ça ne me touche pas particulièrement. Et c’est pour ça que je classe The price 9è, car sinon c’est vraiment, vraiment, bon. Je n’ai aucun reproche, j’écoute avec grand plaisir, je trouve que c’est très prenant, intense, j’adore l’instrumentation, la voix est atypique, non vraiment je n’ai rien de négatif à dire et d’ailleurs la chanson n’était même pas dans mon radar de nomination, je l’aime beaucoup, mais elle ne déclenche juste pas de passion chez moi.
Spectateurs (9/16)* | Moyenne : 7,75
- Machu Pichu (2/16) : Mon commentaire initial : Totalement dans mon style, la musique m'emmène dans son histoire prenante avec ses hauts, ses bas, ses cassures, tout un chemin à suivre très sympathique même si il manque peut être un tout petit truc pour être plus au sommet.
Mon commentaire endgame : Gros coup de coeur, très entraînant. J'adore.
- Ornitho-Max (9/16) : Un returnee du dernier rankdown que j’avais éliminé assez tôt. Je dois dire que je prefère ce morceau à phantom pain. Je le trouve mieux à écouter, plus simple. La voix est bien
- Bob (10/16) : Oh OhOooohOh Oh... Why ? Une réalisation instrumentale et une voix singulières qui laissent exploser leur énergie lors des refrains. Malgré tout, bien que la structure du morceau ne cède pas au C1/R/C2/R/R, je le trouve plutôt Yin / Yang, il ne s'encombre pas de transitions musicales, ce que je trouve pour le coup assez simpliste dans un morceau somme toute assez long.
- Fenrill (10/16) : Ça gueule pas trop, ça va c'est acceptable.
Zellec (11/16)
Une vraie bonne découverte ! Je n'avais jamais entendu parler de ce groupe auparavant et j'ai vraiment beaucoup aimé. L'intro est peut-être un chouilla longuette mais au final ça permet de savourer encore mieux le refrain qui lui me procure quasi à chaque fois quelques petits frissons.
Oniromancie (12/16)
Plein de petits détails originaux dans ce morceau, à commencer par l'instru', mais aussi le rythme plus généralement. Ce n'est pas mon genre de prédilection, mais j'ai bien aimé quand même ! Je trouve juste la voix un tout petit peu trop en retrait, sinon c'est très bien ! Bonne outro aussi !
Tip’ (12/16)
Belle redécouverte de ce groupe pour moi après la première édition du rankdown, où le morceau proposé ne m’avait pas plus plu que ça. Je suis cette fois-ci séduit ! J’aime beaucoup la voix du chanteur dans les couplets et l’instrumentale. Mon seul bémol ce sont les refrains dont je suis moins fan, je comprends le sursaut mais ça casse un peu le mood du titre pour moi. Mais je l’ai honnêtement écouté quelques fois depuis le début du rankdown, sans que ce soit mon morceau préféré ou un de ceux vers qui je reviens le plus, je me surprends à le réécouter de temps à autres !
Kurotsuki (15/16)
Même si je peine un peu à me laisser emporter par le morceau, je dois reconnaître la qualité d'exécution du morceau. Le calage rythmique est au poil, notamment pendant l'introduction avec ces notes très piquées, et si la mélodie des couplets ne m'embarque pas vraiment (surtout le chant je pense, de manière très personnelle car la voix est de qualité), je trouve toutefois certaines lignes de basse et de batterie vraiment chouettes. Par ailleurs, la rupture de ton soudaine lors du refrain donne un vrai regain d'intérêt et se révèle très plaisante, les back vocals en particulier sont un bon point pour moi, et j'aurais sans doute apprécié pouvoir les entendre plus souvent.
- Tip'Ultime Survivant VIII
- Messages : 1806
Date d'inscription : 14/08/2015
Age : 29
Localisation : Nice
Mes Badges :
Re: Rankdown de vos musiques préférées - 2e édition
Mar 8 Sep - 22:32:53
- Commentaires:
Oniromancie (1/16)
C'est fou comme j'adore le mood ! Cela oscille entre trajet en auto' et monotonie qu'on finit par affectionner. Cela ne m'évoque pas du tout un "Bad Trip", bien au contraire, mais un Nostalgia Trip. Cela collerait parfaitement avec un de mes jeux préféré : Always Sometimes Monster. J'y ai pensé dès la première écouter. Cela file droit dans ma playlist Psychopop. Cela me plaît, cela m'émeut, cela me transporte. C'est MA découverte.
Zellec (2/16)
C'est moi qui ai proposé cette musique oui mais je me permet d'en refaire un commentaire car j'ai beaucoup de choses à dire. En fait, Bad Trip c'est le dernier titre que j'ai sélectionné, celui qui a failli ne pas connaître ce rankdown et bon dieu que je ne regrette pas mon choix.
C'était ma découverte la plus récente parmi mes propositions puisque je ne l'ai écouté pour la première fois que pendant le confinement. Je pensais alors simplement que c'était juste une bonne musique, qui me plaisait bien mais rien de plus. Au final depuis je l'ai écouté, réécouté en boucle si bien que je pense pouvoir dire qu'elle me marque et m'atteint personnellement.
Bad Trip, je pense qu'on sera d'accord là dessus, c'est surtout une ambiance incroyablement réussie : une sensation oppressante et intense de chute vers les ténèbres mais qui en même temps m'attire inexplicablement vers eux.
Je trouve que cela marche parfaitement et chez moi cela produit même un autre effet ; elle me donne l'envie et la motivation d'entreprendre, de ne pas me laisser happer par ce bad trip et chaque écoute me donne une énergie pour aller de l'avant et en cela, je la trouve extrêmement puissante.
Pour ceux qui ont aimé, je conseille également bien que Bad Trip soit assez unique en son genre : Us and Them, Some Other Way, Faithfully, The Greats, No Disguises, War Machine, etc.- Commentaire originel:
- Certainement la musique de ma sélection que j'ai découvert le plus récemment puisque ça ne fait que quelques mois que je la connais. Pourtant, dès la première écoute j'ai de suite accroché.
J'ai directement été pris par cette ambiance puissante, intense et oppressante. C'est le genre de truc qui ne laisse pas indifférent, qui surprend quand elle tombe dans une playlist sans qu'on s'y attende vraiment. Quand elle se lance j'ai vraiment du mal à en décrocher car je trouve qu'elle arrive très bien à emmener son auditeur dans son "bad trip".
Je trouve qu'elle arrive de manière assez inexplicable à nous faire ressentir quelque chose, comme si on vivait un mini-voyage de 4 minutes sans temps mort vers une destination qu'on est pas sûr de vouloir connaître. Bref, c'est une expérience dont je ne me lasse pas et même si j'imagine qu'elle ne plaira pas à tout le monde, je me devais de vous la partager.
Pour ceux qui ont aimé ce titre, je recommande aussi : Us and Them, Some Other Way
Cumulo’ (6/16)
J’avais adoré ce morceau lors de ma première écoute, puis j’ai continué à encore plus l’apprécier au fil du temps. On peut faire un rapprochement évident avec certains morceaux de Tame Impala en écoutant ce titre (ce qui contribue grandement à mon appréciation de ce morceau), mais on ressent en plus un côté très sombre et envoûtant je trouve, impression donnée surtout avec cette ligne de basse qui se répète tout du long du morceau et que j’adoooooooooore, le morceau gagne une saveur totalement unique et superbement appréciable, qui lie tout le morceau et rend le tout parfait en fait. Je trouve le morceau extrêmement bien réalisé et j’ai aucun regret ou reproche à faire tant il excelle dans son genre. Le style de la voix et la manière de chanter de l’artiste colle très bien avec ce côté envoutant qu’a ce morceau, avec les très nombreuses répétitions (au début notamment) et les échos à la fin de chaque ligne de couplet. Je parle d’envoûtement, mais le rapprochement à faire serait plutôt avec le titre du morceau, « bad trip », une ambiance qui est donc parfaitement retranscrite je trouve, même si je n’ai jamais fait de bad trip…
Phénicia (7/16)
Ce morceau est doux, mais alors teeeeellement doux ! Et il fait partie de ces morceaux dont je ne sais pas plus parler que ça : c’est une ambiance avant tout. Le seul moyen de comprendre le morceau, c’est juste de fermer les yeux et de se laisser emporter. De là, le ressenti peut être différent pour chacun et à chaque écoute. Et j’avoue que pour moi, il diffère tellement d’une écoute à l’autre que je trouverai presque que ça ne lui rendrait pas justice que d’essayer d’exprimer ces ressentis :/
Miraw (7/16)
Ma marijuana de ce rankdown, celui qui me fait oublier tous mes problèmes et qui m’envoie dans une stratosphère totalement inédite et hallucinogène. D’ailleurs, je trouve que le titre porte extrêmement bien son nom XD. J’ai eu une sensation de déjà-entendu lors des premières écoutes et j’ai tout de suite fait une certaine corrélation entre Tame Impal, Gorillaz et Derek Pope. Peut-être que je me trompe fortement mais j’ai tout de même cette impression que les trois styles ont des caractéristiques communes, et c’est bien la première fois que je m’en rends compte. Même en faisant abstraction de l’instrumental, rêveur et imaginatif, le chant a été la première chose qui m’a rappelé les deux artistes. Mais Derek Pope se différencie des deux autres musiciens puisqu’il arrive à pousser la musique plus loin, à créer son propre genre et a nous immerger dedans. Bad Trip me fait l’effet d’une vague prise en pleine tête et pour laquelle nous sommes étourdis durant plusieurs minutes. Mais au lieu de crier de douleur ou d’être totalement inconscient, on surfe, on nage au milieu de ce petit paradis musical. Je trouve ça d’ailleurs dommage que l’artiste ne soit pas plus connu que ça, puisqu’il a un talent indéniable et un concept musical unique, qui mérite d’être découvert du plus grand nombre. Après, je dois admettre que je n’ai pas spécialement tout aimer dans ses compositions. C’est notamment le cas de No Disguises par exemple, qui sonne un peu trop rap/R’n’B de mon point de vue. Il ne faut pas non plus se leurrer puisque ce sont des styles que je n’écoute quasiment pas et que je n’aime pas vraiment de manière générale, sauf quelques rares exceptions. Et même si les samples sont axés sur ces ambiances-là, la voix plutôt apaisante que l’on retrouve sur Bad Trip n’est absolument plus présente sur d’autres titres. Mais en tout cas, une bien belle découverte que ce Derek Pope, que je classe donc au milieu de mon endgame.
Tip’ (9/16)
Evidemment j’apprécie énormément le côté très Tame Impalesque de ce morceau, direct l’instrumentale m’y a fait penser ! Une chanson qui réussit très bien son taf pour moi, elle porte tellement bien son nom. Ca s’écoute bien en chillant tranquillement le soir. Pourquoi 9ème ? Simplement car j’y reviens moins souvent que les 2/3 chansons du dessus que j’aime pourtant à peu près autant. Je l’ai un peu déclassée par rapport à mon pré-classement car le chant à la longue peut devenir un peu lassant à mon goût. Ca reste un morceau que j'aime beaucoup et que je réécouterai certainement passé ce rankdown.
Di’mort (10/16)
Comment cette musique que j’ai faillit nominer plusieurs fois à partir du top30 s’est elle retrouvée aux portes de mon top10 de cet endgame ?
En fait… Je ne sais pas trop quoi dire de cette musique. Elle porte un titre qui lui convient à merveille. Elle me fait bcp penser à Gorillaz sur certains aspects (bizarrement tiens ) en terme d’instrumental et de voix. J’aime bcp la basse, les percussions, et cette prod en général. La voix va très bien avec le reste de la musique, les paroles correspondent bien au thème abordé. En fait je ne sais pas trop quoi dire car cette musique ne m’a pas du tout laissé indifférent, au contraire… Mais je ne sais pas trop quoi en dire au final. Et elle me plaît bien, se retrouve environ en mi-classement chez moi car, sans être un chef d’oeuvre absolu, c’est une bonne musique avec une vibe qui me plaît. Je citerai donc ce qu’a répondu Ziriab à Jessica creates qui a dit “This song is a whole mood, but I don't know which one it is.”; réponse de Ziriab : “all moods”. Et c’est vrai. C’est une musique qui nous traverse sans qu’on comprenne vraiment comment, ni sans comprendre trop pourquoi elle nous plaît… Je comprends mieux désormais pourquoi cette musique s’appelle Bad Trip. Enfin, tout ça pour dire qu’elle a fini par se retrouver devant Gorillaz chez moi, ce qui est assez incroyable avec le recul...
silvR (10/16)
Encore un titre que j’aime énormément et que je regrette de classer si bas, c’est juste que je privilégie l’émotion à l’esthétique musicale et Bad trip m’en procure un peu moins que les autres chansons classées avant. C’est une chanson extrêmement bien produite, que je prends grand plaisir à écouter, mais qui ne me marque pas tant que ça.
Kurotsuki (16/16)
Je suis embêté de mettre cette musique aussi bas, parce qu'elle réussit très bien ce qu'elle cherche à faire. Mais toutes les musiques de cet endgame sont bonnes, il en faut bien une qui ouvre le classement, je laisse donc parler mon feeling personnel. Comme je l'ai dit, Bad Trip est une réussite dans l'atmosphère qu'elle installe. Le problème, c'est que l'atmosphère visée est plutôt anxiogène, et que ça fonctionne un peu trop bien. Je ne me prive pourtant pas d'écouter des musiques que je ne trouve pas drôles du tout, mais je ne me rappelle pas avoir déjà eu cette sensation de devoir m'échapper à tout prix. C'est donc une réussite complète, mais tellement complète que l'écoute est plus pénible qu'autre chose. Ça tient vraiment à une sensibilité personnelle, et j'espère que la musique récoltera de meilleurs votes que le mien, car elle le mérite.
Spectateurs (16/16) | Moyenne : 14
- Machu Pichu (13/16) : Chill, voix un peu déformée, un peu répétitif mais musique de fond raisonnable, univers un peu psychédélique. Pas ce qui m'attire le +
- Ornitho-Max (13/16) : J’aime bien le beat du début qui rappelle effectivement un bad trip. La voix un peu trop modifiée du chanteur avec le reverb de certaines paroles m’a un peu déçu
- Bob (14/16) : Un mot décrit parfaitement ce titre : uniformité... Air et voix plaisants, mais répétés + ou - 40 fois ça perd forcément de sa saveur... Je préfère quand même donner des meilleures places à des titres aux teneurs musicales plus travaillées, quitte à négliger présentement les lyrics.
- Fenrill (16/16) : Je comprends le titre de cette musique : après l'avoir écoutée, j'avais envie de vomir..
- Tip'Ultime Survivant VIII
- Messages : 1806
Date d'inscription : 14/08/2015
Age : 29
Localisation : Nice
Mes Badges :
Re: Rankdown de vos musiques préférées - 2e édition
Mar 8 Sep - 23:01:08
- Commentaires:
silvR (1/16)
Mon joker sera mon numéro 1, et il l’a été tout le long du rankdown. Ce n’est pas forcément la musique que je vais le plus réécouter, mais je l’aime vraiment, tout simplement parce que 1) c’est unique et original et 2) c’est juste très beau. J’adore en général la sensibilité et la générosité qui s dégagent des titres d’Ibrahim Maalouf, et True Sorry incarne ces deux qualités. Ce morceau a beaucoup de cœur et ça se sent directement. Donner le premier rôle à la trompette, qui est d’ordinaire plutôt un instrument d’accompagnement, magnifie l’instrument et le laisse s’exprimer dans toute sa subtilité, sa douceur et sa puissance. Mention spéciale à la dernière minute, apogée de la montée en puissance, et la magnifique redescente de fin. J’aime bien lire les commentaires YouTube et je vais donc conclure ce texte en pompant un commentaire YouTube sur la chanson, qui lui-même pompe une citation de Baudelaire, qui résume parfaitement True Sorry : « La mélancolie est l’illustre compagnon de la beauté… Elle l’est si bien que je ne peux concevoir aucune beauté qui ne porte en elle sa tristesse ».
Spectateurs (4/16) | Moyenne : 6,5
- Ornitho-Max (4/16) : Les trucs sans paroles, cest trop dur à rank. Ya un petit extrait assez épique dans la chanson. Les cuivres ne sont pas mes instruments favos, mais ça sonne assez bien en tout.
- Machu Pichu (5/16) : Mon commentaire initial : Une mélodie ultra soft mais je trouve ultra profonde, très chills generator, ya un truc magique qui se cache sous ce petit saxophone sans que je sache mettre de mots dessus.
Mon commentaire endgame : Petit cuivres, donne une petite touche jazzy qui manque à cet endgame et qui est réellement appréciable. Une très belle montée en puissance.
- Bob (6/16) : (Brillant jeu de mot dans le titre) Belle harmonie, fort dynamisme, c'est très vivant. Je ne trouve pas de défaut majeur, pour peu de surpasser la primeur de la trompette.
Ce morceau n'est pas à jouer en fond dans une soirée au resto, il faut le valoriser à bon escient auprès d'un public averti !
- Fenrill (11/16) : Sympa pour la fête du village du 21 mai.
Cumulo’ (5/16)
Je conclus ce top 5 (qui sera sûrement beaucoup plus justifié que le reste mais tant pis) avec mon dernier titre à moi. J’adore ce morceau qui me fait toujours autant vibrer quand je l’écoute, ces cuivres sont fantastiques et il est impossible de ne pas rentrer dedans lorsqu’on l’écoute, notamment en deuxième moitié où le morceau explose totalement, mais progressivement ! Tout le morceau mène à ce moment-là et il est amené avec une telle technique, une telle grâce, une telle logique, qu’il est impossible de ne pas rester bouche bée devant tant de beauté musicale.
J’ai mis ce morceau après mes deux autres et après deux autres morceaux simplement car sa présence en endgame était pour moi la plus prévisible parmi ce que j’avais proposé – j’ai été surpris en bien ou en mal parfois, mais c’est peut-être le seul morceau pour lequel je ne suis pas vraiment surpris de sa présence ; ce qui m’a peut-être un peu plus surpris c’est à quel point l’artiste était déjà connu chez pas mal de rankers, certains l’ayant déjà vus en concert !!! Je suis donc très jaloux mais également content de pouvoir le faire découvrir à d’autres, même si c’est un peu dommage que ce ne soit pas une découverte pour tout le monde. J’ai placé un titre que je connaissais déjà en quatrième place donc ce n’est pas si grave je pense… Dans tous les cas je vous joins mon commentaire d’envoi sous spoiler.- Spoiler:
- On varie encore les genres, avec cette fois un peu de Jazz : on en avait bien trop peu eu dans le précédent rankdown, et j’avais vraiment envie de vous proposer ce morceau qui a été un des premiers morceaux que j’étais sûr de garder dans ma sélection. Déjà parce que le morceau n’est pas si long pour ce qu’il propose (moins de 5 minutes !), et surtout parce que ce morceau, par un artiste français qui plus est, est juste magique. Franchement je n’ai pas envie de faire un paragraphe trop long parce que je pense que si vous n’êtes pas directement rentré dans le morceau, sa complexe beauté, sa mélodie vraiment magnifique… je manque d’adjectif pour décrire ce que ce morceau me fait. Et je n’ai même pas terminé ma dernière phrase. Dans tous les cas je trouve que c’est très dur de poser des mots sur ce morceau parce que ce qui le rend si attrayant pour moi et sa mélodie, ses instruments, sa composition, y a aucun sens profond, aucune métaphore, on est vraiment dans de la musique dans tout ce qu’il y a de plus brut, mais ça n’enlève rien à la beauté du morceau, de ses trompettes, de cette petite guitare acoustique qu’on remarque dans les moments les plus calmes du morceau, de sa basse, de son clavier, de sa batterie… Une vraie tuerie.
Di’mort (5/16)
Et bien finalement, cette musique sera la seule que je connaissais avant qui aura atteint l’endgame (enfin il y a bien Placebo, mais je connaissais bcp moins); de plus, Ibrahim Maalouf fait partie des deux artistes que j’ai pu voir en live dans cet endgame (avec Steven Wilson) et bien que j’ai été invité à ce concert, je l’ai vraiment apprécié car c’était une ambiance différente des concerts que j’ai l’habitude de voir : un concert assis où on profite du spectacle en fosse avec un orchestre entier présent pour nous divertir et nous en mettre plein les oreilles. Mais bref, passons à la musique en elle-même car j’ai beaucoup à dire.
L’intro est calme, progressive avec juste une trompette pour commencer, ce qui est je trouve un très bon choix musical. Puis il y a l’arrivée de la batterie qui, finalement se fait pas de manière trop bourrin, au contraire, je trouve qu’elle vient sublimer la trompette sans prendre toute la place. On a ces mêmes notes jouées et rejouées mais qui changent à chaque fois car il y a un instrument qui joue plus fort par ici ou un enchaînement de batterie différente par là… C’est ça que j’aime avec Maalouf, c’est qui est très très doué pour arranger encore plus que pour composer… Et à 1:10 on a ce ralenti qui annonce que la suite arrive… Et là on profite du refrain. On revient dans le calme… Puis après on repart… j’aime cette façon dont toutes les nuances sont maîtrisées à la perfection, comment rien n’est laissé au hasard. Je me rends compte que je n’aurai certainement rien de négatif à dire sur ce morceau. Je pourrais bien dire qu’il y a des répétitions, mais c’est le principe même du morceau et c’est bien fait donc bon… En fait ce morceau prouve que si on joue bien avec les nuances, les arrangements, les tempos, on peut avoir un morceau très varié même si c’est la même ligne musicale tout au long du morceau. J’adore les ralentis avant le refrain à chaque fois, je trouve ça génial d’avoir pensé à faire ça pour mieux repartir. Et j’aime aussi cette explosion progressive de 2:37 à 3:25, avant de retomber sur notre fameux refrain. Tout est génial dans ce morceau. Y compris la fin qui est bien travaillée tout en restant simple. En bref, Maalouf est un excellent compositeur français qui vaut très largement le détour. Et True Sorry est un de ses chefs d’oeuvre.
Et je me permets pour recommander la Levantine Symphony de Maalouf, notamment la n°1 (overture) mais “l’album” en lui-même est à écouter.
Kurotsuki (6/16)
La trompette de Maalouf est excellente, ce serait un peu de l'abus que de ne pas le mentionner, mais ce n'est pas là-dessus que j'ai envie de m'attarder. J'aime beaucoup d'instruments, mais guitariste oblige, j'ai quand même un faible pour la guitare. Et une chose (parmi tant d'autres) que j'aime avec la guitare, c'est quand elle n'est pas utilisée dans le cadre musical qu'on lui associe spontanément. En l'occurrence, une mélodie jouée à la trompette n'est pas le premier morceau auquel on imagine ajouter une guitare électrique. Sauf que ça fonctionne. Ça fonctionne même rudement bien. Je parle de la guitare, mais l'instrumentation dans sa globalité n'est pas ce qu'on attend pour accompagner une trompette. Mais c'est excellent, et je salue bien bas cette composition.
Oniromancie (7/16)
Morceau très très original qui fait très saudade. Je l'ai apprécié avec le temps. Les instruments n'étaient pas mes favoris, il n'y avait pas de chant, et j'ai finalement adoré ! Les sentiments se mêlent à merveille à l'écoute de ce titre. Il y a des parties douces et d'autres coriaces. Un plaisir et une expérience: une force tranquille dans le sentiment.
Tip’ (11/16)
Artiste que j’ai eu la chance de voir en live, c’est vraiment très cool ! Après j’écoute pas spécialement Ibrahim Maalouf régulièrement, mais c’est toujours un plaisir pour les oreilles, c’est chill. Ça passe toujours bien que ce soit en musique de fond ou en écoute plus active où on prête plus attention aux petites nuances, c’est tout public. Très belle proposition à laquelle j’adhère !
Phénicia (13/16)
Comme déjà exprimé quand j’avais nominé ce morceau : j’arrive à vraiment l’apprécier malgré que j’ai souvent du mal avec les instrumentaux. La musique se relance bien à chaque fois en plus, ce qui fait qu’elle ne me lasse pas. La raison de sa position est par contre, comme je l’avais dit à l’époque, que le niveau général de ce rankdown était beaucoup trop haut à mon goût pour que je ne puisse le mettre plus haut é_è
Miraw (13/16)
C’est un titre que j’ai eu énormément de mal à placer, aussi bien pour l’endgame que pour mon classement général, tout simplement parce que je ne sais pas quoi en penser. Beaucoup de frontières sont ouvertes avec cette chanson : rock, jazz, classique, fanfare et pop. Est-ce ce mélange et ces nombreuses influences qui font que je n’arrive pas à me forger une opinion sur cette musique ? Sans doute. Je ne voulais pas trop pénaliser le morceau car le travail qu’il y a derrière est juste dingue, la présence des familles d’instruments, cordes, cuivres, percussions, claviers dans un seul et unique morceau est gage d’une réelle maîtrise et d’inventivité, la dimension émotionnelle et surtout la tristesse, la douleur, la blessure, la bataille, l’impact, le choc qui est produite est totalement inédite. Les variations au niveau de l’intensité, cette alternation entre quiétude et déchaînement est déjà le premier pas vers la singularité et la curiosité. Ibrahim Malouf est un artiste hors-pair, en avance sur son temps et sur le temps à venir, un musicien sûrement incompris de certains mais qui n’hésite pas à dégager une franchise et une mélancolie presque irréelles. C’est vraiment grâce à des personnes qui n’ont pas peur de l’inconnu et qui n’hésitent jamais à fusionner les styles que l’on aura toujours des grands moments de satisfactions, de confusions ou d’emballements. Et j’encourage ces talents à continuer de produire ce qu’ils font puisque ce sera sûrement eux qui forgeront la musique de demain et pour lesquels nous parlerons d’eux dans 20, 30, 40 ans, voire même dans l’immortalité. Ma comparaison va sûrement être osée mais je vois Ibrahim Malouf comme le Queen de son genre musical.
Et je comprends parfaitement comment cet homme a pu recevoir des récompenses pour ses compositions : il se surpasse, innove et transmet son amour de la musique par ses travaux épatants. Ce que je trouve encore plus incroyable dans sa recherche et dans sa composition, c’est qu’il arrive à donner des mots aux instruments, et plus précisément à sa trompette et à leur donner du sens. C’est ce style d’œuvre qui doivent devenir des accomplissements universels, des messages de partage et de soutien. Il arrive aussi à prouver que, peu importe le style de musique que l’on écoute de base, nous sommes capable d’apprécier à sa juste valeur, son voyage musical. Car oui, lorsque l’on ressort d’une écoute d’Ibrahim Malouf, les conséquences sont toujours les mêmes : d’une part, on n’en sort jamais indifférent et d’autre part, on se prend une claque dont on se souviendra très longtemps. Je souhaite pour lui qu’il continue sur ce chemin, car c’est ce qui semble lui convenir et qu’il aura toujours des personnes pour le soutenir. J’ai fait énormément de compliments sur cette composition, qui a clairement eu l’effet d’une bombe lors de ma première écoute, et qui s’est un peu plus apaisée lors des suivantes et pourtant, je ne saurai pas dire quoi, mais il me manque quelque chose pour que je sois en parfaite extase. Je regrette légèrement que les refrains manquent de variations. Sur ce point, je parle surtout de l’instrumental en arrière-plan qui, au contraire de la trompette, a du mal à trouver cette diversité et qui a tendance à fausser mon récit actuel. Rien de bien grave non plus mais je trouve tout de même que l’on gâche cette sensation de créativité et de perspective. Même si j’ai du mal à accrocher, le voir vainqueur de ce rankdown serait un beau cadeau pour lui. J’espère que ma place ne sera pas trop impactante pour son classement final.
Zellec (15/16)
J'aime bien. Voilà c'est à peu près tout ce que j'ai à dire sur cette musique, elle est agréable et je pense qu'elle fera consensus car je ne vois pas comment il sera possible de ne pas l'aimer. Maintenant, même si je ne m'en lasse pas, ce n'est pas celle qui me marquera le plus dans ce rankdown, d'autant que je la connaissais déjà avant.
- Tip'Ultime Survivant VIII
- Messages : 1806
Date d'inscription : 14/08/2015
Age : 29
Localisation : Nice
Mes Badges :
Re: Rankdown de vos musiques préférées - 2e édition
Mer 9 Sep - 21:22:07
- Commentaires:
Spectateurs (1/16) | Moyenne : 5,25
- Ornitho-Max (1/16) : Cest très bien, le rythme rentre bien, j’aime bien la dynamique avec les deux voix des membres du groupe. Petit solo et bridge cool sans eux ça serait un un peu trop repetitif. Ça m’intrigue, jvais peut-être look un peu plus ce groupe.
- Fenrill (5/16) : Généralement l'idée de courir me donner la nausée, mais là ça va je suis assis sur ma chaise.
- Bob (7/16) : On arrive dans des titres qui me correspondent davantage. L'intro augure du meilleur, le duo vocal apporte singularité et vie dans la chanson, mais le titre peine quelque peu à se renouveler dans son instrumentation (jusqu'au bridge en fait...) et il est, imo, assez pénalisé par ses refrains et une punchline (Keep on Running) particulièrement entêtants.
- Machu Pichu (8/16) : Mon commentaire initial : Une bonne musique de fond
Mon commentaire endgame : Sympathique. S'écoute bien.
silvR (3/16)
The Runner n’est pas le titre le plus intéressant musicalement de l’endgame. Il est très classique en tout, sa structure ne déborde pas d’un poil de ce que tout le monde fait (couplet refrain couplet refrain passage instrumental joli mais pas bluffant, petite digression dans le couplet, refrain, bref c’est hyper classique). Mais bordel de merde que c’est bon. L’alternance voix grave/voix aigüe fonctionne parfaitement, le rythme est nickel, la montée en puissance est parfaitement gérée, les couplets sont entraînants comme il faut et les refrains s’immiscent dans la tête pour ne plus en sortir. C’est très « carré » mais il y a ce petit supplément d’âme qui me transporte, le refrain est vraiment aérien, puissant, la voix me fait presque voler. J’adore l’écouter et le réécouter.
Zellec (4/16)
Il m'arrive souvent, au hasard d'une écoute, d'avoir un coup de coeur pour un nouveau groupe. Je me dis alors que ça va rester, qu'il pourra trouver sa place dans mes écoutes mais au final, la plupart des fois, les goûts évoluent, le temps fait son effet et je finis par me lasser. Et au milieu de ça, il y a quelques groupes qui ne bougent pas. Des groupes que j'écoute depuis des années et qui s'installent dans mes écouteurs de manière permanente. Foals fait partie de cette catégorie-là.
Pourtant, s'il y a souvent un dénominateur commun avec ces groupes, c'est que je n'écoute quasi essentiellement que les morceaux que je connaissais de base, ceux avec lesquels je les découvert. A de rares exceptions près, j'ai toujours eu du mal à accrocher aux nouveaux albums. Mais Foals, avec Everything Not Saved Will Be Lost, fait partie de ces exceptions.
Je les ai découvert avec What Went Down, qui contient certains de mes morceaux préférés, tous groupes confondus (Mountain at My Gate, Birch Tree) mais j'aimais également beaucoup leurs premiers albums. J'adore leur style, à la fois énergique et posé, les rythmes, les mélodies. Ils arrivent à chaque fois à me transporter dans un mood plutôt confortable. Et vraiment, j'adore la voix de Yannis Philippakis, le chanteur, c'est sans doute l'une de celles qui me marquent le plus, tellement reconnaissable et participant à rendre le groupe iconique dans mes écoutes.
Arrive donc Everything Not Saved Will Be Lost que, malgré mon affection pour Foals, je n'attendais pas particulièrement. Eh bien bon dieu que j'ai été agréablement surpris et ce dès la première écoute. Je m'attendais à voir un album assez différent du précédent, étant donné le temps passé entre les deux (4 ans) avec peut-être un ou deux titres sympa et le reste oubliable. Finalement, c'est tout l'inverse, je l'ai aimé dans son intégralité. Ils ont gardé l'essence des premiers albums tout en y ajoutant une nouvelle touche, légère mais qui selon moi fait la différence. Il y a de la variété, des titres posés, à la limite de la mélancolie ou d'autres beaucoup plus punchy et énergiques comme The Runner ou encore Exits, que j'ai longuement hésité à mettre pour ce rankdown. J'aime beaucoup la progression dans le morceau, tout en subtilité au point qu'on ne s'en aperçoive pas forcément en temps réel. Mention spéciale pour le clip, très bon comme la plupart de ceux de Foals, qui perturbe nos sens avec le sosie et les changements de décor.
Pour ceux qui ont aimé ce titre, je recommande aussi : Exits, Mountain at My Gate, My Number, Birch Tree, Blue Blood, White Onions, Out of the Woods, Inhaler, On the Luna
Oniromancie (6/16)
J'ai refusé de l'éliminer bien longtemps car... c'est trop bien ! C'est un titre très prenant, addictif, on se sent courir avec l'interprète. La guitare en arrière-plan est en total décalage avec le reste, mais je l'adore. Vraiment un bon morceau qui plaira à tout le monde ! Très fan du solo de guitare aussi à la fin !
Kurotsuki (7/16)
Ça pourra sembler surprenant, mais en voilà un que je suis bien content de voir en endgame, même si c'est moi qui l'ai nominé. Entretemps j'ai pris le temps de le réécouter, et j'ai vraiment aimé le morceau de plus en plus. Je me suis habitué à la voix aiguë qui me rebutait un peu, et une fois ce cap passé, on trouve tout un tas de choses à apprécier. Car si je continue de préférer quand le chant est grave, avoir les deux hauteurs permet d'installer ce dialogue entre aigu et grave auquel on assiste dans le morceau, et dont l'effet est très réussi. Les refrains peuvent paraître un peu plus faibles que le reste du morceau, puisqu'ils cassent ce dialogue : le chant reste dans les aigus. Mais c'est contrebalancé par un point qui fait la part belle à la voix grave, et c'est d'ailleurs haut la main ma portion préférée du morceau. Ajoutons la présence de la guitare électrique qui nous accorde deux solos, l'un avant le pont et l'autre en conclusion, qui sans être exceptionnels sont loin de faire tache et apportent une petite touche en plus bienvenue. Merci donc à tous d'avoir refusé de suivre ma nomination
Tip’ (8/16)
En vrai j’aurais facilement pu placer Foals en 7ème voire 6ème, j’hésitais beaucoup avec les autres mais en définitif l’une des raisons pour laquelle il est un peu en dessous est que j’étais déjà familier du groupe, et que si The Runner est un très bon titre, je l’apprécie beaucoup, ça n’aurait pas été mon premier choix des morceaux récents du groupe, lui préférant Exits ou In Degrees. Du coup, je dirais que c’est une valeur sûre mais connaissant plus à mon goût, je le place plutôt au milieu !
Cumulo’ (10/16)
Je suis extrêmement ravi de mettre ce morceau en dixième place (sur 16) alors que j’ai l’impression d’avoir passé la moitié de ce rankdown à hésiter de l’éliminer, étant toujours le deuxième morceau de la quote que j’appréciais le moins. Autant dire que ce morceau, à force de le réécouter, a fini par bien me rentrer dans la tête et je n’ai fait que l’apprécier de plus en plus. Je connaissais déjà Foals via le titre Spanish Sahara que je surkiffe vraiment (merci Life Is Strange), et en écoutant The Runner je n’avais pas retrouvé les frissons que j’avais ressenti en écoutant Spanish Sahara ; bien que la toute fin de The Runner me plaisait énormément, le reste du morceau manquait un peu à me séduire par rapport à l’outro (à partir de 4min) qui, je me répète, me plait de ouf car je trouve ce solo incroyable notamment quand les notes les plus aigües retentissent. Mais finalement, à force de l’écouter de nombreuses fois sans être une seule fois lassé ou dérangé, ce morceau a réussi à me séduire petit à petit, de par son côté très catchy, son ambiance et le rythme lié à cette voix toujours très belle et agréable. On a également une instru au top, et surtout cette outro, j’en parle autant parce que je trouve que le morceau explose réellement à ce moment là et j’aurais tellement aimé que ce moment dure plus longtemps… Mais ça me suffit pour prendre mon pied car tout le morceau réussit très bien à nous mener à ce moment.
Phénicia (12/16)
J’ai hésité pendant plusieurs tours à éliminer ce morceau et le voilà finalement en endgame ! J’adore le “dialogue” entre les deux voix, mention spécial à la première des deux que je préfère de loin à la grave ! Par contre, un des soucis de ce morceau pour moi repose justement sur la voix grave qui est “timide” en comparaison avec l’autre et qui, du coup, se fait presque étouffer par les instruments qui sont “à niveau” pour la plus aigüe des deux.
Di’mort (14/16)
Au début je me disais que cette musique était sympa mais sans plus. Mais au final il y a une vibe Royal Blood qui a fait que la musique m'est devenue de plus en plus appréciable avec le temps. Un début calme mais avec une voix puissante... Et ça monte, ça monte... Jusqu'au refrain où malheureusement, je trouve, ça devient un peu trop pop à mon goût. C'est pour ça que j'avoue avoir hésité à l'éliminer quand même à une ou deux reprises. Mais la guitare derrière me plaît beaucoup. Disons que c'est du pop-rock qui se laisse consommer sans demander son dû, donc endgame largement mérité. Cependant... Je dois l'avoue, il y a beaucoup de musiques marquantes dans cet endgame. Et à côté de la plupart, cette musique passe presque inaperçue je trouve. Par rapport à mes goûts elle manque peut-être un chouia de personnalité ?
Enfin ce n'est pas tout à fait vrai car je la trouve quand même assez unique en son genre. On rajoute à ça un clip très bien fait, et ça en fait une bonne musique. Et je comprends totalement que ça soit un des coups de coeur de quelqu'un, mais malheureusement, pour moi, ça reste une bonne musique + qu'un coup de coeur.
Miraw (14/16)
En réécoutant le titre, j’ai trouvé sa place dans mon classement général assez sévère (43e sur 71e) et aurait dû gagner quelques places, au moins en étant dans mon top 40. En effet, The Runner est dans mon tier moyen, mais je pense qu’il aurait parfaitement mérité d’être dans le tier bon (tier 3). Maintenant, s’il est dans un tier oscillant entre le bon et le moyen, c’est pour une simple et bonne raison : je ne trouve pas le morceau mémorable. La production est brouillonne : si j’entends parfaitement bien la guitare, les claviers ainsi que la batterie, la basse est beaucoup trop en retrait. Et nous pouvons facilement expliquer la cause : l’ensemble, et surtout les guitares pour le coup, est assez prépondérant, trop pour que l’on puisse avoir une basse audible, ce qui est vraiment dommageable, étant donné que la basse est là pour donner le rythme, mais a aussi comme rôle d’accompagner les graves. Ce n’est clairement pas l’aspect le plus dérangeant, loin de là. Ce que je n’apprécie, mais alors pas du tout, c’est les « Ooooooh » du chanteur. Deux ou trois fois, passe encore mais lorsque la chanson, et plus précisément le travail lyrique en possède une multitude, je ressens comme une impression que les interprètes n’ont tout simplement rien à dire. De plus, je trouve que ça devient très vite énervant et lassant. Et puis, quel est l’utilité même de cette prestation vocale ? Quel est le message que veut faire passer le vocaliste ? Est-ce pour donner un peu plus de relief à la composition ou est-ce simplement une volonté de nous faire découvrir une autre façon de chanter ? Quelque soit les réponses à ces nombreuses interrogations, je suis plutôt insensible aux informations que nos musiciens tentent de nous faire parvenir. De façon plus globale, je ne suis vraiment pas fan du chant : même si le vocaliste présente un timbre assez intriguant et plutôt unique, j’ai du mal à accrocher, surtout lorsqu’il part dans les aigues. C’est d’ailleurs assez incompréhensible, puisque j’adore Einas de Leprous par exemple, qui a une façon de chanter assez similaire. Néanmoins, je trouve qu’il y a beaucoup plus de sensations et de sensibilité dans sa voix par rapport au chateur de Foals.
Update : je viens d’apprendre qu’il n’y avait pas de bassiste dans le groupe, ce qui explique pourquoi je ne discernais pas la basse. Cela ne change pas grand-chose dans mon analyse globale, puisque j’aurai clairement apprécié qu’il y en ait une justement.
C’est d’ailleurs bien dommage car l’instrumental est de bonne facture. Bien entendu, je suis loin d’être en extase, parce que ce n’est sans doute pas ce que j’ai l’habitude d’entendre mais il y a beaucoup d’éléments qui font que je ne reste nullement impassible. J’adore la présence du clavier, qui nous guide sur le chemin émotionnel du titre, celui de la sensibilité et de la noirceur. Les petits effets de guitare (je ne sais plus comment ça s’appelle, mais on peut clairement les discerner vers 1:30-1:31) procure la partie un peu moins classique la chanson. Si je l’avais critiqué lors de mon premier paragraphe, la tonalité grave des cordes me plait bien et intensifie d’autant plus cette atmosphère un peu sombre, qui est d’ailleurs en opposition au chant beaucoup plus clair et inoffensif. Je ne vous apprendrai rien non plus si je dis que j’apprécie beaucoup les solos du titre, même s’il n’est pas non plus d’une grande technicité : il a au moins l’avantage d’exister et de créer des cassures d’une certaine classicité. Pour finir, la prise en intensité au fur et à mesure de l’écoute est une excellente idée, puisqu’elle permet de captiver jusqu’au bout, sans créer une sensation de répétition ou de découragement.
- Tip'Ultime Survivant VIII
- Messages : 1806
Date d'inscription : 14/08/2015
Age : 29
Localisation : Nice
Mes Badges :
Re: Rankdown de vos musiques préférées - 2e édition
Mer 9 Sep - 21:53:11
- Commentaires:
Miraw (1/16)
Mon joker et mon top 1 pour l’endgame, je ne pouvais rêver mieux. Je me doute qu’elle n’ira sûrement pas très haut, sachant qu’il y a des spectateurs ainsi que des rankers qui sont plutôt réticent sur le morceau mais au moins, il y aura un heureux parmi eux. Encore une fois, merci à celui ou celle qui a proposé ce chef d’œuvre et qui m’a permis d’ouvrir les yeux sur un style musical pour lequel je ne connaissais pas grand-chose et pour lequel j’avais des aprioris plutôt négatifs. Mais plus jamais je me ferais avoir, et je continuerai à suivre l’artiste dans ses projets musicaux. Et qui sait, peut-être que j’achèterai même ses albums ? Un petit rappel de mon joker :
« Donc comme vous l’avez vu, je joker Kali Uchis avec le titre Just A Stranger en featuring avec Steve Lacy. Un joker qui pourra paraître extrêmement surprenant au vue de mes goûts musicaux mais qui, vous allez le voir, s’explique assez facilement. Bien entendu, je ne cache pas ma déception de voir cette chanson sortir aussi tôt par rapport à des titres que j’estime bien moins bon. Je peux comprendre que l’on n’apprécie pas des masses la mélodie mais ne pas la placer au minimum en top 50, ça m’aurait fait beaucoup trop mal. En tout cas, je vais commencer par les petits défauts. Oui, même si je suis un fan inconditionnel de la musique, je ne cache tout de même pas qu’il y a quelques points qui m’attristent légèrement. Tout d’abord, je trouve la chanson un peu trop courte. Il est vrai que si elle était plus longue, rien n’aurait garanti un meilleur résultat. En effet, il y aurait peut-être plus de répétition, plus de lassitude et moins d’étonnement. Toutefois, je demande tout de même ce qu’aurait pu être la chanson avec, ne serait-ce un tout petit peu plus de longueur. Le deuxième défaut que je trouve ici, c’est cette répétition. C’est un peu dommage d’avoir le schéma classique couplet-refrain-couplet-refrain alors qu’il y aurait tellement pu avoir une phase disons plus expérimental et qui se dégage un peu plus du morceau. Dans l’état des choses, ce n’est pas non plus dramatique mais c’est tout de même un aspect à prendre en compte.
Passons aux points positifs (c’est parti pour la liste de course). On commence par le mélange des styles. Kali Uchis a frappé très fort ici avec un savoureux mélange entre RnB, hip-hop et musique latino. A première vue, l’ensemble fait plutôt peur mais le résultat n’en est pas moins subjuguant. La fusion des styles est franchement réussie et il n’y a jamais un genre qui prend l’ascendant sur l’autre. On retrouve ici l’ambiance RnB dans le refrain, la sensation hip-hop dans les couplets et la chaleur de la musique latino à la fois dans le clip mais aussi dans certaines portions de chant. J’avais tout de suite été agréablement surpris lors de la première écoute de ce morceau et plus je l’écoute, plus je découvre de nouveaux éléments qui me l’a font encore plus apprécier. Pour être franchement honnête, je dois en être à une trentaine d’écoutes et il n’y a encore aucune marque de lassitude qui se fait sentir. Je dois dire que la version, que je qualifierai d’acoustique, est encore plus belle que la version originale. Concernant l’instrumental maintenant : je crois que c’est la première fois que j’entends du RnB/hip-hop avec ce que je pourrais appeler « des vrais instruments » et surtout, des instruments qui ne sont pas du tout courants dans ces vagues musicales. Si un jour, on m’aurait dit que je pouvais entendre de la basse et de la batterie dans un titre de ce style, je dirais que l’on se fout de moi. Et pourtant, c’est bien ce qui se passe ici. La ligne de basse, bien que simple, fait son effet escompté et apporte cette touche funky bienvenue. La batterie apporte un peu de poignant dans cet esprit un peu dansant. Enfin, ces effets déséquilibrants sont en phase avec l’esprit du clip et des paroles. Le clip, parlons-en d’ailleurs. Même si je ne suis pas un fan de nanas en bikinis, je dois dire qu’ici, on ne tombe pas non plus dans le vulgaire et que l’on est parfaitement dans la thématique. Ambiance complètement psychédélique, effets de la drogue et de la LSD, dû à une grande dépendance à l’argent, tout est en lien avec les paroles. Pour accentuer cette atmosphère complètement fantasmatique, les réalisateurs du clip n’ont pas hésité de mettre toutes les couleurs, des dauphins un peu partout, plein de liasses de billets et nanas qui bougent leur corps sur des pools dance. Quoi de plus normal voyons ?
Pour ce qui est du chant maintenant, la voix de Kali Uchi est à la fois douce et impressionnant de maîtrise. J’admire notamment lorsqu’elle arrive à atteindre ces quelques notes assez aigues. Ce n’était pas donné à ce que j’adhère rapidement au chant, surtout le chant féminin comme j’ai pu le répéter un nombre incalculable de fois. Mais ici, il n’y a rien de déraisonnable, rien qui ne semble exagéré, juste une belle voix naturelle, sensuelle et totalement enivrante. Certains diront que le chant est loin d’être incroyable. Sur quoi je leur répondrai qu’un travail vocal n’a pas besoin d’être exceptionnel pour pondre un excellent titre. Les prestations en live sont elles aussi remarquables : j’ai très rarement vu une symbiose aussi forte entre une artiste et son public. Tout le monde chanter et les spectateurs sont les principaux participants du spectacle, je trouve juste ça dingue. L’ajout du featuring est loin d’être anodine : même si nous n’entendons que Steve Lacy durant les refrains, le double chant apporte encore une nouvelle dimension à la mélodie, une nouvelle esquisse de créativité qui ne laisse pas indifférent. De plus, c’est lui qui joue à la basse ainsi qu’à la batterie. Autant dire que sa présence est nécessaire et justifiée. L’ensemble du morceau est absolument inattendu et c’est vraiment ce que j’adore ici.
Pour terminer, je me dois aussi d’écrire quelques lignes en ce qui concerne les paroles. Comme je le disais avec l’analyse du clip, le travail lyrique parle de la dépendance de l’argent et de ses conséquences. On ressent ici tout le pouvoir que peut avoir l’argent, le refrain nous le faisant bien ressentir. Je vous cite ces quelques lignes traduites : « Elle veut mes billets de cent dollars, elle ne veut pas d’amour, elle ne veut que si ça vaut le coup et elle le veut quand elle le veut ». On sent ici que les paroles n’ont pas été écrites au hasard et que la chanson a un véritable sens, ce qui aurait pu ne pas être le cas. Je ne reste pas insensible à ce travail et je félicite la compositrice qui a su bien cerner son sujet ici. Je remercie aussi infiniment au ranker de m’avoir fait découvrir cette chanteuse hors-norme qui, en plus d’être originale dans ses styles musicaux, dans ses clips ainsi que dans ses compositions, l’est aussi quand il s’agit de faire des reprises (un réel coup de cœur sur la reprise de Björk, qui est une artiste que j’admire depuis bien longtemps désormais). »
Di’mort (1/16)
Au final je mets cette musique en première place de mon endgame... Mais comment j'en suis arrivé là ?
Et bien certainement grâce à Miraw. La première fois que je l'ai écouté je l'ai trouvée sympa mais pas marquante. C'est ça aussi d'écouter 80 musiques à la suite, on a du mal à accrocher à tout en général. Même celle-ci. Et pourtant, désormais, elle endiable mes courses deux à trois fois par semaine en début de playlist !
Vraiment, que dire ? Un rythme plaisant, une ligne de basse idéale, des paroles originales parlant d'un thème sortant de l'ordinaire et on ajoute à ça un clip vraiment bien réalisé dans l'idée comme dans le concret... Cette musique est donc devenue celle que j'écoute le plus désormais. Alors j'avoue que je ne m'attendais pas à la rank en number one, surtout en voyant que mes favoris étaient Vovoid et Kadinja (RIP :'( ), mais ça s'est joué entre celle-ci et celle que je vais mettre en troisième et que j'ai mis plus basse pour d'autres raisons.
Cette musique est vraiment très loin de ce que j'écoute habituellement mais je trouve l'intro très bonne, dans le sens où elle laisse un peu le suspens et prépare finalement bien le terrain pour ce qui vient derrière, à savoir un rythme plaisant à la batterie et une grosse ligne de basse, accompagnés d'une bonne voix et des paroles OBSCÈNES (non en vrai elles sont à la fois fun et... Chais pas comment dire, mais on sent le côté sérieux ce qui je trouve est un point positif). Puis malgré une musique assez répétitive (oui il fallait que je le cale qqpart), il y a pas mal de changements et je trouve qu'on a pas du tout le temps de s'ennuyer. Et c'est ainsi que cette musique est devenue et restera ma numero uno. Mais jamais je ne pourrai décrire mieux pourquoi je trouve cette musique excellente que ce qu’a fait Miraw dans son post joker.
Tip’ (2/16)
Vraiment une surprise que ce titre atteigne l’endgame pour moi, mais je suis très content que le style ait plu à certains ! Voilà mon commentaire originel :
« En proposant ce titre, je ne m’attends pas à ce qu’il aille loin dans le rankdown, mais j’espère qu’au moins quelqu’un aimera ! Le R’n’b, ce n’est pas le genre qu’on voit le plus dans la communauté, mais c’est un style que j’apprécie beaucoup de temps à autres. Artiste que j’avais déjà failli proposer au premier rankdown (que j’avais cut car j’avais déjà posté deux morceaux d’elle sur #musique), mon gros coup de cœur du genre de ces dernières années, c’est Kali Uchis, une artiste colombienne découverte grâce à mon frère (qui est très barré rap us, r’n’b, soul…). Son album Isolation est très éclectique, il m’a été difficile d’en sélectionner un titre. On y retrouve notamment un morceau produit par Kevin Parker (Tame Impala) qui est l’un de mes préférés de l’album (évidemment), un par Damon Albarn (Gorillaz), tout comme des collaborations avec le monde de la funk ou de la hip-hop, et même des instruments inattendus comme la harpe dans la reprise acoustique de Dead To Me... Une belle palette !
Pourtant pas le plus BGZ-friendly (du moins je pense), c’est Just A Stranger qui est mon plus gros coup de cœur (avec le Tame Impalesque Tomorrow et l’entrainant Dead To Me). Je suis amoureux de l’instrumentale qui frise au lo-fi dans les refrains, planant, et la basse très présente dans couplets. Ça se lie parfaitement avec la voix suave de Kali Uchis, et les interventions masculines des refrains qui donnent du rythme. Une chanson qui entraîne et reste facilement en tête ! Sans compter que j’adore les lyrics : superficiels en apparence, c'est aussi une chanson qui répond aux gens portant un regard négatif sur les femmes exerçant des métiers à caractère sexuel. Plus généralement, il en ressort que l’important dans tout ça, c’est de faire ce qu’il nous plaît, de ne pas trop se laisser brider par les opinions de personnes extérieures. En gros, de s’en battre les couilles ! Et c’est renforcé par le clip qui trippant as fuck, j’adore. »
Oniromancie (4/16)
Trippy, psychédélique, joyeux... un morceau qui met de bonne humeur ! Entraînant, palpitant, délirant ! On adore ! C'est vraiment une bonne expérience et un bon morceau : je me sens comme sous drogue mais dans le bon sens du terme. Cela me donne envie de faire le fou sur la plage et de boire des cocktails en terrasse. C'est léger mais on s'envole !
Zellec (7/16)
Pour cette musique, je trouve que c'est l'ensemble clip + musique qui fait vraiment sa force. Le côté décalé, un peu "batlescouilles" voire même kitsch est fun et si elle ne m'avait pas fait une grosse impression au début, j'ai fini par l'apprécier petit à petit au point de vraiment la kiffer maintenant.
Cumulo’ (7/16)
Pour un genre que je n’ai pas énormément l’habitude d’écouter (et encore), je trouve que Kali Uchis est une artiste ultra intéressante qui propose des titres super entraînants et dansants et qui pour le coup me font totalement rentrer dans le délire. Just A Stranger est un morceau qui ne me fera jamais arrêter de balancer ma tête, grâce au rythme très catchy, le chant très appréciable et cette ligne de basse incroyable qui rajoute un punch assourdissant au morceau. Je ne reviendrai pas trop sur le clip qui est ultra délirant et qui me fait trop kiffer mais pour le coup il renforce totalement mon idée de morceau qui ne se prend pas vraiment au sérieux et qui a pour objectif de surtout nous faire passer un bon temps. Et évidemment, ça marche !
silvR (11/16)
Voilà un titre qui a beaucoup bougé dans mon évaluation personnelle depuis le début du rankdown. A la première écoute il était dans mon ventre mou, j’ai trouvé ça assez peu intéressant, ce côté R&B n’est pas du tout ma came. Et puis à la réécoute j’ai été plus sensible au flow de la chanteuse, à l’harmonie entre sa voix et celle du chanteur du refrain, aux arrangements vraiment bons, pleins de petites subtilités… Et finalement le titre a fini par vraiment grandir en moi, au point où je suis très content qu’il finisse en endgame et que je n’y aurais pas touché.
Kurotsuki (12/16)
Un titre que j'ai déjà éliminé, pas parce que je ne l'aimais pas mais parce que le reste de la quote correspondait plus à mes goûts. Et en suivant cette logique, je pourrais facilement classer ce morceau dernier de mon endgame, il s'agit de loin de celui s'éloignant le plus de mon style de prédilection. Mais, mais, mais, ce morceau est bizarre. J'ai vraiment beaucoup de mal à l'expliquer, j'ai juste le sentiment de ne pas le comprendre, et que ça dépasse la simple différence d'univers entre mes goûts et le style du morceau. Ce titre me paraît être un ovni parmi les trucs que je n'écoute pas. C'est indéniablement le genre de choses que je n'écoute pas, et en même temps, j'ai ce sentiment étrange que ça n'a rien à voir avec les trucs habituels que je n'écoute pas. Je me souviens que lors d'un rendez-vous musical, Miraw m'avait dit être soulagé de ne pas avoir une de mes musiques en Rankdown, parce qu'il n'aurait eu aucune idée de où la placer. Et j'ai l'impression de comprendre un peu son sentiment. J'ai déjà du mal à établir un classement entre des musiques de genres différents. Mais Just A Stranger me paraît presque venir d'une planète différente. J'ai fini par lui choisir une place, mais j'ai beaucoup de mal à trouver cela significatif tant je me sens incapable de la classer.
Spectateurs (15/16) | Moyenne : 11,5
- Bob (4/16) : Un refrain récurrent, mais une interprétation très révélatrice et expressive. Une fond d'instrumentation cyclique mais qui s'adapte au morceau pour lui donner toutes ses intonations. Le tout pour un résultat d'une richesse surprenante, j'adhère franchement !
- Ornitho-Max (12/16) : Pas mal, un brin trop répétitif. Rare morceau de RNB dans le ranking ca fait un un petit bonus
- Fenrill (14/16) : Je n'aime pas cette musique car j'en ai marre que les artistes polluent les plages avec leurs clips bidons.
- Machu Pichu (16/16) : Mon commentaire initial : Malheureusement la majorité de la chanson tombe dans le stéréotype de ce que je n'apprécie pas, je trouve les accords parfois complètements dissonnants et pas du tout plaisants… La musique ne me transporte pas, ou alors directement sur le bouton next.
Mon commentaire pour l'endgame : Nul et non avenu.
Phénicia (16/16)
Je vais “juste” redire ce que j’avais dis en nominant le morceau pour le coup, parce que le joker ne m’a pas fait changer d’avis du tout…
Basiquement... Je n'arrive pas à savoir ce que ce morceau tente d'exprimer ? Le début est tout mignon, mais change rapidement. Puis les sons "hors de la musique", c'est le genre à me sortir d'un morceau assez rapidement globalement :/ Pour le reste, globalement, je n'arrive pas à voir où le morceau peut emmener. J'ai l'impression que c'est un "simple" "Hey, voici un morceau sur lequel tu peux danser !", manque de bol, danser, j'aime pas ça. Je n'ai pas non plus l'impression qu'il se démarque d'autres titres dans le même genre, à l'écouter, je me suis même demandée si je l'avais pas déjà entendu plusieurs fois par le passé (et finalement, nope). Du coup, je suis persuadée que c'est un morceau qui doit être génial en soirée... mais que je n'apprécie pas écouter en dehors de pareil contexte :/
- Tip'Ultime Survivant VIII
- Messages : 1806
Date d'inscription : 14/08/2015
Age : 29
Localisation : Nice
Mes Badges :
Re: Rankdown de vos musiques préférées - 2e édition
Mer 9 Sep - 22:20:37
- Commentaires:
Spectateurs (2/16) | Moyenne : 5,75
- Bob (3/16) : L'argumentation de SilvR fait sens et j'ai déjà dû tomber sur ce morceau sans l'identifier. Cette version n'en reste pas moins une découverte sublime donc je ne peux pas la déclasser en fonction.
- Fenrill (3/16) : J'adore déprimer.
- Machu Pichu (7/16) : Reposant, ça fait vraiment voyager. Je ne la connaissais pas, très belle découverte ! Bon la fin est un peu surperflue je trouve mais rien de dramatique.
- Ornitho-Max (10/16) : J’aime bien quand ca monte avec les « I love you ». Sauf ca, le mec a une voix un peu « generic » bonne voix qui sonne bien avec son époque, rien de remarquable sans être trop mauvais
Cumulo’ (3/16)
Parmi tous mes titres, il y en avait trois que j’estimais avoir une chance d’atteindre l’endgame : Ibrahim Maalouf (qui l’a atteint), Gustav Holst (qui a fini dans les 7 derniers), et ce morceau. Même si je dois avouer que j’étais moins convaincu pour celui-ci que pour les deux autres, ayant peur que plusieurs paramètres rebutent les rankers : la longueur du morceau, la confusion avec le single tiré du morceau, et le passage en prose à la fin du morceau qui choque de par notre inhabitude à rencontrer ce genre de paroles dans ce genre de musique. Finalement, le morceau a été nominé et sera resté pendant quelques temps dans la quote mais aura atteint l’endgame malgré tout ; et j’en suis extrêmement ravi, étant donné mon attachement à ce morceau qui représente également tout un pan de mes goûts musicaux : représentant les tout débuts du rock progressif, en y mélangeant le classique avec la présence du London Festival Orchestra dans tout l’album, possédant des passages légers, mélodieux, voluptueux, mais aussi épiques, intenses, orgasmiques. C’est vraiment la variété de ce morceau qui fait que j’adore autant l’écouter sans me lasser, c’est cliché mais je trouve vraiment qu’on part en voyage en lançant l’écoute ; mais pas un voyage physique où on se déplacerait de pays en pays : un voyage sentimental, durant le temps d’une simple nuit, durant laquelle on rentre tout d’abord dans cette chanson légère d’amour qui nous fait vibrer, avant de partir plus loin et en passant par tous les états grâce à ces nombreux passages instrumentaux variant tous en intensité. Sous spoiler, mon message de début de rankdown sur ce morceau :- Spoiler:
- On change enfin un peu d’ambiance par rapport aux deux précédents morceaux, avec ici quelque chose de beaucoup plus pur et beau. Le morceau en version « radio » est très connu et je ne serais pas surpris si ça vous dit quelque chose. Je vous propose ici sa version entière, que je trouve absolument incroyable de par l’épopée de 7 minutes qu’il nous fait traverser. On commence avec un morceau très beau et une voix très claire, nous chantant une chanson d’amour classique mais tout ce qui a de plus beau, avec des instruments subtils et agréables. Mais ensuite, tel un opéra, ce chant est entrecoupé par des séquences purement instrumentales d’une beauté selon moi sidérante. On monte de plus en plus en intensité que ça soit dans la voix du chanteur dans les refrains que via les instruments qui l’accompagnent. Ce morceau a en effet été enregistré avec le « London Festival Orchestra » qui ajoute cette dimension tout à fait épique au morceau pendant sa deuxième moitié. Enfin, on finit avec ce détail qui change TOUT : cette narration poétique. On n’est pas dans du chant ici, mais je trouve ça extrêmement intéressant d’incorporer de la poésie « classique » de cette manière dans un morceau, avec l’orchestre qui continue de nous illuminer de sa beauté en fond.
Pour comprendre la structure du morceau, il faut selon moi comprendre la structure de l’album en lui-même : on a là un des premiers albums de rock progressif (1967 !), mélangeant le rock à cet orchestre. Chaque morceau de l’album se réfère à une étape de la journée, commençant par l’aube pour finir par la nuit, le morceau proposé. Le principe était de raconter la journée d’un homme ordinaire : d’où la narration, qui ponctue de temps en temps les morceaux de l’album.
Je trouve ce morceau incroyable car il mélange plein de choses qui rendent tellement bien ensemble, on vit une vraie aventure rien que pendant ces sept minutes qui passent par toutes les intensités et tous les styles. Alors imaginez ce que propose l’album entier… !
Miraw (4/16)
J’ai été ravi d’écouter un titre de cet acabit durant ce second rankdown car ce n’est pas vraiment ce style de morceau que j’irai écouter en premier lieu. Et pourtant, qu’est-ce que je peux parfois louper en voulant à tout prix me renfermer dans ma bulle de sûreté et de confort. C’est un peu la même histoire que pour des grands groupes ou artistes telles que Yes, les Beatles, King Crimson ou encore les Pink Floyd : j’ai écouté quelques compositions de leur répertoire musical, j’ai toujours plus ou moins apprécié, mais je ne suis jamais allé plus loin dans mes écoutes, parce que ce n’est tout simplement pas ce que j’ai l’habitude d’écouter de manière générale. Pour la petite anecdote qui n’a pas forcément à voir par rapport au titre : j’ai absolument toute la discographie des Rolling Stones (on me l’avait offert pour mon 14e anniversaire) et pourtant, je n’ai jamais écouté tous les CD. Il y en a certains que j’ai écouté assez souvent parce qu’ils me plaisaient dans leur ensemble et d’autres que je n’ai jamais pris le temps de lancer. Et je sais que, potentiellement, il y a certaines perles qui s’y cachent. Tout ça pour dire que je connais The Moody Blues de nom, que j’avais déjà pu entendre certains de leurs travaux, comme Your Wildest Dreams ou Tuesday Afternoon, qui m’avaient bien plu mais où je n’ai pas cherché à développer mon journal de découvertes, par manque d’envie tout simplement.
The Night a pourtant absolument tout pour me plaire : outre que ça soit un titre progressif (je pense que je n’ai jamais autant écrit ce mot que pour ce rankdown, tellement qu’il y a eu de morceaux … progressifs justement), et même s’il s’agit d’un de mes styles de prédilection, déjà, le simple fait d’entendre du vieux rock, même si nous avons une version remasterisée nous replonge 50 ans en arrière. Rien que les premières notes de la chanson sont tout simplement divines, magnifiques, et nous plonge dans un univers complètement étranger, un espace dont il sera difficile de se détacher tant il nous émerveille. Ensuite, l’instrumental continue le travail commencé : dans une ambiance assez morose mais néanmoins apaisante et somptueuse, les quelques notes de guitare ainsi que les accords de violon viennent nous chatouiller les oreilles et nous immerge définitivement dans une autre époque, celle où l’arrangement n’existait pas et ou l’authenticité était le seul maître-mot. Vient ensuite ce chant, si insignifiant lors des premiers instants et pourtant si percutant et rempli de sensations totalement inconnues. Et vient ensuite ce refrain, où tout prend une autre dimension, celui de la grandiosité et de l’émerveillement. Tout gagne en puissance et l’on ressent la peine, la tristesse de son auteur par ces quelques lignes : « ‘Cause I Love You, Yes I Love You, Oh How I Love You ». Ces propos, si futile à première vue, prennent pourtant tout leur sens et leur efficacité est tout juste remarquable.
Les quelques minutes suivantes se montrent légèrement répétitives mais tout la variation se trouve, non pas dans le chant, mais dans l’instrumental, qui propose notamment de nouveaux instruments comme la flûte, le xylophone (ça n’en est peut-être pas un mais ça y ressemble tout de même). Ce que j’adore par-dessus tout sur ce titre, c’est qu’il prend une tournure totalement inattendue mais toujours aussi brillante. Le fait que le chant laisse peu à peu la place à une partie full instrumentale est une transition qui a son petit effet et qui vise en plein dans le mille. On arrive même encore à gagner en profondeur, alors que l’on avait déjà atteint un niveau exceptionnel.
Ce que j’aime en revanche un peu moins, c’est cette partie parlée, qui étouffe un peu l’épatante partie instrumentale et qui, à mon humble avis, n’apporte pas grand-chose. J’ai l’impression que l’on me raconte une histoire mais j’ai tendance à très vite lâché mon attention parce que ça ne m’intéresse pas plus que ça. Mais ce n’est qu’une question de ressenti et ça ne gâche pas non plus mon appréciation générale sur cette chanson. Je terminerai par ce final, tout aussi imprévisible que le reste du morceau, qui s’arrête brusquement sur le bruit d’une grosse cymbale (je ne sais pas du tout comment s’appelle cet « instrument »). J’admets que j’aurai sûrement préféré une fin moins abrupte, si je dois trouver quelques défauts sur le titre mais le reste est si bon que je ne vais pas non plus trop critiquer.
Kurotsuki (4/16)
Euuuuh... que dire ? Bon, j'aime déjà beaucoup toute la première partie, mais pour moi c'est vraiment dans sa deuxième partie que le morceau devient magnifique (deuxième partie qui si j'ai bien compris est cut dans la "version courte" donc merci Cumu pour avoir choisi la version complète). D'un coup, on a droit à du texte parlé, on n'a plus de thème clair qui se détache, on échappe à toute règle. Bref, on ne sait plus à quoi s'attendre, et c'est vraiment une sensation que j'adore (qui fait très musique de film, comme si le morceau devait coller à quelque chose d'extérieur plutôt qu'à une cohérence interne ?) et qui rend le morceau unique.
Tip’ (5/16)
Je ne pouvais pas décemment classer The Night plus bas, je suis tellement fan. J’avais déjà entendu deux ou trois fois le morceau (version courte) avant sans trop y prêter attention, mais dans le cadre de ce rankdown, en ayant une écoute plus active et en version longue, le morceau m’a totalement subjugué. L’instrumentale est magnifique, j’adore l’intensité du morceau et du chant. J’apprécie beaucoup la petite narration finale, ça finit si bien le morceau.
Phénicia (9/16)
Un des quelques morceaux que je connaissais avant le RD, et assurément un morceau que j’adore ! Je lui trouve un dimension presque psychédélique par moment d’ailleurs, notamment avec les choeurs. Pour le reste, je suis tout simplement fan du passage à la flûte traversière ! C’est juste tout mignon <3 Par contre, il y a un truc qui me dérange vraiment dans ce morceau… C’est toute la “nouvelle” partie à la fin. Je la trouve… sans intérêt ? Elle m’ennuie et je dois me retenir à chaque fois pour ne pas la skiper. Pour moi, elle n’a rien à faire là et elle “ruine” même la fin du morceau.
Oniromancie (10/16)
C'est très lunatique, étoilé, et j'ai bien aimé à ma première écoute. Un morceau vraiment long et profond qui nous emmène au beau milieu de la nuit, dans des draps de satin et par-delà des rideaux de velours. J'aime bien le moment qui part en orchestre aussi, une bonne composition.
Zellec (12/16)
Très difficile à juger ce morceau ! En tout cas je l'aime, ça ne fait pas de doute. Mais j'ai du mal à le comparer aux autres de cet endgame. Au final il ne marquera pas tant mon expérience sur ce rankdown donc je ne peux pas le classer plus haut.
Di’mort (13/16)
Y a tellement de choses à dire sur cette musique TELLEMENT MAINSTREAM (coucou SilvR ; et efface ce commentaire que tu es en train d’écrire, je sais que tu n’as pas dit ça !). Mais j’ai vraiment eu du mal à écrire ce commentaire car j’ai eu beaucoup de mal à classer cette musique, et à trouver quoi et surtout comment le dire. Au début je l’avais mis tout en bas de mon classement (juste au-dessus de mon bottom3). Puis je me suis dit : on a quand même une musique de 7 minutes et 44 secondes (bon plutôt 7 minutes et 4 secondes mais j’y reviendrai plus tard) qui m’a déjà emporté en 1 minute 30 (et déjà bien attrapé avant). Les paroles sont simples, et c’est peut-être le petit reproche que j’ai à faire, mais le reste de la musique est vraiment magnifique et après des paroles simples peuvent rester très efficaces (pour ça que j’aime pas mal des musiques d’Orelsan, même si comparer Moody Blues à Orelsan n’a aucun sens). Autre petite remarque; je ne suis pas très fan de cet instrument (une flûte traversière avec réverbe étrange là…) qui débarque à 2:20; cette partie jouée par une trompette ou un saxophone aurait été tellement mieux…
Bon, passons au positif : presque huit minutes de musique, mais je ne m’ennuie pas. J’aime beaucoup l’arrivée de certains instruments par moment (les violons à 3:15 notamment; mais aussi le violoncelle/la contrebasse vers 5:10, la harpe un peu avant, les cuivres vers 5:30), la transition incroyable vers 4:30 est également très appréciable et foutrement bien travaillée…
Pour mieux juger j’ai également écouté “l’originale” (Night With White Satin) et c’est vrai que ça ne change pas énormément sur le début (pour ne pas dire presque pas du tout je crois?), mais ça reste une bonne amélioration, et même une meilleure version avec la suite qui est ajoutée, les deux dernières minutes…. Le problème c’est cette voix qui parle (trop) longtemps et qu’on est content de ne plus entendre à 6:40…. Ha et aussi cette fin avec un gong à 40 secondes de la fin de la vidéo… Ce qui fait qu’au final cette musique que j’ai pourtant beaucoup aimé va se retrouver juste au-dessus de mon bottom3. Car après le commentaire que j’ai fait sur ma musique qui sera ma 12ème… Je ne me vois pas la mettre au-dessus. En tout cas ça reste une bonne découverte et une musique que j’ai beaucoup aimé. Merci Cumu !!
silvR (14/16)
Comme je l’ai écrit dans mon texte de nomination, c'est peut-être la chanson que j'ai été le plus surpris de voir dans ce rankdown... car c'est un IMMENSE tube depuis des décennies ! Ce n'est donc absolument pas une découverte pour moi, j'adore évidemment cette chanson qui est magnifique à tous les niveaux (voix, instruments), mais je maintiens qu’elle est juste beaucoup beaucoup trop connue, donc je trouve que ce n’est pas « juste » pour les autres musiques, car un titre adoré de plusieurs générations depuis plus de 50 ans et qui a eu plusieurs vies dans les charts au fur et à mesure que d’autres générations le découvraient, ne joue forcément pas dans la même cour que les autres. Ceci dit c’est culte pour une très bonne raison : c’est absolument magnifique. Et je suis content de découvrir ici la version originale, avec cette superbe intro instrumentale, mais globalement elle reste très proche de la version connue donc ce n’est pas assez pour que je la classe plus haut.
- Tip'Ultime Survivant VIII
- Messages : 1806
Date d'inscription : 14/08/2015
Age : 29
Localisation : Nice
Mes Badges :
Re: Rankdown de vos musiques préférées - 2e édition
Mer 9 Sep - 22:57:07
- Commentaires:
Kurotsuki (2/16)
Musique d'un genre qui possède sans doute un nom, mais que malheureusement je ne connais pas, je vais me contenter de décrire les éléments qui me sautent aux oreilles : un motif mélodique rapide et répétitif, des effets d'écho, un côté électronique, (et ici également : un solo ma foi très cool)... Si quelqu'un peut me rappeler le nom du genre, je suis preneur. C'est un genre que je me mets plutôt en musique de fond... mais ce n'est pas un inconvénient pour autant selon moi. Lorsque je dois travailler pendant un long moment, c'est le genre de musique que je veux absolument avoir dans les oreilles. J'ai beau ne pas être concentré activement dessus, j'y suis passivement extrêmement sensible (okay je vais essayer d'être plus clair). C'est le genre de musique qui m'envahit dès les premières notes et qui me plonge instantanément dans un état second un peu chelou, où je suis à la fois très concentré et dans un autre monde. Je ne fais pas activement attention à ce que j'entends, et pourtant tout mon état d'esprit est influencé par ce que j'entends. J'espère réussir à décrire ça correctement... En tout cas, c'est un état dans lequel j'aime beaucoup plonger, particulièrement pour écrire, c'est un vrai bonheur.
Oniromancie (3/16)
J'ai écouté ce morceau à Tokyo, donc forcément, cela pouvait qu'être bien : j'étais dans les circonstances optimales. J'ai respiré l'électricité de la ville et du morceau, j'ai transpercé les néons aussi ! C'était génial avec cette musique. J'adore le vocabulaire, et aussi le rythme des instruments digne d'une autoroute ! Le bridge a la force d'un échangeur qui brave le ciel et donne à la ville toute sa puissance.
Tip’ (4/16)
Peut-être pas mon morceau préféré de synthwave, mais sûrement l'un de ceux que j'écoute le plus fréquemment, mais je souhaitais proposer quelque chose qui sont plus soft que la darksynth mais qui reste dans un mood assez énergique. Voilà mon commentaire originel :
« J’avais regretté de ne pas avoir proposé de synthwave la fois dernière, voici chose arrangée ! Pas de Carpenter Brut finalement, ni de The Midnight que j’ai proposé il n’y a pas longtemps dans une session découverte d’Oni, je soumets finalement quelque chose à mi-chemin : le remix de Neo Tokyo par Dance With The Dead (un duo issu du monde du metal). Chose que j’ai appris pendant ma sélection, Scandroid c’est l’autre projet du mec derrière Celldweller, que Jackal avait proposé au dernier rankdown : m-i-n-d-b-l-o-w-n. Que dire sinon ? Ça donne une pêche d’enfer, voilà l’attrait principal de ce morceau pour moi ! Génial en conduisant, j’adore cette ambiance un peu cyberpunk, le rythme soutenu qui tient toute la première partie, jusqu’au bridge et au solo final qui est archi kiffant. Si vous aimez la synthwave, cela devrait vous ravir. »
Spectateurs (5/16)** | Moyenne : 7,25
- Machu Pichu (1/16) : Mon commentaire initial : Un style de musique que j'adore, j'émet toutefois quelques réserves sur ce morceau. Il a un très bon beat et le synthwave me mets direct dans un mood excellent ça me mets à fond dans la musique, pour autant il manque quelque chose d'extravagant à la chanson, peut être un peu trop "pop" et pas assez "rock"
Mon commentaire endgame : De la synthwave yessss. Ca m'enjaille de ouf, style que j'ai découvert grâce aux rankdown et découvertes musicales et c'est vraiment devenu une drogue. J'adoooooooore.
- Bob (8/16) : Alors... Y a du bien et du moins bien. L'instrumentation fait d'emblée mouche, et tout le dernier tiers du morceau m'emballe littéralement.
En revanche, ces 3mn10 pour atteindre le bridge m'ont parues bien longues, et à la réécoute je dirai que c'est en raison du prolongement de l'instru de l'intro dans la narration, elle même assez téléphonée (le schéma musical l'est aussi...). En fait le second refrain aurait pu disparaitre sans incidence néfaste je trouve, la musique y aurait gagné. Doter l'intro d'une telle phrase assez bateau et récurrente est aussi un choix artistique "curieux". Bon moment auditif quoi qu'il en soit.
- Ornitho-Max (8/16) : Synthwave j’imagine? Sans la voix, Ça fait assez final boss music ce qui rend ça assez cool. Je ne sais pas vraiment comment je me sens avec cette voix sur ce morceau? Ça ne fitte pas trop. Voix sombre avec un upbeat, cest un peu étrange. Ca va un peu mieux quand ca s’accèlere. Morceau un peu trop long pour moi.
- Fenrill (12/16) : vaporwawe neopop cyberpunk futuriste
Zellec (6/16)
Vraiment content d'avoir vu de la retrowave dans ce rankdown car c'est un genre que j'écoute pas mal même si je n'en ai pas proposé. Alors forcément là on est en plein dedans donc ça ne pouvait que matcher ! L'ambiance du morceau est top, c'est exactement ce à quoi je m'attendais, et du début à la fin c'est excellent il n'y a vraiment aucun passage qui ne me fasse de "meh". C'est clairement une musique que je vais continuer d'écouter avec grand plaisir.
Di’mort (6/16)
Je ne sais pas trop quoi dire.. Je fus surpris d’apprécier autant cette musique alors qu’au final, je ne sais pas trop pourquoi… Elle n’est pas vraiment dans mon univers musical, elle n’a pas vraiment de paroles qui peuvent me toucher, et pourtant je l’écoute régulièrement désormais (comme le reste de mon top6, mais elle je ne la connaissais pas avant, comme une seule des cinq autres). Après ptet il y a une partie de moi qui aime la synthwave et son côté parfois épique. Je pense que c’est ça. Car je trouve l’intro de la musique incroyable, et la minute qui suit très bien pour nous mettre dans l’ambiance.
Comme je l’ai dit les paroles ne sont pas incroyables… Mais à chaque “tonight” j’ai l’impression que la musique m’appelle et me dit “profite, c’est sympa à écouter, et danse, ou au moins bouge la tête !”. Bizarrement, je n’arrête pas de dire “c’est un peu répétitif” et là, pour une des musiques les plus répétitives de cet endgame, je trouve que les 5 minutes passent trop vite. J’ai finalement peu de choses à dire sur cette musique, si ce n’est que la guitare électrique à 3:25 ne dure pas assez longtemps, mais j’aime le passage calme qui suit vers 3:35. Car ça fait comme une pause dans la musique avant de redémarrer de plus belle, et justement le redémarrage est bien envoyé… Non y a pas à dire, un peu comme d’autres musiques de cet endgame, ce n’est pas un style de musique que j’écoute comme ça, mais je suis content que ce style ait été représenté dans ce rankdown et soit encore là dans cet endgame. Car cette musique, je la trouve top. Dédicace au solo qui commence vers 5:00 qui est très bon. Et je citerai Emmycron pour finir : “This song has that "Final Boss Final Phase" feel to it”; Final Boss Final Phase mais dans un jeu de danse, car comme répond ARZRer : “It's a chill final boss, but a cool one as well”.
Phénicia (10/16)
Ce morceau est super sympa ! Il y a un air “futuriste” qui en sort qui rend suuuuper bien ! A noter que j’imaginais assez mal des “vraies paroles” plus que quelques mots au début du morceau, mais au final, le chant donne vraiment une ambiance plus “terre à terre” là où l’instru’ nous emporte dans un imaginaire futuriste. Mention spéciale vers 3:38 où le morceau devient tout doux et tout calme. J’imaginais pas qu’un genre pareil pouvait donner un passage si… détendu ? C’est une vraie bouffée d’air frais ce moment ! Merci beaucoup au ranker qui l’a proposé, parce que ce morceau a été une vraie découverte, surtout d’un genre que je ne connais que beaucoup trop peu !
Cumulo’ (11/16)
Super content d’avoir à nouveau un peu de synthwave dans cet endgame ! Car je trouve ça très difficile d’être déçu dans ce genre tant tout ce qui peut en être fait passe toujours crème. Et même si j’ai préféré Conglomerate of Madness dans le précédent rankdown, je reste tout à fait satisfait de ce morceau qui nous met très bien dans l’ambiance (bon il est vendredi 12h32 quand j’écris ce message donc je ne suis pas méga dans l’ambiance actuellement, mais dans ma tête je le suis !) et qui reste très agréable. Un aspect du morceau que j’apprécie énormément c’est cette facilité à faire à la fois très futuristique (Neo Tokyo, le côté très SF du morceau) et années 80 (le beat et certains passages qui me rappellent de ouf cette décennie) à la fois, comme si on était dans la vision que les années 80 avaient du futur. C’est quelque chose qu’on peut certainement retrouver dans pas mal de morceaux du genre même si je ne m’étais jamais penché sur la question, mais je trouve que c’est particulièrement marquant dans ce morceau. Pour revenir sur le morceau d’ailleurs, je voulais également souligner le passage plus calme à 3min40 qui relance totalement l’intérêt du tout selon moi et qui évite la lassitude. Et ce solo de fin est magistral !
Miraw (11/16)
Du synthwave pour ce rankdown musical. J’espère en avoir à nouveau pour les futures éditons car c’est un genre dont je ne suis pas encore habitué et qui pourtant, m’a toujours bien botté jusqu’à présent. Je peux remercier Lone pour ça puisque c’est lui qui m’a fait découvrir cet univers qui m’était totalement inconnu jusqu’à présent. Pour en revenir à Neo Tokyo, la chanson ne démord pas du tout à la règle et cette 11e place en est une première preuve. Au niveau du classement général, il est dans le ventre mou haut puisqu’il est 32e. En comparaison avec Vulta, même si c’était plus du darkwave si je ne dis pas de bêtises, je trouve Neo Tokyo un peu moins inoubliable. Je trouve qu’il est plus assagi, un peu moins percutant et, de fil en aiguilles, plus prévisible. Le fait qu’il soit moins surprenant n’est pas forcément un défaut en soit, puisque ça reste à un très haut niveau en ce qui concerne l’exécution. On persiste sur une musique plutôt d’ambiance, parfait pour les longues conduites seul (je vois bien cette musique dans une jeu automobile d’ailleurs comme un Gran Turismo, un Forza ou un Need For Speed).
Dès les premiers instants, on sait que l’on va être sur quelque chose de grand, d’inédit et de passionnant et nous ne sommes clairement pas déçus : tout gagne en intensité et en prestance. Mais on se rend compte au bout de deux minutes que l’instrumental reste sur la même lignée musicale, ce qui peut créer une sensation de langueur. Heureusement, la voix robotisée nous fait un peu oublier ce défaut et je suis bien content que le chant soit présent pour le coup. De plus, j’apprécie aussi cette transition bien amenée et beaucoup plus planante vers le milieu du morceau, ce qui coupe littéralement cet essoufflement qui commençait à se construire. Également un gros plus sur le solo de guitare à la fin du morceau, qui est splendidement bien exécuté et qui est le véritable moment marquant de la chanson. Dommage qu’il soit un peu court à mon humble avis. Et aussi un peu dommage que la fin soit un peu abrupte et assez peu dissimulée. En tout cas, ce que j’admire aussi dans la synthwave, c’est cette brise de fraîcheur et de modernité qui nous rappelle que nous sommes désormais dans une époque où la nouveauté et l’inventivité ont pris une très grande place dans nos modes de vie actuelle. Je trouve ça incroyable de pouvoir dégager cette sensation uniquement avec de la musique, et c’est bien pour ça que je compte bien continuer à m’intéresser à la synthwave.
silvR (15/16)
Encore un titre que j’ai nominé avant l’endgame. J'adore le coté entraînant / techno de boîte de nuit, mélangé avec ce côté rock, mais quand un morceau est aussi entraînant et intense dès le début, j'ai envie que ça ne fasse que monter en intensité et ce n'est pas ce que me donne Neo Tokyo. Le morceau ne monte pas dans les tours au fur et à mesure de la progression du morceau mais il fait un très plaisant surplace jusqu'à 3'35, où subitement le tempo ralentit. Et j'avoue que ça casse un peu le rythme pour moi, car c'est une simple respiration pour repartir uniquement comme avant, sans ajouter une saveur particulière pour conclure. Il y a bien le solo de guitare électrique à 4'55 mais je trouve que c'est "too little too late", je n'ai pas envie d'attendre 5 minutes pour avoir enfin un élément nouveau qui ne dure que 35 secondes. Bref ce morceau aurait pu être vraiment haut chez moi avec d’autres choix artistiques, au final il me laisse mi-figue mi-raisin.
_______________________________________
- Commentaires:
Kurotsuki (1/16)
J'ai dit dans un autre commentaire (j'espère qu'il est passé du coup...) que je pouvais aimer des musiques que je ne trouve pas drôles du tout. Eh bien justement, est-ce que Drive Home est drôle ? NON. Est-ce que j'aime ce morceau ? OUI. Ce titre dégage une tristesse très forte, tant dans les paroles que dans l'instrumentation. Le premier couplet est peut-être un poil lent à installer l'ambiance, mais je lui pardonne tant le reste est magique. Par ailleurs, ce côté très posé permet un bon contraste lorsque le premier refrain arrive, ce qui lui offre bien plus d'impact. La ligne de guitare qui apparaît à 4min38 est vraiment parfaite je trouve, et je pourrais presque dire qu'elle ne dure pas assez longtemps si elle ne cédait pas la place à un solo absolument incroyable d'émotion, que je n'hésite pas à placer au même niveau que certains dont la réputation n'est plus à faire (même s'ils ont leurs univers respectifs, je ne peux pas m'empêcher de penser à High Hopes de Pink Floyd pour le côté "guitare qui hurle de détresse dans un long solo conclusif"). Une vraie pépite que j'écoute encore et encore depuis le début de ce Rankdown, un grand merci.
Tip’ (1/16)
Ce morceau tape dans le mille de tout ce que j’adore musicalement, le rock mélancolique c’est vraiment ma came (en témoigne mon amour pour The War On Drugs par exemple). Ça me fait penser, voyager. Le début est si smooth, j’en vois pas le temps passer… Et le point d’orgue pour moi c’est évidemment le solo vers la fin qui me donne des chills incroyables, que ce soit le tout début ou la partie plus stridente qui s’en suit. Je ne sais pas quoi en dire de plus, mais cette chanson me touche et je n'en vois pas le temps passer. Un gros coup de cœur.
Miraw (2/16)
Encore une belle surprise de cet endgame. J’étais déjà très heureux de retrouver ce titre pour ce rankdown et je suis encore plus ravi de le voir à ce stade du rankdown. J’avoue que je ne pensais qu’il n’irait pas jusqu’ici et ce pour plusieurs raisons. Tout d’abord, sa longueur. J’ai pu voir que c’est un point qui pouvait en rebuter plus d’un : ça a été le cas par exemple pour Pryapisme, même si l’atmosphère expérimental était surtout la cause principale de la nomination ainsi que de l’élimination, ou pour Iron Maiden, où l’on dépassait allègrement les 10 minutes et où l’ennui pouvait parfois se ressentir (à vrai dire, ce n’était sans doute pas le meilleur morceau pour faire découvrir le groupe et, de manière plus générale, la NWOBHM, traduisez New Wave Of British Heavy Metal). Le second aspect est le caractère assez lent et calme du titre. Sur ce point, ma peur n’était que temporaire car, lorsque j’ai vu que personne n’avait touché à Opeth avant le top 30, je me suis dis que les deux titres avaient leur chance pour participer à l’étape finale de ce rankdown. Au final, si Opeth a vu son aventure s’arrêter aux portes de l’endgame, il y aura tout de même un fier représentant du metal progressif et du metal mélancolique (sisi, je vous jure que c’est du metal). Enfin, le dernier point qui ne m’a guère rassuré, c’est que certains ne retrouve aucune émotivité, aucune sensation en écoutant cette pépite. Sur ce point, j’en reviens à mes premières expériences et écoutes de l’artiste, qui m’avaient laissés plutôt de marbre. Je ne trouvais pas ça spécialement mauvais mais je ne ressentais pas grand-chose que j’avais écouté les travaux de l’artiste il y a 5 ans de cela. Et c’est en me remettant notamment à Opeth que j’ai donné une seconde chance au musicien. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce fut ma meilleur décision depuis bien longtemps.
C’est simple : pour ma part, ce morceau est l’exemple parfait d’un titre mélancolique, sensible et songeur, même sombre dans son travail lyrique ainsi que dans son clip. Clip que je trouve déjà artistiquement parlant exceptionnel avec une vision entre le cartoon et la réalité. De base, je ne prête pas spécialement attention aux vidéos qui accompagnent les chansons, mais il serait vraiment tort de s’en priver ici, puisque la création visuelle est au même niveau que la peinture auditive : pleine de créativité, pleine de personnalité et pleine d’intensité. Merveilleux est même devenu une définition de l’originalité et de la singularité de Steven Wilson : là où certains artistes vont simplement se contenter de morceaux bons, notre musicien va toujours se surpasser en proposant des travaux remarquables, toujours avec une patte bien à lui mais toujours raconté et déposé différemment. D’ailleurs, si vous avez l’occasion d’écouter sa discographie, foncez : vous ne serez clairement pas déçu. Là où je peux avoir un petit soupçon de déception, c’est que Drive Home reste dans les poèmes les plus connus de M. Wilson et que, de mon point de vue, il y a mieux dans sa fabuleuse carrière (je pense notamment à Detonation qui est mon top 1). Et puis, pour bien connaître le morceau, l’effet de surprise n’est plus vraiment de mise, même si à chaque écoute, j’ai l’impression de redécouvrir le morceau. C’est notamment pour cette raison que j’ai placé Drive Home dans mon top 2 de cet endgame, mais aussi parce que les autres titres sont, sans méchanceté, à un niveau bien en-deçà. Et je parle même de mon propre extrait, c’est dire !
Pour parler de Drive Home, au-delà de sa tristesse omniprésente, c’est surtout sa noirceur qui m’a le plus scotché. Très proche de ce que pourrait proposer un Porcupine Tree (l’artiste fait aussi partie de ce groupe, ce qui peut parfaitement expliquer les ressemblances et les sonorités identiques) avec Fear Of A Blank Planet ou My Ashes (je pense que Di’Mort et Cumu’ connaissent bien ces deux morceaux), on est dans un travail d’orfèvre, où tout est une question de détail et d’atmosphère. Il faut d’ailleurs profiter de ce style de musique dans des conditions optimales, afin que l’on puisse apprécier à juste valeur la profondeur et la beauté de l’artiste, le mieux restant un après-midi ensoleillé, dans un transat, sans bruits autour, seulement la richesse des mots et des sons pour nous émerveiller. Admirer le travail d’un homme en avance sur son temps, apprécier à la fois la simplicité et la complexité de ses compositions, être le témoin d’un spectacle inédit et grandiose, découvrir une musique franche et sans excès, voilà la base des conceptions de Steven Wilson.
Drive Home n’en est qu’une parmi tant d’autres mais il est déjà un parfait exemple de l’univers de M. Wilson. J’espère très fortement que la chanson aille très haut dans ce rankdown, c’est l’un de mes plus grands espoirs de cet endgame avec un certain … Leprous, que j’avais proposé pour le tout premier rankdown musical, même si le morceau que j’avais décidé de faire découvrir était radicalement différent . Et pour ne pas cacher les choses : ça aurait pu être un joker potentiel en cas d’élimination rapide, peut-être même s’il n’avait pas été éliminé rapidement, puisqu’il fait partie de mon top 10 (il est très exactement 9e, juste derrière Marygold de Caligula’s Horse). Et à mon humble avis, si je ne connaissais pas la chanson avant ce rankdown, ce titre aurait parfaitement pu se retrouver dans mon top 5.
Di’mort (2/16)
Bon que dire... Ce n'est pas forcément ma musique préférée de ma sélection, mais en fait, je la mets vraiment à part. Car je trouve que, en plus d'être une musique magnifique, c'est un superbe clip. Et je me suis aussi rendu compte que mon commentaire pour cette musique était bien nul donc je vais l'améliorer là. Mais oui, pour contextualiser, Steven Wilson, c'est dans la Prog Fan Base la cible principale des memes sur la dépression (plus que Tom Yorke, chanteur de Radiohead), tellement toutes ses musiques touchent des thèmes vraiment tristes... Mais toujours avec justesse !
Si j'ai choisi cette musique qui est, certes, une de ses plus connues, c'est parce que je me doutais que beaucoup de personnes ne connaîtraient pas (bon ok, Cumulo' et Miraw connaissaient v: ) et surtout car je trouve cette musique avec son clip très touchante. J'aime l'intro calme et qui installe l'ambiance petit à petit, puis la progression qui se fait au fur et à mesure du morceau, la montée en puissance qui se fait très très progressivement, les violons qui viennent souligner certains passages, et les notes planantes par-ci par-là, la basse discrète mais tout le temps diablement efficace et bien placée, et de même pour la batterie... Et ce solo qui commence vers 5:05 et qui est en plus de cela très bien amené dans les trente secondes qui précèdent je trouve... Ce solo est magnifique et planant, j'ai l'impression d'être ailleurs à chaque fois que je l'écoute, il fait du bien en fait. Et ça correspond avec perfection au moment du clip qui est montré : la libération, l'acceptation de ce qui s'est passé. Comme disait Prakash Das : “Guthrie Govan's solo at 5:07 should be protected by UNESCO.”
A chaque fois que j'écoute cette musique, je suis tout simplement transporté, et je voulais vraiment partager ce chef d'oeuvre qui est musical, et même presque cinématographique !!
Comme le disent les commentaires, cette musique a quand même une excellente représentation (je suppose) de ce qu'est d'être responsable (directement ou non) du décès d'un proche ; via un accident de voiture quand on conduisait par exemple. Ce sentiment doit être horrible et c'est un peu la représentation du long chemin qu'il faut traverser pour arriver jusqu'à l'acceptation car, dans le fond, c'est la seule solution possible. En bref, une musique magnifique sur un thème pas facile et qui est en même temps assez glaçant... Pour moi Steven Wilson est un des plus grands artistes que cette planète ait pu porter, au moins dans le domaine musical. Et content de voir cette musique en endgame, vraiment.
Pour les recommandations : Porcupine Tree le groupe original de Wilson (avec notamment la musique Anesthetize <3 et oui elle dure 18 minutes mais ça passe tout seul ), si vous avez aimé le clip je recommande Routine de Wilson qui est aussi incroyable, et également (et tout aussi triste..), ou The Raven that Refused to Sing. En termes d’artiste, vous pourriez aimer Opeth comme Steven Wilson a travaillé sur certains albums avec eux comme au hasard Sorceress (l’album de mon avatar Discord) et certaines musiques comme Bleak que je recommande.
Cumulo’ (4/16)
Je n’ai pas encore mis tous mes morceaux dans mon classement, mais je suis obligé de placer ce morceau si haut tant je suis content qu’il soit présent : j’ai moi-même failli mettre un morceau de Steven Wilson dans le rankdown, comme en témoigne cette capture d'écran envoyée à Tip’ présentant toutes mes présélections avant de déterminer les 9 choix définitifs (lien du morceau de Steven Wilson que j’aurais pu proposer). Steven Wilson est un artiste que j’adore, et ce morceau est absolument fantastique : c’est sûrement le plus connu de sa discographie, mais je trouve ça totalement mérité étant donné sa beauté et tout ce qui a lieu pendant ces 7min30. J’adore tout ce qui est progressif, évidemment que je vais être ravi quand un morceau de Steven Wilson apparaît dans ce rankdown ! Ce morceau, c’est un peu comme mon dixième morceau en quelque sorte… Je suis très content que mon âme sœur l’ait proposé. J’ai même du mal à poser des mots sur le morceau en lui-même tant je trouve que sa beauté parle d’elle-même ; on a une très belle introduction suivie d’une première moitié de morceau classique mais très jolie, calme mais avec une très belle instrumentalisation et une très belle voix. On ressent tout de même la montée d’intensité entre les couplets et les refrains qui se succèdent, avec ces instruments qui s’intensifient légèrement au fur et à mesure, notamment via ces violons que je trouve magnifiques tout en réussissant à rester discrets. On ne se sent jamais oppressés par le morceau qui n’est jamais « too much », et ne nous agresse jamais par la prépondérance de quoi que ce soit. Arrivé à 3min20, on commence à rentrer dans le cœur du morceau avec cette guitare électrique qui vient enfin nous titiller les oreilles alors que le refrain va continuer, tandis que les violons continuent de s’élever. Un petit bridge à 3min55 pour se calmer un peu de tous ces émoustillements, reprenant le début du morceau, et puis après ce petit calme instrumental qui fait énormément de bien et qui me rappelle énormément des artistes comme Pink Floyd, le morceau EXPLOSE à 5min09 pour proposer un des plus beaux solos de l’histoire de la musique qui réutilise cette guitare électrique qui avait dit coucou à 3min20 avant de repartir 30 secondes après : qu’est ce que ça fait plaisir quand on la réentend ! Mes frissons parlent pour eux-mêmes par rapport à la qualité de ce solo qui est juste magique, je ne vois pas comment le qualifier autrement tant c’est un énorme plaisir pour les oreilles. On retrouve les petits « drive home » plus loin mais on se rend à peine compte qu’ils sont là et que ce solo n’est plus vraiment un solo tant on est happés par ce dernier. On est déjà à la fin du morceau, et comment ne peut-on pas crier ENCORE quand ces petites notes de piano nous signalent cette fin ?
Je ne sais pas si Di’mort en parlera, mais j’aime beaucoup ce que Steven Wilson a pu dire à propos de ce morceau. Je vous traduis ça vite fait et je conclus là-dessus : « Cette chanson est basée sur une histoire, mais une qui n’était pas la mienne ; elle m’a été proposée par celui (Hajo Mueller) qui s’occupait des illustrations, faisant les visuels et le livre. Cette idée consistait en un couple dans une voiture en pleine nuit, très amoureux ; l’homme conduit, et sa partenaire – sa copine, sa femme, peu importe qui elle est – est sur la place du passager, et la minute suivante elle n’est plus là. L’homme est fou : Que s’est-il passé ? Où est-elle allée ? Il fait tout ce qui est évident : il regarde sous les sièges, s’arrête et vérifie la route, tout ça. La chanson est fondamentalement à propos de temps manquant : c’est l’idée de bloquer une période de sa vie à cause de quelque chose de si traumatisant que c’est littéralement retiré de votre esprit.
L’histoire mène finalement au fantôme de sa partenaire qui revient des années après et qui dit « je vais maintenant te rappeler ce qui est arrivé cette nuit. » Il y a eu un horrible accident de voiture, et elle est morte, etc. etc. – encore une fois, l’idée du trauma menant à une partie manquante de la vie de cet homme. Il ne peut pas vivre avec la réalité de ce qui s’est passé, donc il la bloque – comme prendre un bout de bande d’enregistrement et en retirer un gros bout. C’est une chanson triste et très belle sur la perte.
Elle a un solo de guitare extraordinaire. La manière de jouer de Guthrie est juste sublime. Ca, pour moi, c’est la mémoire de cette chanson. J’avais fait un solo sur la démo, sachant que je voulais un solo épique et incontournable à la fin. Au studio, on a fait quatre ou cinq prises, et à chaque fois Guthrie réinventait l’idée de ce que ce solo pouvait être. Le solo en particulier que nous avons choisi était le premier ou le deuxième. Il était si inspiré et avait un si beau sens de logique et de narration en lui. C’est une seule prise, non-éditée, et c’est juste incroyablement brillant. Et c’est improvisé – il n’avait rien prévu du tout. Ça a été une expérience tellement marquante de l’entendre le jouer. J’étais presque en larmes. »
Phénicia (5/16)
L’air au début du morceau est tout mignon ! J’adore comme après, ça reste dans la même ambiance, mais en donnant un peu plus de “vivacité” à l’ensemble. D’ailleurs, en parlant de l’ensemble, le morceau est vraiment reposant, mais sans être soporifique pour autant, on pourrait presque dire qu’il détend. J’aime aussi beaucoup le passage vers 4:40 où on a l’impression que c’est un autre morceau tellement ça n’a rien à voir, et ce juuuuuste au moment où le morceau commençait à voir un peu long pour moi. Par contre, je trouve que le “passage où la guitare est complètement mise en avant” de la fin un peu long :/ Oh, et ça va être le seul morceau où je vais parler du clip mais… Gosh, c’est BEAU ! Je suis admirative de ce clip, vraiment !
Spectateurs (5/16)** | Moyenne : 7,25
- Bob (1/16) : Woaw. Un coup de coeur si évident que je ne pense pas avoir besoin d'expliciter pourquoi ? Je suis littéralement transporté par cette merveille vocale et cette mélodie qui m'envole loin de mes tracas sans m'ennuyer, tout en me rappelant épisodiquement quelques autres thèmes célèbres... Félicitations au ranker pour avoir proposé un titre à la fois si parlant et si ... UTR ? Je me doute bien que l'artiste doit avoir un certain renom, mais je ne le connaissais pas...
- Machu Pichu (4/16) : Mon commentaire initial : Une musique qui ne m'attire pas aux première notes, ni aux premiers élans du chanteurs qui se font très discrets… Cependant la musique arrive à raconter une histoire absolument magnifique pour peu qu'on arrive à se plonger dedans et le clip permet tout à fait ça. Je ne sais pas si c'est une musique que je réécouterais régulièrement mais il s'y cache assurément quelque chose de magique.
Mon commentaire endgame : Petite ballade très envoûtante et très appréciable. Le solo vous transporte ailleurs, un léger coup de coeur.
- Fenrill (9/16) : Parfois un peu déprimant, mais pas assez pour moi. J'apprécie la qualité de l'image.
- Ornitho-Max (15/16) : 8 :20? Come on xd. Ca s’écoute bien en conduisant à la maison (pas le soir car je m’endormerais). Ca fait assez musique d’ambiance, mais qui ne m’Immerse pas vraiment. Bon instrumental
Zellec (8/16)
J'ai eu pas mal de difficultés à accrocher aux musiques un peu longues et bien Drive Home est l'une des rares exceptions. Les 7 minutes passent toutes seules, la montée progressive faisant vraiment son taf. En fait je ne crois pas qu'il n'y ait de passage que je n'ai pas tant kiffé. C'est d'abord posé, doux et mélancolique pour en finir avec ce solo magnifique dont je ne me lasse pas. Tout est bon dans cette musique ! Mention spéciale également pour le clip qui est top.
silvR (8/16)
Il est très rare qu’un morceau de plus de 8 minutes m’accroche jusqu’au bout, et malheureusement celui-ci ne fait pas exception à la règle. C’est très beau, j’aime vraiment beaucoup, mais il y a deux minutes de trop pour moi, et même si j’adore l’ambiance de la chanson, et aussi sa progression, je ne peux pas classer plus haut une chanson que je zappe souvent avant la fin. Je trouve qu’il y a une fin naturelle qui arrive à 4,10, j’aurais aimé en rester là en fait, même si la suite est jolie mais il faut que je sois dans le mood posé et mélancolique pour rester. Ceci dit je reste souvent car le passage instrumental vers 5’ me happe, il est vraiment magnifique mais je le trouve un peu long, à 7’ ça me lasse un peu même si ça reste très bon. Un autre petit défaut est que j’aime beaucoup moins les refrains que les couplets. Sinon, le clip est très beau et globalement, ce titre reste une super découverte pour moi.
Oniromancie (13/16)
Agréable et reposant, le solo de guitare vers la fin me transporte. C'est un bon morceau qui passe de doux à sensationnel. Le clip est aussi très mignon ! Je le trouve un peu longuet par moments, mais parfois la longueur me conforte : je suppose que ça dépend de l'humeur.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|